jeudi 24 août 2017

Retour sur une visite annoncée à la Biennale de Venise, édition 2017…..



Comme tous les deux ans, parce que j’aime l’art, je me rends à la Biennale de Venise. En cette année 2017, il était donc normal de m’y retrouver.

Contrairement aux éditions précédentes, l’opus 2017 est décevant. Heureusement il reste la beauté intemporelle, immuable de Venise. Toutes les petites expositions parallèles à la Biennale qui font de Venise le centre incontournable de l’art.

Aux Giardini seuls les Pavillons Allemand, Français et Russe font exception et le Pavillon Italien à l’Arsenal.

Pour les Pavillons Allemand et Français, encore faut-il tomber au bon moment, c’est à dire au moment de la performance, puisque c’est de cela qu’il s’agit pour ces deux Pavillons. Malheureusement, aucune information n’est mentionnée pour vous informer de l’heure à laquelle elles se déroulent. Donc si vous n’êtes pas présent au moment opportun : « circulez y a rien à voir…».

Le pavillon Italien met en scène une belle installation, dotée d’un message fort, bien que légèrement morbide (cf. Les photos ci-dessous, même si ces dernières sont malheureusement peu représentatives) mais je ne m’en plaindrai pas puisque j'affectionne particulièrement ce type d’art.




Parmi les expositions attenantes à la Biennale, les plus intéressantes sont celles de Murano, de la Fondation Louis Vuitton, la Fondation Prada, Venice Design 2017, Personal Strutures, David Lachapelle (île de la Giudecca), le Palazzo Franchetti, le Palazzo Fortuny, le Palazzo Grassi, la Punta della dogana, Jan Fabre, Pistoletto (île de San Georgio)…

J’ai plus particulièrement apprécié celles du Palazzo Fortuny, du Palazzo Grassi et de la Punta della dogana.

Au Palazzo Fortuny (magnifique palais), sous le nom « Intuition » étaient exposés de nombreux artistes. il s’agissait plus d’une question d’ambiance que d'oeuvres présentées même si celles -ci
étaient de très grande qualité. Au dernier étage, les visiteurs pouvaient eux-même participer à l'élaboration d’une oeuvre. Quelques photos sont là pour corroborer mes propos même si transmettre l’ambiance, soit l’impact d’une installation en photographies n’est pas chose aisée.


Au Palazzo Grassi et à la Punta della dogana, est présenté Damien Hirst. En dehors de la beauté des lieux en eux-même, je dois avouer avoir pris une vraie claque. L'exposition «Treasures from the Wreck or the Unbelievable », est à couper le souffle… S’y trouve mêlé modernité, « art ancien » et mythologie.





Mention particulière pour Evan Penny dont les oeuvres (en cire) mais criantes de vérité étaient présentées dans une église proche du Palazzo Grassi!
Jugez par vous-même…..






Venise incontournable…

Celia Mores,
Docteur en Neurosciences et amatrice d’art

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