mardi 2 juillet 2024

Gérard Taride: "Notes Interdites" - Article du Strada



"À Cagnes-sur-Mer, Gérard Taride nous offre une exposition exceptionnelle, qui ose aborder des sujets d’actualité : l’intolérance passée et actuelle, et la « fièvre » qui embrase la planète, la livrant à un flux d’informations qui fait monter la pression et la violence ou la censure..."

 

Article du STRADA  N° 367 spécial été 2024

 


 

vendredi 21 juin 2024

Nouvelle exposition UMAM: Gérard Taride au Chateau de Cagnes

Louis Nègre
Maire de Cagnes-sur-Mer

Président délégué de la Métropole Nice et 

Le Conseil Municipale

ont le plaisir de vous convier au vernissage de
l'exposition de 

Gérard Taride
NOTES INTERDITES

en présence de 

Simone Dibo-Cohen,

commissaire d'exposition,

le vendredi 5 juillet 2024 à 18h30

au  Chäteau-musée Grimaldi
Place du Chắteau  - Cagnes-sur-Mer

 
 



 

jeudi 23 mai 2024

Vernissage de l'exposition UMAM "Mythologies" à St Raphaël 14 juin 2024

 

 

Frédéric Masquelier, 

Maire de St Raphaël et président d'Esterel Côte d'Azur Agglomeration, le Conseil Municipal 

et

Simone Dibo-Cohen

Présidente de l'UMAM

Commissaire d'Exposition

 

 
ont l'honneur de vous convier au vernissage de l'exposition "Mythologies" au Centre Culturel de St Raphaël le vendredi 14 juin 2024 à 19h00.




lundi 22 janvier 2024

Invitation au vernissage de l'exposition UMAM de Cedric Tanguy à St Raphaël


« DÉCORS EN CORPS DES CORPS ENCORE » de Cedric TANGUY

Vernissage le Vendredi 9 février 2024 à 18 h 30

 

Salle d'exposition RAPHAËL,
Centre culturel Georges Ginesta
Place Gabriel Péri, St Raphaël

Exposition ouverte du 10 février au 4 mai 2024 - Entrée libre
Renseignements : 04 98 11 89 00

 



samedi 13 janvier 2024

Cédric Tanguy à St Raphaël, février - mai 2024

Décors en corps des corps encore

 

Exposition    : 10 février - 24 mai 2024

Vernissage    : Vendredi 9 février à 18h30

 

Dans la continuité de l’exposition ExodeS qui a eu lieu de juillet à octobre 2022, et qui a été une première édition marquante de 85 artistes dans 8 lieux de la Ville, la Ville de Saint-Raphaël accueillera une nouvelle exposition majeure.

Simone Dibo-Cohen sera la commissaire et scénographe de cette nouvelle exposition qui est prévue à l’été 2024, MythologieS, d'Achille à Batman.

En amont de cette exposition magistrale, l’artiste Cédric Tanguy (artiste pour EXODES) exposera ses œuvres du 10 février au 4 mai 2024 dans la Salle Raphaël du Centre Culturel.

L’artiste obtient ainsi une reconnaissance de la Ville pour son investissement lors de l’exposition ExodeS

 
Salle Raphaël du Centre Culturel
Entrée libre
 
Article à paraître dans le journal "LA STRADA" : 

« Décors en corps – des corps encore », l’exposition de Cédric Tanguy

Du 10 février au 4 mai 2024, Saint-Raphaël accueille les œuvres du plasticien, performeur et réalisateur Cédric Tanguy. Après sa participation remarquée à l’exposition d'art contemporain « ExodeS » à l’été 2022, l’artiste renouvelle son expérience raphaëloise pour un solo show. 

Fresques photographiques monumentales, installations, photos, sculptures : une quarantaine d’œuvres seront à découvrir au Centre culturel. Rencontre avec un artiste prolixe et passionnant !

Cédric Tanguy, qu’avez-vous envie de raconter, de partager dans cette exposition ?

C’est suite à ma participation à l’exposition collective « Exodes », proposée à la ville de Saint-Raphaël par Simone Dibo-Cohen, présidente de l’UMAM (Union Méditerranéenne pour l’Art Moderne), que je renouvelle cette expérience raphaëloise, pour un solo show à nouveau commissionné par Simone Dibo-Cohen. Je suis accaparé depuis des années par des commandes publiques pour des municipalités, ayant pour but de faire participer l’habitant à des projets pédagogiques socioculturels qui mettent en valeur le patrimoine et ses occupants. 

Je cherche à présent à redévelopper ma démarche artistique personnelle, à retrouver des thématiques qui me tiennent plus à cœur. Le titre de cette exposition, « Décors en corps, des corps encore ! » est assez évocateur. On y retrouve les thèmes de la représentation humaine, du portrait et du paysage, hybridant le selfie, le soi et sa posture avec son environnement. Les œuvres présentées se déclineront sur plusieurs axes autour de la représentation du corps, (portrait ou silhouette humaine) et du décor : Corps en chantier, en construction, en croissance (adolescence). Corps en ruine, en destruction, en décrépitude, (vieillesse). Corps en reconstruction, en transformation, en mutation… 

Cette exposition pose un regard poétique et allégorique sur nos jeunes et sur nos aînés, la mémoire, les effets du dérèglement climatique, et la fin d'un monde.

Quelles ont été vos sources d’inspiration pour sa création ?

Léonard de Vinci, Hubert Robert, Arnold Böcklin, et une autre référence incontournable, une fois de plus très présente dans ce projet, l'inévitable Caspar David Friedrich auquel je rends hommage tous les ans dans au moins l'une de mes créations.

Que pourra-t-on découvrir dans cette exposition ?

Trois grandes installations mélangeant photos, volumes, caissons lumineux, dont une installation avec les portraits de 12 séniors, majoritairement de la résidence Domitys ; 3 grandes fresques photographiques monumentales représentant une cinquantaine de jeunes du Lycée Saint-Exupéry pour la plupart ; une statue d'environ 3m30 de haut présentant un costume sculptural, ainsi qu’une série de photos de grandes dimensions et d’autres de plus petits formats.

Ces œuvres ont-elles toutes été créées spécialement pour cette exposition ?

En grande majorité oui, mis à part 4 ou 5 œuvres qui serviront d'introduction. Étant donné que mon mode de fonctionnement s'appuie souvent sur un processus de création similaire à l'effet d'un jeu de dominos, à savoir qu'une œuvre répond à l'autre et que s'instaure ainsi une certaine chronologie, les premières pièces visibles dans la scénographie permettront de mieux comprendre le reste de l'exposition.

Pourquoi avoir intégré des Raphaëlois dans votre processus de création ?

 

Un sens de lecture sera imposé dans la scénographie de l'expo. Dès le début du parcours on comprendra qu'après avoir commencé à œuvrer sur le thème de l'autoportrait, puis sur celui de la muse, j'ai décidé, à un moment donné, de ne plus représenter l'être humain, tout en restant attaché à sa présence non figurée, en l'effaçant progressivement, pour laisser place au décor dans lequel j'ai fini par m'enfermer, tel un ermite dans sa grotte en plein désert. Même si je peux vivre plusieurs mois sans voir personne, notamment pour préparer mes expositions, même si je passe la plupart de mon temps isolé, mes œuvres, quant à elles, montrent à nouveau tout le contraire de l'ermite que je suis. Depuis quelques années, elles se remettent à représenter plusieurs centaines de participants. L'exposition de Saint-Raphaël sera incontestablement à l'image de cette sortie du désert, foisonnant de jeunesse locale. J’ai l'espoir qu'elle prenne plaisir à venir voir et revoir cette exposition d'art contemporain et, qu'à l'avenir, elle manifeste plus de curiosité pour ce qui est d'en découvrir d'autres. C'est en œuvrant de cette manière avec les habitants des environs que mes expositions ont battu à plusieurs reprises des records de visites dans les lieux qui les accueillaient. J'ai tellement sacrifié ma vie à l'art que je préfère être seul, plutôt que mes œuvres le soient. La solitude me dérange moins que l'indifférence envers mon art
 

Qu’avez-vous envie de susciter chez les visiteurs qui viendront découvrir votre exposition ?

À chaque vernissage, j'aime voir mes efforts récompensés en ressentant la satisfaction des participants au projet. Les voir euphoriques se découvrant dans une œuvre, c'est toujours gratifiant, surtout quand ils reviennent avec leurs amis ou leur famille et que par effet boule de neige, ils veulent à leur tour participer à un futur projet. J'aime susciter cet effet boule de neige, quand le jeu de domino ne s'arrête pas là. J'ai vécu 9 ans sur la Côte d'Azur, jusqu'en 2012. À chaque fois que j'ai quitté une région, j’ai été rappelé 10 ans après pour y organiser un grand come-back. Il est temps que cette expo ouvre la porte vers un retour dans le sud, qu'elle puisse servir de tremplin pour lancer une nouvelle série de solo shows sur la Côte d'Azur. Comme je n'aurai pas le temps de concrétiser toutes les idées que j'avais en tête pour cette exposition, ni de représenter tous ceux qui ont été photographiés dans la rue, "Un décor en corps, Acte II" va devoir s'imposer. Mais où ? Je l'ignore encore.

 

   
Patri-matri-moine de Saint-Raphaël 
 


Sainte Simone
 
Manus meas lavo

 
En corps massifs

vendredi 29 septembre 2023

Exposition Ron Mueck à la Fondation Cartier d’art contemporain



Exposition: du 8


Dix ans après sa dernière exposition à la Fondation Cartier pour l’art contemporain, Ron Mueck revient pour nous faire découvrir de nouvelles oeuvres, mêlées à de plus anciennes, toutes aussi magistrales les unes que les autres (dans tous les sens du terme). Il faut dire que ses oeuvres sont particulièrement fascinantes voire dérangeantes pour certaines… 

En effet, ses oeuvres, pour la plupart, à l’exception de quelques unes, ont des dimensions déconcertantes, comme cela fut le cas, en 2001, pour sa sculpture, Boy (1999), présentée à la 49e Biennale de Venise et qui représentait un adolescent accroupi de cinq mètres de haut. 

Mais revenons, à son exposition actuelle à la Fondation Cartier pour l’art contemporain. Une des pièces majeures est sans aucun doute, Mass (crée en 2017). Il s’agit d’une installation monumentale d’une centaine de crânes qui s’amoncellent de manière semble-t-il désordonnée, de part et d’autre de la salle principale de la fondation. Le visiteur déambule entre les crânes, regardant les quelques différences (car oui il y a des différences), preuve, pour lui, qu’il s’agit d’un amas d’individus….Une impression de catacombes sans être dans les sous-terrains où d’habitude elles se trouvent.

"Mass" Ron Mueck, (2017)


Parmi les autres oeuvres marquantes présentées, il y a celles, comme A Girl (2006) et Baby (2000) sur l’anatomie du corps humain, criantes de vérité. Au point que l’on se pose la question, s’il ne s’agit pas de « sculptures animées » et qu’une fois le dos tourné, le nouveau-né comme le jeune
garçon vont retourner à leurs préoccupations…
 

"A girl" Ron Mueck (2006)

"Baby" Ron Mueck (2000)

 

Pour ma part, en dehors de Mass, deux oeuvres m’ont interpelée.. Il s’agit de Untitled (Three dogs) (2023) et Man in a Boat (2002). Ces oeuvres laissent libre cours à l’imagination du visiteur, laissant une multitude d’interprétations possibles selon la perception qu’il en aura… En effet, percevoir c’est donner
une signification aux choses, aux objets, aux situations. Or cette perception, en dehors du traitement sensoriel brut des informations visuelles, se fait aussi selon nos attentes, notre culture et même notre état d’esprit du moment…
La sculpture Untitled (Three dogs) (2023) représentant trois chiens de taille monumentale. Ils peuvent, selon notre interprétation, notre passé, nos peurs, tout aussi bien, paraître menaçants et faire référence à « nos peurs enfantines ». Mais aussi ils peuvent paraître protecteurs comme des gardiens, voire de gargouilles qui nous protégeraient contre le mal. Les « jeunes » (et moins jeunes) fans d’Harry Potter peuvent y voir les monstres contre lesquels le jeune sorcier doit se battre afin de faire « triompher » le
bien contre les "forces du mal » de celui dont on ne prononce pas le nom Voldemort.


"Three dogs" Ron Mueck (2023)

 

La sculpture Man in a Boat (2002) est entourée de mystère, d’autant qu’elle est présentée seule dans une pièce relativement sombre. Elle est même, j’ose le dire, angoissante. Où va cet homme sur sa barque avec ce regard dans le vide tourné vers l’horizon? Vers un avenir meilleur ? Un avenir sombre ? Vers l’incertitude ? Après tout, sait-on ce que nous réserve demain? Ou est-il en train de faire son voyage vers l’au-delà afin de rejoindre le royaume des morts, faisant ainsi référence, de manière imagée, à la mythologie égyptienne et à sa « barque sacrée ». D’après les « récits », le voyage en barque était nécessaire pour passer d’un monde à l’autre. 

"Man in a boat" Ron Mueck (2002)

 

Enfin, une fois n’est pas coutume, cela mérite donc d’être signalé, Ron Mueck a accepté de présenter une oeuvre encore inachevée. Il s’agit de This Little Piggy (2023).


L’exposition Ron Mueck ne laisse pas indifférent. Elle fait référence aux différentes facettes de notre personnalité, ou plutôt de notre moi intime, voire de notre « ça » pour reprendre la terminologie de Freud. Mais ceci est peut être, seulement, dû à la signification que j’ai voulu lui donner… Il se peut que la vérité soit ailleurs…. Mais dans le monde de l’art contemporain, il est encore possible de laisser libre cours à ses interprétations, car, comme pour la vérité, il n’y a pas une seule explication possible mais il y en a plusieurs….


Celia Mores,
Membre de l’UMAM

Fondation Cartier pour l’art contemporain
261, Boulevard Raspail
75014 Paris, France

samedi 13 août 2022

ExodeS: Article écrit par Alain Amiel pour Art Cote d’Azur – à partager !

 

Image : Gouri Mounir - "Naufrage (Shipwreck)"

Le mot exode (ex : en dehors, hodos : route) pourrait être traduit comme « en dehors de la route », ce qui est paradoxal car l’exode, c’est ce qui met sur les routes. En fait, ce mot a pris plutôt le sens de « hors de soi », hors de son pays. Au delà de l’arrachement à sa terre natale et des souffrances de la route, l’exode implique la perte de repères, de modes de vie, de senteurs, de couleurs, de goûts.

Après le nomadisme des chasseurs-cueilleurs, c’est à l’époque des premières cités néolithiques hiérarchisées et regroupant un grand nombre de personnes que sont probablement nés la xénophobie et le rejet de populations.

Le livre de L’Exode est le deuxième livre de la Bible, il raconte la fuite dans le désert de tribus juives persécutées et esclavagisées ayant choisi un dieu différent que celui imposé en Égypte. C’est le récit de leur errance sous la conduite de Moïse, porteur du message de Dieu, qu
i doit les mener dans un pays « débordant de lait et de miel ».
Du livre de L’Exode se détachent trois grands thèmes : l’oppression incitant au départ, la route et ses dangers et l’arrivée dans de nouvelles terres, souvent hostiles, où il faudra s’adapter ou qu’il faudra conquérir.

 

Albaiges Carme - "Etrange voyageur 1-2-3

 

Pour son exposition d’été, la ville de Saint Raphaël a choisi d’illustrer ce thème à travers les œuvres de 85 artistes de tous âges, de toutes origines, dans huit lieux choisis à travers la ville.

Simone Dibo-Cohen, la commissaire, a dû rassembler un très grand nombre de peintures, sculptures, photographies, installations, etc., en provenance d’artistes, de collectionneurs et de galeries.

Parmi les exposants, il y a naturellement de nombreux créateurs issus d’exodes suite à des guerres, celle de 1940, de la Shoah, mais aussi d’exodes récents, essentiellement d’Afrique vers les pays du Nord.
 

Si l’exode puise ses origines à l’aube des temps humains, il est toujours dans l’actualité et risque de l’être de plus en plus avec la montée des eaux due au réchauffement climatique

Si l’image dominante de l’exode est actuellement celle de la traversée de la Méditerranée (très présente dans l’actualité), la plupart des déplacements de population ont eu lieu plutôt à pied, lors de marches interminables, alourdies de bagages, de charrettes, objets qui symbolisent le déplacement...

Suite de l'article sur le site internet d'Art Côte d'Azur magazine...

dimanche 7 août 2022

ExodeS: Reportage France-3 Régions


 

La ville de Saint-Raphaël dans le Var propose un parcours d'art contemporain dans 8 lieux différents sur le thème difficile des exodes. Jusqu'au 30 septembre, 85 artistes de 15 nationalités différentes donnent leur vision de ces parcours humains souvent tragiques.

Un bateau surchargé comme un radeau de survie ! Des migrants qui déambulent sans visage avec une seule valise emportant avec eux leur monde d’avant… c’est l’une des nombreuses œuvres exposées à la Villa des Myrtes.

Le parcours d’art contemporain, visible dans huit lieux à Saint-Raphaël, rassemble une belle diversité de la création artistique.

A l’origine, l’exposition devait évoquer l’anniversaire de la guerre d’Algérie et les Harkis. Mais très vite, l’équipe municipale a décidé de généraliser ce thème à l’ensemble des migrations. C’est pourquoi ce parcours se nomme ExodeS avec un S majuscule.

Mais comment réussir à figurer ces traversées tragiques de la Méditerranée ou des océans du bout du monde ? La mairie de Saint-Raphaël a mandaté Simone Dibo-Cohen pour réunir le maximum de talents. 85 artistes ont répondu à ce thème imposé qui entre en résonance avec l’actualité comme avec le passé.

 Suite de l'article sur France 3 Régions...