lundi 22 janvier 2024

Invitation au vernissage de l'exposition UMAM de Cedric Tanguy à St Raphaël


« DÉCORS EN CORPS DES CORPS ENCORE » de Cedric TANGUY

Vernissage le Vendredi 9 février 2024 à 18 h 30

 

Salle d'exposition RAPHAËL,
Centre culturel Georges Ginesta
Place Gabriel Péri, St Raphaël

Exposition ouverte du 10 février au 4 mai 2024 - Entrée libre
Renseignements : 04 98 11 89 00

 



samedi 13 janvier 2024

Cédric Tanguy à St Raphaël, février - mai 2024

Décors en corps des corps encore

 

Exposition    : 10 février - 24 mai 2024

Vernissage    : Vendredi 9 février à 18h30

 

Dans la continuité de l’exposition ExodeS qui a eu lieu de juillet à octobre 2022, et qui a été une première édition marquante de 85 artistes dans 8 lieux de la Ville, la Ville de Saint-Raphaël accueillera une nouvelle exposition majeure.

Simone Dibo-Cohen sera la commissaire et scénographe de cette nouvelle exposition qui est prévue à l’été 2024, MythologieS, d'Achille à Batman.

En amont de cette exposition magistrale, l’artiste Cédric Tanguy (artiste pour EXODES) exposera ses œuvres du 10 février au 4 mai 2024 dans la Salle Raphaël du Centre Culturel.

L’artiste obtient ainsi une reconnaissance de la Ville pour son investissement lors de l’exposition ExodeS

 
Salle Raphaël du Centre Culturel
Entrée libre
 
Article à paraître dans le journal "LA STRADA" : 

« Décors en corps – des corps encore », l’exposition de Cédric Tanguy

Du 10 février au 4 mai 2024, Saint-Raphaël accueille les œuvres du plasticien, performeur et réalisateur Cédric Tanguy. Après sa participation remarquée à l’exposition d'art contemporain « ExodeS » à l’été 2022, l’artiste renouvelle son expérience raphaëloise pour un solo show. 

Fresques photographiques monumentales, installations, photos, sculptures : une quarantaine d’œuvres seront à découvrir au Centre culturel. Rencontre avec un artiste prolixe et passionnant !

Cédric Tanguy, qu’avez-vous envie de raconter, de partager dans cette exposition ?

C’est suite à ma participation à l’exposition collective « Exodes », proposée à la ville de Saint-Raphaël par Simone Dibo-Cohen, présidente de l’UMAM (Union Méditerranéenne pour l’Art Moderne), que je renouvelle cette expérience raphaëloise, pour un solo show à nouveau commissionné par Simone Dibo-Cohen. Je suis accaparé depuis des années par des commandes publiques pour des municipalités, ayant pour but de faire participer l’habitant à des projets pédagogiques socioculturels qui mettent en valeur le patrimoine et ses occupants. 

Je cherche à présent à redévelopper ma démarche artistique personnelle, à retrouver des thématiques qui me tiennent plus à cœur. Le titre de cette exposition, « Décors en corps, des corps encore ! » est assez évocateur. On y retrouve les thèmes de la représentation humaine, du portrait et du paysage, hybridant le selfie, le soi et sa posture avec son environnement. Les œuvres présentées se déclineront sur plusieurs axes autour de la représentation du corps, (portrait ou silhouette humaine) et du décor : Corps en chantier, en construction, en croissance (adolescence). Corps en ruine, en destruction, en décrépitude, (vieillesse). Corps en reconstruction, en transformation, en mutation… 

Cette exposition pose un regard poétique et allégorique sur nos jeunes et sur nos aînés, la mémoire, les effets du dérèglement climatique, et la fin d'un monde.

Quelles ont été vos sources d’inspiration pour sa création ?

Léonard de Vinci, Hubert Robert, Arnold Böcklin, et une autre référence incontournable, une fois de plus très présente dans ce projet, l'inévitable Caspar David Friedrich auquel je rends hommage tous les ans dans au moins l'une de mes créations.

Que pourra-t-on découvrir dans cette exposition ?

Trois grandes installations mélangeant photos, volumes, caissons lumineux, dont une installation avec les portraits de 12 séniors, majoritairement de la résidence Domitys ; 3 grandes fresques photographiques monumentales représentant une cinquantaine de jeunes du Lycée Saint-Exupéry pour la plupart ; une statue d'environ 3m30 de haut présentant un costume sculptural, ainsi qu’une série de photos de grandes dimensions et d’autres de plus petits formats.

Ces œuvres ont-elles toutes été créées spécialement pour cette exposition ?

En grande majorité oui, mis à part 4 ou 5 œuvres qui serviront d'introduction. Étant donné que mon mode de fonctionnement s'appuie souvent sur un processus de création similaire à l'effet d'un jeu de dominos, à savoir qu'une œuvre répond à l'autre et que s'instaure ainsi une certaine chronologie, les premières pièces visibles dans la scénographie permettront de mieux comprendre le reste de l'exposition.

Pourquoi avoir intégré des Raphaëlois dans votre processus de création ?

 

Un sens de lecture sera imposé dans la scénographie de l'expo. Dès le début du parcours on comprendra qu'après avoir commencé à œuvrer sur le thème de l'autoportrait, puis sur celui de la muse, j'ai décidé, à un moment donné, de ne plus représenter l'être humain, tout en restant attaché à sa présence non figurée, en l'effaçant progressivement, pour laisser place au décor dans lequel j'ai fini par m'enfermer, tel un ermite dans sa grotte en plein désert. Même si je peux vivre plusieurs mois sans voir personne, notamment pour préparer mes expositions, même si je passe la plupart de mon temps isolé, mes œuvres, quant à elles, montrent à nouveau tout le contraire de l'ermite que je suis. Depuis quelques années, elles se remettent à représenter plusieurs centaines de participants. L'exposition de Saint-Raphaël sera incontestablement à l'image de cette sortie du désert, foisonnant de jeunesse locale. J’ai l'espoir qu'elle prenne plaisir à venir voir et revoir cette exposition d'art contemporain et, qu'à l'avenir, elle manifeste plus de curiosité pour ce qui est d'en découvrir d'autres. C'est en œuvrant de cette manière avec les habitants des environs que mes expositions ont battu à plusieurs reprises des records de visites dans les lieux qui les accueillaient. J'ai tellement sacrifié ma vie à l'art que je préfère être seul, plutôt que mes œuvres le soient. La solitude me dérange moins que l'indifférence envers mon art
 

Qu’avez-vous envie de susciter chez les visiteurs qui viendront découvrir votre exposition ?

À chaque vernissage, j'aime voir mes efforts récompensés en ressentant la satisfaction des participants au projet. Les voir euphoriques se découvrant dans une œuvre, c'est toujours gratifiant, surtout quand ils reviennent avec leurs amis ou leur famille et que par effet boule de neige, ils veulent à leur tour participer à un futur projet. J'aime susciter cet effet boule de neige, quand le jeu de domino ne s'arrête pas là. J'ai vécu 9 ans sur la Côte d'Azur, jusqu'en 2012. À chaque fois que j'ai quitté une région, j’ai été rappelé 10 ans après pour y organiser un grand come-back. Il est temps que cette expo ouvre la porte vers un retour dans le sud, qu'elle puisse servir de tremplin pour lancer une nouvelle série de solo shows sur la Côte d'Azur. Comme je n'aurai pas le temps de concrétiser toutes les idées que j'avais en tête pour cette exposition, ni de représenter tous ceux qui ont été photographiés dans la rue, "Un décor en corps, Acte II" va devoir s'imposer. Mais où ? Je l'ignore encore.

 

   
Patri-matri-moine de Saint-Raphaël 
 


Sainte Simone
 
Manus meas lavo

 
En corps massifs