vendredi 13 août 2021

Article "Moi, je" de Côte Magazine du mois d'août

 Le magazine "Côte" publie, pour son édition de mois d'août, une article sur notre exposition au Château-Musée du haut de Cagnes. L'article se trouve à la page 42 de l'ebook en ligne.




mercredi 23 juin 2021

Moi, Je : Catalogue de l'exposition

 

Le très beau catalogue de l'exposition est visible en ligne - cliquez ICI

 



 

 

 

Moi,Je - Article paru dans la STRADA


 

Lien original de l'article : https://www.la-strada.net/2021/06/17/et-moi-et-moi-et-moi/

Et moi, et moi, et moi

Moi je, Quentin Spohn © DR
Moi je, Quentin Spohn © DR



Tout portrait qu’on peint avec âme est un portrait non du modèle, mais de l’artiste“, écrivait Oscar Wilde. Peinture, sculpture, cinéma, photographie visent à représenter un réel particulier, notamment un personnage, une entité, vous, moi. Le château-musée Grimaldi Cagnes-sur-Mer pose cette question de l’identité au sein de l’histoire de l’art dans le cadre de la Biennale de l’Union Méditerranéenne pour l’Art Moderne (UMAM), du 12 juin 2021 au 3 janvier 2022.

Intitulée Moi, je, l’exposition évoque la relation particulière entre artiste et modèle, révèle leur interdépendance et la construction d’un rapport de force en changement permanent : chacun des deux permet la production artistique. En effet, toute oeuvre exige une “parenté presque totale avec le modèle“, pour citer Henri Matisse. Le “Moi, je” est un jeu “à deux” à retrouver dans les différentes salles du château-musée Grimaldi, qui accueille la Biennale, et qui mélange une quarantaine d’artistes confirmés et de la nouvelle génération : Jeff Koons, Pierre & Gilles, François Bard, Stefano Bombardieri, Philippe Cognée, Damien Hirst, Nasreddine Bennacer, Victor Soren, Quentin Spohn, Gérard & Bernard Taride…

 

 
Confusion d’identité, de société, d’époque : à bas la distinction et la classification, les salles regroupent œuvres picturales, sculptures, clichés photographiques et extraits de film afin de faire entrer tous les astres en collision. Entre portraits qui subliment les corps et les visages, et ceux qui révèlent avec brutalité le réel insoutenable : l’exposition évolue de manière éclectique et incertaine. On constate néanmoins une rupture entre l’artiste et sa muse avec l’autoportrait ou l’autobiographie : une surexposition de l’ego et une rupture totale avec le modèle. Cela fait écho à notre société où chacun construit un reflet de soi sur les réseaux sociaux entre selfies, post, tweets et stories. Le “Moi” est mis en scène, capturé à un instant précis, il n’est qu’une particule de soi. La peur de la solitude et d’être ignoré par les autres nous conduit à adopter de nouveaux comportements pour dire “moi, j’y suis”, “regardez-moi”. 
Les différents artistes qui investissent la biennale proposent leur propre version du Moi, je suivant la société, l’époque, mais le constat final reste le même : le risque d’un repli sur soi, d’un art narcissique. Heureusement, nous, spectateurs, recevons les oeuvres, permettons de faire lien entre un art a priori opaque et le ressenti qu’il provoque.
12 juin 2021 au 3 jan 2022, Château-musée Grimaldi, Cagnes/Mer. 



dimanche 30 mai 2021

UMAM au Château-musée Grimaldi de Cagnes-sur-Mer : "Moi je"

 

Vernissage     : Vendredi 11 juin de 15h00 à 20h00

                       : discours et remerciements à 19h0

Exposition     : du 12 juin 2021 au 3 janvier 2022

 


 

 



 


mercredi 10 mars 2021

Lorsque l’Union Méditerranéenne pour l’Art Moderne : L’UMAM, inspire l’Union Méditerranéenne des Artistes de la Colère : L’UMAC



Le déséquilibre est l’essence du monde de l’art. Mais aujourd’hui ses micros séismes sont ininterrompus, la secousse est tenace, magistrale. Elle pousse et maintient la création artistique hors de l’instant présent. L’instant, lui qui l’inscrit dans le passé et la projette dans le futur. Et la motion de « situation temporaire » scandée par la haute-autorité révèle sa profonde inadéquation au mouvement vulnérable de nos civilisations. Et le débat ne se résume pas à essentiel ou non, ouvert ou fermé, mais à la considération. Une émotion fragilisée par la pensée, une inclinaison à la condition humaine, une promesse d’équité, et même si tout cela disparaît à la lueur de nos effroyables erreurs, sa seule évocation est un signe de notre indispensable présence. Alors le monde de l’art s’extirpe de la condition où il est assigné. L’UMAC s’autorise la liberté de se créer et s’inspire de la légende : L’UMAM.

 Et l’ UNION est une démarche qui n’établit aucune hiérarchie.

Le premier mouvement artistique du XX siècle à associer le mot UNION est : L’Union des
Artistes Modernes créée 1928.

A la Libération Henri Matisse (1869-1954) et Pierre Bonnard (1867-1947) parrainent la création de l’Union Méditerranéenne pour l’Art Moderne, fondée par Jean Cassarini et le docteur Raymond Thomas. L’UMAM inscrit dans ses statuts : « L’association se propose de contribuer à la création d’un Musée d’Art Moderne ». Il débute au musée des Ponchettes, ancienne caserne des pompiers, MATISSE est enthousiasmé par le lieu, pour son inauguration une rétrospective lui est consacrée en 1950. L’actuel Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain, M.A.M.A.C se concrétise en 1990. En 1953, le maire de Cagnes-sur-Mer de l’époque, Louis Négro, fit appel à l’UMAM pour constituer un musée d’art méditerranéen moderne au château Grimaldi : une salle Matisse, une salle Chagall et le projet de créer des salles Dufy et Bonnard. Soixante-quinze années ponctuées d’expositions et de Biennales sur les deux rives du bassin méditerranéen, aussi vertigineuses que tourbillonnantes de talents et de promesses. L’effervescence artistique et culturelle de l’UMAM encre la ville et plus largement la côte d’Azur en un territoire d’art et de création : des pionniers MATISSE, BONNARD, PICASSO, DUFY, DERAIN ….. à l’école de NICE.

En 2007 Simone Dibo-Cohen devient présidente de l’UMAM.
Ses expositions nous poussent et nous encouragent à maintenir l’équilibre vivant de notre humanité. Son engagement crée les formes et les conditions de l’action culturelle, révélant, entre autres, la pluralité des opinions. Chaque exposition, Biennale, nous rappellent que le confort de la pensée est un danger imminent et que ne pas penser du tout est bien plus dangereux. Un éveil à notre libre arbitre, une liberté d’échanges et d’incertitudes nourrit par la création artistique.

Comment ne pas être inspiré par ces aventuriers de l’Art

Aujourd’hui à l’instar des fondateurs et protagonistes de l’UAM et l’UMAM, l’Union Méditerranéenne des Artistes de la Colère (UMAC) respire leur essence et leur engagement. Créée en novembre 2020, à Montpellier, l’UMAC rejoint l’instance fascinante de la liberté. Elle appelle à l’Union, à l’inconfortable vertige de la responsabilité. S’unir est un mouvement qui se déploie dans l’acte de résistance. Se réunir là où la communauté des citoyens dialogue. Au cœur de notre champ professionnel, faits d’engaments et de responsabilités : l’exposition. Lieu où il n’est nul besoin de se justifier. Où les premières fractions de secondes qui nous lient à l’œuvre d’art nous sont propres et intimes. Et lorsque la rencontre avec l’artiste se fait dialogue, il libère les échanges actionnant l’indispensable mouvement de la démocratie !

Prochains mouvements pour la démocratie :

  • Biennale 2021 de l’UMAM « moi-je » du 12 juin au 3 janvier 2022, Château-musée Grimaldi,Cagnes-sur-Mer
  • Exposition de l’UMAC « L’art provoque l’avenir une seconde fois… » du 22 au 25 avril, atelier du Faubourg St Jaumes, Montpellier.

Isabelle Causse, membre fondatrice de l’UMAC et membre de l’UMAM, Membres fondateur-trice-s de
l’UMAC : Anne Belliard, Benjamin Carbonne et Marc Gaillet membre du conseil d’administration de
l’UMAM.

 

 

 Sources

Catalogues:

 
Sous la direction de Cinqualbre Olivier et Zucchelli Anne-Marie. Titre : UAM, UNE AVENTURE MODERNE,
catalogue de l’exposition du 30 mai au 27 août 2018, éditions du Centre Pompidou, 2018, 59 pages.

Union méditerranéenne pour l'art moderne. Titre : Cinquantenaire de la fondation de l'union méditerranéenne pour l'art moderne 1946-1996, Publication, imprimerie : « Impression d’art » Jean Michel BARRAU, Nice. (consultable au Centre International d’art Contemporain, CIAC, CHÂTEAU DE CARROS PLACE DU CHÂTEAU 06510 CARROS)

Union méditerranéenne pour l'art moderne. Biennale. Titre : Nouvelle Biennale 2007, imprimerie Pierroti, Nice, 2007, 114 pages. (consultable au Centre International d’art Contemporain, CIAC, CHÂTEAU DE CARROS PLACE DU CHÂTEAU 06510 CARROS)

Union méditerranéenne pour l'art moderne. Biennale, Titre : Biennale UMAM / Union méditerranéenne pour l'art moderne 2010, Publication : UMAM, Nice ; 2010, 110 pages - Numéros : ISBN 2-9525314-8-X. (consultable au Centre International d’art Contemporain, CIAC, CHÂTEAU DE CARROS PLACE DU CHÂTEAU 06510 CARROS)

Union méditerranéenne pour l'art moderne. Biennale Titre(s) : Biennale UMAM / Union méditerranéenne pour l'art moderne 2014, Publication : UMAM, Nice ; 2014, pages 110 Numéros : ISBN 9782919244126. (consultable au Centre International d’art Contemporain, CIAC, CHÂTEAU DE CARROS PLACE DU CHÂTEAU 06510 CARROS)

Union méditerranéenne pour l'art moderne. Titre: Liberté, Liberté, Chérie / Union méditerranéenne pour l'art moderne Publication : Département des Alpes Maritimes Nice, 2019, pages 86, - Numéros : ISBN 9789461612793

Vidéo :

Inspiration des propose de Hannah Arendt dans le cadre de l’entretien avec Errera Roger et Lubtchansky Jean-Claude, Documentaire de la série « Un Certain Regard, entretien avec Hannah Arendt » 06/07/1974, durée 50mns, disponible en ligne : https://www.youtube.com/watch?v=cK3TMi9GqwE 

samedi 6 mars 2021

Disparition - Marylaure Pastorelli

 

Les membres de l'UMAM, le bureau et moi-même sommes bouleversés par cet événement tragique et tenons à adresser nos plus sincères condoléances à sa famille et ses proches.

C'est une réelle grande tristesse. Marylaure était une Belle personne.
Nous n'oublierons jamais sa joie de vivre, son entrain, sa loyauté.
"On ne regrette que ce que l'on aime"(Paul Toupin), nous t'aimons

Simone Dibo-Cohen
Présidente


 



 

 

 

 

 

 

Marie-Aimée Tirole
Présidente
Comité Monégasque de l’AIAP
10 Quai Antoine 1er
98000 Monaco

Monaco le 3 Mars 2021


Chers artistes et amis,


Les membres du Conseil d’Administration du Comité et moi-même sommes infiniment tristes
de vous faire part du décès de notre chère Secrétaire Général Marylaure Pastorelli qui s’est
éteinte des suites d’une longue maladie contre laquelle elle a lutté avec beaucoup de courage
et la volonté qui était une de ses nombreuses qualités .
Jusqu’à ses dernières forces elle a continué à suivre les activités du Comité et même à transmettre
des messages aux artistes lors du Salon qui vient de s’achever.
Elle nous laisse de très nombreux souvenirs heureux et une organisation méticuleuse mise en
place durant toutes ces années.
Son souvenir restera très longtemps gravé dans les mémoires et les artistes lui sont reconnaissants
de toutes les attentions dont elle a sans cesse fait preuve à leur égard.

Vous pourrez vous recueillir auprès de la famille à l’Athanée de Monaco jusqu’à Dimanche ,
faire livrer des fleurs si vous le souhaitez et déposer une carte avec un mot de condoléances.
La cérémonie religieuse se déroulera lundi matin à 10 h à l’église Saint Charles avenue Saint
Charles à Monte-Carlo . 

Nous avons fait faire une composition florale de la part des membres du Comité et nous en
ferons livrer une autre pour la cérémonie de lundi.
 

Bien à vous tous dans ce souvenir qui nous relie plus encore.
 

Marie-Aimée Tirole