lundi 29 février 2016

Bernard Dejonghe chez Depardieu

“Fusions”

Le travail de Bernard Dejonghe, associe une technicité (et même une haute technologie), des préoccupations très antiques – ancestrales – et une actuelle – urgente – réflexion sur l'art. Raphaël Monticelli, critique d'art niçois, appelle «rigueur» cette radicalité dans la démarche et les procédures de la céramique: cette façon brutale d'émailler et de tirer les différences colorées de la seule action du feu ; cette tension entre le cube dans lequel la forme de verre devrait s'inscrire et les ruptures que l'artiste impose au matériau; cette conversation entre le traitement de la limpidité du verre, sa pureté et le burinage qui vient le troubler sur telle de ses faces.


Lorsque le travail met en œuvre des savoir-faire aussi complexes et sophistiqués, lorsqu'il s'inscrit dans une tradition millénaire, lorsque l'artiste l'accompagne par une réflexion constante qui va de l'archéologie aux technologies de pointe, on s'attend toujours au pire. Il y a tant à dire, il y a tant à montrer, on est parcouru par tant de forces... Comment ne pas charger chaque objet que l'on fait? Comment ne pas y ajouter tout ce que l'on sait faire et tout ce que l'on a appris? Comment ne pas en rajouter? Comment ne pas céder à la tentation de surcharger?



On a dit rigueur. On aurait pu dire aussi simplicité, dépouillement, économie. On aurait pu dire silence. C'est ce silence-là qui fait rester longtemps face aux objets que Dejonghe propose; qui fait qu'ils reviennent en mémoire. Blocs et trouble mêlés. Moins pour les interroger, que pour laisser les interrogations qu'ils contiennent ou supposent, s'imposer.
Ces objets, formes de terre, blocs de verre, ne vous quittent pas. Leurs colorations, leur transparence perturbées perturbent le regard à chaque instant. [...]



Dans sa vie comme dans son travail d'artiste, planté dans la terre qu'il brasse et fait fleurir, tutoyant le feu, Bernard Dejonghe «touche le ciel». Il nourrit son travail et sa réflexion d'artiste de la longue histoire des hommes, de celle des étoiles, pour en tirer ces formes, simples, premières – brèves dit-il parfois – efficaces, qui remuent en nous des souvenirs ignorés et nous inventent une profusion de futurs possibles.

Raphaël Monticelli

Vernissage Jeudi 3 mars 2016 de 16 à 21 h
Exposition jusqu’au 2 avril 2016

Galerie Depardieu
6, rue du docteur Jacques Guidoni, 06000 Nice
09 66 89 02 74


"Sortir de sa réserve" à Carros

La collection du CIAC offre un savoureux itinéraire-bis de la création artistique sur la Côte d’Azur et au-delà depuis un demi-siècle. Cette présentation éclectique se veut un hommage aux donateurs (artistes ou collectionneurs) qui ont contribué à la richesse de ce fonds.


Sélection d’œuvres de la collection du CIAC-ville de Carros : Marcel Alocco, Danielle Androff, Serge Angel, Alfred Angeletti, Arman, Neal Beggs, Luc Boniface, Gaël Bourmaud, Jack Casadamont, Jean Cassarini, Caroline Challan Belval, Véronique Champollion, Jean Charasse, Jean-Louis Charpentier, Max Charvolen, Alberto Cipriani, Antoni Clavé, James Coignard, Christiane Colmagro, Henri Comby, Franco Cortese, Cathie Cotto, Robert Dulcères, Gérard Eppelé, Pierre Faniest, Daniel Farioli, Ellen Fernex, Sakae Hasegawa, Suzanne Hetzel, Hans Hunold, Ladislas Kijno, Patrick Lanneau, Jean-Jacques Laurent, Monique Le Houelleur, Hicham Lidrissi, Jacques Lucas, Renaud Maridet, Jean Mas, Bruno Mendonça, Claude & Isabelle Monod, Claude Morini, Judith Nem's, Olga Parra, Gilbert Pedinielli, Claude Pellier, José Pini, Isabelle Prade, Bernard Reyboz, Jean-Marie Rivello, Renée Rohr, Leonardo Rosa, Alain Rufas, Robert Saint-Cricq, Armand Scholtès, Serge III, Claude Troin, André Verdet, Edmond Vernassa, Jean Villeri, André Villers, Piergiorgio Zangara.

Exposition du 27 février au 22 mai 2016
Vernissage : Samedi 27 février, 11h30
Centre International d'Art Contemporain
Château de Carros
ciac@ville-carros.fr
http://www.ciac-carros.fr/


vendredi 26 février 2016

Jennifer Des à la Dark Room Galerie

« Le visage est le miroir de l’âme, les yeux en sont les interprètes » - Cicéron

L’œil est comme notre ADN ou nos empreintes digitales, à chacun spécifique. EYE-D Project revisite le portrait photographique en immortalisant une expression infaillible de notre individualité, notre empreinte rétinienne. Il s’agit d’immortaliser cette individualité à travers la symbolique d’un œil aux allures de planète.

Chacune des œuvres de ce projet est une intégration d’un œil dans une image stellaire. Un portrait unique, revisité par une artiste belge.

La démarche artistique de ce projet est inédite et nécessite une participation active.

«EYE-D Project» vous propose l’intégration de votre œil ou celui d’un proche dans une œuvre unique réalisée par l’artiste. Et si la représentation stellaire était encore plus personnalisée? Grâce à la collaboration d’un astrologue professionnel, l’artiste peut aisément mettre en évidence vos planètes dominantes.

De nombreuses personnalités ont déjà collaboré à la réalisation de ce projet: Jean-Paul Belmondo, Robert Hossein, Christophe Lambert, Antoine de Caunes, Cécile de France, Benoit Poelvoorde, Bob Sinclar, Patrick Timsit, Pierre Marcolini, Jacky Ickx, les frères Bogdanov, Pierre Frolla, la Baronne Gloria Kollbrunner, 2 Many DJ’s SOULWAX, Yolande Moreau, Édouard Baer.






Jennifer Des, Photographe
Jennifer Des est une artiste belge. Elle s’intéresse à l’art visuel dès son plus jeune âge et commence à présenter différentes œuvres au début des années 2000.

Elle se démarque très vite dans son travail par un subtil mélange de sincérité et de poésie, un regard sans concession sur notre «culture du paraître».

Ses premiers travaux en photographie sont une habile fusion entre documentaire et journal intime. Des portraits vérités, reflets de notre société qui dénoncent une jeunesse enivrée de sollicitudes et de tentations, derrière lesquels se dissimule une solitude sans pitié. C’est sur ce thème que sont créées les premières expositions dans différentes galeries de 2003 à 2006.

En 2007 Jennifer Des radicalise son travail sur l’apparence et développe une série d’images autour de la «chirurgie esthétique». Elle reçoit toutes les autorisations pour accéder aux salles d’opération. Gros plan sur des corps en métamorphose, ou se dévoile une souffrance pour accéder à la transformation de l’apparence. C’est lors de l’exposition à la Fondation Pierre-Bergé, en 2007 que les premières images de chirurgie ont été montrées au public.

En 2009, Jennifer Des obtient l’accès à beaucoup d’autres ni- veaux de chirurgie et finira même par être autorisée à assister à des opérations à cœur ouvert. Elle élargit donc son travail avec un intérêt toujours aussi prononcé pour le corps humain. Un parallèle est suggéré entre la beauté parfaite de notre anatomie et celui de nos sentiments. Ces thématiques ont été exposées dans différentes galeries de New-York SOHO en passant par Berlin. Depuis quelques années, un travail sur «l’acceptation de la mort» est en évolution.

Aujourd’hui, Jennifer Des nous présente une nouvelle thématique: EYE-D Project. Cette fois-ci, l’artiste nous dévoile une humanité sur fond d’éternité. Une quête d’acceptation de soi, intrinsèquement liée au dernier projet de Jennifer Des sur l’acceptation de la mort, se traduit ici par un regard, celui d’un œil qui nous renvoi à notre propre existence.

La conclusion du regard qu’a porté l’artiste sur les apparences de vie et l’esthétique de la mort se dévoilent dans l’œil d’un sujet sur fond stellaire qui permet à celui-ci d’affirmer son identité dans l’immortalité. Un dépassement de l’oubli, un véritable soulagement de l’esprit qui n’affrontera donc pas le néant d’une mort physique mais traversera le temps au travers d’une trace dans l’éternité.

Jennifer Des, dans une démarche originale, propose de photographier un regard qu’elle figera à jamais dans un univers cosmique : un regard sur la Vie, un clin d’œil à l’Eternité.


DARKROOM Galerie à Nice du 1er au 30 Mars 2016
12, rue Maccarani Nice – contact@darkroomgalerie.fr - www.darkroomgalerie.fr

Journées portes ouvertes à la Villa Arson

JOURNÉES PORTES OUVERTES | VISITES DES ATELIERS
Vendredi 26 et samedi 27 février prochains de 13h à 18h



AU PROGRAMME
Accueil et information sur les études artistiques et le concours d'entrée à l'école ; visites-découvertes des ateliers de l'école accompagnées par les étudiants ; programme de rencontres-conférences avec l'équipe pédagogique ; découverte de la bibliothèque ; accrochage de travaux, projections vidéos, visites de l'exposition du centre d'art...


A NE PAS MANQUER
L'exposition au centre d'art : Paper Tiger Whisky Soap Theatre (Dada Nice) | Sonia Boyce
Affiliée aux pratiques collaboratives mêlant musique, performance, vidéo et installation, Sonia Boyce a produit, avec les étudiants de l’école d’art, une performance filmée au sein de l’architecture de la Villa Arson. Ces matériaux visuels et sonores font l'objet d’une installation déployant un ensemble de dessins et de vidéos composites évoquant les effets de l’improvisation propre au jazz-scat et au mouvement du corps Dada.


SOIRÉE A L'ENVERS
After festif samedi 27 février à 20h30
Before à partir de 19h30
Programme de concerts live, performances et dj-set : WDFK, Similar Chaos (Hauntology records), Petit Oiseau Bleu, Disco Acid Crew, D TSK
PAF : 5€. Organisé par EVA, Association des étudiants de la Villa Arson.




Lien : https://www.villa-arson.org/

L'art en e-book

Belle collection accessible directement sur votre ordinateur ou votre tablette


De 1942 à 1954, sœur Jacques-Marie, initialement Monique Bourgeois, retrace sa rencontre avec Henri Matisse, laquelle donna lieu à la création de la chapelle du Rosaire, à Vence.

Dernier et ultime projet de l’artiste, elle correspond à l’aboutissement de son œuvre.

Henri Matisse déclara : « cette œuvre m’a demandé quatre ans d’un travail exclusif et assidu, et elle est le résultat de toute ma vie active. Je la considère malgré toutes ses imperfections comme mon chef-d’œuvre ».
Sœur Jacques-Marie raconte l’amitié et la complicité liées avec le peintre, au fil des années, desquelles a émergé le chef-d’œuvre qu’est la chapelle du Rosaire de Vence.

Des reproductions de dessins de Matisse, des photographies d’archives inédites, accompagnés des extraits de la correspondance du peintre, ainsi qu’une préface du directeur du Château de Villeneuve (Zia Mirabdolbaghi), et de l’ancienne conservatrice du musée Matisse du Cateau-Cambrésis (Dominique Szymusiak) viennent compléter le texte.
Traduction texte Sœur Jacques-Marie : Barbara Freed


Entre 1987 et 1994, Pierre Soulages réalise les 104 vitraux de l’église abbatiale Sainte-Foy-de-Conques, en créant un verre non coloré et translucide, qui respecte les variations de la lumière naturelle.

Dans un texte inédit, Bruno Duborgel porte un regard nouveau sur le travail de recherche de l’artiste qui a réalisé plus de 700 tentatives avant de parvenir au résultat espéré ! En mettant en dialogue la réflexion de Pierre Soulages avec des vues intérieures et extérieures des vitraux de l’église, le texte révèle la longue aventure créatrice de l’artiste, traversée de questions esthétiques, spirituelles et technologiques.

Les vitraux de Pierre Soulages expriment ainsi le passage du temps. Leur nature «physique» est un tremplin pour une expérience poétique, une méditation d’ordre métaphysique. Elle révèle une lumière qui, selon les mots de l’artiste, «propose de la contemplation, du silence, de la concentration, de l’intériorité».


Né en 1975 à Toulouse (France), Antoine Catala vit et travaille à New York (États-Unis).
Qu’il s’agisse de ses vidéos-sculptures ou de ses mots d’esprits, Antoine Catala joue avec les imperfections du langage, la physicalité des images et leur caractère tactile, utilise l’accident et la technologie, l’hologramme, l’imprimante 3D ou le morphing.
Ses oeuvres mettent en relation toutes les images, les extensions, les mots de langage, les signes, les logos, les atmosphères.
La télévision et internet sont parmi les sources d’inspiration du travail d’Antoine Catala, qui en reproduit les mécanismes en les détournant à des fins poétiques. Délibérément, l’artiste y trouve de nouvelles possibilités de lier le réel, l’image et le langage.
A l’occasion de l’exposition au MAC de Lyon, Antoine Catala transforme un étage entier du musée avec l’installation Jardin synthétique à l’isolement.

BERNARD CHAUVEAU EDITIONS rend ces ouvrages accessibles sur Amazon Kindle, iBook store, Google play, Nolim, Kobo, Fnac. com, Etc.

Voir directement sur https://www.bernardchauveau.com/fr/

samedi 20 février 2016

Vence : De Warhol à Basquiat

« De Warhol à Basquiat » offre un voyage au cœur de la collection d’Yvon Lambert, où ces deux grandes figures de l’art contemporain symbolisent les thématiques de cette nouvelle exposition : la peinture sous toutes ses formes, l’image, la représentation telle une icône moderne, l’instantané telle une vision de la mort, confrontées à des pratiques plus minimales qui définissent aussi le goût du collectionneur.

L’attachement à Vence d’Yvon Lambert sera rappelé par une salle consacrée à Jean-Charles Blais, artiste exposé et collectionné dès le début des années 1980, si proche qu’il acquit par l’entremise de son galeriste une demeure sur les hauteurs de Vence à la vue à couper le souffle. Jean-Charles Blais sera associé à Cy Twombly, tous deux avaient été choisis pour l’inauguration de la galerie du Marais, rue Vieille du temple, ouverte en 1986, il y a tout juste trente ans.
Jean-Michel Basquiat Asbestos, 1981-1982, acrylique sur papier marouflé sur toile 282x272 cm. Donation Yvon Lambert à l’Etat français / Centre National des Arts Plastiques / Dépôt à la Collection Lambert © ADAGP
L’exposition commence par une installation de l’artiste lituanien Žilvinas Kempinas vivant à New York, Oasis, un mirage hypnotique composé d’une bande magnétique et du simple souffle d’un ventilateur. Les ellipses créées dans l’espace renvoient à des œuvres sur papier de Robert Mangold des années 1960, de Bruce Nauman des années 1980 ou des sculptures de Jonathan Monk des années 2000.
Elles relient des œuvres phares du Land art et du passage de l’artiste dans le paysage (Richard Long, Rika Nogushi, Giuseppe Penone...).

Cette boucle se conclut par la vidéo de Salla Tykkä filmant un jeune homme faisant tourner son lasso pendant qu’une adolescente l’observe secrètement du dehors, émue dans un paysage enneigé.

À l’étage, les œuvres de Jean-Michel Basquiat sont associées à des photographies d’Andy Warhol, ami et complice, et à des œuvres sur papier de Julian Schnabel qui a consacré un film sur Basquiat avec David Bowie dans le rôle du Pape du Pop art.
Ce film sera diffusé en boucle dans une salle.
Yvon Lambert a été consulté pour en écrire la fin, la mort de l’artiste par overdose à 28 ans ayant contrarié la construction du projet.
Telle une marche funèbre, Julian Schnabel a filmé son acteur errant dans Manhattan, chaussé des sabots que Basquiat avait offerts à Yvon Lambert.

La mort qui rode est présente à travers la série mythique Electric Chairs qui revient tout juste du Musée d’art moderne de la Ville de Paris, prêtée pour l’exposition « Warhol Unlimited ».
On retrouve la menace de cette mort avec la jeune canadienne Liz Crimée qui se réapproprie la sculpture minimale de Tony Smith « Die » (Meurs), ainsi qu’avec le dessin d’un gisant d’Adel Abdessemed, et avec Jonathan Monk qui rappelle la tentative d’assassinat dont Andy Warhol fut victime en 1968.
Valerie Solanas, militante féministe avait laissé à Warhol le manuscrit d’une pièce qu’elle avait écrite. Frustrée de ne pas avoir de réponse, elle eut, ainsi, son quart d’heure (cynique) de célébrité en entrant dans la Factory munie d’un revolver.

La chapelle des Pénitents blancs est à nouveau investie par la Collection Lambert, comme ce fut déjà le cas pour l’exposition « Jalousies », où Jean Nouvel avait fait entrer dans une chapelle chrétienne les archétypes de l’art de l’Islam, avec les arabesques filmées d’Adel Abdessemed, comme depuis des siècles dans des églises devenues mosquées ou inversement de Palerme à Istanbul en passant par Séville.

Cette fois, elle est dédiée à l’artiste américain Jonas Mekas, qui comme Kempinas, a quitté la Lituanie pour les Etats-Unis. Jonas Mekas fuit son pays d’origine à la fin des années 1930, parcourant l’Europe et arrivant à New York en 1949, pays où il est aujourd’hui considéré comme le père des films d’avant-garde. Il nous livre un film culte, On my way to Avignon, commencé en 1966, où sa caméra voyage de notre vieux continent au Pays de l’American Way of Life incarné par Jackie Kennedy qu’il surprend en deuil sur une plage, - encore une icône incarnée par le génie de Warhol.
Enfin, au cœur de la chapelle, François-Xavier Courrèges présente une installation circulaire, tendre et touchante où 19 jeunes hommes vous adressent des « Je t’aime » sur vingt moniteurs, le dernier étant sans image, pour que chacun imagine une image secrète de ses désirs.

Signe des temps et de la violence de l’hiver qui s’achève, nous avons tous besoin de douceur avant de préparer la prochaine exposition pour l’été consacrée à Robert Combas. Ce fleuron et trublion dont la Collection Lambert possède près de 200 œuvres dans ses réserves (peintures, œuvres sur papier, sculptures, livres).
Eric Mézil, Directeur de la Collection Lambert et Commissaire de l’exposition

Artistes exposés : Adel Abdessemed, Miroslav Balka, Jean-Michel Basquiat, Jean-Charles Blais, François-Xavier Courrèges, Louis Jammes, Žilvinas Kempinas, Louise Lawler, Claude Lévêque, Richard Long, Robert Mangold, Jonas Mekas, Jonathan Monk, Rika Noguchi, Giuseppe Penone, Julian Schnabel, Cy Twombly, Salla Tykkä, Andy Warhol.

Exposition du 20 février 2016 au 22 mai 2016
Musée de Vence - Fondation Émile Hugues - 2 place du Frêne, Vence - 04 93 24 24 23
Vernissage ouvert à tous, Samedi 20 Février à 11h.

mercredi 17 février 2016

« Anatomie du geste » à la Maison des Métiers d’Art de PEZENAS (Hérault)

Ateliers d’Art de France qui s’est installé depuis quelques années dans différentes régions de France a désormais dans l’Hérault deux lieux d’exposition permanents, dont la Maison des Métiers d’Art de PEZENAS.

La nouvelle exposition temporaire « Anatomie du geste » présente 11 artistes de la matière qui réinterprètent d’une façon très contemporaine le musée anatomique.

A commencer par le verrier Philippe BEAUFILS. Après un parcours professionnel dans les milieux de l’industrie l’homme décide de se consacrer à la création artistique en explorant le verre comme matériau. Formation chez des grands maitres en France, mais aussi en Grande Bretagne, au Danemark, aux Etats Unis pendant quelques années avant de s’épanouir dans une œuvre très personnelle et variée allant de l’objet décoratif original, dans des formes souvent très épurées, à la sculpture dans des séries telles que « Faces de lune », Callipyges », « Ciels »…


« Liens », un squelette de taille humaine, d’une extraordinaire virtuosité technique, est présenté ici, en lévitation, le crâne tourné vers nous, à hauteur de notre regard, comme un miroir interrogateur, une main pendue dans le vide, tendue vers la terre, vers le monde ou notre propre vie.





Comme en écho, face à « Liens », une oreille en terre cuite de l’artiste franco-suisse Marie-Laure GRIFFE qui écoute et entend nos interrogations, et nous questionne sur notre existence.




Comme en écho encore « Etude de l’anatomie du sein » et « Sexy Maman II » de l’artiste d’origine iranienne Athena JAHANTIGH, opulentes représentations de la beauté féminine nourricière.



L’œuvre en marbre du sculpteur Régis LEROY-HERREL, « Hermès », divinité de la mythologie grecque, notamment messager des dieux, gardien des routes et des carrefours, des voyageurs et du commerce, qui guide les héros et conduit leurs âmes aux Enfers, mais aussi maître des voleurs, illustre bien le sujet de l’exposition Anatomie du geste ». Symbolisée par un pied en mouvement, puissant, conquérant, elle nous questionne et nous renvoie à l’avenir de notre société en marche accélérée vers le consumérisme et le productivisme.



S’y ajoutent des œuvres de Colin ADRIAN, Elsa ALAYSE, Nicolas CONTRERAS, Karine DENIS, Virginie FANTINO, SLAINE , Stéphane VILLON, dans une présentation intimiste et intelligente de Kévin DUCOS, chef de projet.


Dominique TARDLER  (photos : Dominique Tardler)

A voir jusqu’au 3 avril 2016
Maison des Métiers d’Art – Ateliers Arts de France – 6, Place Gambetta – 34120 Pézenas – France
04 67 98 16 12

Alpi à la Conciergerie.

Il y aurait-il de l’art populaire et contemporain à Nice sans Mauro Alpi ? Surement pas. La Galerie du Lundi reste le creuset de la création grâce à lui. Aurions-nous oublié l’artiste ? A découvrir ou à redécouvrir ce jeudi à la Conciergerie.




Exposition du 18 au 27 février (sur RDV au 06 07 04 48 13)
Vernissage le jeudi 18 février à partir de 18 heures.
22, rue Gounod – Nice.
laconciergeriegounod@free.fr

mardi 16 février 2016

"Group Show" chez Depardieu

Maurizio del Piano : Sélection de cinq sculptures
(marbre, granit, calcaire de Zorzino, autres pierres)

Jean-Paul Ducarteron "L’ivresse du réel" - Le travail pictural de Jean-Paul Ducarteron offre une vision enthousiaste et angoissée de matières traversées par un excès de vie qui consume toutes choses. A partir d’une forme (un corps, un œil, un visage, etc ), la saturation baroque de traits, de taches, de plis, d’empreintes et de signes, fait émerger une matière finalement désinformée propre à appréhender le danger voluptueux et mortel du morcellement : là où les détails du réel sont aussi cardinaux que l’ensemble, là où l’autonomie de la partie disloque l’organisation du tout.
Des couleurs solaires et contrastées montrent que la pléthore poudroyante du réel anéantissant les êtres n’est pas morbide. Ces grouillements informels, habituellement négatifs ou oubliés, deviennent la chose qui darde de ses rayons bienfaisants et exubérants : La vie qui excède la vie.




Martine Barrat, photographe, vidéaste et metteur en scène, a quitté la France en juin 1968 pour venir s’installer à New York. C’est peut-être pour ses saisissantes images du monde de la boxe à Harlem, Bedford Stuyvesant et le South Bronx qu’elle est la plus connue. Son travail a été exposé aux États-Unis, en Europe, au Japon et en Afrique, et est également paru dans des journaux et magazines de renom à travers le monde.

Elli Chrysidou - peintures, artiste, adjointe à la culture de la ville de Thessalonique (jumelée avec Nice) et exposée à la biennale de l'UMAM 2014.

Vernissage jeudi 18 février de 16h à 21h. - Exposition jusqu'au 27 février 2016.

Galerie Depardieu
6, rue du docteur Jacques Guidoni, 06000 Nice
09 66 89 02 74
 

lundi 15 février 2016

Yannis Markantonakis chez GNG


YANNIS MARKANTONAKIS Né en 1955 en Créte

Yannis Markantonakis est un peu plus que Grec, il est Crétois. C’est donc une sorte de voyageur par nécessité, de marin par atavisme. C’est certainement là plutôt que dans l’atelier du peintre Bertholle qu’il a découvert la couleur grise, l’orange vif, le noir, le coté huileux de la surface, les « coulures », la saleté magique.
Ses thèmes sont également largement récurrents : des bateaux, des scènes portuaires et la ville, ou plus précisément, la rue de la Fontaine au Roi qu’il aperçoit de sa fenêtre. Cette rue bordée d’immeubles aveugles monte ainsi vers un ciel qui n’est jamais complètement bleu, mais entre le gris et l’acier. Dans cette perspective malmenée, le peintre cherche un espace qui, comme il le dit, pourrait «fonctionner».
De toute façon lorsque Yannis Markantonakis commence une peinture, elle peut tout à fait débuter par une rue et s’achever dans un port. L’artiste semble ainsi avoir réussi ce que voulait Alphonse Allais, faire continuer une rue de Paris jusqu’à la mer.
 

Pour ses peintures-objets, l’artiste utilise des éléments récupérés qu’il assemble et peints sans toutefois faire disparaître leurs qualités premières. Ainsi, le morceau de bois sera toujours perçu comme tel. L’agrafe sera visible, la coulure ou la tache resteront ce qu’elles sont sans être investies d’une intention ou d’une absence d’intention particulière.
Yannis Markantonakis ne cherche ni à dissimuler ni à montrer particulièrement ces éléments. Ils participent à un assemblage qui, au bout du compte, constitue une œuvre d’art, une mise en œuvre de la vérité si on en croit Heidegger.
Les peintures de Yannis ne montrent pas, elles installent, elles établissent une proposition visuelle comme un acte de « consécration ».
« Quand j’étais enfant, pour voir des peintures, il fallait s’habiller correctement pour aller à l’église, c’était tout un cérémonial, se rassembler... et quand on arrivait, il faisait sombre, il y avait l’odeur de l’encens, celui du bois qui avait été frotté par mille personnes, celui des chandelles. On ne voyait pas les icônes tellement il y avait de choses partout. C’était une saturation d’objets.
Ma peinture c’est pareil, c’est une affaire de bricolage d’objets. Ceux qui peignaient les icônes, c’étaient des autodidactes. Quand ils faisaient une Vierge ou n’importe quoi d’autre, à un moment donné, la peinture était terminée, mais pourquoi ? On n’a pas de réponse ! C’est comme ça, pas de réponse ! Je peins, je bricole, mais je n’ai pas de réponse. Et puis moi je ne suis pas un virtuose. Je ne peux rien cacher avec la pauvreté de mes traits. Mon don, c’est ce manque de virtuosité... ». 
 
Galerie GNG
 
25 février – 2 avril 2016 - Vernissage jeudi 25 février
3, rue Visconti - 75006 Paris - 01 43 26 64 71

Festival de la Photographie Méditerranéenne #18 candidatures

APPEL À CANDIDATURE pour le Festival de la Photographie Méditerranéenne #18
23 sept – 16 oct 2016
Nice  - Vence - Beaulieu-sur-Mer - Cap d’Ail - Saint-Jean Cap-Ferrat

Depuis 18 ans, l’association SEPT OFF organise l’unique festival consacré à la photographie à Nice, Vence et environs. L’objectif : promouvoir la photographie d’auteur, du professionnel de l’image ou de l’amateur confirmé, auprès du grand public. 3 semaines de festival consacrées à l’image avec des expositions, des projections, des conférences et des stages du 23 septembre au 16 octobre 2016.
Le Sept Off donne carte blanche aux photographes

Pour participer à la 18ème édition du Festival de la Photographie Méditerranéenne, envoyez vos dossiers de candidature ! Toutes les approches sont sollicitées : photo documentaire, vernaculaire, expérimentale... Tous les formats sont attendus : photographies sur tous supports, installations, vidéo, diaporamas, courts-métrages photographiques, performances...

Comme chaque année, les meilleurs travaux sélectionnés seront récompensés par les prix Lucien Clergue (1500 €) et Bob Willoughby (1000 €) offerts par la Caisse d’Épargne Côte d’Azur, et par le prix de la ville de Vence (1000 €). Deux prix supplémentaires pour cette nouvelle édition : le prix de la Fondation Taffani et le prix Pharisien (tirage d’une exposition).

Date de limite de dépot des dossiers le 30 Avril 2016
Les dossiers sont constitués de 10 images minimum, du C.V. du photographe, d’un texte descriptif de la série présentée et du formulaire de participation signé ( téléchargeable sur www.sept-off.org ).

Les dossiers peuvent être envoyé :
– par voie postale : Sept Off 38, chemin du Mont Gros, 06300 Nice
– par mail : 7off.orga@gmail.com

Concours photo organisé par l’EMAP en 2016

C’est la 10ème édition de ce concours photo créé en 2006 et organisé par l’Ecole Municipale d’Arts Plastiques de la Ville de Menton. Nous avons cette année souhaité permettre aux photographes amateurs de nous faire partager leur vision laissée par les « Empreintes d’aujourd’hui ».

Nous souhaitons que ce concours soit l’occasion de révéler de vrais talents ou de susciter des vocations. C’est pourquoi il est ouvert aux adultes, mais également aux jeunes collégiens et lycéens de Menton et d’ailleurs.


L’inscription est gratuite pour permettre au plus grand nombre d’y participer.

Les photos sélectionnées seront présentées lors d’une exposition qui se tiendra du 23 avril au 23 mai 2016 au Jardin Serre de la Madone.
Les résultats seront proclamés à cette occasion.

Renseignements : 04 89 81 52 85

Peter Kim : Afloat

Alors que 2016 est l’année France-Corée qui célèbre les 130 ans de l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays, la Ville de Nice accueille à la Galerie contemporaine du Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain une exposition de l’artiste coréen Peter Kim.


Sans titre, 2009 - Huile sur toile - 81 x 100 cm - © Peter Kim - Crédit photo : Brian Buckley

Né en 1967 à Gwangju en Corée du Sud, Peter Kim est diplômé, à la fin des années 1990 de l’École supérieure d’art et de design de Marseille - Méditerranée. Depuis, il poursuit sa carrière à New York. Il travaille essentiellement le trait et le point de manière répétitive, sans viser l’efficacité de la première perception. Bien au contraire, il tend à révéler ce que le temps, les souvenirs, la mémoire et la contemplation peuvent offrir. Dans les peintures présentées dans l’exposition, les lignes s’enchevêtrent pour ne former qu’une masse dense ayant pour résultat une forme de récipient semblant flotter au milieu de nulle part.

Pour cette exposition intitulée Afloat, Peter Kim nous transporte dans son univers. Une trentaine de peintures et de dessins, dont un réalisé in situ pour l’occasion, rendent compte de son énergie foisonnante.


27 février - 24 avril 2016
Vernissage > Vendredi 26 février 2016 à 18 heures 30


Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain
Place Yves Klein - Nice
04.97.13.42.01
10h-18h
Fermé le lundi
www.mamac-nice.org


Patrick TOSANI "Images construites"

Après des études d’architecture à Paris entre 1973 et 1979, Patrick Tosani se consacre à la photographie. Il propose avec ses premiers clichés de 1982 une réflexion sur la photographie comme forme picturale et travaille par séries et en grand format : la glace, le feu, la pluie… Par de subtils cadrages, le sujet s’impose dans toute sa matérialité, déployant une foule de détails qui tissent un nouvel imaginaire. La photographie de Patrick Tosani apparait comme un lieu contradictoire et ambigu, entre illusion et représentation.


Depuis près de trente ans, il développe une pratique hors-normes et revendique l’emploi « des moyens les plus objectifs de la photographie : la précision, la frontalité des prises de vue, la netteté, la couleur, l’agrandissement » pour interroger la force de l’image. » Ses photographies traitent de thèmes assez banals et abordent généralement la notion de « fragment ». Il s’agit le plus souvent d’objets qui nous sont familiers (ampoules, cuillères, chaussures, vêtements, niveaux…) ceux sur lesquels le regard s'est habitué à glisser. Cadrés de très près, agrandis, ils sont prétextes à des séries surprenantes, renouvelant de fond en comble la tradition picturale de la nature morte. Loin de délivrer des parcelles de vie pétries de naturalisme, ses images mettent en question la représentation photographique. Pour lui : « Le geste essentiel de la photographie est d’isoler une petite partie du réel par le cadrage, et ce choix de cadrage est un choix de fragmentation. »




L’originalité de son travail réside sans doute dans le fait que son œuvre témoigne d’un phénomène tangible mais où la réalité est finalement remise en cause, interrogée et questionnée de manière poétique et presqu’existentielle dans notre rapport au monde.

Il a reçu le prix Niépce en 1997 et de nombreuses expositions lui ont été consacrées, en France comme à l’étranger.

Mardi-dimanche, 10h-18h
Théâtre de la Photographie et de l'Image
27, boulevard Dubouchage. 06000 Nice
Renseignements: 04 97 13 42 20
www.tpi-nice.org

samedi 6 février 2016

Marseille : UMAM 70 ans. YIONS - L'invitation #7

Dans le cadre du 70ème anniversaire de l'Union Méditerranéenne pour l'Art Moderne, fondée en 1946 sous la présidence d'Henri Matisse et de Pierre Bonnard, l'UMAM présente une grande exposition proposant un ensemble d'oeuvres d'artistes emblématiques de la scène artistique contemporaine.

Né à Marseille en 1975, Après plusieurs années dans le domaine publicitaire (DA et Directeur de creation dans des agences reconnues), Yions s’oriente vers une carrière artistique plus axée sur l’image avec, comme point d’orgue, la création de sa propre agence de communication en 2007. Ses références lui confèrent un professionnalisme et une notoriété dans des domaines aussi emblématiques que la mode, le sport automobile, le design, l’art et les hautes techs.

Yions-Ravenundersnow-Diasec-H90xL140cm

“Je m’intéresse à ce nouveau medium qu’est l’art numérique depuis plus de 20 ans, j’utilise ma pallette de logiciels qui m’apporte l’esthétique recherchée. Indépendamment de chaque projet artistique, l'art numérique s'appuie sur l'état de la technique de son temps. Il n’y a rien de plus contemporain à mes yeux que d’utiliser ces nouveaux outils numériques. Ma volonté graphique est d’atteindre l’équilibre des espaces et de trouver entre chaque courbes de Bezier et de chaque pixels une forte identité visuelle .”Y.S.

“La meilleure façon de prédire l'avenir, c'est de le créer”. 

Tarifs pour les personnes qui se déplaceraient pour le vernissage à Marseille à l'hôtel Pullman Marseille Palm Beach pour une ou deux nuits : contactez Mme Anne FOREST soit par téléphone au 04 91 16 19 19 ou par mail : h3485-re@accor.com

Marseille : UMAM 70 ans. HERVE NYS - L'invitation #7

Dans le cadre du 70ème anniversaire de l'Union Méditerranéenne pour l'Art Moderne, fondée en 1946 sous la présidence d'Henri Matisse et de Pierre Bonnard, l'UMAM présente une grande exposition proposant un ensemble d'oeuvres d'artistes emblématiques de la scène artistique contemporaine.

Hervé Nys est un enfant du pays : né en 1960 à Cagnes-sur-Mer, où il réside aujourd'hui, il commence par étudier la mécanique agricole avant de s'engager pendant 7 ans comme mécanicien avion dans l'aéronavale. Ses compétences mécaniques seront ensuite mises au service de la maroquinerie familiale, pour laquelle il sera amené à concevoir des machines-outils et à créer des matrices d'impression en relief pour embosser et graver le cuir. A sa passion pour la mécanique s'ajoute alors celle de la création artistique, et la découverte de l'univers de la Mode.

Hervé Nys - Mygator - Résine et acier 3x3x3m.
Hervé Nys aura l'occasion d'approfondir ses connaissances dans une fonderie d’Art à cire perdue, où il apprendra toute les étapes de création d'un bronze : moulage en cire et confection du moule de coulée, ciselure et patine des pièces de bronze... Il a ainsi pendant 10 ans la primeur artistique des oeuvres de nombreux sculpteurs, qui reconnaissent très tôt la qualité de son travail de ciseleur. Son talent lui vaudra de pouvoir poursuivre son parcours de sculpteur sur bronze en devenant l'assistant de Sacha Sosno, artiste de renommée internationale, qui dira de lui en juillet 2007 :

"Voici un chantre des biellettes et des pistons ; il fait danser les culasses, ose marier le vilebrequin et l’amortisseur, une poésie certaine va naître d’un nouvel assemblage de ces pièces mécaniques issues d’une voiture ou d’un moteur inconnu ; sauvé de justesse de l’oubli et de la fusion anonyme d’un marchand de métal." Sacha Sosno.

 
Tarifs pour les personnes qui se déplaceraient pour le vernissage à Marseille à l'hôtel Pullman Marseille Palm Beach pour une ou deux nuits : contactez Mme Anne FOREST soit par téléphone au 04 91 16 19 19 ou par mail : h3485-re@accor.com

Marseille : UMAM 70 ans. FELIX VALDELIEVRE - L'invitation #7

Dans le cadre du 70ème anniversaire de l'Union Méditerranéenne pour l'Art Moderne, fondée en 1946 sous la présidence d'Henri Matisse et de Pierre Bonnard, l'UMAM présente une grande exposition proposant un ensemble d'oeuvres d'artistes emblématiques de la scène artistique contemporaine.

Félix Valdelièvre - Sans titre 21  H.53 cm fer patiné - limaille

Ma sensibilisation à l'art a débuté très jeune pour avoir grandi au milieu d'artistes dans l'atelier de Lithographie « Pousse-Caillou ». C'est après avoir suivi un cursus d'études scientifiques jusqu'au Bac que je décide d'intégrer une formation AFPA d'Installateur Thermique et Sanitaire, formation au cours de laquelle j'apprends la soudure.

Après avoir eu le diplôme en 2003, je me lance dans la sculpture en autodidacte. J'ai réalisé mes premières expositions par le biais d'associations artistiques puis de galeries d'art. 
Félix Valdelièvre - Sans titre II - acier corten H 2.70m
En 2009 j'intègre une entreprise de serrurerie dans laquelle, en accord avec son dirigeant et dans la mesure ou je ne voulais pas arrêter mon activité artistique, j'ai été engagé à mi-temps ; le bénéfice pour moi étant d'appréhender des techniques de travail utiles à ma création.

Fort de ces nouvelles techniques et aux vues de l'évolution de mes œuvres, je décide de quitter cette entreprise en fin d'année 2012 pour me consacrer pleinement à la sculpture.
Mon travail actuel est basé sur la déstructuration d'un volume de forme oblongue. Cette forme, que je considère comme primordiale au même titre que la sphère ou le cube, constitue le fil rouge de ma démarche. 
 
Tarifs pour les personnes qui se déplaceraient pour le vernissage à Marseille à l'hôtel Pullman Marseille Palm Beach pour une ou deux nuits : contactez Mme Anne FOREST soit par téléphone au 04 91 16 19 19 ou par mail : h3485-re@accor.com

Marseille : UMAM 70 ans. FRANCIS GUERRIER - L'invitation #7

Dans le cadre du 70ème anniversaire de l'Union Méditerranéenne pour l'Art Moderne, fondée en 1946 sous la présidence d'Henri Matisse et de Pierre Bonnard, l'UMAM présente une grande exposition proposant un ensemble d'oeuvres d'artistes emblématiques de la scène artistique contemporaine. 

Né en 1964,à Marseille, fils du peintre Raymond Guerrier et de la céramiste Francesca Guerrier. Il exerce pendant 20 ans le métier de scénographe pour l’évènementiel, la danse, le théâtre, l'opéra et la musique. Depuis 2002, il se consacre essentiellement à la sculpture. Ses premières pièces sur la mémoire intègrent la lumière et l'image. Mais très vite, le métal devient son support de création.

Francis Guerrier - Plume Rouge - Alum. peint H. 7 m
Depuis 2005, il a fait le choix de la sculpture monumentale. Aujourd'hui, il travaille sur ses "Plumes d'Ange" en aluminium de 5 à 15 mètres montées sur ressort et mobiles au vent. Planter des plumes, ou semer une graine, c’est pour moi un acte de résistance, de démesure, c’est écrire une histoire, c’est rêver la beauté du songe. Chercher à trouver l’essentiel, son rapport à l’autre, son accord avec la mère nature. FG

Francis Guerrier - Naissance - diamètre 2.80 m

Tarifs pour les personnes qui se déplaceraient pour le vernissage à Marseille à l'hôtel Pullman Marseille Palm Beach pour une ou deux nuits : contactez Mme Anne FOREST soit par téléphone au 04 91 16 19 19 ou par mail : h3485-re@accor.com

Marseille : UMAM 70 ans. SEBASTIEN ZANELLO - L'invitation #7

Dans le cadre du 70ème anniversaire de l'Union Méditerranéenne pour l'Art Moderne, fondée en 1946 sous la présidence d'Henri Matisse et de Pierre Bonnard, l'UMAM présente une grande exposition proposant un ensemble d’œuvres d'artistes emblématiques de la scène artistique contemporaine.


Dès son plus jeune âge l’intérêt de Sébastien Zanello s’est porté sur l’espace qui conditionne nos sensations et nos comportements. Il recrée les volumes, théâtres de ses évasions. Les objets du quotidien, bouts de bois et briques délaissés dans le jardin deviennent cloisons.

Avec la rencontre du Grand Louvre en construction de Peï où deux temporalités s’affrontent, la porte de l’imaginaire s’ouvre définitivement. Dès lors Sébastien Zanello s’oriente vers les études d’architecture et pendant dix années exerce avec un axe principal : magnifier les besoins des clients en créant des bulles d’espace.

Sébastien Zanello, Pulsation métal peint
Frusté dans ses aspirations, il se libère des contraintes matérialistes, fait un choix exclusif et bascule vers la création artistique. Il reprend alors des études d’Arts Plastiques à Paris 8.

Parmi les références artistiques qui vont le propulser toujours plus en avant, on trouve le Bahaus, les constructivistes, l’Art Cinétique en général ainsi que les influences des contemporains Donald Judd, Bernar Venet, Richard Serra, Felice Varini.


Sébastien Zanello, Création acier corten, pigment outre mer 200x100x100cm
Sa rencontre avec Saturo Sato ancre son attirance pour le Minimalisme qu’il matérialise par le carré, mais aussi pour le travail monumental. Ces cinq dernières années sa collaboration étroite avec Pierre Surtel sur plusieurs installations éphémères, a élargi son approche de la lumière artificielle et de l’efficacité de la répétition. Pour garder un contact direct avec le regard du public, Sébastien Zanello mène parallèmement des ateliers artistiques dans l’espace public et effectue des recherches poussées sur la réalisation d’oeuvres participatives avec ce qu’implique la réflexion sur ce qu’est une œuvre d’art. Ces rencontres avec le public, simultanément actif et passif, accélèrent la théorisation du travail sur l’espace et plus particulièrement l’espace public. 
 
Concrètement, la matérialisation de son travail s’effectue par deux approches opposées sur le même axe. D’un côté, il développe une méthode de sculpture à base de modules carrés en acier. Ces structures partant d’une échelle réduite à monumentale, viennent s’implanter dans un espace poussant alors le spectateur à se déplacer différemment dans ce lieu en pivotant autour de l’oeuvre. La seconde part de l’espace lui-même, il inspire à Sébastien Zanello une histoire qui se matérialise avec une installation plastique unique et singulière, qui redessine l’espace, créant ainsi un dialogue à trois : un lieu, une œuvre et un spectateur. Le regard peut arriver ou partir de n’importe où, traverser, frôler, s’arrêter là il veut. Aujourd’hui plus que jamais, Sébastien Zanello recherche à la fois des espaces et des regards pour communiquer entre les hommes. 
 

Tarifs pour les personnes qui se déplaceraient pour le vernissage à Marseille à l'hôtel Pullman Marseille Palm Beach pour une ou deux nuits : contactez Mme Anne FOREST soit par téléphone au 04 91 16 19 19 ou par mail : h3485-re@accor.com


Marseille : UMAM 70 ans. MIRYAN KLEIN - L'invitation #7

Dans le cadre du 70ème anniversaire de l'Union Méditerranéenne pour l'Art Moderne, fondée en 1946 sous la présidence d'Henri Matisse et de Pierre Bonnard, l'UMAM présente une grande exposition proposant un ensemble d'oeuvres d'artistes emblématiques de la scène artistique contemporaine. 
Née en 1951 à Lyon, Miryan Klein sera dès son jeune âge attirée par plusieurs formes d'expression artistique (dessin, peinture, danse classique). Les arts plastiques lui permettront de canaliser son énergie créative. Sa première période s'inscrira dans la figuration, en réalisant portraits et sculptures (1970-1975). Son oeuvre évoluera progressivement vers l'abstraction. Miryan Klein réside plusieurs mois par an à Nice où elle crée ses oeuvres dans son atelier du Mont-Boron, lorsqu'elle ne séjourne pas en Normandie où elle passe également la plupart de son temps dans son second atelier. Ce n'est pas dans les foires ou salons que vous croiserez Miryan Klein qui est une femme d'atelier, en perpétuelle création et remise en question artistique, ce qui donne à son art et à sa démarche un caractère si singulier. 
Miryan Klein dans son atelier
Les créations de Miryan Klein sont d'ores et déjà entrées dans de grandes collections publiques (Musée Grimaldi, Musée Coupelouzos d'Athènes, Fondation Züblin de Zurich, Fondation Hutz d'Anvers, ...) et plusieurs collections privées prestigieuses. Miryan Klein conçoit des oeuvres dont l’originalité, la stylisation, la facture, la poésie et les techniques innovantes – utilisation de matières souvent très contemporaines et inhabituelles – les rendent uniques et remarquables.
Le premier mérite de ses créations est l’impact de leur questionnement sur le spectateur. Leur valeur intrinsèque intervient en deuxième lecture sur un mode poétique qui leur donne une dimension supplémentaire. Miryan Klein est représentée par Art Point Gallery (Belgique), la Mark Hachem Gallery (Paris, New York, Beyrouth), la Galerie Heine (Strasbourg) et, sur la Côte d'Azur : la Galerie Nouchine et 11 Columbia (Monaco).
Ces galeries présentent les plus récentes créations de Miryan Klein qui associent la peinture à la vidéo et celles qui dissimulent les paysages et les saisons derrière une brume. Elles proposent également plusieurs oeuvres de Miryan Klein de différentes périodes, emblématiques des diverses techniques utilisées et des thèmes chers à l'artiste.

Miryan Klein, Métamorphose d'Orbec, 2007
Photo sur toile encre, résine, papier bulle, , H 300 X L 60cm
Imprégnée d'un besoin de témoigner des absurdités de notre société, mais aussi d'un optimisme empreint de conviction personnelle, Miryan Klein se refuse à accepter les dérives de notre système avec fatalité et dénonce les travers de notre société. Parmi les thèmes abordés figurent la destruction de la nature, le racisme, la perte d'identité : Les Stations d'eau, la Foule, Le Métissage, La Forêt, Human Traffic, Across the Mirror, Spiritual Emergency, No more seasons ...
En 2009, le Déjeuner sur l'Herbe de Miryan Klein (oeuvre de 2002) fut d'ailleurs au sujet du Bac Pro dans l'épreuve de français aux côtés de ceux de Manet et de Picasso. En miroir à cette démarche, Miryan Klein propose un travail d'introspection où l'intimité se dévoile dans la plus grande sincérité. 
Miryan Klein, No Painting, 2003, Néons sur toile, plexiglass
 La technique de Miryan est en évolution constante et croise les nouveaux médiums comme le néon et la fibre optique, tout en intégrant la maîtrise du trait et de la couleur. Ainsi, dans les no-painting, le néon se substitue au pigment en donnant naissance à une "peinture de lumière". Quant à la fibre optique ou à la vidéo, Miryan les allie à la peinture et crée un nouveau moyen d'expression dans laquelle les frontières entre peinture et installation, mais aussi entre réel et virtuel, s'effacent... 


Tarifs pour les personnes qui se déplaceraient pour le vernissage à Marseille à l'hôtel Pullman Marseille Palm Beach pour une ou deux nuits : contactez Mme Anne FOREST soit par téléphone au 04 91 16 19 19 ou par mail : h3485-re@accor.com