dimanche 26 juillet 2015

Nice : le maître de l'abstraction lyrique Wang Yan Cheng

Une exposition dédiée au peintre franco-chinois Wang Yan Cheng, maître incontesté de la couleur et de l'abstraction lyrique a débuté ce samedi au musée départemental des Arts Asiatiques des Alpes-Maritimes dans la ville française de Nice et se tiendra jusqu'au 23 novembre prochain.

Héritier incontestable de Zao Wou Ki et de Chu Teh Chun, Wang Yan Cheng invite le spectateur à la frontière entre le monde occidental, gouverné par la raison, et l'Extrême-Orient, avec le vide comme voie initiatique qui mène à la connaissance.



"Ses toiles sont un véritable spectacle, symphonie de matière, de couleur, de lumière et d'écriture, dont la force singulière fait écho à celle de l'architecture créée par Kenzo Tange", souligne le musée des Arts Asiatiques.


Né le 9 janvier 1960 dans la province du Guangdong, Wang Yan Cheng a été élève à l'Ecole des arts du Shandong de 1978 à 1981 où il acquiert une formation académique à l'art occidental puis entre à l'Académie des beaux-arts du Shandong où il sera assistant après l'obtention de son diplôme en 1985. Nommé maître de conférence en 1992, il est depuis 1995 professeur invité de l' Académie des beaux-arts du Shandong et suit, de 1991 à 1993, un cursus d'arts plastiques à l'université de Saint-Étienne (Rhône-Alpes). Professeur invité de l'Académie des beaux-arts de Shanghai en 2003, Wang Yan Cheng est ensuite invité au Diaoyutai State Guesthouse de Beijing où il réalise neuf tableaux. En 2002 il est vice-président de l'IACA auprès de l'Association internationale des arts plastiques de l'Unesco, fondée pour stimuler la coopération culturelle internationale entre les artistes de tous les pays.

Wang Yan Cheng a été nommé chevalier dans l'ordre des Arts et des Lettres par le ministère français de la Culture et de la Communication en 2006 et élevé au grade d'officier dans l'ordre des Arts et des Lettres à Paris en 2013. L'artiste vit aujourd'hui entre Paris et Beijing.


Pour en savoir plus :  www.arts-asiatiques.com

jeudi 16 juillet 2015

Juillet en musique chez Depardieu


Jeudi 16 juillet 2015 - 20h15
LAURENT ROSSI SPIRALE TRIO

LAURENT ROSSI piano
JÉRÔME ACHAT batterie
PHILIPPE BRASSOUD contrebasse

Le Spirale trio interprète les compositions du pianiste et leader Laurent Rossi. Un Jazz actuel aux multiples influences possédant une forte personnalité harmonique et mélodique, servi par les musiciens qui mêlent leur expérience et leur virtuosité dans une interaction permanente.

Mardi 21 juillet 2015 - 20h15

MASSIMO DAL PRÀ QUARTET

MASSIMO DAL PRÀ piano
FRANCK TASCHINI sax
GIULIANO RAIMONDO contrebasse
GIANNI RASPALDO batterie

Ce quartet présentera des morceaux originaux composés par les musiciens qui le composent. La voix mélodique et parfois minimaliste de Giuliano Raimondo, celle plus ancrée dans le jazz de Franck Taschini, et enfin, celle de Massimo Dal Prà se mêleront pour créer une atmosphère personnelle et particulière pleine d'émotions.

Mercredi 22 juillet 2015 - 20h15
1 SOIRÉE 2 GROUPES :
JACOB VACEK QUINTET & YANN HALLIER SEXTET “GREENWOOD”

JACOB VACEK QUINTET :
ANTHONY MACCONI piano
BAPTISTE HORCHOLLE saxophone
THOMAS CORDOGLI basse
FÉLIX JOVÉNIAUX batterie
JACOB VACEK guitare, compositions

Le groupe de Yacob Vacek présentera des compositions personnelles influencées par des musiciens comme Aaron Parks, Brian Blade, Pat Metheny ou Brad Mehldau. Un projet moderne, un rendez-vous scénique à ne pas manquer.


YANN HALLIER SEXTET “GREENWOOD” :
NOÉ ZAGROUN piano
NINO ZUPPARDO batterie
KIM N'GUYEN DUC guitare
DORIAN CASACCI chant
BAPTISTE HORCHOLLE saxophone
YANN HALLIER basse

Greenwood présentera ses compositions : une musique mêlant le jazz à la pop. Vous serez plongé dans un univers musical qui laisse place à la fantaisie et l’imagination. Fraîcheur et énergie sont au rendez vous. Venez les découvrir sur scène dès à présent !

Samedi 25 juillet 2015 - 20h15

JO BADOU “JAZZ MADE IN AFRICA”

JO KAIAT piano et mélodica
BADOU MANDIANG chant et percussions

Jo Kaiat et Badou Mandiang jouent leurs compositions. Leur musique, issue de leur vécu, se situe entre le jazz et les musiques du monde : Mandingue, Wolof, Israélienne, Peul, Berbère. Une invitation au voyage au travers d'un authentique métissage.

Mardi 28 juillet 2015 - 20h15

COLD FEET TRIO : “BRIGHT SIDE OF THINGS”

CHRISTOPHE LAPEZE contrebasse
LUCIE SCHNEIDER piano
ERIC VILLENEUVE batterie

Des compositions teintées de jazz, pop, rock, hip-hop, de musique classique et latine. Un jazz éclectique et électrique.

Mercredi 29 juillet 2015 - 20h15

DEUX GROUPES : ANDRÉA BAZZICALUPO “DULUOZ PROJECT”
SUIVI DE BAPTISTE HORCHOLLE QUARTET

PREMIÈRE PARTIE
DULOZ guitare, sons et petits objets
ANDRÉA BAZZICALUPO réalisera sur scène des créations spontanées et des compositions improvisées.

DEUXIEME PARTIE
Baptiste Horcholle Quartet :
BAPTISTE HORCHOLLE saxophone
ANDRÉA BAZZICALUPO guitare
PIERRE MARCUS contrebasse
ALEXANDRE GAUTHIER batterie

Baptiste Horcholle est un jeune saxophoniste diplômé du conservatoire de Nice, très influencé par Chris Potter, Dave Liebman, Michael Brecker et John Coltrane. Son quartet a été fondé en 2013 et présente ses compositions et arrangements dont se dégage une myriade d’émotions et une très grande énergie.

Jeudi 30 juillet 2015 - 20h15

LA MILONGATA : MUSIQUES D'AMÉRIQUE DU SUD

IRENE ARAGÓN voix
PHILIPPE ROS guitare
CALOO ISNARD flûte et percussion

La Milongata vous invite à un parcours singulier à travers la diversité des rythmes d’Amérique du Sud. Partant de la séduction du tango, depuis ses origines jusqu’aux nouvelles compositions du tango contemporain, elle vous convie à découvrir l’étonnante richesse du patrimoine musical sud-américain: milonga, choro, candombe, zamba, chacarera… Des musiques d’une beauté insolite qui vous feront voyager de l’Argentine au Chili, du Brésil à l’Uruguay, à travers le folklore de la “pampa”.


Réservation conseillée pour les concerts :
tél. 0 966 890 274 - galerie.depardieu@orange.fr


Menton : "La chambre d’Orphée" par Anne et Patrick Poirier

La chambre d’Orphée est le titre choisi à dessein par Anne et Patrick Poirier, en écho aux liens subtils unissant leur œuvre et celle de Jean Cocteau, que l’exposition met en lumière. L’exposition se tiendra du 14 juin au 16 novembre au musée Jean Cocteau collection Severin Wunderman.

Ils sont tous trois fins connaisseurs des mythes qui n’ont cessé de nourrir leur imaginaire et passionnés par les méandres de la psyché. Leur créativité puise aussi bien dans leur histoire personnelle que dans celle du monde, en particulier méditerranéen. Heurtebise, Cégeste, Orphée, Eurydice, Gradiva, Norbert Hanold, Freud sont les figures tutélaires de leurs pérégrinations introspectives dont l’incarnation prend les formes les plus diverses : poésie, théâtre, cinéma et dessin pour Cocteau ; sculpture, installation, peinture, photographie, écriture, vidéo pour Anne et Patrick Poirier. Très symboliquement, Jean Cocteau s’écriait « Je suis grec ! » et, dans le Journal d’un inconnu, présentait ainsi la source de ses mythes : « la Grèce est une idée qu’on se forme et qui se forme continuellement sous un ciel apte à ce genre de phantasmes au point qu’on se demande si la Grèce existe et si l’on existe lorsqu’on y voyage, et si toutes ces îles et cette Athènes où vole le poivre des poivriers, ne sont pas une fable, une présence aussi forte et aussi morte que celles de Pallas, par exemple, ou de Neptune. »


Séverin Wunderman (1938-2008) a rassemblé, dès l’âge de dix-neuf ans, la plus vaste collection dédiée à Jean Cocteau avant d’en faire don en 2005 à la ville de Menton. En résonance avec celle-ci, la sélection d’Anne et Patrick Poirier d’une vingtaine de leurs travaux couvre le large spectre de leurs recherches, de Valise de 1968 aux récentes peintures blanches de la série Archéologie du futur. Elle instaure un dialogue intime entre leurs univers respectifs.

Conçu par Anne et Patrick, le parcours épouse l’audacieuse architecture de Rudy Ricciotti inaugurée en 2011. L’onirique sinuosité de ses arcades se joue des contrastes d’ombre et de lumière sur les rives de cette Mare Nostrum qui leur est chère comme elle l’était à Cocteau.

Le chaos et la violence qui, aujourd’hui, règnent tout particulièrement autour de la Méditerranée et menacent la survie d’un inestimable héritage multi millénaire, prouvent la justesse visionnaire des préoccupations d’Anne et Patrick Poirier depuis leurs débuts. C’est à leur retour du Cambodge, en 1970, au moment où ce pays bascule dans l’horreur, qu’ils décident de se baptiser architectes archéologues. Dès lors, inlassablement, ils se servent de métaphores architecturales, archéologiques ou mythologiques pour parler de la vulnérabilité de la mémoire culturelle comme en témoigne, par exemple, Alep, de 2015, qui sera présenté au public pour la première fois.


 
Jusqu'au 16 novembre 2015 - Musée Jean Cocteau collection Severin Wunderman
2 quai Monleon Menton - De 10h à 18h tous les jours, sauf mardis

dimanche 12 juillet 2015

Patrick Wack à Aspremont

Bloody Mary
Tel un vagabond de l'image, Patrick Wack s'amuse à capter l'éphémère. Sans artifice technique (aucune retouche n'est effectuée) il nous ouvre une porte sur ce qui est ou ce qui n'est pas. Les titres souvent déroutants suggèrent un sens possible de l'image. Signe distinctif du travail de Patrick Wack : au coeur du tableau, une image récurrente qui par son expansion crée le visuel final. Chaque visuel est réalisé en pièce unique (tirage pigmentaire sur dibond de 50x70 cm à 75x100 cm) .

Autoportrait

Pour savoir plus : www.patrickwack.fr

Les cristallisations marines de Souheil Salamé.

Vite, vite, il ne reste qu’une semaine pour découvrir dans un lieu exceptionnel, la salle des galériens de l’observatoire océanologique de Villefranche-sur-Mer, les ouvres de Souheil Salamé qui unissent technique, observation et création.

« Repérage, marche, déplacement, détachement… la pensée se fait claire… le créateur sort de l’atelier, et capte son œuvre dans le réel.

Il s’agit aussi de paysage, de cheminement, de réflexion, de nature et d’environnement, mais encore de captation sonore et d’interprétation musicale d’un lieu… 


Cristallisation © Jean-Claude Fraicher
A la manière du photographe qui utilise la nature pour transcrire un paysage, Souheil, prélève des fragments visuels et sonores d’espace maritime, comme matière première créant ainsi une nouvelle réalité. Archéologie du présent, son œuvre apparait comme une strate géologique emprisonnant les reliefs de l’actualité. Dans la matière salée, issue de l’évaporation de l’eau, s’incrustent délicatement, les résidus de notre époque cotoyant les habitants maritimes comme les algues, les méduses ou les planctons.

Ainsi la partie visuelle de l’œuvre se crée par elle-même, plus exactement le temps, les conditions atmosphériques, les lois physiques de pression participent seuls à l’élaboration du travail. L’artiste observe, de manière objective et presque en retrait, la métamorphose qui s’opère. Il connait l’alchimie et la tectonique du travail lent et souterrain qui agit sur la matière (évaporation, cristallisation, accumulation et soulèvement des diverses strates). 


Port de Saint-Jean Cap Ferrat © Jean-Claude Fraicher
La prise de son s’effectue sur place et dans les mêmes conditions que celles du prélèvement d’eau. Les musiciens qui collaborent avec Souheil recréent une topographie sonore des lieux. Ainsi, les conditions géographiques (type de relief), climatiques ou environnementales servent de support à leur création. L’alternance lumineuse d’un phare, les conditions météo sont autant de paramètres qui influent également la composition sonore.

l’œuvre, dont l’équilibre visuel et sonore, retrace l’environnement d’un paysage maritime soustrait au réel, est le reflet précis d’un lieu géographique, d’un instant, d’une météo… »


Nadine Babani

Observatoire Océanologique de Villefranche-sur-Mer - Jusqu’au 19 juillet

Un opéra érotique à Aix-en-Provence.

Alcina est la reine d’une île, elle est dotée de pouvoirs magiques. Elle attire les hommes puis, après avoir abusé d’eux, les transforme en animaux, en végétaux ou en pierres. Mais Alcina va rencontrer le beau Ruggiero et perdre ses pouvoirs et son amant. Cet opéra d’Haendel a été composé en 1735 et a obtenu un grand succès dès sa création.

A Aix-en-Provence, la britannique Katie Mitchell installe la scène dans un salon bourgeois encadré par deux pièces sombres. Au-dessus, une salle ou siège la machine à transformation. Très rapidement la scène va être empreinte d’un érotisme chaud et même sadomasochiste, sans jamais plonger dans la vulgarité ou la pornographie.

Photo : Alcina © Patrick Berger / ArtcomArt

Alcina c’est Patricia Petibon : elle se déplace dans sa robe de soirée comme une liane et son rôle de maîtresse va fondre dans l’émotion, en particulier à la fin du premier acte. Elle passe sans cesse de la fureur aux larmes avec un talent éblouissant. Jarroussky a dit «Ce que je trouve très intéressant dans le travail de Patricia, c’est qu’elle arrive à faire son orgasme avec la voix».

Ruggiero c’est le contre-ténor Philippe Jaroussky (le rôle a été écrit à l’origine pour un castrat), il a une voix et une diction parfaite. Il semble emprunté mais en fait il est traité comme un jouet entre ces deux femmes fatales qui le déshabillent comme une poupée.

Photo : Boris Horvat / AFP
Chaque fois que les chanteuses passent dans les pièces adjacentes, elles se retrouvent vieilles et laides, superbe trouvaille de Katie Mitchell. Il ne restera à Alcina que des larmes et Ruggiero retournera dans les bras de sa fidèle Bradamante.

Ce fut, ce soir là, le véritable triomphe de Patricia Petitbon et de Philippe Jarroussky. Cet opéra restera marqué dans la mémoire de ceux qui l’ont vu. La direction musicale d’André Marcon est enlevée, euphorique (sauf au premier acte), mais on peut regretter le nombre de protagonistes sur scène jouant les utilités, et parfois des déplacements qui donnent le tournis.

Aix-en-Provence conserve indéniablement les palmes de la qualité, de l’originalité et du talent.

Christian Gallo - © Le Ficanas ®
Au Grand Théâtre de Provence jusqu’au 20 juillet. http://www.festival-aix.com/

Nice : l’art quitte les musées pour les palissades de chantier.

Ce ne sont pas les palissades de chantier qui manquent à Nice en ce moment avec la construction de la nouvelle ligne du tram. Dans certaines villes, elles sont agrémentées de paysages aux décors idylliques. A Nice, Robert Roux, conseiller municipal délégué à l’art dans l’espace public, avait eu l’idée de les donner à des graffeurs qui trouvaient là un lieu adapté à défaut des murs des immeubles. C’est ainsi que l’on va découvrir Retro et Stew au square Durandy.

Stew - photo : F. Binacchi / ANP / 20 Minutes
Mais la surprise vint quand au lieu de graffeurs, on va voir apparaître des artistes qui auraient mérité les cimaises d’une galerie ou d’un musée plutôt que les palissades d’un chantier. En effet les artistes niçois sont mal aimés dans leur propre ville ; on a pu constater que le MAMAC fut vide cet hiver et que cet été il offre une exposition intitulée « La Prom’ pour atelier » réunissant des souvenirs d’artistes dans le cadre de la promotion de Jean-Jacques Aillagon. Aux dires de certains employés il n’y aurait plus d’argent. On se demande également à quoi peuvent bien servir les abattoirs si ce n’est à abriter les ateliers de Spada que l’on va fermer.

"Lignes de vie" de Myrian Klein
Du coup, à défaut d’organiser des expositions dans des musées (qui sont devenus payants), on se contente de mettre en place des reproductions sur les palissades. Alors que certains artistes peuvent traiter une palissade sur sa longueur car ils ne manquent pas d’imagination, d’autres se contentent de juxtaposer des tirages des œuvres côte à côte, comme s’ils étaient dans une galerie.

"Boites noires " de Yves Hayat
Ce n’est plus de l’art urbain, mais de l’art mis à la rue pour ne pas l’exposer dans les lieux prévus à cet effet. Bref, il reste néanmoins éphémère, car il se renouvelle sans cesse, mais surtout ne valorise en rien la réputation des artistes : exposer à Nice, soit, mais sur une palissade de chantier, voilà qui va surprendre dans certains curriculum vitæ.

Christian Gallo - © Le Ficanas ®

samedi 4 juillet 2015

Menton : enfin de la création contemporaine !

Exposition Socles et Cimaises

Exposition à la galerie d’art contemporain au Palais de l'Europe de Menton, du travail artistique de chaque professeur enseignant à l’EMAP. Chaque artiste expose son travail, créant ainsi des atmosphères différentes permettant au visiteur de découvrir plusieurs techniques allant de la peinture à la vidéo avec des photographies, des sculptures, de la mosaïque, du dessin et de la céramique.
Cette exposition est une immersion dans l’art contemporain permettant de découvrir divers médiums qui sont aussi enseignées à l’EMAP. Au total une dizaine de professeurs se sont prêtés au jeu et s’exposent.




Gérard Haton-Gauthier : D’un piano déstructuré en hommage à Brigitte Engerer à une mer d’encre évoquant les limites de l’abstrait, en passant par « Le grand théâtre du vide » référence à Samuel Beckett. Les tableaux présentés font partie de son univers poétique du moment avec l’utilisation du noir pour passer ses messages aux spectateurs.

Patrick Truchi : Dans cette installation, le groupe Le GAVE, joue sur l’ambiguïté par l’œuvre de Picabia : « Attention à la peinture ». Marchand d’art, marchant d’armes, Faux ready-mades. Recyclages d’objets et d’idées. Barbes, druides et guerriers. Barbarie et civilisation, réalisme ou illusion ? Jeu ? Tel le griot ou le shaman re-racontant le soir les fondements de la communauté.

Catherine Filliol : Elle nous propose des photographies d’herbes pas si folles qu’on le prétend, accompagnées d’un abécédaire philosophique signé Louis Gombaud. Sa démarche artistique tend à rendre la beauté cachée des choses insignifiantes, là où on ne l’attend pas. Qu’il s’agisse d’un brin d’herbe ou d’un simple bout de fil de fer,… tout est question d'observation.


Christelle Esperto : L’art est ma façon de communiquer et de retranscrire le réel en utilisant différents mediums comme la peinture, l’installation, la photo et la vidéo. C’est un remaniement du réel, avec des préoccupations liées à la tradition picturale. Les « tableaux modules » sont une série de peintures, de 80 tableaux de 100 cm X 100 conçus sous la forme de dytiques, de triptyques et de polyptyques.
Les tableaux modules sont des peintures réalisées sur le principe qu'un tableau en engendre un autre, l'idée du second découlant de l'exploration du tableau précédent. Chaque tableau a pour tâche de réinventer de fond en comble les modalités d’existence de ma propre production, d’en réinitialiser les paramètres. Comme de nombreux peintres, le devenir de l’œuvre et les moyens utilisés sont au centre de mon expérimentation.


Elisheva Copin : Elisheva Copin vit et travaille à Nice depuis 1989 où elle crée son atelier personnel. Depuis 1994 elle enchaîne les expositions personnelles, ses participations à des événements artistiques, à des salons d'arts internationaux en France et dans nombreux pays en Europe et aux USA. Pour cette exposition au Palais de l'Europe à Menton Elisheva Copin exposera le résultat de ses réflexions récentes: une série de sculptures nommée: "Zen et Occident": quatre sculptures représentant des jeunes filles, chacune représentant une ethnie différente; elles ont pourtant une morphologie similaires: toutes longues à l'extrême et en postures de yoga. Une autre série s'intitule ; "Les Couleurs de l'Humanité", composée de trois sculptures. La dernière série est : " Couples".

Céline Marin :  Après être passée par le Pavillon Bosio (Monaco) et la Villa Arson (Nice) elle finalise son cursus à l’Ecole Supérieure d’Arts d’Aix-en-Provence où elle obtient son DNSEP avec Mention. À l’issue de ces cinq années elle intègre le Post-diplôme du Pavillon Bosio à Monaco par le biais duquel elle réalise sa première exposition personnelle. C’est en 2011, qu’elle intègre l’équipe pédagogique de l’École Municipale d’Arts Plastiques de Menton.
Exécutés à la mine, elle nous livre dans un noir et blanc, des figures, qui émergent au fur et à mesure dans une absence de décors afin que chacun puisse y projeter son propre espace mental. Tout devient alors possible, surmontable : la réalité cède sa place à la réalisation de l’imaginaire.

Mauricette Berthon : Ses peintures dessinent des territoires mentaux liés à l’inconscient enrichis de signes et de symboles. Le choix chromatique évoque l’organique, le minéral, la terre et les éléments primordiaux. Il renvoie à l’élémentaire et à l’Universel. Du geste, naît la rencontre de l’être universel installé quelque part comme une queue de comète, en communion avec les éléments ; tel ôrius l’homme-étoile qui réconcilie l’En-Haut avec l’En-Bas à la croisée des mondes physiques et spirituels.

Nicole Durand : La maternité, mais aussi la Femme en général sont les principaux thèmes de Nicole Durand "le travail de la pierre est une métamorphose, une naissance !!!! dit-elle. Les couleurs d'une grande pureté ressortent au dernier moment, une découverte pour l'artiste. Toujours imprévisible, même après avoir sculpté 30 ans, chaque pièce est unique. Nicole Durand, après avoir vécu 11 ans aux Etats-Unis, a installé son atelier dans la région de Menton mais elle continue de faire des expositions en Afrique du Sud, au Danemark, en Suisse et cette année en Nouvelle Zélande.

Andrée Meredieu
: La mosaïque est un Art Décoratif aux multiples facettes. Elle naît dans l’Antiquité mais elle a su traverser toutes les époques et tous les styles. Elle peut être d’intérieur ou d’extérieur, utilitaire ou purement décorative, sobre ou très colorée voire extravagante selon les matériaux utilisés. Elle peut s’adapter à des représentations d’artistes célèbres ou à des créations originales

Teresa Spina : Après des travaux axés sur la matière, l’accident, la déchirure, j’ai peu à peu éprouvé le besoin d’aller à l’essentiel : des couples symbolisés par des hautes cheminées très tendus liées par de petites passerelles sur fond de monochrome bleu, gris béton, noir et ocre et des « par chemins » à la calligraphie dépouillée.

Joce Conversy : Partage, installation en grès et majolique. « Tout ce qui n’est pas transmis est perdu »

 
Le vernissage aura lieu à 11h, le 11 juillet à la galerie d'art contemporain du Palais de l'Europe.
8 avenue Boyer- 06500 Menton

mercredi 1 juillet 2015

César : Les inédits de la collection Jean Ferrero

Les inédits - Collection Jean Ferrero La Villa Domergue accueille deux expositions :

- l’une, située à l’intérieur, est composée de plus de cent oeuvres inédites du sculpteur César (1921-1998) montrées pour la première fois en Europe (dessins, encres de chine, gouaches, collages, assemblages…)


- l’autre, se découvre dans les jardins, autour de sculptures contemporaines rendant hommage à César et aux artistes ayant exposé à la Villa Domergue depuis son ouverture au public en 2000 : Stephan Szczesny, Arman, Erick Ifergan, César, Peter Thumm, Marc Piano, Franta, Moya...

Exceptionnel !
Villa Domergue - Cannes - du jeudi 2 juillet au dimanche 27 septembre.
 
Jean Ferrero et César 1965-1996 © SBJ/ADAGP, 2015
 

Faim d’art à Saint Paul de Vence

Les artistes du Cercle de Saint-Paul de Vence vous proposent cet été, une expo de peintures et sculptures, légère et digeste. Intitulée Faim d’art, elle puise son inspiration dans la nourriture et vous invite au partage. L’exposition est sous le double parrainage du Pavillon France et de l'Exposition universelle MILANO 2015 dont le thème central est « Nourrir la planète ».

Faim d'art se veut festive, à croquer comme les fruits de l’été sans exclure quelques hybrides débridés. Nature morte ou plutôt silencieuse (still life) revisitée, convivialité de la table, humour-provocation... Faim d'Art, c'est aussi une installation plein air, à l'Espace André Verdet, création qui a réuni artistes du Cercle et artistes italiens, originaires de Bieno en Lombardie.

De quoi se nourrit l'Art ? S’interroge l'artiste. L'art se nourrit de l'art et il a toujours faim parce que l'Art est sans fin. Nourriture terrestre, nourriture spirituelle, la carte a tout pour vous séduire.


Artistes : Paule Bonimond, Danièle Capes, Chantal Cavenel, Françoise Chassonnerie, Augustin Colombani, Joséphine Dionisotti, Christelle Dreux, Jean François Gaulthier, Michel Gouaud, Betty Graffiti, Michel Lizzani, Amely Mueller, Magali Pezzolano, Philomène Sars, SVEN

A déguster sans modération du 4 juillet au 30 août 2015. Entrée libre. Ouvert jeudi, vendredi, samedi et dimanche de 10h à 19h.

Vernissage-performance, en musique, poésie et peinture : vendredi 17 juillet, à 19 h, à la Vieille Forge place du Tilleul (à l'intérieur des remparts) à Saint Paul de Venc.

Pour en savoir plus : http://www.cercledesartistesdesaintpauldevence.com/