mercredi 3 avril 2019

Michel Eisenlohr, "Palmyre Apamée Alep : terres d’Héritages " , à l'Espace Lympia, Nice


Exposition : du 6 avril au 9 juin 2019




Sur les pas du photographe Michel Eisenlohr et de son Voyage en Orient « Palmyre, Apamée, Alep : terres d’Héritages »



« Soyez passant dit l’Evangile de Thomas. C’est ce que fait tout voyageur dans son périple, il laisse l’ombre de ses pas dans la poussière des chemins des pays qu’il traverse » Michel Eisenlohr

Les pas de Michel Eisenlohr l’ont porté à découvrir des espaces habités, en transformation ou au contraire délaissés. Ces lieux qui illustrent la diversité des modes de vie, des croyances et des coutumes et la relation si intime que l’homme entretient à son territoire. Cette approche commence certainement par l’amour de la littérature de voyage, celle des aventures de Jules Verne ou des expéditions de Marcel Griaule et de Théodore Monod. Celle qui permet d’imaginer, de s’évader par procuration dans deux dimensions complémentaires : le temps et l’espace.

 

Un hommage à la beauté de la Syrie et à ses hommes qui l’ont bâtie et protégée


En 2002, cet artiste a découvert et aimé la Syrie, sublime, généreuse, inondée de lumière et parfois secrète. Une terre d’héritages vivant au présent. Carrefour des civilisations, elle connaît ces dernières années une actualité douloureuse et tragique. Palmyre, héritage de notre passé commun, entre Orient et Occident, en est le symbole martyrisé. Ce reportage photographique, présenté aujourd’hui à la lueur de l’actualité, est avant tout un hommage rendu à la beauté de ce pays et aux hommes qui l’ont au fil des siècles bâti, aimé et protégé.

 

Découvrez ces terres d’héritages de Palmyre à Alep, en passant par Damas


Au fil des photos, le visiteur découvre différentes villes : Palmyre où la grandeur et la poésie des ruines submergent, Alep, une des plus vieilles villes au monde, carrefour entre la Méditerranée et la Mésopotamie où se reflète la douceur de vivre dans une certaine liberté et enfin Damas où le regard est happé par la vie bouillonnante face au foisonnement des couleurs et des odeurs d’épices.

 

Michel Eisenlohr : un photographe de la trace, de la lumière et du sensible


Auteur-photographe depuis une vingtaine d’années, Michel Eisenlohr doit son itinéraire photographique au fruit d’une passion pour la littérature de voyage, à un parcours universitaire sur les rites de l’initiation, et à ce goût de l’autre qu’il renouvelle à chaque destination. Il s’attache aux paysages urbains avec pour premier thème sa ville de jeunesse, Marseille, et dresse le portrait de Gênes, Porto, Alep, Reykjavik ou encore Hong-Kong. Esprit des villes, architectures contemporaines, mémoire des lieux et territoire en mutations : sujets sur lesquels il aime particulièrement porter son regard pour des reportages personnels ou en répondant à nombreuses commandes d’institutions culturelles. Avec ces multiples facettes, le travail de Michel Eisenlohr assume une grande liberté artistique, loin de toute école stylistique.


Espace Lympia, 2 Quai Entrecasteaux – Port de Nice

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