samedi 23 mai 2015

"La danse des formes" au musée des Arts Asiatiques

Cette exposition, d'abord présentée à Paris, a été imaginée à l’occasion de l’entrée dans les collections du musée parisien de 72 pièces offertes par l’artiste Samiro Yunoki. Formé à l’art textile auprès de maîtres du Mingei (mouvement pour le renouveau de l’art populaire japonais), Samiro Yunoki est un spécialiste de la technique traditionnelle de teinture au pochoir, le katazome, dont il est l’un des plus illustres représentants.


Ses œuvres, pour la plupart de très grande taille, allient savoir ancestral et vision moderne. D’un effet spectaculaire, elles sont ouvertement influencée par l’art occidental et notamment par Matisse, Calder, Miro, Klee..., tant dans les techniques et matériaux employés que dans les motifs décoratifs eux-mêmes.

Jusqu'au 6 septembre 2015
405, promenade des anglais - Quartier Arénas - 06200 NICE

Pour en savoir plus : http://www.samiro.net et http://www.arts-asiatiques.com

Exposition de l'école municipale d'arts plastiques de la ville de Menton

Du 22 mai au 6 juin, le Palais de l’Europe se transforme en galerie d’arts, au détour de laquelle les curieux pourront découvrir les travaux des élèves de l’Ecole Municipale d’Arts Plastiques.

De la sculpture au dessin « manga », de la céramique à l’infographie, la palette des cours proposés par l’Ecole Municipale d’Arts Plastiques est large. Et c’est lors de leur incontournable exposition de fin d’année que professeurs et artistes dévoileront au public leurs nombreux talents et leurs travaux.
Venez parcourir le dédale d’œuvres en 2D ou 3D, voire en numérique, à la découverte des nombreuses formes d’expressions artistiques enseignées tout au long de l’année à l’EMAP et, pourquoi pas, faire naître de nouvelles passions.

Exposition de fin d’année de l’EMAP - Palais de l’Europe - Menton
Du 22 mai au 6 juin 2015

Musique chez Depardieu

Mercredi 27 mai 2015 - 20h15
CONCERT ANAMORPHOSES


Anamorphoses est né de la rencontre entre deux musiciens JONATHAN MAUCH et MAXIME PERRIN sur les bancs du Lycée Racine à Paris. Certains forment des groupes de Rock, eux font du Jazz. Atypique? L'un joue du hautbois, l'autre de l'accordéon. Atypique? Oui et assumé!

Ils sont jeunes et en veulent. Forts de leur parcours (prix et concours), ils ouvrent les portes de ce mélange et vont loin.. très loin...
Très vite, l'alchimie s'effectue entre ces deux soufflants et on les retrouve autant dans les endroits underground que dans les grands théâtres.

Le Duo se produit régulièrement en Autriche, Slovénie, France. L'ouverture européenne est de mise. Un jazz universellement tourné vers l'avenir.

Avec Maxime Perrin accordéon et Jonathan Mauch sax.

Jeudi 28 mai 2015 - 20h15
1 soirée 2 groupes : BERTHE TRIO & NOE ZAGROUN TRIO




Soirée exceptionnelle : deux jeunes talents du piano Jazz, la "crème" du Conservatoire National de Région de Nice, seront à l'honneur lors de cette double prestation.

Le Zagroun trio a vu le jour en septembre 2014. Le groupe développe, à travers des compositions, un style de musique assez singulier. On peut discerner un jazz moderne et intimiste, influencé par des artistes tels que Brad Mehldau ou Robert Glasper.

Le Berthé Trio, créé par le pianiste Mickaël Berthelemy, présente un univers essentiellement constitué de compositions aux couleurs modernes, entre classique, jazz et musiques du monde. Une soirée placée sous le signe de l'avant-garde du Jazz.

Avec Mickaël Berthelemy et Noé Zagroun: piano / Thomas Cordogli: basse / Félix Joveniaux et Alexandre Gauthier : batterie / Baptiste Horchol : saxophone tenor.


Galerie Depardieu
6, rue du docteur Jacques Guidoni - (ex passage Gioffredo) - 06000 Nice

www.galerie-depardieu.com

dimanche 17 mai 2015

Très beau reportage sur Pierre Ribà

Réalisé par New Art TV. Suivez ce lien :
http://newsarttoday.tv/expo/pierre-riba-galerie-gng/
Pierre Riba Photo Stéphane Grangier pour "Vernissages"
Galerie GNG Art Contemporain - 3 rue Visconti - 75006 Paris

Du 12 mai au 20 juin

Claudie Poinsard à Marseille

Dans le cadre de la prolongation de l’exposition «Carte blanche à Simone Dibo-Cohen» Présidente de l’UMAM, la galerie Patrick Bartoli, à Marseille, expose peintures et dessins de Claudie POINSARD du 28 MAI au 20 JUIN 2015.

Des œuvres nouvelles de la série « EARTH and DREAMS » et des séries en hommage Rosa PARKS et à Jean MOULIN.Métisse Franco-Camerounaise, Claudie Poinsard est née à Douala, de l’improbable rencontre entre une jeune camerounaise dont la famille a des origines séculaires à Bonapriso et un ingénieur géomètre français issu des terroirs lorrains et provençaux. De cet acte hors les stéréotypes de l'époque, elle conserve la trace indélébile : « Je suis un de ces nombreux paradoxes dont le hasard de la vie a le secret, révélant ainsi le désordre de la colonisation, là même où cette dernière s'acharnait à vouloir mettre de l'ordre. » 
 
"Sur l'horizon" 2015 Techn.mixte sur toile 80 x 80 cm

 A l’âge de 3 ans, son père l'emmène pour raison de santé, à Aix en Provence, près de ses grands parents paternels. Elle vit une triple séparation, avec sa mère, le pays qui l’a vu naître et son père dont elle est très proche jeune enfant. Scolarisée en pensionnat religieux à Aix puis à Nice, elle fait ses premiers pas dans le dessin, l'utilisant comme recours à la solitude. Cette rupture se commute en une image toujours saillante : « Je me vois encore sur ce bateau immense qui m'emmenait en France. Epreuve douloureuse, mélancolique. Beaucoup de choses se sont jouées dans cette traversée. J'ai parfois l'impression d'être encore sur ce navire .... »
Les retrouvailles imprévues avec sa mère à l'âge de huit ans sont marquantes. A sa sortie du pensionnat, elle vit en France dans la sphère paternelle, puis rejoint, sa famille camerounaise à Paris, où elle termine ses études secondaires. Son oncle maternel est une figure importante, elle admire son talent d'artiste. Son inclinaison pour le dessin et l'art se précise, elle voue une passion aux ouvrages d'art, et représente sur des cahiers les formes maladroites de femmes caricaturées à la séduction inquiétante dans la veine d’Egon Schiele, et des masques.

Jeune adulte, elle part vivre en Allemagne où elle se marie avec Knut Sondergeld. Elle travaille dans une compagnie aérienne, voyage, découvre de nombreux pays étrangers. Victime d’un détournement aérien, elle quitte son emploi, s'installe sur la Côte d'Azur et engage sa carrière artistique. Elle suit des cours à la Villa Thiole à Nice, fréquente assidûment les musées, les galeries. Elle se lie d'amitié avec la peintre Monique Giresse qui lui présente Maryvette Meslin et sa fille Marème. Cette rencontre fait date, Marème Malong Meslin devient un soutien sans faille tant affectif que professionnel. Elle deviendra sa galiériste au Cameroun. Son fils, Régis, né en 1978.

Elle entre à la Villa Arson dans une période où art corporel et peinture s'affrontent. Elle rencontre François Pluchard, créateur subversif du journal "Arttitude", Jean Philippe Vienne, Yoko Gunji , Gérard Eppelé, Noël Dolla, Chave....Ses installations associent culture du déchet et thématique des racines. Elle produit une série d'œuvres mêlant objet de récupération, collage, peinture : "Les chaises longues" et surtout ses "bodybuildings » qui traitent sous l'angle du dérisoire le thème de l'idole et du culte voué au corps. Son "Déjeuner sur l'herbe" est sélectionné pour l'exposition "Germinations Entwicklung" (1982, Paris, Berlin, Hanovre).

En 1981, elle s'installe sur la colline du Peintre Auguste Renoir, à Cagnes/mer, rencontre peu après, le psychanalyste Alain Jouffret qu’elle épousera, et obtient une licence d'Arts plastiques avec le professeur Emeri à Aix en Provence. Son désir de peinture s'affirme et la mène à s'écarter des voies canonisées de l'art contemporain qu'elle ne rejette pas pour autant : Je suis une inclassable, j'aime à explorer parfois des directions multiples, m'acharnant à m'extraire de la répétition comme pour préserver cette oriflamme vivante et précieuse: l'acte du peintre. Tout nouveau support est un prétexte à la trouvaille, à un travail ininterrompu.

Elle entre dans la toute jeune Galerie Lafrache à Cannes et expose avec Anasse, Arman, Coignard, Farhi, Franta, Gaudet, Kaiser, J.J Laurent, Renard, Sylanasse, Télémaque, Vernassa,.... Son travail superpose des propositions de corps en une série de déclinaisons : musiciens, corps de femmes, objets du quotidien encore reconnaissables. Elle est sélectionnée au Salon de la Jeune Peinture au Grand Palais à Paris (1993).

A Antibes, elle travaille la gravure (eaux fortes, carborendum) avec le peintre Gérard Eppelé à l'atelier du Safranier de Dominique Prévost à Antibes (1993-95). Cette technique fait réponse à son besoin de griffer, de scarifier les supports. Le papier, la toile deviennent comme une seconde peau, une enveloppe épaisse. A cette période, elle réalise pour les éditions Tipaza dirigées par Yvy et Gilbert Casula, « Dernier comptoir avant la neige » un livre d’artiste avec le poète Daniel Schmitt. Première étape d'une longue amitié et d'une collaboration de travail toujours vivace qui donne naissance à plusieurs illustrations d’ouvrages.

Elle se lie également d'amitié avec le sculpteur Stanislas Jeanjeorge et sa femme (1989), fréquente son atelier à Tourrettes sur Loup et y accroche ses toiles en permanence plusieurs années. Ses créations habitent à présent la femme dans son rapport au corps, à l’intime et à l'Umwelt, au monde environnant. Elles procèdent d’un effacement, révélant son désir de dissoudre l’image du corps et de l'objet comme soumis à l'usure du temps.

En 1995, Marème Malong la ramène en Afrique, sa terre natale, pour une exposition personnelle inaugurale de la galerie Mam qu'elle ouvre à Douala, au Cameroun. Cette collaboration passionnée et ce retour sur le lieu de son enfance s'essaiment en de nombreuses œuvres sur le continent (Dakar, 1998), à Paris (1999) et sur la Côte d'Azur (Menton, 2003).

Le Peintre Michel Gaudet l'encourage et lui propose plusieurs projets. Elle participe à de nombreuses expositions et rencontres d'artistes, en galerie comme en musée en Europe (France, Autriche, Italie, Allemagne, Belgique, Hongrie, République Tchèque, Espagne). Gérard Eppelé qui la soutient depuis la Villa Arson, la guide et l'expose. Débute également une longue collaboration avec Patricia Civel qui dirige l'Art Tisse, à Valbonne. Elle présente deux expositions personnelles : "La part du feu"(2004) et "Le voile levé" (2007) qui mène le spectateur à porter un regard décalé sur la beauté.

Ses premières approches de la lithographie sur plaque (2001-2003) sont réalisées à l'atelier "Litho Art" à Vence, où l'entraîne Emmanuelle Renard. Quelques années plus tard, Jette et Per Hansen l'accueillent à "Blue Dog litho", leur atelier de lithographies récemment ouvert à Bargemon. Une amitié grandissante donne naissance à un série d'édition de lithographies et d'expositions à l'atelier et au Danemark Sophiendal (2012), Munken (2011-2014). Elle fait la connaissance de la galiériste, Pia Juel Verland (en 2013).

En 2012, Claudie Poinsard est confronté à la maladie. De nouvelles œuvres émergent, écho d’un nouveau séjour dans son pays natal (en 2013). Elles donnent à voir des personnages féminins suspendus sur le fil de la vie, esseulés et mouvants, saisis dans leur quotidien, se dédoublant, se multipliant, faisant face à la vacuité du monde.

Déjà d'autres projets se profilent. Elle entre à l'AIAP Unesco Monaco et participe régulièrement à des expositions internationales. Simone Dibo Cohen, présidente de l'UMAM, qui l’a exposée en 1998, sur le thème « Femmes-femmes » conjointement à la Galerie Vecchio à Cannes, lui propose un "hommage à Jean Moulin". Pour ce projet, elle élabore un corpus d'œuvres singulières où des corps décharnés côtoient des esquisses de maisons abandonnées.

Elle intègre la plateforme MAD en 2014. Cet espace d’expression artistique vient de prendre corps en Afrique sous l’égide de trois figures renommées de l’art contemporain sur le continent : Aissa DIONE (Galerie ATISS, Dakar), Illa DONWAHI (Fondation DONWAHI, Abidjan) et Marème SAMB MALONG (Galerie MAM, Douala). Claudie Poinsard participe à cette première édition : Figuration en 3 x 3, Francophonie 2014 à Dakar ; Earth and Dreams, Douala (exposition personnelle) et Abidjan (avec Salifou Lindou) en 2015.

GALERIE PATRICK BARTOLI : 81, rue Sainte - 13007 Marseille
Du 28 mai au 20 juin 2015
galerie@patrickbartoli.fr
Tél. : 06 22 02 62 04 et 04 91 54 20 17


Nice : 10ème Photomarathon

Il aura lieu le samedi 6 juin de 9 heures à 21 heures. Le départ sera donné au Court-circuit café au 4 de la rue Vernier. Il est ouvert à tous avec un appareil photo numérique ou argentique. L’objectif est de montrer Nice au travers de la créativité de chacun.
On peut encore s’inscrire sur ce lien : http://7off-marathon.org/site/wp-content/uploads/2015/04/Form-inscript-2015.pdf. Participation aux frais : 20 €

En attendant un petit tour sur le site du 7off : http://www.7off-marathon.org/

mardi 5 mai 2015

De l’art accessible en très (très) grand.

L’art contemporain est souvent lié à la monumentalité. Mais qui peut s’offrir de telles œuvres ? Pourtant, pour ceux qui n’apprécient plus les chromos de soleil couchant des iles du Pacifique sur les murs de leur séjour, il y a une solution nouvelle qu’ils peuvent partager avec les palaces, les palais des congrès et les lieux d’exception. Imaginez sur votre mur une œuvre contemporaine inédite qui peut même être lumineuse.

Le groupe Atlantis, installé à Carros, est connu pour l’impression sur tout support quelque soit la dimension (jusqu’à 80 mètres !). Ce sont ces palissades de chantier, ces affichages temporaires à la devanture des lieux d’exposition ou tout simplement les camouflages d’échafaudages. En collaboration avec l’UMAM (Union Méditerranéenne pour l’Art Moderne), qui va fêter ses 70 ans l’année prochaine, une sélection de grands artistes contemporains vous permet aujourd’hui d’acquérir des reproductions de certaines œuvres sélectionnées et conçues à la dimension du lieu que vous souhaitez aménager. Les artistes sont d’ailleurs rémunérés pour chaque édition. Chaque tirage est numéroté et signé par l’artiste.

Vincent Descotils, Claude Gilli, Bernard Langestien sur un mur en faux béton.
De la dernière biennale de l’UMAM, ont été sélectionnés Tom Herck avec un impressionnant vitrail monté sur un caisson lumineux, Miryan Klein, Catherine Duchêne et Johan Fournier, Yions Schwenke, Vincent Descotils, Daniel You, Bernard Langestein. Ont été rajoutés le célèbre Claude Gilli, Sylvie T., Natalia Nnatkin et Alain Hanel.

Un décor total :

Mais ce n’est pas tout, car ces œuvres et d’autres décors peuvent être imprimés également sur des cloisons vitrées, sur le sol, sur les plafonds. Des adhésifs peuvent être posés sur des murs, de même que l’impression sur tissu, en masquant toutes les aspérités. La salle de présentation des œuvres au groupe Atlantis de Carros est même recouverte de murs en béton, qui sont en fait du tissu…

Tom Herck (caisson lumineux)
A cela s’ajoutent des œuvres en plexiglass, en verre, des intégrations murales de dispositifs sonores. De quoi ravir tous les architectes et les décorateurs d’intérieur.

L’UMAM a souhaité participer à cette conception de l’art populaire. Car il ne doit pas seulement s’exprimer dans les rues pour le plaisir des passants, mais également être acquis par les amateurs et les professionnels. Les choix effectués de ces grands artistes et les qualités d’impression vont permettre un véritable renouveau de l’habitat.

Contacts : http://www.groupe-atlantis.com/fr/ Tél. : 04 92 27 00 44

Christian Gallo - © Le Ficanas ®
Etaient présents à l’inauguration pour l’UMAM : Simone Dibo-Cohen, Christian Gallo, Guy Maurin, Dominique Tardler.