mercredi 23 octobre 2013

After the dream , 2013 de Chiharu Shiota à Montpellier

Chiharu Shiota est née au Japon, à Osaka, en 1972 et a étudié à l’Ecole des Beaux-Arts de Kyoto. En résidence à l’Université de Camberra en Australie elle rejoint ensuite l’atelier de Marina Abramovic à l’Ecole de Braunschweig où elle s’est intéressée à l’art corporel et à la performance, et travaille à Berlin depuis 1996.

Chiaru Shiota propose pour le Carré Sainte Anne de Montpellier « After the dream » 2013, une réalisation spécifique à l’architecture du lieu et à son identité, en utilisant le plafond et les piliers comme structures d’environnement immersif. Un fil noir emprisonne 4 robes dans un tissage complexe évoquant des cocons de chenilles, ou plus exactement des toiles d’araignées.



« La robe, seconde peau, est en nous. Je pense que tout est à l’intérieur du corps, famille, peuple, nation et religion. Cette relation est intrinsèque. C’est parfois confortable, mais ce peut être aussi contraignant et paralysant. A l’aide de fils qui entourent la robe, seconde peau, je fais un environnement qui décrit ces relations » écrit l’artiste.

Le labyrinthe de fils noirs n’a pas l’opacité des murs obscurs ; le réseau arachnéen diffracte la lumière et laisse entrevoir, en grandes ombres blanches, des apparitions drapées, silhouettes fantomatiques. L’artiste nous propose un exercice de méditation plongeante et une expérience de descente en nous-mêmes.



L’installation abolit la séparation entre le visiteur et l’œuvre qui, dès lors, partagent le même espace. Elle aspire le réel dans l’espace de la fiction onirique.

Les expositions personnelles de Chiaru Shiota dans les trois dernières années ont été présentées bien sûr au Japon, mais aussi en Chine à Pékin, en Autriche à Linz, en Allemagne à Kiel, en Espagne à Madrid et Barcelone, en Italie à Venise, au Royaume-Uni à Londres, en France à Lyon et Paris, aux Etats-Unis à New-York, en Australie à Hobart…

Ne pas manquer cette installation au Carré Sainte Anne de Montpellier jusqu’au 17 novembre 2013, tous les jours (sauf le lundi) de 10H à 13H et de 14H à 18H - Tél : 04.67.60.82.11

http://www.chiharu-shiota.com/

Dominique Tardler – Photos : Dominique Tardler

La collection du bijou contemporain



Du 23 octobre 2013 au 9 mars 2014, les bijoux contemporains de la collection de la ville de Cagnes-sur-Mer investissent les ­vitrines de l’Espace Solidor.

Depuis plus de vingt ans, l’Espace Solidor accueille chaque année deux à trois expositions temporaires de bijou ­contemporain, consacrées aux plus grands artistes comme aux jeunes pleins d’avenir. Les plus grands noms internationaux s’y succèdent comme l’australien Robert Baines, les allemands Karl Fritsch et Gerd Rothmann, l’autrichien Peter Skubic mais aussi italiens, israéliens, hollandais, japonais, américains, espagnols, suisses… Les grands créateurs français font bien sûr partie de cette collection avec Henri Gargat, Claude Pelletier, Arlette Baron, Gilles Jonemann, Frédéric Braham, Denis Essayie, Esty, Cathy Chotard... 



Au fil des expositions temporaires, de nombreux bijoux ont été acquis et une collection unique de plus de cent œuvres a pu être constituée. Cette politique culturelle en faveur du bijou contemporain, unique en France, a d’ailleurs été récompensée en 1995 par l’attribution du label « Ville et Métiers d’Art ».

De dimension internationale, l’Espace Solidor constitue un lieu unique en France pour cet art encore trop méconnu qu’est le bijou contemporain. Situé sur la Place du Château et d’accès gratuit, il offre l’occasion de découvrir et d’apprécier des œuvres ­surprenantes aux matériaux divers, ainsi que la possibilité, pour ceux qui le souhaitent, de pouvoir se documenter grâce à une bibliothèque fournie.

mardi 15 octobre 2013

Marie-Laure de Decker - « Vivre pour voir »

A travers une centaine d’œuvres, cette exposition propose de retracer le parcours de cette femme reporter photographe de renom, à travers des images du Vietnam (1970–1973), du Tchad (1976–1979), d’Afrique du Sud (1985–1994), une série d’images en couleurs (2003–2007) et une série d’autoportraits (1967–1987). 



De toute sa carrière, Marie-Laure de Decker a toujours privilégié une approche humaine de ses reportages. Le regard s’est imposé comme une évidence, comme une exigence. Cette artiste s’est depuis toujours attachée à voyager de part le monde et à témoigner en faveur des artistes. Collaboratrice de l’agence Gamma, elle a parcouru la planète et publié de nombreux reportages sur les conflits majeurs du XX° siècle, et sur ses rencontres dans bien d’autres pays encore : Vietnam, Union Soviétique, Chili, Tchad, Chine, Afrique du Sud, Inde, etc... Son travail à l’Agence Gamma l’a amenée à réaliser de nombreux portraits d’hommes politiques, d’hommes de cinéma et de littérature : Man Ray, Duchamp, Gilles Deleuze, Pierre Jean Jouve, Modiano, Gabriel Marcia Marquez...

Marie Laure de Decker fait partie des principaux photographes français contemporains. D’importants musées lui ont dédié diverses expositions rétrospectives, reconnaissant son travail au niveau international.

Théâtre de la Photographie et de l’Image Charles Nègre
27, boulevard Dubouchage - Nice - 04 97 13 42 20 - www.tpi-nice.org

« Les Français devant Nice » vu par Wagner !

Richard Wagner écrira un premier livret intitulé « La noble fiancée » pour un opéra en cinq actes en 1836 et envoyé à Scribe, lors de son séjour à Paris, qui va le traduire en français. La composition musicale ne fut jamais écrite. Il reviendra sur ce texte, le remaniera et le donnera à son ami Johann Friedrich Kittl pour son opéra « Les Français devant Nice » qui fut joué à Prague en 1848. Wagner avouera ne jamais l’avoir entendu. En fait l’œuvre était déjà connue sous le nom de « Bianca und Giuseppe ». Wagner s’est inspiré d’un romancier allemand à succès, probablement Henri Kœnig.

Wagner en 1840
En 1854 le Figaro évoque même cet opéra dans un article sur la musique en Bohème :« Il y a même dans la musique tchèque un opéra qui met en scène des Français Bianca et Giuseppe ou les Français devant Nice; le compositeur Kittl en est inconnu chez nous; on connaît mieux l'auteur du poème. Richard Wagner! »

C’est donc ce samedi 19 novembre qu’une conférence, organisée par le Cercle Richard Wagner, expliquera la genèse de ce texte de jeunesse de Wagner. Elle sera présentée par André Peyrègne, le directeur du conservatoire. Rendez-vous à l’opéra de Nice à 16 heures. Pour en savoir plus : 06 09 88 85 05

Christian Gallo - © Le Ficanas ®

Alain Lestié - Pour Suite

Entrer dans l'univers d'Alain Lestié, c'est pénétrer dans un clair obscur ou l'ombre et la lumière se situent entre réel et abstraction, c'est se fondre dans un environnement presque magique ou les noirs, les gris et les blancs composent une atmosphère à la fois irréelle et familière, une expérience de pensée, à partir de phénomènes purement mentaux... C. D.

Alain Lestié, Route nocturne, 134 x 40 cm
La raison chancèle... La raison qui cherche à voir et à mettre de l'ordre. Qu’il s’agisse de l’ordre dans la dis- position des objets, de celui de la logique, ou de celui de la narration, aucune réponse. Ou trop de réponses. La raison chancèle, le questionnement s'agite et l'imagination s'emballe. Le "sujet" se dérobe. Le sujet: en- tendons bien, à propos de Lestié, le pluriel de ce mot. Le sujet: ce dont il est question, la peinture; celui qui énonce la question, le peintre; celui qui se pose la question, le regardeur... Voici une peinture qui n'est donc pas sans sujet. Voici une peinture qui met le sujet en question. Raphaël Monticelli (extrait de «Un art de la déroute»)

D’œuvre en œuvre, de prise en prise, de déprise en reprise, Alain Lestié tient tête au jour, au monde, à ce qui en face toujours se dresse au nom d’un inconnu à jamais inconnu, l’ouvert d’un rien, l’éclaircie d’un bond, d’un saut de côté....
A persister comme le fait Alain Lestié cela fait signe non vers un épuisement du désir, une faillite de l’énergie mais au contraire affirme une fidélité à l’acte de création quand il cherche à en finir avec l’illu- sion. Alors un désir se déploie dans l’espace de la composition. Alain Freixe (extrait de «Révocation de la grande image»).

Exposition jusqu’au 30 novembre 2013 - 18 avenue des fleurs 06000 Nice - Tél 04 93 96 40 96 - galerie.depardieu@orange.fr

lundi 14 octobre 2013

Lionel Scoccimaro dans l'Espace à Vendre

Pour l'exposition inaugurale de la galerie d'art contemporain , 2, rue Assalit à Nice, l'Espace à Vendre renoue avec l'artiste marseillais Lionel Scoccimaro en collaboration avec la galerie Robert, Paris.

Lionel Scoccimaro s'intéresse à la surface de la sculpture, il s'inscrit dans une esthétique d'après la modernité, mais qui n'est pas "post-moderne" au sens d'une appropriation parodique des formes passées. 

Lionel Scoccimaro, Buche, 2013, hetre, peinture de carrosserie, vernis et acier chrome 65X15X15 cm
Il nous fait entrer de plain-pied dans des cultures de l'objet industriel, du jeu, de la surface, en allant puiser ses images dans les cultures marginales, minoritaires ou encore populaires.

Ce qui renvoie la lumière fait exploser la matière et la densité de l'objet. Lionel Scoccimaro s'intéresse à la peau. Il retrouve en cela la passion pour la patine d'un Brancusi...

Dans cette exposition l'artiste nous évade par l'épurement. . Pour maîtriser le hasard il choisit l'équilibre. Des oeuvres mystérieuses d'une élégance ravageuse..

Simone Dibo-Cohen

jeudi 10 octobre 2013

Cocteau : une carrière éblouissante au fil des rencontres.

Il y a cinquante ans, le 11 octobre 1963, Jean Cocteau va disparaître. Il est dans sa maison à Milly-la-Forêt et il déclare « C'est le bateau qui achève de couler. C'est ma dernière journée sur cette terre ». Il est treize heures. Il a appris que le matin à sept heures, à Plascassier, Edith Piaf venait de mourir. Edith sa grande amie, qu’il avait fait débuter au théâtre dans « Le bel indifférent ». Le poète n’est plus.

Né en 1889 à Maisons-Laffitte, Jean Cocteau sera traumatisé par le suicide de son père et deviendra un élève médiocre au point de rater deux fois son bac. Mais dès 1908, il n’a que dix-neuf ans, on donnera une matinée poétique avec ses œuvres au théâtre Femina. A partir de ce moment-là il va vivre au hasard de ses rencontres avec des artistes exceptionnels.


Tout d’abord les russes : Serge Diaghilev, Nijinski. Puis il collabore à la création du Dieu Bleu sur la musique de Reynaldo Hahn et enfin à « Parade » le ballet réalisé avec les décors et les costumes de Picasso. Il va participer au mouvement Dada et sera le porte-parole du groupe des Six.

En 1918 Max Jacob lui présente Raymond Radiguet. Cocteau ne le quitte plus et fera tout pour que « Le diable au corps » soit publié chez Grasset. Il n’ira pas à son enterrement et plongera dans l’opium, habitude qu’il a prise avec à l’opéra de Monte-Carlo lors d’une tournée des ballets russes. Pour se sevrer il écrira alors son livre le plus célèbre : « Les enfants terribles ». Le livre est inspiré de la rencontre avec la famille Bourgoint qui a eu lieu à l’hôtel Welcome à Villefranche-sur-Mer.

En 1930 il a une liaison avec la fille d’un grand-duc de Russie. Elle tombe enceinte mais se fait avorter, probablement par nécessité, du fait de la consommation de l’opium. Cocteau accuse Marie-Laure de Noailles d’avoir provoqué cet avortement.

Trois ans plus tard il prend un compagnon, Marcel Kill (de son vrai nom Mustapha Marcel Khelilou ben Abdelkader), qu’il fera jouer dans « La machine infernale ». Ils partiront faire le tour du monde et Cocteau écrira alors « Mon premier voyage ».

Villefranche sur Mer : la rue obscure
Au retour il entretient des relations avec Jean Marais et avec Edouard Dermit qui devient son fils adoptif et son amant. Edourd Dermit, surnommé Doudou, épousera un mannequin de chez Dior et sera le légataire universel de Cocteau. Cocteau aura également une liaison avec Panama Al Brown, un boxeur noir panaméen très célèbre en Europe qui se produira même dans la « Revue nègre » de Joséphine Baker.

Son attitude pendant la guerre de 39 est ambiguë ; il est profondément pacifiste, mais il accueille à Paris Arno Breker le sculpteur du troisième Reich et protégera sa consœur Leni Riefenstahl après la guerre. Lorsque « La machine à écrire » sera interdite en 1941, la propagande allemande interviendra pour la faire représenter.

Dans les années cinquante il est devenu célèbre. Il va même présider deux années de suite le festival de Cannes. Il rencontre alors Francine Weisweiller, l’épouse de l’héritier Shell. Il passe quelques jours à Santo Sospir au cap Ferrat et dessine un apollon sur les murs de la villa. Matisse lui conseille de continuer et il couvrira tous les murs. Trois ans avant sa mort il tournera « Le testament d’Orphée » financé par François Truffaut.

Santo Sospir à Saint Jean Cap Ferrat
Pour nous, azuréens, Jean Cocteau est très présent. Outre le très beau musée de Menton, on peut visiter la chapelle Saint-Pierre de Villefranche, la salle des mariages de la mairie de Menton et découvrir, en divers endroits, les 300 céramiques qu’il a conçues à Villefranche. Il était particulièrement attaché à Villefranche-sur-Mer puisqu’il disait « Quand je vois Villefranche, je revois ma jeunesse, fasse les hommes qu'elle ne change jamais ». Sur sa tombe il est écrit « Je reste avec vous ». Il est là.

Christian Gallo - © Le Ficanas ®

mardi 8 octobre 2013

Le Paraphile de Loïc Swiny

Inauguré le 10 mai dernier, " Le 22 " est un nouvel espace d’art contemporain situé au cœur du quartier Libération à Nice.

Dans le cadre de sa programmation, " Le 22 " présentera du 18 octobre au 8 novembre 2013 un évènement consacré au design graphique et proposera de découvrir " Le paraphile", projet iconographique de Loïc Swiny dédié à l’univers des paraphilies.



Issu des pratiques liées aux nouveaux médias, le projet visuel de Loïc Swiny, designer graphique de profession, s’inscrit dans la mouvance du data-art.

Dans la lignée de ce mouvement d’expression info-artistique, Loïc Swiny a élaboré à partir d’une nomenclature " exhaustive " des pratiques sexuelles dites " inhabituelles " une série de graphismes épurés proches du logotype.



Initié par la rencontre entre Loïc Swiny et le psychothérapeute comportementaliste Fabien Berrais, ce projet propose de donner une définition graphique, terminologique et étymologique pour chacune des paraphilies présentées.


A l’occasion du vernissage, qui aura lieu le vendredi 18 octobre 2013 à partir de 18h30, " Le 22 " présentera une sélection de tirages uniques issue de cette série ainsi que l’ouvrage en édition limitée* compilant les 133 visuels.


Cet évènement est proposé en partenariat avec Espace A VENDRE

" Le 22 ", 22 rue de Dijon, 06000 Nice - Tram Libération – Parking Gare du Sud
Tel : 06 78 99 22 61 - Mail : contact@le22ruededijon.com

mercredi 2 octobre 2013

Rêverie pour un futur au château de Carros

Le 10 mai 1940, à l’aube, Bruxelles fut bombardée par les nazis. Jean Raine, belge, va s’en souvenir en 1983 et réaliser une série de huit toiles, où dans un délire coloré et violent apparaissent des croix gammées. La série est en place au château de Carros pour cette exposition exceptionnelle conçue par Marcel Bataillard et Frédérik Brandy, le directeur du CIAC.

Jean Raine - "Les évidences non évidentes"
Jean Raine fut un autodestructeur, il se considérait probablement comme un artiste maudit. La peinture va être pour lui l’ouverture vers la lumière, un moyen de dire, d’exprimer une souffrance interne, profonde. Mais c’est également un homme de l’écrit et les titres de ses tableaux complètent l’œuvre elle-même, en y apportant souvent de la dérision, de l’humour même, mais toujours une explication complémentaire de la toile ou du dessin. Aux Etats-Unis, perdant suite à un accident la vision de la couleur, il va se rabattre sur le noir et blanc et acquérir encore plus de force dans ses traités de l’image.

Jean Raine
Son œuvre c’est le chaos. Pas un instant de relâchement, de détente ; non, bien au contraire une violence permanente avec des traits noirs, épais qui recouvrent souvent des couleurs vives pour créer une nature sans repos et sans tendresse. Peu d’espaces libres, pas de calme : une toile intitulée « Passion en forme de cauchemar » semble être la quintessence de cet artiste victime des ses propres relations conflictuelles. Une visite s’impose véritablement au château de Carros et la découverte de Jean Raine sera violente, certes, mais remuera votre for intérieur.

Jean Raine
Le CIAC a choix d’accompagner cette exposition par de jeunes artistes. Oan Kim est musicien et il fut le leader d’un groupe nommé « Film noir ». Est-ce une coïncidence avec ses photos en noir et blanc qui décrivent une ville fantôme ou errent parfois un chien, et au loin un personnage totalement dominé par son environnement ? Un cadrage très cinématographique s’allie à des blancs trop blancs et à des noirs très noirs. Des murs en béton, une flaque d’eau et un univers est créé, qui s’il rentre en contradiction avec la violence de Jean Raine, le rejoint dans une forme de désespérance engendrée par le vide urbain. Oan Kim admire De Chirico et le dépeuplement est parfois comparable.

Oan Kim
Tous ces mondes sont en perpétuelle mutation et Jérémie Bennequin va les faire disparaître. Il efface le texte de la recherche du temps perdu à coup de gomme depuis dix ans. Les petits feuillets sont exposés sur un mur. Mais pourquoi effacer Proust ? Peut-être parce qu’on l’a compris, que le temps passe, et que l’action même recrée une nouvelle poésie. L’effacement génère de la poussière et elle est présente soit en tas, soit enfermée dans de petits flacons. On passe du livre-objet au texte-objet. Sa disparition des pages imprimées engendre une matérialisation de l’impression qui laisse place à la mémoire, donc au rêve et à l’imaginaire.

Jérémie Bennequin
« Rêverie pour le futur » est en place au château de Carros cet automne. Une sortie qui ne vous laissera pas insensible.

Christian Gallo - © Le Ficanas ®

Centre International d’Art Contemporain

Château de Carros – Tél : 04 93 29 37 97 - Mail : ciac@ville-carros.fr - fermé le lundi et les jours fériés – 10h-12h30 et 14h-17h30

Etaient présents : Simone Dibo-Cohe, Christian Gallo