jeudi 23 octobre 2014

La Fiac !, comme si vous y étiez !

Le plus grand marché de l’art vient d’être inauguré au Grand Palais à Paris. Pas le temps d’y aller ? Le web vient à votre secours et vous permet de tout visiter. La Fiac ! c’est 3451 artistes dans 191 galeries, plus la « Fiac ! hors les murs » aux Tuileries, au Jardin des Plantes, sur la place Vendôme, sur les berges de la Seine, Etc.

Comment tout voir ?

Déjà sur le site de la Fiac !directement en suivant ce lien :http://www.fiac.com/fr/paris. Tout est répertorié et représenté. Ensuite offrez-vous la visite virtuelle du Grand Palais, avec le public sur http://www.sisso.fr/fiac/, un bijou.

Mais si vous avez le courage d’y aller, n’hésitez pas et chargez sur votre iPhone, Fiac ! qui va vous permettre de tout visiter, ainsi que les évènements culturels de Paris en ce moment : https://itunes.apple.com/fr/app/fiac-out-about/id567131270?mt=8.





Aux dires des journalistes, rien de transcendant dans la Fiac ! Mais de belles choses. En fait il semble que le scandale de l’année fut le plug anal géant de l’américain Paul McCarthy sur la place Vendôme qui s’est vite dégonflé. Belle opération de com en attendant…

Christian Gallo - © Le Ficanas ®

lundi 20 octobre 2014

AH QUE LA GUERRE EST CUBISTE ! FERNAND LÉGER ET LA GRANDE GUERRE

En août 1914, le peintre cubiste Fernand Léger reçoit un ordre de mobilisation. C'est la guerre, le début d'une sale guerre qui va se prolonger quatre ans. Arraché à sa vie parisienne parmi les peintres d'avant-garde, Léger se trouve, comme des millions de soldats, piégé et confronté aux horreurs d'un conflit qui, au fil des mois, prend une dimension industrielle.

Fernand Léger, Le 14 juillet, 1914, huile sur toile, 65,5 x 58,5 cm,
musée national Fernand Léger, donation de Nadia Léger et Georges
L'exposition Ah que la guerre est cubiste ! Fernand Léger et la Grande Guerre revient sur le parcours de l'artiste pendant les trois années qu'il a passées au front, d'abord comme sapeur puis comme brancardier. Peintures et dessins en grisaille, évoquent la mobilisation, les longs mois passés dans l'Argonne, puis à Verdun. L'intimité de ses pensées et de ses sentiments sera dévoilée dans un « Salon d'écoute » où sont lues les lettres qu'il adresse à ses proches : parfois terrifié, souvent rageur ou désespéré, il est aussi enthousiasmé par la beauté mécanique de l'artillerie, et profondément admiratif de ses camarades de tranchées.

La dernière salle, consacrée aux peintures mécaniques des années vingt, montre après la guerre une rupture esthétique dans l'œuvre de Fernand Léger.

Une création contemporaine sonore de Simon Nicolas et Diane Blondeau accompagne l'exposition.

Du 25 octobre 2014 au 2 février - MUSÉE NATIONAL FERNAND LÉGER
Chemin du Val de Pôme - 06410 Biot

Global Books

Du 21 octobre au 18 janvier 2014, la bibliothèque Louis Nucéra propose une exposition de 89 livres d'artistes associant 105 artistes et écrivains de 29 pays du monde et vous invite au vernissage de cette exposition le vendredi 24 octobre 2014 à 17 heures en présence de Jean-Luc Gag, Conseiller municipal délégué au Patrimoine, à la Littérature, à la Lutte contre l’illettrisme, au Théâtre et à la Langue niçoise.

 


Depuis la fin des années 60, Gervais Jassaud sous le nom de « Collectif Génération » mène une aventure éditoriale originale. Si le livre d’artiste reste un lieu d’échanges entre l’éditeur, l’écrivain et l’artiste, il devient également une passerelle entre les cultures des pays du monde entier, d’où l’expression « Global Books ».

Œuvrer avec les auteurs d’aujourd’hui, affirmer la singularité du livre comme œuvre d’art originale, sont des critères majeurs pour Gervais Jassaud qui, en tant qu’éditeur, est directement impliqué dans la conception du livre, il en est l’architecte dans les moindres détails. Jeux de pliages et dépliages, de coupes et de découpes, d’envers et d’endroits font « parler » le livre d’artiste, chaque livre a son architecture propre.

Collaboration d’artistes de renommée internationale

Arman, Ben, Dezeuze, Viallat pour la France, Enrico Baj, Giorgio Griffa pour l’Italie, David Tremlett pour l’Angleterre, Nils-Udo, Katharina Grosse pour l’Allemagne, Miguel-Angel Rios pour l’Argentine, David Jones pour l’Australie, U Fan Lee pour la Corée du Sud, Shirley Jaffe, Sol Lewitt et Jessica Stockholder pour les U.S.A. et bien d’autres dont vous trouverez la liste détaillée dans le dossier de presse ont collaboré à ce projet et cette exposition permettra de découvrir leurs travaux et leurs univers.

21 octobre - 18 janvier 2014  - Vernissage > Vendredi 24 octobre 2014 à 17 heures

Bibliothèque Louis Nucéra - 2, place Yves Klein – Nice

samedi 18 octobre 2014

Conférence : Niki De Saint Phalle

ARTibes vous invite à sa prochaine conférence "Niki de Saint-Phalle"le jeudi 23 octobre à 18h 30, salle des Associations cours Masséna, Antibes qui sera animée par Alain Biancheri.

"Niki de Saint Phalle (1930-2002) est l’une des artistes les plus populaires du milieu du XXe siècle, à la fois plasticienne, peintre, sculptrice et réalisatrice de films. Connue du grand public pour ses célèbres « Nanas », son oeuvre s’impose aussi par son engagement politique et féministe et par sa radicalité.

" Le Grand Palais propose la plus grande exposition consacrée à l’artiste depuis vingt ans de septembre 2014 à février 2015. La conférence propose un regard sur son évolution artistique et sur sa démarche proche du Nouveau Réalisme.

Claudio Rotta Loria

"Metageographie"
Vernissage Jeudi 23 octobre 2014 de 16 à 21 h
Exposition jusqu’au 22 novembre 2014

Petit Equatore, 2005-11, pastel, acrylique, métal, papier, bois, cm.20x20x2
Galerie Depardieu - 6, rue du docteur Jacques Guidoni - Nice
 www.galerie-depardieu.com

Alain Pontarelli : « Certaines chattes rebelles aiment les soleils tristes »

« La femme qui marche » rencontre un franc succès à la biennale de l’UMAM à Cagnes-sur-Mer. «L’anthropocentrisme à la renaissance plaçait l’humain au masculin au centre de l’univers, il doit à présent composer avec l’humain au féminin qui est au centre du système.» (Extrait du catalogue).

A partir du 6 novembre et jusqu’au 5 décembre, Alain Pontarelli expose à Marseille au Passage de l’Art : «Certaines chattes rebelles aiment les soleils tristes». Pour le vernissage du 6 novembre à 18 heures, une table ronde autour de l’exposition aura lieu avec Jean-Marc Reol, historien de l’art et directeur de l’école d’art de Toulon et Jean-Louis Connan, directeur artistique et pédagogique de l’école supérieure d’art et de design de Marseille Méditerranée.


1 rue du rempart – 13007 Marseille - http://www.passagealart.fr/

jeudi 16 octobre 2014

Maroc médiéval, de Fès à Grenade

L’exposition raconte la naissance et le développement des capitales, Fès, Rabat, Marrakech, mais également Séville et Cordoue.

La France possède très peu d’œuvres dans les collections d’art islamique et il était évident, après l’ouverture des nouvelles salles des arts de l’Islam, que la première grande exposition du Louvre se focalise sur ce passé marocain. Jusqu’à lors les expositions étaient plus un panorama sur l’histoire du Maroc. Ici la vision traditionnelle a été évitée, afin de permettre la découverte d’un foyer de culture et d’art en un espace et un temps précis, entre le X et le XVème siècle, qui correspond à notre Moyen Âge occidental.


Le protectorat français s’est impliqué dans des études historiques et architecturales et la protection du patrimoine. Cette exposition c’est aussi le renouvellement de la connaissance depuis deux décennies.

Pour la première fois ce sont trois dynasties berbères nées au Maroc qui vont gouverner. Elles naissent sur le territoire de l’actuel Maroc alors que, jusque-là, le pouvoir était arabe, venu du Proche-Orient. Afin de comprendre la période des empires berbères, il est nécessaire d’évoquer l’arrivée de l’islam au Maghreb, ce qui explique l’existence de ce préambule idrisside, la fondation de Fès au début du IXème siècle.

Cette exposition propose plusieurs voyages. La promenade architecturale se fait à travers des vestiges du décor des mosquées ou d’autres édifices importants de l’époque. Autre parcours, le monde des objets de luxe fabriqués en Andalousie ou au Maroc et destinés à meubler les cours princières de ces empires, mais aussi toute une clientèle méditerranéenne en Italie ou ailleurs. Autre ensemble remarquable dans l’exposition : les manuscrits. Ils témoignent dans l’art islamique d’une production calligraphique exceptionnelle.


Le choix des œuvres est audacieux, un patrimoine liturgique encore en usage est montré de même que des chaires à prêcher, très volumineuses.. Magistral !

On y découvre une aire géopolitique et culturelle qui sort de nos axes habituels de lecture de l’histoire. On suit la chronologie et la succession des dynasties : les Almoravides, les Almohades et les Mérinides. Le visiteur est entraîné dans un parcours de cinq siècles.

L’exposition se termine par une ouverture spirituelle vers le Maroc pré-moderne et contemporain. Un livre exceptionnel présenté est probablement le manuscrit religieux le plus illustré, développant une iconographie singulière, cas unique dans le monde musulman.

Jusqu’au 19 janvier 2015 Musée du Louvre, Hall Napoléon

Simone Dibo-Cohen

mercredi 15 octobre 2014

NOMAD à Vence


Du 14 octobre et jusqu’au 1er novembre l’association humanitaire Vençoise, Club Nomad, propose un évènement culturel et solidaire au profit d’œuvres caritatives internationales.

Culturel... l’exposition « Femme, terre de création » accueille des artistes d’excellences dont certains de renommées internationales, autour d’un thème universel et inépuisable, la femme, qui, par sa richesse, soumet l’artiste au défi d’une vision personnelle, nouvelle, audacieuse.

Solidaire... une partie des ventes de l’exposition est versée au Club Nomad qui œuvre depuis 28 ans au développement de projets humanitaires en Afrique, en Inde ou encore au Pérou.



ALLARD - BANG - BELLEUDY - BONIFACE - BORSOTTI - CARY CAVENEL - CHAMPOLLION - DEBODJOYA - DIELEMAN DROUIN - FICHERA - FILLOD L - FONDACARO - FOYÉ FRANTA - GEFFRAY - GEORGE GERBERT - GRENOUILLET - GRIMM - GRISONI - KIKI - LATOUR - LESSIN - MARATRAY - MATTEODA - MISS MOSS - PAKVIS - PINTO - POINSARD - RADIGOIS - RENOIR - ROZ - THIRY - VIANO

Performance artistique sculpteur FONDACARO

14 octobre - 1er novembre 2014 : CHAPELLE DES PENITENTS BLANCS PLACE FREDERIC MISTRAL VENCE
Vernissage Samedi 18 octobre à 11 heures.

Arson : FROM & TO


DIANE BLONDEAU, LORRAINE CHÂTEAUX, QUENTIN DEROUET, TONY FIORENTINO, JULIA FRANK, SONIA LEIMER, ROBERTO PUGLIESE, VIVIEN ROUBAUD LEANDER SCHWAZER, ET THOMAS TEURLAI.

Le projet FROM & TO est né en 2007, puis en 2011 au Kunst Meran Merano Arte. Le but était au départ de demander à des artistes italiens d’inviter des artistes étrangers dont ils appréciaient le travail afin de produire des œuvres à quatre mains. L’expérience est renouvelée cette année sous un format légèrement différent.

Cinq artistes italiens et cinq artistes français sont ainsi invités à réaliser ensemble une exposition. Cette dernière s’est construite tout au long des années 2013 et 2014 au travers de rencontres, workshop et échanges. Un premier workshop s’est déroulé en juillet 2013 à
la Villa Arson. Le second a eu lieu au Kunst Meran Merano Arte au mois d’octobre suivant. Une plateforme web d’échange d’informations entre les acteurs du projet a été créée dans la foulée. 


Depuis, les artistes ont travaillé par groupes ou de manière individuelle. Aucune thématique, aucune contrainte n’ont été imposées par les directeurs artistiques des deux structures (Valerio Deho et Éric Mangion), laissant libre cours à la créativité et aux travaux spécifiques des artistes dont le choix initial s’est opéré en fonction de la diversité de leurs pratiques. Les œuvres sont toutes produites pour l’exposition. La Villa Arson se transforme ainsi durant le mois d’octobre et début novembre 2014 en atelier de production in vivo. Tout va se jouer sur place, quant à la manière dont les œuvres vont se confronter les unes aux autres, formant ou non des collaborations. Il s’agit d’un pari pris avec dix jeunes artistes sur les valeurs d'échanges, de croisements et de liberté.

La deuxième étape de l’exposition se déroulera entre le 7 février et le 12 avril 2015 au Kunst Meran Merano Arte (Italie)

Exposition produite avec le soutien de Jeanne Zéler (Bruxelles) et de La Station (Nice).

Le projet FROM & TO s’inscrit dans PIANO, plateforme pour l’art contemporain, France–Italie 2014-2015, initiée par d.c.a / association française de développement des centres d’art,
en partenariat avec l’Institut français d’Italie, l’Ambassade de France en Italie et l’Institut français, avec le soutien du ministère des Affaires étrangères et du Développement international, du ministère de la Culture et de la Communication et de la Fondation Nuovi Mecenati.

9 novembre 2014 - 19 janvier 2015 - Vernissage le samedi 8 novembre 2014 à 18h
www.villa-arson.org

ARSON : SÉBASTIEN RÉMY & CYRIL VERDE


Compagnie fictionnelle créée par la Warner Bros, ACME Corporation est surtout connue pour ses apparitions dans la série de dessins animés Road Runner and Wile E. Coyote [Bip Bip et Coyote]. Elle livre au personnage Wile E. Coyote dans des délais remarquablement prompts n'importe quels engins : balles de tennis explosives, pilules pour générer des tremblements de terre, semoir à nuages de neige... Son catalogue de formes manifestement inépuisable est à la source de nombreuses séquences, au point de penser que la dimension fantasque de ce cartoon n'est qu'une conséquence des inventions proposées par l'entreprise.

Fidèle à son acronyme, ACME est bien A Company that Makes Everything, une entreprise qui peut tout faire, tout fabriquer. 

 Sébastien Rémy et Cyril Verde. 2014. ACME : Atlas. Craie sur tableau noir, 2000 x 360 cm.
 Avec la participation des étudiants de la Villa Arson. Photo Jean Brasille
Débuté en 2011, ACME est un projet développé par Sébastien Rémy & Cyril Verde et présenté sous différents formats : installations, conférences, projections cinématographiques, scénarios de médiation... Toutes ces occurrences s'articulent autour des notions de mobilités (tant physiques que mentales), de cinéma et de transmission de savoir.

Pour l’exposition les artistes ont produit un ensemble d’œuvres complémentaires.
La première est un atlas qui couvre la totalité des murs de l’espace d'exposition. D'aspect fragmentaire, il est constitué d'images et de textes issus d'un corpus de documents que les artistes alimentent depuis plusieurs années. Chacun des éléments est dessiné à la craie à même le mur, peint en noir pour l'occasion.
La seconde œuvre est un écran de forme concave de 275 cm de hauteur sur 570 cm de longueur dont la « toile » en laine a été réalisée à la main par une communauté de ladies vivant sur Tristan da Cunha, l’une des îles habitées les plus isolées au monde.
Dans un va-et-vient poreux entre espace d'exposition et lieu de simulacres, est projeté le portrait filmé d'un personnage que l'on retrouve en chair et en os dans la galerie carrée.
Sur le sol, au-dessus d'une moquette retraçant la genèse du projet ACME, les caisses de transport des œuvres exposées servent autant de décor que de mobiliers pour les visiteurs et médiateurs.

La médiation de l’exposition se construit jour après jour sur la base de récits à durées variables, portés par les artistes eux-mêmes ou par les étudiants de la Villa Arson. La durée de chaque récit est définie par le temps de préparation de différents types de café proposés par les médiateurs. Ces dégustations permettent de revenir sur les éléments composant l'exposition et d'intégrer les visiteurs dans une fiction partagée.

9 novembre 2014 - 19 janvier 2015 - Vernissage le samedi 8 novembre 2014 à 18h

jeudi 9 octobre 2014

Frank Horvat : La maison aux quinze clefs



Le Théâtre de la Photographie et de l’Image de la Ville de Nice propose, du 10 octobre 2014 au 25 janvier 2015, une exposition consacrée à l’œuvre de Frank HORVAT.

L'exposition, déclinée en quinze clefs regroupera 200 images en Noir et Blanc et en Couleur, un film retraçant la vie de l'artiste et des bornes interactives à la disposition du public permettant une plus large connaissance des divers aspects de l’œuvre de ce grand photographe.
1974, Paris, shoe and Eiffel Tower  © Frank Horvat
Frank Horvat est né en 1928, à Abbazia en Italie. Il étudie d'abord le dessin académique pour ne plus se consacrer rapidement qu'à la photographie. Véritable touche-à-tout, son œuvre se déploie en dehors des genres, sans jamais s'enfermer dans un domaine. Tour à tour reporter voyageur, grand photographe de mode ou artiste intimiste, sa photographie opère comme véritable mode d'expression, sans se soucier ni des codes ni des époques. Il a notamment travaillé pour les magazines Life et Vogue. Son style doit autant aux strictes principes d'un Cartier Bresson qu'aux évolutions numériques de la dernière décennie du XXe siècle. Cette oscillation entre mise en scène et simple témoignage fonde la singularité de chacune de ses images.

Dans les années 1950 et 1960, il acquiert une renommée internationale par ses photos de mode, considérées comme renouvelant le genre. Son œuvre est éclectique, allant du photojournalisme au paysage et au portrait, en passant par la photographie de rue et des essais sur la nature et la sculpture.

Dans les années 1980, il publie un recueil d'entrevues de photographes célèbres.

Les années 1990 le conduisent à une rupture encore plus radicale, par l'utilisation de l'ordinateur et des manipulations qu'il permet. Dans Le Bestiaire et Les Métamorphoses d'Ovide, Horvat explore un territoire entre la photographie et la peinture – une recherche qui suscite autant d'objections que d'acclamations, et que lui-même abandonne par la suite, pour se limiter à des interventions plus subtiles, que seul l'ordinateur permet, mais qui restent dans le registre de l'« instant décisif ». Quoi qu'il en soit, ces expériences sont en avance sur leur temps et aussi innovatrices que l'avait été l'utilisation des techniques du reportage pour la mode.

Bijoux contemporains


La ville de Cagnes-sur-Mer présente une sélection de sa collection de bijoux contemporains, acquis lors des expositions temporaires. 

Venez découvrir les créations des plus grands artistes français et étrangers. Une collection unique en France !

Nice : New Jazz Festival à partir du 22 octobre

Pour cette cinquième édition du New Jazz Festival, La Ville de Nice et La Ruche Production vous propose un panel de projets artistiques autour du jazz actuel. Un jazz très métissé, fait de compositions novatrices. Entre jazz vocal, jazz instrumental, soul, blues, world, be-bop, funk, fusion et pop… le mélange des genres est à l’honneur. L’expérience et la recherche de nouveaux horizons musicaux sont les éléments fondateurs de cette programmation atypique. 



Le New Jazz Festival se produit à Nice au Théâtre Lino Ventura, au Théâtre Francis Gag, au Forum Nice Nord, et à l’auditorium Joseph Kosma du Conservatoire National à Rayonnement Régional de Nice. Ce festival vous présente également la programmation de quelques clubs de jazz de la ville de Nice qui programment du jazz toute l’année dont la Galerie Depardieu, la Cave Romagnan et le Shapko…

Au programme :


- Youn Sun Nah 22/10/2014 Théatre Lino Ventura

- Trio Few (Renaud Garcia-Fons / Louis Winsberg / Prabhu Edouard) 05/11/2014 Théâtre Francis Gag

- John Abercrombie Organ Trio 07/11/2014 Forum Nice Nord

- Lee Fields & The Expressions 08/11/2014 Conservatoire National à Rayonnement Régional de Nice

- James Carter Organ Trio 13/11/2014 Forum Nice Nord

- Michel Portal & Bernard Lubat 14/11/2014 Forum Nice Nord

- Steve Coleman & Five Elements 20/11/2014 Théâtre Lino Ventura

- Bernhoft 21/11/2014 Théâtre Lino Ventura 



Pour en savoir plus : http://www.imagoproduction.com/

samedi 4 octobre 2014

Made In à No Made

No-made est un espace à investir, délimité géographiquement par l'arboretum de Roure et le jardin du Roc Fleuri à Cap d'Ail. Sous l'impulsion de Denis Gibelin ce collectif tente, au fil des années, de favoriser la rencontre d'artistes. L’éclectisme y est de mise, de même que la tolérance.

Denis Gibelin
L'esprit no-made est surtout un champ d'expérimentation. Les artistes proposent des pièces uniques au travers de différents thèmes, comme le jardin, le champ libre, Etc. C'est une trentaine d'artistes qui créent dans des lieux non destinés à l'ART, c'est une véritable aventure humaine.
Anne-Sophie Viallon
Pour cette quatorzième édition le titre est "made in", qui suppose un création in situ. Le jardin devient un atelier éphémère avant d'être une exposition.

Il va m'être difficile de citer tous les noms des exposants. Je ne parlerai donc que de ceux qui m'ont attirée particulièrement : Made avec un humour très très poétique, Anne-Sophie Viallon avec ses installations non moins poétiques, Souheil Salamé, avec son installation à base de prélèvement d'eau, Denis Gibelin, Karl Manfred Rennertz, Maria Amos avec un travail exceptionnel de précision, de patience, de beauté et de finesse et Laurent Papillon avec une vidéo fort intéressante mise en scène intelligemment. Ce qui donne à son œuvre une dimension muséale.

Maria Amos
A voir sans restriction, d'autant que le jardin de la résidence, constitué de palmiers de plus de 80 ans de variété "Phoenix", apporte à ce lieu une magnificence certaine.

Simone Dibo-Cohen