mercredi 29 mai 2013

« Le Patriote » va-t-il disparaître ?

Journal clandestin pendant la seconde guerre mondiale, sous le nom du Patriote Niçois (nom d’un journal du XIXe siècle), il devient officiel après la libération. Il est alors dirigé par le député communiste Virgile Barel. C'est à ce jour le seul communiste qui a dirigé Nice. Ta,dis qu'ilest un officier de grande valeur lors de la première guerre mondiale, il en sortira pacifiste. Incarcéré pendant la deuxième guerre (son fils Max sera assassiné par Klaus Barbie), il revient à Nice auréolé de gloire. Pivot incortournable du Parti communiste français, il terminera sa carrière comme doyen de l'Assemblée nationale.


Le Patriote de Nice et du Sud-Est sera quotidien jusqu’en 1967. Pendant la guerre d’Algérie ses locaux seront incendiés probablement parce que le journal soutenait alors l’indépendance de l’Algérie. Il est également connu pour ses unes réalisées par Picasso.



L’hebdomadaire semble vivre ses derniers instants. En effet son directeur, Jean-Paul Duparc, a déclaré la cessation de paiement du Patriote le 22 mai dernier. Le support reste la propriété de la fédération départementale du Parti Communiste, mais la perspective d’une liquidation du journal semble très probable. Son rédacteur en chef, Julien Camy, s’étonne de la rapidité de cette action judiciaire. Le Patriote rassemble six salariés et ce sont les baisses de la vente de la publicité qui entraineraient cette liquidation accélérée.

Il faut souhaiter qu’une version web survive au support. Nice-Matin resterait alors le seul journal d’opinion en version papier de Nice et accentuerait encore sa situation de monopole.


Christian Gallo - © Le Ficanas ®

Création de « Reality Life » au festival de Touët sur Var.

C’est à l’occasion du 2eme Festival Art et Théâtre de Touët sur Var qu’aura lieu la générale de la pièce de notre vice-président, Christian Gallo, par l’Atelier Annot. « Reality Life » est une comédie dramatique qui traite des rapports ambigus entre la télévision et l’image que les protagonistes veulent donner d’eux-mêmes. Un héros de téléréalité se trouve subitement et par hasard supplanté par son amie et cela va créer une tension dramatique.



Christian Gallo est également l’auteur de « Marie mène l’enquête » et de « Georges et le Dragon » comédie musicale jeune public, à l’affiche depuis 13 ans.

La générale qui sera jouée cet été à Annot également se déroulera en présence de l’auteur. La mise en scène est de Lionel Véran et elle est interprétée par Brigitte Clap, Anthony Zap, Félix Lechat, Anaïs Lamontre et Morgan Boyer.


Pour en savoir plus : http://www.art-et-theatre.com

Yahya & Mehdi Qotbi à L’Institut du Monde Arabe

« Lumière invisible » Jusqu’au 7 juillet 2013

Depuis le 10 avril 2013, l’Institut du monde arabe accueille l’exposition « LUMIERE INVISIBLE ». Les sculptures réalisées par Yahya et Mehdi Qotbi sont présentées dans le Mobile art, pavillon réalisé par l’architecte Zaha Hadid.

No1-GLOBE © Warren Patterson, Yahya Group

Mehdi Qotbi, peintre des lettres et Yahya, sculpteur et designer d’objets d’art, présentent une série d’œuvres, issues de leur dialogue dans un langage imaginaire, libre héritage de la tradition calligraphique des arts de l’Islam.

No23-THREE PILLARS © Warren Patterson, Yahya Group
Ensemble, ils ont créé des signes et des lettres qui s’entrelacent et composent une nouvelle abstraction. La lumière s’insinue dans cette calligraphie en trois dimensions et confère une aura quasiment magique à ces sculptures.

No22-CIRCLE OF LIFE (à gauche), No26-LOVE (au fond), No25-AMPHORA (à droite)
Photographie réalisée par Warren Patterson, ©Yahya Group
Commissariat : Elisabeth Azoulay et Jérôme Neutres - Scénographie : Nathalie Crinière

Institut du monde arabe - 1, rue des Fossés-Saint-Bernard - Place Mohammed V - 75236 - Paris Cedex 05.

lundi 27 mai 2013

Un été pour Matisse et une exposition en avant-propos de l’UMAM

C’est pour la fête de la musique, le 21 juin, que la ville de Nice organise un hommage à Matisse dans huit musées à l’occasion du cinquantenaire de l’ouverture du musée Matisse de Cimiez. On va découvrir :

-       Au musée Matisse : « Matisse. La musique à l’œuvre », un hommage à la famille de l’artiste qui a permis par ses donations la création du musée en 1963.

-       Au musée Matisse : « La Piscine », une réalisation voulue par la fille de Matisse, en céramique d’après la composition conservée au MoMA de New York.

-       Au musée archéologique attenant « A propos de piscine » une exposition d’artistes contemporains qui ont exploré les phénomènes de la perception des corps, de leur déformation et de leur mouvements dans l’eau.

-       Au MAMAC : « Bonjour Monsieur Matisse ! Rencontre(s) ». Une interrogation sur la survivance de l’iconographie matissienne.

-       Au Théâtre de la photographie et de l’image : « Femmes, muses et modèles ». Il s’agit de rencontres entre la collection Amadeo M. Turello et l’œuvre de Matisse. 140 tirages originaux.

-       Au Palais Lascaris : « Matisse, les années jazz ». Une exposition qui tourne autour du livre Jazz et des papiers découpés du maître.

-       Aux Ponchettes : « Matisse à l’affiche ». Matisse en a créé très peu en fait, mais l’exposition montre celles qui lui ont été consacrées.

-       Au musée Masséna : « Palmiers, palmes et palmettes ». une exposition centrée sur thème puissant de l’œuvre de l’artiste.

-       Au musée des beaux-arts : « Gustave Moreau, maître de Matisse ». Matisse a été son élève en 1893. Gustave Moreau est le père du symbolisme pictural.

Gérard Taride - Anouchka 2

Mais le 20 juin débute une exposition en hommage à Matisse à la Barclays au 2 rue Alphonse Karr à Nice organisée par l’UMAM. En effet Matisse est l’un des deux fondateurs de l’association (avec Bonnard) et depuis l’objectif de l’Union Méditerranéenne pour l’Art Moderne respecte leur choix de valoriser des artistes contemporains.

L’UMAM a donc demandé à un photographe niçois, qui a l’âge du musée Matisse, de créer une série d’œuvres sous le titre « Hommage à Matisse ». Gerard Taride, publicitaire à l’origine avec son agence Pure Design, est devenu un créatif incontournable de l’art contemporain azuréen.


Christian Gallo - © Le Ficanas ®