dimanche 13 décembre 2015

Saint-Paul-de-Vence : Art griculture

A l'occasion de la COP 21, Saint Paul de Vence met la lumière sur une installation Land Art qui rend hommage à notre Terre mère.
Une œuvre pour la planète de Kiki Giuliana et Joëlle Debuyst.




(Les animaux au milieu des ruches ne sont pas des sculptures !)




Atelier Kiki Giuliana : 06 10 12 72 21
Photos : Christian Gallo



samedi 12 décembre 2015

Menton Cocteau : L’artiste et le collectionneur

Regards de Séverin Wunderman sur Jean Cocteau

Le musée « Jean Cocteau collection Séverin Wunderman » forme un ensemble désormais indissociable en unissant deux noms, celui de l’artiste et celui de son collectionneur. Le musée construit autour de cette collection est devenu l’emblème du passage de l’artiste à Menton, mais aussi un signe fort posé par l’architecte Rudy Ricciotti dans son paysage. Pour ce nouvel accrochage, l’accent est placé sur ce lien tissé entre les trois créateurs, trois points posés en signe de stabilité et d’équilibre parfait.

« L’artiste et le collectionneur », avec « Regards de Séverin Wunderman sur Jean Cocteau » en sous-titre : car toute collection repose sur des choix personnels. Pendant cinq mois (du 28/11/2015 au 03/04/2016), Jean Cocteau et Séverin Wunderman seront accompagnés par l’architecte du lieu, Rudy Ricciotti, à qui sera consacrée une exposition temporaire « Poésie d’architecture par Rudy Ricciotti ». L’exposition « Ricciotti architecte », conçue par la Cité de l’architecture et du patrimoine, sous le commissariat de Francis Rambert, directeur de l’Institut français d’architecture, vient apporter l’ouverture contemporaine d’un architecte - poète qui écrit :
Être dans la morale du matériau et refuser le moralisme, être dans la mémoire du matériau et refuser la leçon, être dans la violence du matériau mais en révéler la tendresse…

Dans ce parcours, contenu et contenant se donnent la réplique, entre présence et absence des interlocuteurs, communication visuelle où l’histoire se déroule en commençant par l’artiste et son œuvre.

Cocteau, entre écriture et ligne claire de dessin ou écriture de lumière pour le cinéma, nous convie éternellement à l’accompagner dans sa quête de poésie. Séverin Wunderman, grâce à son admiration sans borne pour l’artiste, nous permet de contempler Jean Cocteau et son temps. Rudy Ricciotti a noué le dernier lien et déroule dans l’espace le fil de leur conversation. Il a fait de cette demeure du poète un lieu habité ou hanté, ainsi que Jean Cocteau aimait à le nommer.
Le temps d’une année, le Bastion, musée historique, retrouve l’accrochage d’origine conçu par Jean Cocteau.

« Ne hante pas sa maison qui veut. C’est affaire de tempête et d’incendie. J’ai connu des périodes où la mienne ne me voulait pas. Elle me refusait son aide. Les murs ne s’imprégnaient de rien. Il leur manquait les grandes ombres du feu, les moires de l’eau. Plus ma maison se vidait de moi, plus je me vidais d’elle. Ce manque d’échange faisait une platitude. Ni l’un ni l’autre n’étions plus capables de piège. Point de piège, point de gibier. C’est vivre bredouille. Mes amis le ressentaient. Et ils reculaient comme les murs. Il me fallait attendre que les effluves revinssent, se contrariassent, formassent ce mélange explosif par quoi nos demeurent flambent. Car elles nous imitent et ne nous rendent que ce que nous leur donnons. Mais cet écho parle et oblige au dialogue. »
 
Du 28/11/2015 au 31/10/2016

CAVE MEN “THE STORY OF THE BLUES” FROM ROBERT JOHNSON TO BB KING

Samedi 12 décembre 2015 - 20h15

Le groupe “CAVE MEN” est composé de :
JOHN SKI Guitare et voix + Dobro ( Guitare résonateur )
D’un percussionniste au Cajon Jànmarc CANA
D’un Bassiste électro acoustique FRED SANTANA et
D’un Harmoniciste Sully DE

Pour ce concert à La Galerie DEPARDIEU ils joueront “L’histoire du Blues” et véhiculeront l’ambiance des tubes des années 6O’s et 70’s



Vidéos sur Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=7nrJ3_2zW1U&hd=1

Galerie Depardieu - 6, rue du docteur Jacques Guidoni (ex passage Gioffredo) Nice
Réservation conseillée pour les concerts :  tél. 0 966 890 274 - galerie.depardieu@orange.fr

Saint Paul de Vence : Richard Deacon / Sui Jianguo / Henk Visch

La Fondation Maeght présente un dialogue entre trois grands sculpteurs contemporains : l’anglais Richard Deacon, le chinois Sui Jianguo et le hollandais Henk Visch. Ils posent, avec humour, la question « qu’est-ce qu’être un sculpteur aujourd’hui ? ».

Richard Deacon, Sui Jianguo et Henk Visch collaborent et réfléchissent ensemble depuis plusieurs années sur ces questions. Leurs travaux respectifs développent, à la fois, un rapport intime entre l’œuvre et l’individu et un rapport social pour ce qui concerne leurs sculptures dans l’espace public.

Dans cette exposition conçue par les artistes eux-mêmes, Richard Deacon, Sui Jianguo et Henk Visch proposent, à travers leurs pratiques quotidiennes des espaces, des formes et des sensations, une réflexion sur le caractère irremplaçable de la sculpture dans la création d’aujourd’hui.

Deux salles et la Cour Giacometti seront consacrées au dialogue entre les œuvres de Sui Jianguo, Henk Visch et Richard Deacon. Chacun disposera par ailleurs de deux salles personnelles dédiées à leurs seuls travaux.
Henk Visch, Unguided Tours, 2014. Bronze, 210 cm / 82 2/3
inches (height). Courtesy Tim Van Laere Gallery, Antwerp.
 12 décembre 2015 - 13 mars 2016
 Fondation Maeght - Saint Paul de Vence - http://www.fondation-maeght.com

"Tribu" à Nice

TRIBU n’est ni une série télévisé, ni un film, ni un groupe de musique, mais le titre d’une exposition. TRIBU c’est 21 artistes qui ont exposé au cours des 2 ans et demi de vie de la galerie.
TRIBU c’est un cri pour montrer que la culture à Nice et ailleurs est plus vivante que jamais.
TRIBU c’est une réponse profonde, intelligente, parfois naïve et surtout sincère qui croit que l’art est la pierre de touche d’une évolution humaine et sociétale.
TRIBU c’est des langues et des pratiques différentes regroupées autour du dessin.


Ils étaient toute une tribu …. Avec Mathieu Alary, Pauline Brun, Joseph Dadoune, Sandra D. Lecoq, Kristof Everart, Gregory Forstner, Jacqueline Gainon, Anita Gauran, Alice Guittard, Philippe Jusforgues, Virginie Le Touze, Natacha Lesueur, Cécile Mainardi, Gilles Miquelis, Frédérique Nalbandian, Gérald Panighi, François Paris, Charlotte Pringuey-Cessac, Simone Simon, Ben Vautier, Agnès Vitani


Du 12 décembre au 27 février
Galerie Eva Vautier - 2 rue vernier Nice - galerie@eva-vautier.com

Gabriel Méo, Quentin Spohn, Delphine Trouche

Gabriel Méo (né en 1984, vit et travaille à Paris)

Convaincu que la banalité est la matière première de la splendeur, au point d’en faire la matière première de son art, Gabriel Méo créé à partir d’une économie de moyens, notamment ce qui lui tombe sous la main. Ses œuvres naissent de ces voyages tous azimuts à travers l’histoire de l’art et des techniques, dont il explore tous les recoins, avec une prédilection pour Dada et le collage, mais aussi l’expressionnisme abstrait, la céramique et la peinture sur tissu.

Quentin Spohn (né en 1984, vit et travaille à Nice)

Avec une technique picturale proche de la manière noire en gravure, les dessins de Quentin Spohn sont réalisés avec cette pierre charbonneuse dont la noirceur légère mais infinie s’accorde si bien à sa vision profondément satirique de la société contemporaine. Revendiquant des héritages tels que le Nouvelle Objectivité, l’Ashcan School, le Réalisme magique, mais aussi Dado, Kudo ou Winsor McCay, et sans doute Ensor et Jim Shaw, Spohn les a assimilés et les régurgite en flots impétueux et libératoires.

Delphine Trouche (née en 1982, vit et travaille à Paris)

Les œuvres de Delphine Trouche contiennent en elles les paradis perdus et passés télescopant les histoires personnelles avec les histoires de l’art. Convoquant ce rapport à l’Histoire et aux mythes contemporains, ses peintures sur papier se constituent en superposition de matières et d’effets contrastant avec la pratique de la peinture sur châssis. Afin de sortir d’un éventuel formatage lié au médium, l’artiste joue avec des blocs de l’histoire de la peinture abstraite, moderniste et géométrique à l’image des éclats et débris représentés dans ses œuvres. Explosive, colorée et plurielle, sa peinture est à la recherche d’un ailleurs où la dimension physique et métaphysique règne.

Delphine Trouche, "Seapunk", 2013, acrylique et huile sur papier, 120X90 cm.


Du 12 décembre 2015 au 30 janvier 2016
Le 22 - 22 rue de Dijon, 06000 Nice - 06 78 99 22 61 - contact@le22ruededijon.comcontact@le22ruededijon.com

vendredi 11 décembre 2015

Promenade photographique à la quatrième exposition des 70 ans de l'UMAM

Plusieurs centaines de visiteurs se pressaient hier soir au vernissage de la quatrième exposition de l'UMAM dans le cadre des soixante-dix ans de sa fondation par Matisse et Bonnard à la galerie Vision Future de Nice
Les trois artistes exposés étaient présents et ont rencontré un vif succès.
Voici quelques-unes de leurs œuvres :

Anthony Mirial


Gérard Taride
Gérard Haton-Gauthier

Anthony Mirial

Gérard Taride
Gérard Haton-Gauthier 
Anthony Mirial

Gérard Taride

Gérard Haton-Gauthier

La présidente de l'UMAM, Simone Dibo-Cohen, commissaire de l'exposition

dimanche 6 décembre 2015

Retrouvez l'UMAM sur France 3

Le 10 Décembre à 10h15, retrouvez Simone Dibo-Cohen, la présidente de l'UMAM sur France 3 dans PACA Matin.
Le direct et le replay, c’est ici : http://bit.ly/1ro2FlK

PACA Matin, une émission 100% service et bonne humeur les lundi, mardi, jeudi et vendredi à 10h15 sur France 3 Provence-Alpes et France 3 Côte d’Azur.


A cette occasion vous pourrez visiter la quatrième exposition des 70 ans de la fondation de l'Union Méditerranéenne pour l'Art Moderne à Nice.

dimanche 29 novembre 2015

Nice : UMAM 70 ans. L’exposition niçoise. Invitation #4

Dans le cadre de l’anniversaire des soixante-dix ans de sa fondation par Matisse et Bonnard, l’Union Méditerranéenne pour l’Art Moderne présente, après Beyrouth, Paris et Marseille, Nice avec trois artistes contemporains.




ANTHONY MIRIAL

Il est né à Nice en 1989.

Anthony Mirial a l'Art au bout du doigt, celui qui déclenche les visions oniriques de la peinture pixélisée à travers des œuvres troubles, ô combien émouvantes, dérangeantes pour certaines mais extraordinairement novatrices, dans des clairs obscurs à la manière d'un Georges de La Tour moderne.

Il sublime nos négligences, nos déviances, ce qui dérange, et comme par magie relève tout à coup de la sainte apparition, insufflant quelques instants d'éternité. Anthony Mirial est à l'aube de sa vie d'artiste et fait pourtant preuve de grandes fécondité et maturité artistiques. L'originalité de son approche laisse présager une vraie trace sur le fil de l'histoire de la photographie au XXIe siècle.

GERARD TARIDE

Il est né à Nice, en 1964. Gérard Taride a baigné toute son enfance, grâce à son père artiste, dans le milieu de l’École de Nice.

C’est sans doute une des raisons pour lesquelles il est devenu photographe, musicien, scénographe, plasticien, designer et qu’il explore depuis plus de 25 ans ces différents modes de création.

Gérard Taride est attiré véritablement par les nouvelles technologies, ce qui lui permet de proposer de nouveaux chemins pour une expression artistique nouvelle.

GERARD HATON-GAUTHIER


Il est né à Dijon en 1952. Il vit et travaille depuis 1982 à Roquebrune Cap Martin et enseigne à l'Ecole d'arts plastiques de Menton.

Au fil des années, le noir s’impose dans les différentes représentations, encre de Chine, fusain et pierre noire sur toile ou papiers marouflés. La lecture proposée n’en est que plus directe.
Aborder le sujet jusqu’au plus profond de l’âme est l’élément essentiel de la démarche.
Sans artifice l’œuvre s’affirme d’elle-même dans sa poésie et son message.

Les sculptures sont le reflet des œuvres peintes ; tôles d’acier noires, acier inox, verre acrylique donnent le ton. Le rond de bosse laisse place à des formes épurées par la découpe au trait de contour.

Le travail préliminaire des œuvres est le plus souvent réalisé sur des carnets ce qui le dirige vers la conception et la réalisation de livre d'artiste ; les textes ou les phrases sont des extraits d'émotions choisies ou de réflexion personnelles. Les livres deviennent objets, boîtes à secrets, boîtes à rêves.

Vernissage : jeudi 10 décembre à partir de 19 heures



5, rue du Congrès – Nice


Informations : simone.dibocohen@gmail.com - 06 20 88 16 90
http://umamfrance.blogspot.fr/

vendredi 27 novembre 2015

Nice : OVNI chez Eva Vautier

Jeudi 3 décembre à partir de 18h 30
CECILE MAINARDI.


Vidéos Mainardises : Docteur Gilles and Mister Love 3:26

Issue du « Pavillon Cinéma », cette vidéo propose une étrange collision de l’image et du son : la voix de Gilles Deleuze, lors de l’un de ses cours, dans le corps de Jerry Lewis incarnant un professeur d’université en méchante descente de dopage. Un propos en abîme sur le spectacle, les auditeurs, le clown, qui ne renie rien de son tribut au situationnisme.

ANNA BYSKOV

À chacun sa vérité Vidéo numérique, son, 5’00

À chacun sa vérité» est une vidéo qui s’interroge sur l’ambiguïté de la folie à travers quatre personnes qui ragotent sur un voisin bizarre. Au fur et à mesure de leurs discussions, peu intelligentes, ils commencent à s’entremêler pour devenir à la fin, un seul et même personnage.


L’Escalier Vidéo, muet, 0’45

L’escalier est une vidéo qui met en scène le rapport entre l’artiste et l’objet. L’action est vouée à l’échec car l’objet est infonctionnel. Ainsi, l’artiste malgré la répétition n’atteint pas le sommet.



Galerie Eva Vautier - 2 rue vernier - Quartier Libération - Nice

Tel 09 80 84 96 73  Tel 06 07 25 14 08
galerie@eva-vautier.com   http://eva-vautier.com/

Nice : l'Espace à Vendre s'aggrandit

Connu pour son lieu au 10 rue Assalit, l’Espace A VENDRE jouit depuis peu d’un nouveau local attenant. 120 m2 d’un ancien transformateur EDF est à présent à sa disposition, jouxté à l’actuelle cour.
Du 28 novembre 2015 au 16 janvier 2016, l’Espace A VENDRE accueillera pour la première fois trois expositions en simultané.


Pour son inauguration, Buccinum
- l’installation monumentale conceptualisée par l’artiste Stéphane Protic - prendra tout son sens dans un espace laissé en friche depuis 30 ans.
Dans la galerie, les œuvres d’Éric Duyckaerts et de Qing - mei Yao dialogueront autour de La Leçon.
La réserve accueillera quant à elle l’exposition EDITIONS, une sélection de multiples d’art de 14 artistes, réalisée en collaboration avec La Mauvaise Réputation, l’atelier Tchikebe et l’éditeur Éric Linard.

10 RUE ASSALIT - 06000 - NICE - Du mardi au samedi de 14h à 19h et sur rendez-vous.
http://www.espace-avendre.com/

OVNi - Festival Vidéo Nice

Dans le cadre du Festival Objectif Vidéo Nice, Le 22 présente une installation regroupant deux vidéos, Point, ligne, plan d’Alexandra Guillot et Échappée de Frédéric Nakache. Plan séquence et plan fixe, mouvement de faible intensité ou à peine discernable en arrière plan, absence de narration, c’est par réduction des moyens techniques que s’opèrent dans ces vidéos un glissement en direction de l’espace pictural - la peinture abstraite ou l’imagerie surréaliste.


Vernissage le jeudi 3 décembre 2015 de 18h30 à 20h avec une présentation de la vidéo Back to the ocean d’Alexandra Guillot - Vidéo 4/3 couleur sonorisée de 46 mn réalisée en 2011 en collaboration avec Manuel Rosas, compositeur.

Horaires d’ouverture au public : vendredi et samedi de 10h à 12h et 14h à 19h, le dimanche de 15h à 19h.
LE 22 Quartier Libération, 22 rue de Dijon, 06000 Nice
contact@le22ruededijon.com  www.le22ruededijon.com

Jazz Gazette : un nouveau sur la toile.


Naissance de JAZZ-GAZETTE.COM
Site-blog de Didier Pennequin, journaliste à l'AFP de 1977 à 2015 et par ailleurs passionné de jazz. N'hésitez pas à apporter commentaires, infos et suggestions.
Jazz Gazette est présent en ce moment au Festival de Jazz de Monte-Carlo. 
Suivons le fil du jazz !

Jazz : FRANCK TASCHINI TRIO chez Depardieu

Pour ce concert les musiciens ont décidé de mettre à leur répertoire leurs toutes nouvelles compositions : “Gare aux fantômes”, “Prière”, “Femen”, “North sea minor blues”, entre autres. La voix mélodique et parfois minimaliste de Giuliano Raimondo, celle plus ancrée dans le jazz de Franck Taschini, et enfin, celle de Massimo Dal Prà se mêlent pour créer un langage personnel qui accueille les influences à la fois du jazz et de la musique classique.
FRANCK TASCHINI saxophone
MASSIMO DAL PRÀ piano
GIULIANO RAIMONDO contrebasse



Vendredi 27 novembre 2015 - 20h15
Galerie Depardieu - 6, rue du docteur Jacques Guidoni - Nice
www.galerie-depardieu.com tél. 09 66 89 02 74 - galerie.depardieu@orange.fr

mardi 24 novembre 2015

La biographie de Matisse de Gaston Diehl et l'UMAM

Tandis que l'UMAM fondé par Matisse et Bonnard fête ses soixante-dix ans d'existence au travers de nombreuses expositions,  le musée Matisse de Nice présente un panorama d'œuvres concernant l'historique de la publication de la biographie de Gaston Diehl.

Gaston Diehl, historien d’art, journaliste et cinéaste, a choisi d’écrire une biographie sur Henri Matisse à partir de 1947, qui sera publiée en 1954 par les éditions Tisné à Paris.

Ainsi Gaston Diehl est un des auteurs français qui a participé à la diffusion de la connaissance de l’œuvre de Matisse et cela dans une vision globale et contemporaine puisque son ouvrage est publié quelques semaines avant la disparition du peintre.

Le musée Matisse a choisi de présenter, autour de la biographie de Gaston Diehl, intitulée Henri Matisse, un panorama restituant le contexte et l’historique de cette publication.

Dessin de Matisse pour un catalogue de l'UMAM

Cette présentation permet d’exposer les échanges entre Matisse et son biographe, ainsi que les liens, à la fois historiques et artistiques, de Gaston Diehl avec Nice au travers de l’Union méditerranéenne pour l’art moderne (UMAM) et de son amitié avec Jean Cassarini qui en est le secrétaire.

Gaston Diehl est né à Paris en 1912. Licencié ès lettres, diplômé de l’Institut d’art et d’archéologie ainsi que de l’École du Louvre, il débute dans la critique d’art par la création, en octobre 1935, du groupe artistique et poétique nommé Regain.
En 1942, il rencontre Matisse au Régina à Nice.
En 1945, Gaston Diehl participe à la création du Comité consultatif des arts plastiques de la ville de Nice, puis se rapproche l’année suivante de l’Union méditerranéenne pour l’art moderne (UMAM), fondée par Matisse et Bonnard, et visant à promouvoir la création méditerranéenne contemporaine.
Dès 1947, il débute ses recherches et la rédaction d’une biographie consacrée à Matisse, qui sera publiée aux éditions Tisné en 1954.

À la fin de 1942, Gaston Diehl rencontre Henri Matisse, au Régina, sur la colline de Cimiez, dans le cadre d’une interview pour la revue culturelle Comoedia.

Matisse draws a head for the Chapelle du Rosaire in his studio Hotel Regina, Cimiez, 1950
À cette occasion, il réalise, dans le grand appartement-atelier de l’artiste, des photographies présentées dans l’exposition.
À partir de cette époque débutent de nombreux échanges épistolaires permettant à l’auteur de mieux connaître l’œuvre du peintre et à Matisse d’intervenir dans l’orientation de l’ouvrage que lui consacre Gaston Diehl.

Désireux de participer au rayonnement de l’art de Matisse, Gaston Diehl évoque pour la première fois en 1947, dans une lettre adressée au peintre, son ambition d’écrire sa biographie. Leur correspondance permet à Matisse d’apporter son concours ainsi que des indications correctives.

En 1950 débute la rédaction de cette biographie qui sera publiée en 1954 aux éditions Tisné à Paris. Mêlant anecdotes de vie et considérations esthétiques, cet ouvrage met en parallèle le récit de la carrière du peintre et ses œuvres les plus emblématiques.

Les œuvres et objets de Matisse vus par Gaston Diehl

En 1942, lors de sa rencontre avec Matisse au Régina, Gaston Diehl réalise des photographies du peintre et de la pièce de l’appartement–atelier où il est reçu.

Celles-ci sont un témoignage intéressant pour le musée Matisse de Nice. Parmi les treize œuvres disposées sur les murs, se trouvent la peinture Nu dans un fauteuil, plante verte, réalisée en 1937, appartenant à la collection du musée depuis sa création en 1963, de même qu’un certain nombre de meubles et objets : le guéridon « mauresque » octogonal en bois peint, le grand vase en terre cuite vernissé, nommé « vase étrusque », le fauteuil-chaise longue Louis XV rayé, le pot octogonal en grés vernissé vert.

Vernissage : Vendredi 27 NOVEMBRE  à 11 h

Musée Matisse : 164 Avenue des Arènes de Cimiez, 06000 Nice
Ouvert tous les jours de 10h à 18 h sauf le mardi et certains jours fériés.
Renseignements :04 93 81 08 08

vendredi 20 novembre 2015

INVITATION 70 ans de l'UMAM # 3

Après Beyrouth et Paris, c’est à Marseille que l’Union Méditerranéenne pour l’Art Moderne vous donne rendez-vous à l’occasion des 70 ans de sa fondation par Matisse et Bonnard à Marseille.
Deux artistes à découvrir :

MARC GAILLET :

Né en 1965 à Lille, Marc Gaillet, vit aujourd’hui à Montpellier.

Il s’imprègne de la photographie en 1980 et, très vite, se sert de ses clichés pour manifester son engagement contre les guerres, l’armement et la société de consommation. Ce lanceur d’alerte dénonce avec humour, les dérives de notre société.

Human nature
Marc Gaillet vient de la publicité, dont il conserve les réminiscences. Effectivement, il réemploi ces codes dans son travail de dénonciation. Par ses images uniques, il souligne que l’art est politique et «vise à mettre l’accent sur la marchandisation du vivant, le penchant absurde et dénaturé du monde contemporain à la sur consommation».

Candy Boom Boom
Sa technique est très précise et minutieuse. Marc Gaillet est un spécialiste de la retouche numérique qu’il utilise dans des mises en scène frisant parfois l’absurde, dans une esthétique très contemporaine

Humour et dérision le caractérisent. De même, la taille de ses images fait l’objet d’une étude consciencieuse. Elle se veut proportionnelle à la nature du message «pour mettre le public directement en contact avec les œuvres» et «ne pas sombrer dans la boulimie d’images proposée par la contemplation figée d’un écran».

CLAUDE ROTINI

Claude Rotini est né en 1966. Il réside depuis toujours sur les collines niçoises, où, à l’âge de 18 ans, l’artiste commence à travailler le plexiglas : il le colle, le poli, le taille et le thermoforme, pour en extraire la luminescence du cristal.

Bleu azur
Claude Rotini est captivé par ce matériau translucide dont la faculté de transmission de la lumière n’a d’égal dans la gamme des polymères.

Au fil du temps, l’artiste fait évoluer sa technique et aujourd’hui, son travail repose sur la taille de monolithe prismique éclaté.
Rouge
Chaque pièce est singulière et non reproductible. Effectivement, la réalisation de ses monolithes parsemés d’éclats en veine, confère à chacune de ses œuvres, un aspect inédit en son genre.

L’ingéniosité et le talent de Claude Rotini n’ont pas fini de s’exprimer pour le plus grand bonheur de nos yeux émerveillés par cette nouvelle forme d’expression qui nous transporte du mouvement à l’immobilisme. Il qualifie son travail de : «Mouvement suspendu»


Vernissage : Vendredi 5 décembre à partir de 18H30


Du 5 décembre 2015 au 30 janvier 2016

GALERIE 146 – 146 rue Paradis – 13006 Marseille

Contacts : Laurence.Valzer@francetv.fr et Michelfichard@gmail.com

Après Paris, Nice : Patrick Wack

Il vient d'être exposé à Paris dans le cadre des 70 ans de l'UMAM en partenariat avec la Métropole Nice-Côte d'Azur. Il est à Nice dès le début décembre.

La vie de Patrick Wack est une histoire de poésie.

Né en Afrique, ce photographe français écrit depuis son plus jeune âge des poèmes qu’il publiera régulièrement sous forme de recueils. A la suite d’un accident, où il risque de perdre la vue, il décide non plus d’écrire, mais de photographier la poésie du monde.

Un appareil photo sera dès lors son nouveau cahier d’écriture.



Ses images énigmatiques et insolites nous révèlent une autre vision de notre quotidien, de notre environnement, même le plus banal. Des titres étranges suggèrent plus qu’ils ne dévoilent une lecture singulière et ludique de son œuvre.

Il choisit de tirer chacun de ses clichés en pièce unique, afin de partager avec « l’autre » un moment d’exception, une intimité, une complicité fugace, comme celle que l’on peut ressentir à la lecture d’un poème. Les images qu’il nous donne à voir ne sont ni modifiées ni recadrées après la prise de vue.

Son travail, que ce soit en France ou à l’étranger a été fort bien accueilli et beaucoup le qualifient « d’artiste conceptuel ».

Patrick Wack bénéficie du soutien de l’Union Méditerranéenne pour l’Art Moderne, l’UMAM.



Du 2 décembre 2015 au 28 février 2016
Horaires d'ouverture : Mardi, Mercredi, Vendredi, Samedi de 14h à 19h00 et sur Rendez-vous en au 06 12 55 33 88. 
http://www.darkroomgalerie.fr

PhotoMenton 2015

Du 21 au 29 novembre 2015.
PHOTOMENTON organise sont 10e Festival Photographique à Menton ! Plus de 100 photographes, amateurs et professionnels, exposent leurs œuvres au Palais de l’Europe, sur 1 500m².

Au cours des deux week-ends, en début et en fin de l’évènement, des ateliers pratiques, des conférences et des présentations matérielles seront également proposés.

Vernissage prévu le samedi 21 novembre à 11 heures. Clôture le dimanche 29 novembre à 18 heures.
Ouvert tous les jours (sauf le mardi), de 10h à 19h – droit d’entrée de 3€ au profit de l’ONG Hamap.
Les prix du concours seront remis les 28 et 29 novembre.


Le festival PHOTOMENTON propose également un « Marathon Photo », le dimanche 22 novembre dès 9h (rendez-vous dans le hall du Palais de l’Europe). Les participants auront à photographier 3 thèmes imposés dans l’après-midi. Participation de 15€ au profit de l’Hamap. Inscriptions sur place ou sur www.photomenton.com. Les prix attribués seront dotés notamment de matériel photo.

PHOTOMENTON, c’est aussi deux expositions en plein air, organisées en préambule du festival (21-29 novembre) :
Du 1er octobre au 30 novembre, exposition de 44 photographies grand format aux grilles du jardin du Palais de Carnolès.
Du 15 octobre au 30 novembre, 80 photographies grand format exposées dans les jardins Biovè

Renseignements
www.photomenton.com
photomenton@gmail.com
06 68 39 39 02 – 06 86 22 47 92

Nice : Concert de Simon Nicolas - Exposition MA, Anna Tomaszewski et Simon Nicolas

Premier concert d'une série de trois, en écho à l'installation sonore "Étendues", et discussion ouverte avec Tristan Trémeau, critique d'art et auteur du texte de l'exposition.

"Au cours de l'exposition MA, des modifications d’Anna Tomaszewski ponctueront ses sculptures. Simon Nicolas donnera trois concerts dans la galerie, utilisant ou mettant en avant le dispositif mis en place pour son installation sonore "Étendues". Ces interventions viendront ré-activer l'installation pour en proposer une écoute renouvelée, et la feront évoluer en trois temps. Au terme de chaque intervention, des fragments des concerts seront prélevés puis progressivement ré-injectés dans l'installation, et viendront – en se superposant à l'acoustique du lieu – perturber son fonctionnement, et ainsi la faire glisser d'un état à un autre."


MA / Anna Tomaszewski et Simon Nicolas
Du 31 octobre au 17 janvier 2016
Entrée libre, de 10h à 18h, tous les jours sauf le lundi.
L’exposition reçoit le soutien de la Venet Foundation et de la Villa Arson.
Galerie de la Marine, 59 quai des Etats Unis- Nice. La galerie restera exceptionnellement ouverte de 18h à 24h ce vendredi.

Nice : Henri Maccheroni des attitudes sociocritiques à l’archéologie virtuelle

Henri Maccheron est peintre, photographe et graveur. Son œuvre se décline en grandes séries autonomes touchant à l’universel par les thèmes qu’il développe : l’archéologie, la ville, Eros et Thanatos, l’histoire de l’art en tant que réflexion fondamentale.

Epris d’écriture et de poésie il collabore avec de nombreux écrivains, poètes et philosophes : Pierre Bourgeade, Michel Butor, Bernard Noël, Jean-Claude Renard, Jean-François Lyotard, Claude Louis-Combet, Bernard Vargaftig, Pierre Restany et les fidèles Niçois, Raphaël Monticelli, Alain Freixe, Béatrice Bonhomme, Raph Gatti, Louis Nucéra…


Exigeant envers lui-même et ses semblables, Henri Maccheroni a toujours voulu être et rester un artiste indépendant, à l’écart de toute école ou chapelle, préservant ainsi son originalité et sa singularité. Reconnu sur le plan international, il est Chevalier des Arts et Lettres.

De la série Manhattan gris.
La Bibliothèque Municipale de Nice, Bibliothèque Louis Nucéra
2, place Yves Klein – Nice
Du 21 novembre 2015 au 31 janvier 2016, livres, photographies et estampes de cet artiste singulier.
Le vernissage aura lieu en présence de l'artiste, vendredi 20 novembre à 17 heures.

mardi 17 novembre 2015

Nice : BEUYS' ACORNS : TREES ON TOUR - ACKROYD & HARVEY

Inauguration de l'œuvre à La Station vendredi 20 novembre à 18:00
table ronde à la Villa Arson samedi 21 novembre à 15:00

En parallèle de l'exposition AD HOC, La Station accueillera du 17 au 24 novembre 2015 la tournée Beuys'Acorns : Trees on tour des artistes Ackroyd & Harvey.
(fermeture le dimanche 22 novembre, ouverture les autres jours de 13:00 à 19:00).

Présentée par la NA!Fund dans le cadre de la COP21, l'œuvre Beuys' Acorns, composée ici de 108 chênes, est un hommage et une prolongation de 7000 oaks de Joseph Beuys, réalisée en 1982 lors de la DOCUMENTA 7 de Kassel. Ces arbres sont à contempler comme la poursuite lente et durable de l'œuvre visionnaire et engageante de Beuys, qui voulait par son biais « montrer la transformation de toute la vie, de toute la société, de tout l'espace écologique » et, de manière symbolique, de « donner l'alarme contre toutes les forces qui détruisent la nature et la vie »..

La Station étant située dans les anciens abattoirs de la ville de Nice, les chênes seront confrontés à un environnement brut, industriel, urbain. Ainsi, l'œuvre questionnera le rapport aux écosystèmes qui nourrissent ici les pratiques des artistes résidents et exposants de La Station.


VENDREDI 20 NOVEMBRE 2015 - LA STATION - 18 :00 > 21:00 

INAUGURATION DE L'ŒUVRE BEUY'S ACORNS
En présence de l'artiste Heather Ackroyd, les visiteurs pourront déambuler entre les chênes et réfléchir sur leur propre investissement par rapport à la nature et l'écologie. 
Ils pourront également visiter l'exposition AD HOC, dont certaines œuvres ne manqueront pas d'attiser leur curiosité par leur pertinence à ces questions.

RESTITUTION DU WORKSHOP "AD HOC"
En collaboration avec l'ESADTPM et La Station, le collectif Culbuto a accueilli du 2 au 6 novembre 12 étudiants de 4e et 5e années des Beaux-Arts de Toulon. Vous pourrez découvrir le résultat de leurs recherches et découvrir les nouvelles résidentes de La Station...

SAMEDI 21 NOVEMBRE 2015 - VILLA ARSON – amphithéâtre 1 - 15:00

TABLE RONDE : LES ÉGOSYSTÈMES – L'ARTISTE ET LA NATURE
Dans le contexte de la tournée Beuys' Acorns, la Villa Arson et la Station propose une table ronde autour du thème « l'égosystème de l'artiste » : comment mettre en perspective l'influence de l'homme ou de l'artiste sur la nature ? Comment l'égo peut-il altérer ou préserver son environnement ?
Dans l'écosystème si particulier de la villa arson, où la nature cohabite avec la recherche artistique, Heather Ackroyd, Lia Giraud (artiste exposée dans AD HOC), Eric Mangion (commissaire d'exposition), Patrice Lhoro (jardinier de la Villa Arson), Cédric Teisseire (artiste fondateur de La Station) Ian Simms (artiste) et le collectif CULBUTO tenteront de répondre à ces questions et partageront leurs points de vue.

Paris : Yvon Taillandier

Yvon Taillandier, peintre, sculpteur, écrivain Français, né en 1926 à Paris.
1942 Première exposition personnelle à la galerie L’art Français à Lyon.
Dans les années 1950, Yvon Taillandier abandonne la peinture au pro t de la Littérature (critique d’art, histoire de l’art). Collaboration pendant quatorze ans à la Revue Connaissance des Arts et à la Revue XXe siècle.
Il fut secrétaire du Comité du Salon de Mai pendant 44 ans.
La peinture d’Yvon Taillandier est figurative, constamment narrative et crée un monde imaginaire avec ses personnages, ses événements.Inventeur du “Taillandierland”, le peintre décrit ce monde inventé avec ses habitants, son univers. Mélangeant mage et langage, Yvon Taillandier se réclame d’une peinture littéraire.



Comme Boltansky ou Annette Messagier, Taillandier se complait dans un narcissisme à la mode qui lui permet de se ra- conter : petites photos, cahiers de brouillon, pages d’ écriture, pensées réunies en «éloge de l’imbécillité», variations sur des figures géométriques, empreintes digitales.
Mais il dépasse cette intimité de grenier et de tiroirs, « tarte à la crème » des musées et des biennales d’aujourd’hui, pour faire ce qu’il appelle de la spychovision. C’est, selon sa propre définition «une manière de peindre la réalité telle qu’elle apparaît dans la vie mentale».

Cet écrivain d’art, qui a publié des livres sur Rodin, Monet, Corot, n’a pas perdu l’élan inventif de l’enfant qui prend au sérieux ses merveilleuses chimères.

Jeanine Warnod

Vernissage Jeudi 3 Décembre
Galerie Gilles Naudin  - 3 rue Visconti - Paris
01 43 26 64 71 ou infos@galeriegng.com

Nice : MANU CARRÉ ELECTRIC FIVE

MCe5 rassemble cinq musiciens talentueux dans un projet singulier, une riche aventure collective. Le groupe s’est forgé une identité propre au fil du temps. Il expérimente les textures sonores, teintées du caractère unique des compositions de Manu Carré.


Après de multiples expériences au sein de différents groupes, Manu Carré réunit Nicolas Lucchi à la basse, Max Miguel à la batterie, Florian Verdier aux claviers et et Aurélien Miguel à la guitare pour former le MCe5.

L’album GO est une expérience inédite grâce à l’originalité des compositions énergiques et poétiques, nourries d’influences éclectiques.

Vendredi 20 novembre 2015 - 20h15
Galerie Depardieu - 6, rue du docteur Jacques Guidoni (ex passage Gioffredo) - Nice
Réservation : tél. 09 66 89 02 74 - galerie.depardieu@orange.fr

lundi 9 novembre 2015

Éros et Thanatos, des quatre coins de la Méditerranée...


Inauguration des expositions des 70 ans de l'UMAM à Beyrouth

Le monde va mal. Et la Mare Nostrum ne s'en porte pas mieux. Dans ce sillage, entre vagues convulsives et branche d'olivier, un panel de 17 artistes émergents offre un regard sur le monde. À la galerie Mark Hachem et sous le titre « L'écho au chaos ». Edgar Davidian

Un tour d'horizon de tous crins, forcément chaotique, et un peu de bric et de broc, pour une inspiration et une créativité libres...

Sous l'ombrelle d'une exposition collective à la galerie Mark Hachem*, reprise de la dernière biennale de l'Umam au château-musée Grimaldi de Cagnes-sur-Mer, sur la Côte d'Azur, se pressent quarante œuvres, moulées dans des esthétiques et des concepts différents.

Dans l'espace lumineux d'une galerie presque en front de mer et dans un silence chargé d'attention, d'intérêt et de curiosité, l'art a toutes les éloquences, toutes les audaces, toutes les témérités, tous les anticonformismes et toutes les insolences. De remarquables originalités aussi ! Et des platitudes. Dont un squelette en bronze doré (bonjour les carabins !) coiffé d'un « fez-tarbouche », sans parler du visage brouillé d'un insipide karakoze (Raouf Rifaï).

Torse de femme - Mauro Corda
De la peinture dans tous ses états (mixed média, huile, encre de Chine) à la sculpture en bronze ou sur papier, sur verre ou avec tiges de pissenlits, en passant par la photographie retouchée et pixelisée, l'expression créative, plateforme multinationale, est en principe richissime. De mobilité, de souplesse (même revus après avoir fait les délices des socles sous spots de ces même lieux, les gymnastes de Corda restent un enchantement), de séduction, de témoignage, de dénonciation, de révolte (la crucifixion sur fond bleu indigo selon l'artiste palestinien Nasser Soumi est une illustration vivante du drame arabe), de réflexion, de méditation.

Par-delà toutes frontières, valeurs morales, religieuses ou ethniques, cette expression multiple, polymorphe, faisant fi avec superbe de toute convention classique ou esthétique sage, est sans doute un outil indispensable et convaincant pour parler, en toute liberté et fantaisie, de l'absurdité et des contradictions de la vie. De ses rumeurs, de ses incroyables violences, de ses débâcles (un Proche-Orient embrasé à feu et à sang depuis plus d'un demi-siècle), de ses combats fratricides, de ses dérives, de ses barbaries à visage humain. Mais aussi, en filigrane et en une touche insaisissable, de certains instants de félicité, de rêve, de sérénité, de beauté, d'évasion, de parodie, de plaisir, de pointe d'ironie, d'émotion.

Ni digue ni frein


Du Liban à l'Italie, en passant par la Palestine, la France, l'Algérie, l'Espagne, enfin de toutes les rives battues par les eaux de la Méditerranée, les images, à profusion, surgissent. Filles d'un imaginaire débridé ou arrêté selon la sensibilité et la mémoire des artistes, ces images s'installent et parfois s'incrustent dans les prunelles des visiteurs. Comme un regard insistant, une ombre indécollable, une parole inévitable, un verdict implacable, une volonté de marquer un fait, un événement, une action, un comportement.
À tout ce qui dépasse l'entendement ou le protocole de la vie, à ce chaos, ce désordre ambiant, ce délabrement actuel (laxisme, fanatisme, acharnement au travail, consumérisme, sexisme outrancier, culte du corps) qui régit aujourd'hui le monde, l'écho de l'art est évident, perceptible comme un reflet de miroir.Dans un désordre voulu et organisé, en une créativité sans digue ni frein, en un souffle d'exorcisme et un cri libératoire, cohabitent ces œuvres échappées aux ateliers des artistes en confrontation directe avec leur environnement. Un environnement hostile, neutre, braillard, strident, nanti, entre Éros et Thanatos, du faux calme avant (ou après) les tempêtes.


Le "Karakoz" de Raouf Rifaï
Une sombre mitraillette enserrée dans un écrin de verdure (Marc Gaillet), en soif de liberté et de libération, la lumière sur des peaux d'ébène (Dominique Jaussein), des visages ravagés par le temps et la misère, et un Canaletto revisité (Férial), des tatouages sur une composition corporelle hallucinante (Anthony Mirial), savant équilibre du vent et du mouvement humain à travers un minuscule personnage plié en deux (Mustapha Ali), extrême délicatesse, dans une minutie d'orfèvre, pour un monde scintillant de légèreté (Maria Amos), abstraction géométrique en noir sculptée dans le papier et le graphite (Pierre Riba), placide acidité et humour particulier avec un coq suspendu à une montre, un cheval tirant une voiture-bulle (Matteo Carassale), guitares et violons aux agencements insolites avec Arman jamais en reste d'une notation musicale visuelle inédite...

Et on n'a pas tout dit pour cette ronde échevelée entre non-dit, petits mystères, clins d'yeux et débâcles révélées. En un flot d'images entre réalité mordante (singulier surréalisme ou hyperréalisme) et onirisme capiteux, se déploie un kaléidoscope de sensibilités et de perceptions. Comme capter un prisme enserrant paysages, silhouettes et objets à travers une rapide tournée dans un carrousel vertigineux. Jusqu'au 17 novembre.

*Mina el-Hosn, rue Salloum, imm. Capita Garden, rez-de-chaussée. Horaires d'ouverture : de lundi à samedi, de 10h à 20h. Tél. : 70/949029.

Les artistes exposants

Maria Amos, Mustapha Ali, Nasser Soumi, Arman, Charbel Samuel Aoun, Stefano Bombardieri, Matteo Carassale, Maura Corda, Férial, Marc Gaillet, Dominique Jaussein, Miryan Klein, Anthony Mirial, Falima Mortada, Nacer, Pierre Riba, Raouf Rifaï.

dimanche 8 novembre 2015

Les 70 ans de l’UMAM ? C’est parti !

Bien que fondé à Nice le 1er juin 1946 par Jean Casarinni et le docteur Thomas, sous le parrainage d’Henri Matisse et de Pierre Bonnard, l’anniversaire des soixante-dix ans de l’UMAM a commencé à Beyrouth et à Paris !

Plutôt qu’organiser une biennale en un site unique, l’Union Méditerranéenne pour l’Art Moderne a décidé de mettre en œuvre une série d’expositions en divers lieux, dès ce mois de novembre et jusqu’à la fin de l’année 2016. En effet les statuts de 1946 ont pour objet, entre autres : «d’organiser des expositions». Beyrouth étant une ville méditerranéenne et Paris la capitale d’un pays méditerranéen, ce sont dans ces deux villes que viennent d’avoir lieu les premières manifestations. Elles ont réuni de très nombreux visiteurs.

#1 Beyrouth 


Le 3 novembre, ce sont les artistes exposés lors de la biennale de 2014 au château-musée de Cagnes-sur-Mer qui ont traversé la Méditerranée avec des œuvres nouvelles. Un plateau étonnant et de qualité : MUSTAFA ALI, MARIA AMOS, CHARBEL SAMUEL AOUN, STEFANO BOMBARDIERI, MATTEO CARASSALE, MAURO CORDA, FERIAL, MARC GAILLET, DOMINIQUE JAUSSEIN, MIRYAN KLEIN, ANTHONY MIRIAL, NACER, PIERRE RIBA, RAOUF RIFAI. Ils ont attiré un public très nombreux à la galerie Mark Hachem qui abritait les nouvelles créations.


#2 Paris



Le 4 novembre, c’est un artiste niçois, PATRICK WACK, qui était présenté dans les locaux de la Métropole Nice Côte d’Azur à Paris. Plus d’une centaine de visiteurs se sont retrouvés pour découvrir les dernières créations de cet artiste de talent.

LA SUITE :
Deux rendez-vous exceptionnels d’ici la fin de l’année :

#3 Marseille
C’est dans la galerie 146 à la rue Paradis que l’on pourra découvrir les œuvres de PIERRE RIBA, MARC GAILLET et CLAUDE ROTINI. Rendez-vous le 5 décembre.

#4 Nice
C’est dans la ville où fut fondée l’UMAM que se terminera cette première partie d’anniversaire. Dans la galerie Vision Future vous découvrirez ANTHONY MIRIAL, GERARD HATON-GAUTHIER, GERARD TARIDE. Rendez-vous le 10 décembre.
Quand à 2015, que de surprises !

samedi 7 novembre 2015

Salvador Dalí, aux frontières du réel

L’exposition Salvador Dalí, aux frontières du réel, s’inscrit dans le cycle Les Rencontres de Cannes consacrées à la thématique des frontières.
En s’appuyant sur une sélection de gravures de Salvador Dalí issues de la collection Jean Ferrero, cette exposition propose une approche des frontières du réel que Dalí a su distendre dans son œuvre en brouillant les repères, entre rêve et réalité.



14 novembre 2015 - 14 février 2016
Horaires : Du mardi au dimanche de 10h - 13h / 14h - 18h
Espace Miramar, rue Pasteur - 06400 Cannes
centredartlamalmaison@ville-cannes.fr
Téléphone : 04 97 06 45 21
Les songes drolatiques de Pantagruel, 1973
25 lithographies en noir, 760 x 560 mm, Prestel 1398–1422
© Claude Germain © Salvador Dalí, Fundació Gala-Salvador Dali / ADAGP, Paris, 2015

Sylvain BINEAU "Himalaya Children - L'Enfant Intérieur."

Uni-vers-photos accueille Sylvain Bineau, le lauréat de l'édition 2015 du Marathon photos de Nice. Le prix remis à ce photographe de talent consiste à organiser sa première exposition en toute liberté et créativité au sein d'une galerie photo et d'encourager la visibilité d'un travail personnel et intimiste.
L'exposition sera accompagnée d'une installation originale à travers une rétrospective des dix années du marathon photos...



Les onze clichés de l'exposition ont été réalisés durant un trek effectué en 2014 autour du Manaslu, qui culmine à plus de 8000 mètres, un peu à l'ouest de l'Annapurna. Quinze jours de marche, entre 800m et 5200m d'altitude, à travers des villages pittoresques et autres monastères tibétains. Si la partie sud de l'Himalaya est sous influence népalaise, sa partie nord est clairement sous influence tibétaine (qui est une région de la Chine). Le trek s'effectue toujours au Népal mais tout, depuis la langue jusqu'aux faciès en passant par les fameux chörten, tout y rappelle le Tibet. Le bouddhisme y est très présent, les yacks remplacent les vaches, le tibétain prend le pas sur le népalais.
Pas de routes. On va donc d'un village à l'autre en marchant et il n'est pas rare de rencontrer des enfants, simplement vêtus, qui vont rendre visite à un oncle ou une tante (à deux ou trois jours de marche) ou reviennent juste de l'école… qui est elle à trois heures de marche ! Ces enfants sont souriants, parlent souvent plusieurs langues et partagent volontiers le Dal-Bat, plat traditionnel base de riz et de lentilles. Rien ne semble leur manquer, les sourires y sont nombreux et leur gentillesse illimitée…

Jusqu'au 21 novembre

UNI-VERS-PHOTOS
1, rue Penchienatti - 06000 Nice
www.uni-vers-photos.com