vendredi 18 mars 2016

Nice : MANO A MANO A MANO


Baptiste César
Né en 1983, vit et travaille entre Nice et Paris

Artiste pluridisciplinaire, Baptiste César traite avec poésie des actualités contemporaines, qu’elles soient intimes ou universelles, au travers d’installations, de sculptures, de dessins, de peintures, de vidéos, de performances ou de textes. Souvent issue de ses propres déambulations, sa production artistique s’inspire directement des lieux qu’il arpente allant parfois jusqu’à prendre forme "in situ". De ces pérégrinations s’ensuit un processus d’élaboration – documentation, dessins préparatoires, repérages, recherche de matériaux, réalisation, dispositif de monstration – qui, tout en contribuant à l’aspect protéiforme de son travail, vise à produire un univers complet.

Les réalisations de Baptiste César s’inspirent de nombreux artistes contemporains mais aussi de la culture alternative et des réseaux underground ainsi que du cinéma ou de la BD.
http://baptistecesar.blogspot.fr/


Anthea Lubat
Née en 1989, vit et travaille à Toulouse

"Je m'amuse, le plus souvent par série, à établir un lexique de motifs, un vocabulaire de techniques à caractère exploratoire; dessin après dessin, une série se forme, faisant l'objet d'une même recherche de l'ordre de la prise de note, de la découverte permanente, de l'éveil [...] Dans une démarche secrète, discrète, et dans l'esprit d'une écriture automatique, mes dessins reflètent une certaine flânerie poétique, aux formes infinies, où cohabitent les valeurs de gris du crayon et les couleurs du spectre lumineux. De ce laboratoire de techniques qui les compose, mon but est de rendre visible, voire de rendre sensible les champs de forces dégagés par ces points de contacts".


http://www.anthea-lubat.com/


Christian Vialard
Né en 1960, vit et travaille à Grasse

Peintre et musicien, Christian Vialard fait des expositions, des concerts et des installations sonores. Ses dessins comme ses peintures sont directement influencés par sa musique faite d'expérimentations abstraites entre noise, drones et électronique post-rock. Derniers albums en date: Neukalm sur le label berlinois Grautag et Queequeg (avec Guy Reyes) sur le label Tiramizu.


Il se produit régulièrement sur scène lors de festivals comme Transmediale Berlin, City Sonic Bruxelles, Ososphère Strasbourg, Agnes B Paris, Nuit Blanche Paris, Elektro Alternativ, Toulouse, CrossOver Nice, Le Générateur Gentilly…).
Sa dernière exposition de dessins s'est tenue en décembre dernier au centre d'art contemporain Lieu-Commun à Toulouse.

http://www.cvia.net/


Du 26 mars au 30 avril  -  Vernissage: le 6 mars à 18h30

LE 22

22 rue de Dijon - Quartier Libération - Nice
Tel 09 50 55 16 50

jeudi 17 mars 2016

Frédérique Nalbandian – “L’oreille qui tombe”

Frédérique Nalbandian nous propose une recherche sur l’écoulement du temps, la pesanteur/apesanteur/chute, la gravité. Puis la blancheur, l’immanence de la matière, l’absence/silence du blanc, l’empreinte (moulage en négatif) et la mémoire.


Sa première oreille est née en 3ème année de ses études à la Villa Arson, elle travaille le plâtre dès la 1ère année, le savon en 3ème année. L’oreille pour sa forme embryonnaire (rapport à l’origine, à la naissance, “conduit auditif//ombilical”) l’interpelle et plus précisément, son conduit auditif au sens de l’entendement, de la compréhension du monde, de nous-même. Cette compréhension tellement complexe et difficile, voire improbable entre les hommes : “je n’y crois pas, en tous les cas pas avec le langage” dixit l’artiste.

Galerie Eva Vautier hors les murs - Espace d’art Le Moulin
, 8 avenue Aristide Briand
83160 LA VALETTE DU VAR
Jusqu'au 23 avril.
Pour en connaître plus sur Frédérique Nalbandian :
http://www.frederique-nalbandian.com/oeuvres/2016/ortombe.html

Nice : Charlotte PRINGUEY-CESSAC

« Où allons-nous? Tout a été fait. Depuis ces vingt dernières années, il semble que les limites extrêmes aient été atteintes. On ne peut être plus ingénieux, plus raffiné que Ravel, plus audacieux que Stravinsky. Quelle sera la nouvelle formule
d’art ? Il faudra retourner aux sources mêmes, à la simplicité, pour trouver quelque chose de véritablement neuf. Le contrepoint ? Là, sans doute, se trouve l’avenir ! » (Paul Dukas, 1865-1935)

YôkaÏ, 2014
Charbon de bois, techniques mixtes, 31 x 26 cm
Je frotte, j’aplatis, j’explose, j’écrase, j’enfonce… . Bruissements d’actions plastiques premières dont naissent des visions sophistiquées, intrigantes qui opposent des principes formels qui ont longtemps servis à distinguer les Abstractions entre elles et dont l’artiste nous prouve la nature primitive : le lyrique et le géométrique, l’expression et le concept que sont-ils d’autre que le reflet de la facture d’un monde où s’oppose toujours l’organique et le cristallin, la faune sous-marine et droit bambou ?

En réintroduisant des motifs naturels et utilisant des matériaux pauvres, l’artiste nous rappelle qu’au cœur des abstractions, c’est le cœur du monde qu’on entend.

Artiste post-moderne en quête d’atemporel, Pringuey-Cessac ne se soucie pas d’une « pureté » artificielle : ainsi la figure apparaît, oscille et disparaît, se dissout ou se loge dans le titre. Elle passe naturellement du travail mural à l’appropriation d’un outil administratif, du dessin à la sculpture, de l’in situ à l’action enregistrée en vidéo. Et pourtant, dès lors qu’ils entrent dans sa pratique, tous ces procédés se complètent au lieu de s’opposer ou se succéder. Ils participent ainsi à l’extension d’un univers singulier.

Les compositions de Pringuey-Cessac montrent son goût prononcé pour le noir, le charbon, le graphite, les traces de vie organique brulée ou comprimée. Le mur lui devient arène verticale, lieu de danse avec la matière, endroit de cadences, de formes organiques, aquatiques ou ardentes. Mais elle ne cesse de contreponctuer ses mouvements expressifs rigoureusement de traits nets, de blancheurs et de silences.
Klaus Speidel, philosophe et critique d’art

Galerie Eva Vautier Hors les murs : Alexandre Dufaye, 6, Place Wilson, 06000 Nice
Jusqu'en Avril

10 ÈMES JOURNÉES EUROPÉENNES DES MÉTIERS D’ART

LES MÉTIERS D’ART À L’HONNEUR
En seulement dix éditions, les Journées Européennes des Métiers d’Art (JEMA) sont devenues la
plus importante manifestation du secteur dans le monde. Orchestrées par l’Institut National des
Métiers d’Art (INMA), elles invitent les jeunes et le public à découvrir, le temps d’un grand week-end, les métiers d’art dans toute leur diversité.
Les JEMA s’annoncent prometteuses.
En France et dans 18 pays européens, ce rendez-vous culturel, économique et touristique réunira
8 500 événements dont 5 000 ateliers, ouverts ou participant hors les murs et 600 manifestations
organisées.

UN THÈME NATIONAL :
« Métiers d’art, gestes de demain », le manifeste d’une culture en marche
Plus de 200 métiers composent la galaxie des métiers d’art, trésor inestimable de notre patrimoine
immatériel et ressort majeur de l’économie créative, source d’émancipation professionnelle et
sociale, d’emplois valorisants et non délocalisables.
L’ambition de cette nouvelle édition des JEMA est bien de porter un message fort et de montrer
comment, au-delà de leurs prouesses techniques, les métiers d’art participent à un véritable
projet de société et d’intelligence collective. L’énergie créative de leur savoir-faire alimente de
nombreux secteurs de l’économie réelle, locale et de proximité. Industrie, architecture, décoration
et design ont parfaitement intégré leur valeur ajoutée.
Les collaborations se multiplient avec les ateliers opérant comme des laboratoires de l’innovation
et des creusets d’inspiration. Une nouvelle génération émerge, forte à la fois des acquis et des
outils de notre temps. Car les gestes de demain sont aussi ceux d’entrepreneurs qui sortent de
leur isolement pour avancer de concert et créer, sur leur territoire, les conditions d’un art de vivre
ensemble conscient et engagé. L’avenir est entre nos mains, construisons-le avec les métiers d’art.

DES MÉCÈNES ET PARTENAIRES ENGAGÉS
Fidèle partenaire de ces Journées depuis leur création, la Fondation Bettencourt Schueller
apporte un soutien toujours amplifié à l’organisation des JEMA et est, depuis 2014, mécène
national de la manifestation.
Pour la 6 ème année consécutive, la Manufacture Horlogère Vacheron Constantin est mécène
national des JEMA et s’implique fortement dans son développement européen en tant que
partenaire de différentes manifestations à Paris, Milan, Genève, etc.
Les Journées Européennes des Métiers d’Art sont également organisées en partenariat avec le
Fonds National de Promotion et de Communication de l’Artisanat, de France Télévisions et du
Point qui contribuent fortement à leur visibilité.
En région, l’Assemblée Permanente des Chambres de Métiers et de l’Artisanat et de nombreux et
indispensables partenaires s’engagent pour soutenir le déploiement des Journées Européennes
des Métiers d’Art dans les territoires.

Vendredi 1er, Samedi 2 et Dimanche 3 avril 2016
Programmation sur : http://www.journeesdesmetiersdart.fr/actualites

Nice : Jacques Martinez : G H I R I B I Z Z I


L’exposition est baptisée « Ghiribizzi ». Autrement dit :

« Lubies, fantaisies de l’artiste qui improvise en dehors de toute règle ». (Patricia Falguières. Le Manièrisme. Editions Gallimard).

Elle est constituée de deux moments contrastés installés dans deux des espaces emblématiques de la scène artiste niçoise, face à la Promenade des Anglais.


LA BATAILLE DES HEURES / GALERIE DE LA MARINE

Selon un dispositif précis, « La Bataille des Heures » réunit des œuvres diverses, qui ont pour seul point commun, le noir et blanc, des peintures, des dessins, des ferrailles, des bronzes sont disposés dans les différentes alcôves et travées centrales de la galerie.

On y trouve ce que l'on pourrait aussi appeler « la bataille de l'atelier ». C'est à dire, le temps d'un travail qui est celui de l'artiste quand il avance dans son œuvre au jour le jour. Travail rarement vu, peut-être à voir un jour, peut-être jamais montré...nul ne le sait.

« Mon atelier, c’est plus que des murs, un lieu, une terre, ma vie, le monde qui est le mien, cette Europe du Sud, cette Europe latine, cette Europe judéo-catholique ».

Il ne serait pas impossible de rapprocher ces moments de ceux que Bertrand Bonello a appelés dans son exposition, au Centre Pompidou, en 2014, « les films fantômes ». Bertrand Bonello qui composera deux moments musicaux pour chacun des espaces de l’exposition de Jacques Martinez. Exposition fantôme donc, en référence aux thèmes omniprésents dans le travail de l’artiste.

Dans cet espace, nous trouvons trois « chapitres ».
Une séquence « abstraite », une séquence « paysage » et une séquence « figure » qui rythment cette bataille des heures, faisant émerger la « philosophie naturelle » de Jacques Martinez à base d’ascèse et de silence. Les Baous et leur mystère ne sont pas loin. Des silhouettes en bois brûlés de personnages entraperçus dans nos rêves, des mosaïques de pièces recyclées....

Pour préciser le contexte, Jacques Martinez a tenu à y inscrire en exergue cette phrase de Martin Heidegger, « C'était non une fuite mais le point culminant de la liberté que d'endurer la solitude » (Lettres à Ernst Jünger du 23/06/1949).


Tango, acrylique sur toile, 2016,200x200, photo Grégoire Gardette

LA BATAILLE DES FLEURS / GALERIE DES PONCHETTES

Sous les voûtes de la galerie des Ponchettes, « La Bataille des fleurs » nous offre un lâcher de couleurs.

« Il y a des fleurs partout, pour qui veut bien les voir » écrivait Henri Matisse, qui exposa dans cette même galerie en 1947. Cette phrase inaugure l’exposition et accueille le visiteur de la galerie des Ponchettes.

Ce second moment de l’exposition réunit 11 grandes toiles (130x195 cm) aux techniques différentes, du pinceau chinois à quelques techniques très personnelles, qui nous enferment dans une ronde de couleurs, qui nous invitent à partager le plaisir qu’on devine avoir été celui de l’artiste dans son atelier.

Évocation du triomphe de la vie, ces « fleurs » qui traversent « les ciels », rappelant celles que l’on peut voir encore lancées depuis les chars dans le temps du carnaval, sont inscrites à jamais dans les souvenirs, dans les jours de Jacques Martinez. Elles sont l’une des incarnations de Nice, cette ville qu’il n’a jamais quittée et qu’il ne quittera jamais tout à fait.

« Sous ces voûtes, tout n’est que couleurs, des bleus, des jaunes, des rouges, des roses, des verts, des violets pour dire sans vraiment peut-être les décrire, les iris, les œillets, les roses, les mimosas qui éclatent en bouquet chaque année vers le mois de février dans le ciel bleu de la Baie des Anges, le temps des batailles de fleurs. » explique Jacques Martinez.

 DU 24 AVRIL AU 12 JUIN 2016

Sabine Mohr à Marseille

Portraits de Disparition

J'adore la ligne d’horizon entre l'eau et la terre. Elle est réelle et imaginaire en même temps, constamment en mouvement et vivante comme l'impulsion des éléments.
Que se passe-t-il si cette constante apparente connait des changements sévères?

Dans ma ville natale d’Hambourg, cette impulsion peut être très aisément observée. Pendant les grandes tempêtes, le niveau d'eau monte parfois jusqu'à 8 mètres au-dessus du niveau zéro. Beaucoup de personnes sont mortes pendant les grandes inondations en 1962 / 1975 / 1976.
Depuis 2007, je travaille sur un projet à long terme appelé Sea - Level | Niveau de la MER basé sur l'iconographie de la Psychogéographie des Situationnistes.



Mon travail reflète le phénomène décrit par des images, installations, rapports et notes quotidiennes.
Cela m'a amenée à voyager à Marseille en 2013, où le marégraphe de Malmousque soulignait le point zéro pour la mesure du niveau de la mer.

En 2015, une autre étape de mon projet m'a amené à Vegaøyan, l’île la plus éloignée dans le Nord de la Norvège (patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 2004). L'archipel se compose de plus de 6000 îles, dont la plupart est située à seulement quelques centimètres au-dessus du niveau de la mer.
Beaucoup de ces îles, auparavant habitées, ont été maintenant abandonnées par leurs résidents.
En 2016, je reviens à Marseille pour montrer des portraits d’îles qui disparaissent, ainsi que quelques-unes des œuvres que j'ai réalisées pendant mon séjour à l’Archipel Vega.

Pendant mon séjour à Marseille, je continuerai mes recherches avec une visite du marégraphe de Malmousque. Pour mémoire il faut savoir que les équipements du bâtiment ont été construits à Altona, quartier de Hambourg où je vis. ( Marégraphe totalisateur 1, système Reitz, modifié sur les indications de M. Ch. Lallemand et construit par M. Dennert d’Altona.).

Sabine Mohr - Hamburg, Janvier 2016

Galerie du Tableau

37, rue Sylvabelle. 13006 Marseille
Téléphone : 04 91 57 05 34
http://www.galeriedutableau.org

Exposition du 21 mars au 02 avril 2016

Vernissage le lundì 21 à partir de 18h 30

dimanche 13 mars 2016

L’Union Méditerranéenne pour l’Art Moderne retrouve Menton avec succès.

A l’occasion de la commémoration des soixante-dix ans de sa fondation par Jean Cassarini, le docteur Thomas, Matisse et Bonnard, l’UMAM qui a exposé plus de 1.500 artistes à ce jour, organisait sa huitième exposition de l’année qui avait commencé à Beyrouth. Mais la première qui est en place actuellement à Menton, au palais de l’Europe, a un aspect particulier. En effet comme l’a souligné au travers de son historique la maire-adjointe à la culture, Madame Martine Casério, c’est à Menton qu’ont eu lieu le plus grand nombre d’expositions avec Picasso, Bonnard, Dufy, Dali, Braque, Chagall, Delvaux… La présidente de l’UMAM, Simone Dibo-Cohen a insisté sur le fait, que conformément aux souhaits de Matisse et Bonnard, il ne s’agissait pas là d’une rétrospective, mais d’une exposition réunissant des artistes vivants, en activité, et un mélange de célébrités internationales et des créateurs en devenir de moins de 40 ans. Dans son discours, le député-maire Jean-Claude Guibal a déjà annoncé l’exposition qui aura lieu au mois de juin dans les jardins de sa commune où seront réunies des sculptures de haut niveau. Le point d’orgue sera alors les jardins et le Palais Carnolès, musée des beaux-arts de la ville, et surtout une œuvre monumentale de Stefano Bombardieri sur le parvis du Musée Cocteau. Tous ont félicité la présidente de l’UMAM également commissaire de l’exposition et la collaboration de Josiane Tricotti et Christelle Esperto.
Miograd Tasic
Jean-Claude Guibal, ne s’est pas contenté d’un simple discours et a tenu à se faire présenter toutes les œuvres exposées, une par une, par Simone Dibo-Cohen et a rencontré et questionné avec intérêt, tous les artistes présents. Cette visite va durer près de trois heures. Le public nombreux est resté également très longtemps au cœur de cette mise en scène exceptionnelle dans la salle d’art contemporain de ce magnifique Palais de l’Europe.



Concurrence à Venise ?

De même que le festival du film de Cannes avait eu pour but de concurrencer la Mostra de Venise, la commune de Menton avait eu le même objectif face aux biennales d’art contemporain de Venise. Hélas cela fut abandonné dans les années quatre-vingt, mais la presse italienne vient de signaler cette information et se réjouit de ce renouveau pour l’art d’aujourd’hui.

Fernando Martinez Garcia
Jusqu’au 28 mai prochain, vous allez découvrir, au palais de l’Europe, les œuvres de Marcel Alloco, Bertrand Beaussillon, Nasr-eddine Bennacer, Raymond Berbiguier, Stefano Bombardieri, Jean-Claude Borowiak, Katia Bourdarel, Miguel Buades, Damien Cadio, Denis Castellas, Roland Devolder, Marc Gaillet, Evelyne Galinski, Gérard Garouste, Damien Hirst, KKF, Youcef Korichi, Alain Lestié, Fernando Martinez Garcia, Audrey Nervi, Axel Palhavi, Miograd Tasic, Djamel Tatah, Jérôme Zonder.

Evelyne Galinski
Et après ?

Le 29 avril et pour tout le mois de mai deux artistes d’exception à Pézenas, dans l’Hérault dans l’hôtel Flottes de Sébazan : Nurcan Giz et Martin Hollebecq,

Le 2 juin, Musée des Arts asiatiques à Nice : hommage à Seund Ja Rhee, dans le cadre de l’année de la Corée en France,

Le 4 juin Menton avec des sculptures dans les jardins de la ville, et le palais Carnolès,

En Août, l’église d’Aspremont,

En Septembre Cécile Andrieu à la galerie Depardieu à Nice

Le 22 octobre, retour au Palais de l’Europe de Menton,

Le 15 novembre, Bernard Langenstein à Villefranche-sur-Mer,

En novembre, Paris dans la mairie du 7eme arrondissement,

Et probablement Téhéran en fin d’année.

Roland Devolder

Jean Cassarini (fondateur de l'UMAM en 1946)

Damien Hirst

Nasr-eddine Bennacer
Evelyne Galinski

 
Marc Gaillet
Katia Bourdarel

Gérard Garouste
Jean-Claude Borowiak

Djamel Tatah

vendredi 11 mars 2016

Les 70 de l'UMAM vus par les Italiens

Le journal de la Ligurie

Vernissage : Samedi 12 mars - Palais de l'Europe - Menton
Exposition du 12 mars au 28 mai

UMAM 70 ANS : KKF à Menton

Après Starsky et Hutch, Damian et Hirst


2015 / Montage photographique recto-verso, double vitrage, structure métallique, bois, dibon
Ce montage photographique en double vitrage, les deux artistes du connectif KKF se représentent, au recto, écrasés contre la vitre.

Ar(t)métique renvoie à l’hermétique monde de l’art qui met l’artiste sous pression, l’obligeant à produire selon des carcans étouffants, à réussir absolument, à être reconnu pour pouvoir vivre de son travail.

Au verso, ils apparaissent comme disséqués dans leur chair anatomique.

La référence directe à Damien Hirst et à ses créations morbides dans le formol sert l’idée que, dans le système du marché de l’art, l’artiste pris au piège de la spéculation se fait broyer et finit par s’auto-dévorer en vendant son âme au profit de ce qui se vend.

Gangrené à son tour par la société de consommation, l’art devient un produit comme un autre, gouverné, au-delà de tout talent, par sa capacité à créer l’événement, le buzz : le trash d’une œuvre proposant une tête de veau dans du formol obéit plus aux lois du marketing qu’à celles de l’esthétisme.

L’artiste pour percer est obligé de rentrer dans ce jeu et de se mettre à nu, de dévoiler sa barbaque, pour pouvoir se vendre comme sur un étal dans les grandes foires d’art contemporain.

Vernissage : Samedi 12 mars - Palais de l'Europe - Menton
Exposition du 12 mars au 28 mai

http://www.kkf.fr/

jeudi 10 mars 2016

Petite main chez Henri Matisse

Jacqueline Duhême fut l’assistante d’Henri Matisse à Vence, Paris et Nice, dès 1948. Jusqu’au 5 juin 2016, la Ville de Nice présente au Musée Matisse les planches originales de Petite main chez Henri Matisse, (Gallimard Jeunesse, 2009) ouvrage qu’elle a écrit et illustré et qu’elle signera le mercredi 13 avril 2016 de 14 à 18 heures.



A travers cet ouvrage, Jacqueline Duhême nous fait partager son expérience unique auprès de Matisse, avec qui elle a entretenu une grande complicité, et nous permet d’entrer dans l’intimité de la vie du Maître, en livrant des détails enrichissants sur sa pratique artistique et sa rigueur dans le travail.

Sa rencontre avec Matisse, à l’âge de vingt ans, à la suite d’une lettre qu’elle lui adresse pour lui demander des conseils à propos de ses dessins, ouvre une période marquante pour cette future pionnière de l’illustration jeunesse.

Par son dessin et son texte, Jacqueline Duhême rend hommage au peintre. Elle raconte le déroulement de la vie quotidienne dans les différents lieux d’habitation de Matisse, l’organisation des journées de travail, et l’aide qu’elle pouvait apporter en tant que « petite main ». Elle met l’accent sur certaines anecdotes : le soin porté aux pinceaux, aux crayons, aux objets dont Matisse s’entourait, la qualité nécessaire du matériel à utiliser, le rituel du lavage des mains pour ne pas abîmer le papier. Elle rappelle aussi la manière dont elle-même s’appliquait à réaliser ses propres dessins après ses heures de travail pour « le Patron » et les corrections précieuses qu’il pouvait lui apporter.

A cette époque, Matisse mène ses recherches pour la chapelle du Rosaire de Vence. Jacqueline Duhême pose ainsi pour le dessin de la Vierge, du fait de la perfection de l’ovale de son visage, de même que pour Marie-Madeleine pour la sixième station du chemin de croix.

Sont aussi relatés dans ce livre les échanges entre Matisse et Picasso, à l’occasion notamment des cuissons à Vallauris des carreaux de céramique pour la chapelle de Vence, les liens avec des auteurs tels Rouveyre, Aragon, Elsa Triolet, Colette, les éditeurs Tériade, Skira, et le lithographe Mourlot.

Pour accompagner les planches et les textes de ce livre, sont présentés des photographies, des œuvres de Matisse, des objets lui ayant appartenu, provenant de la collection du musée, et des éléments documentaires à propos de Jacqueline Duhême.

Exposition dossier :
« Petite main chez Henri Matisse, Jacqueline Duhême »
4 mars–5 juin 2016
&
Présentation et signature du livre par Jacqueline Duhême
Mercredi 13 avril 2016 de 14h à 18h

Musée Matisse
164, avenue des Arènes de Cimiez - Nice

Marie Javouhey à Paris

Les formes et les couleurs se concentrent souvent au milieu des tableaux, sans jamais envahir l’espace disponible. Bulles, losanges, laments, s’agglutinent en essaims, en grappes en nuages se retirant des bords, abandonnés au calme recueille- ment d’une couleur lisse et dégradée. A cet égard les tableaux de Marie Javouhey sont des promesses de monde qu’on pr- essent, sans jamais les arraisonner: véritables espaces transitionnels, ils conduisent toujours plus loin dans des labyrinthes dont on ne touche jamais la fin.
Mondes fragiles

"Le pays d'ou je viens" huile sur toile 100x100cm
Un travail sur la fragilité, ainsi Marie Javouhey dénit-elle ses collages. La manipulation des matériaux utilisés, encre et papier, peut produire des effets imprévus. Elle exige un travail délicat et subtil dont naissent des constructions précaires aux contours indécis.
La fragilité n’est pas seulement une propriété des matériaux. Elle est l’essence même de l’œuvre. L’objet contemplé est, tout entier, présence d’un monde fragile.
Le papier, n et souple, absorbe particulièrement bien les encres. Par cette pénétration dans la texture du papier, la couleur n’apparaît plus comme un rayonnement de surface, mais comme la manifestation d’une force colorante cachée dans les profondeurs de la matière dont l’art de la composition révèle et exalte les pouvoirs.

"Composition III" 40x40ck
 Par des pliages et des déchirures, l’artiste obtient des plages colorées qui, superposées en strates, permettent la création d’effets de profondeur et de reliefs. De cette organisation émergent des structures pouvant évoquer des constructions inachevées ou en voie d’effondrement, parfois des lambeaux de tissus ou encore des silhouettes de collines arides. Pliage et séchage font surgir des lignes, des traces, des nuances, plus ou moins aléatoires. Les stries propres au papier lais- sent parfois apparaître d’étranges graphismes, comme si certains fragments portaient des sortes de palimpsestes.
Chaque collage est un monde. Il possède presque toujours une couleur dominante déclinée en tonalités et nuances multiples. Au cœur de la construction, très souvent, une petite plage, de forme géométrique indécise, de couleurs différentes et plus intenses, concentre et diffuse de la clarté. Une coulée d’or remplit parfois cette fonction de porte-lumière. Ainsi composée, chaque oeuvre possède sa dynamique où domine la verticalité. Placés entre deux rectangles de verre, certains collages ont l’apparence de petits objets aériens, libérés de la pesanteur.
"C'est la vie" huile sur toile 180x120cm
Dominer des matériaux rebelles dans un jeu maîtrisé avec le hasard, imprégner de couleur la matière dans son in- nie profondeur, ce sont là des rêveries où s’exprime une audacieuse et courageuse volonté. Le travail de Marie Javouhey met en scène un dialogue toujours recommencé entre fragilité et volonté de résistance. Chaque œuvre réalise un point d’équilibre, instable et lumineux. La verticalité des plans, l’intense profondeur de la couleur, la présence des ors, donnent à ces collages une résonance spirituelle particulière et font de chacun un inducteur de rêves et un support de méditation.
Michèle Pichon

 Du 5 avril au 7 mai 2016 - Vernissage jeudi 7 avril
Galerie GNG - 3, rue Visconti - 75006 Paris - 01 43 26 64 71
galeriegng@wanadoo.fr  - http://www.galeriegng.com

Pas Croisés au musée Marc Chagall

PERFORMANCE DANSÉE DANS L'AUDITORIUM DU MUSÉE MARC CHAGALL

Les Pas Croisés sont une série d’événements chorégraphiques à la croisée des arts réalisés hors les murs par les Ballets de Monte-Carlo, en partenariat avec le musée national Marc Chagall et avec la participation de l’Association Culturelle de Cimiez. Présentés au musée Marc Chagall à Nice, ils invitent le public à découvrir des propositions qui redonnent au spectacle vivant le sens d’un art de la performance. Plusieurs jeunes chorégraphes, également danseurs des Ballets de Monte-Carlo participent à ces Pas Croisés en se nourrissant du contexte proposé « parce que la danse est avant tout à l’écoute de nos pensées, qu’elle les interroge sans détours et nous donne à voir sur scène ce que nous enfouissons au plus profond de nous ».


ENTRE - DEUX

Deux danseurs, deux rythmes qui se synchronisent pour mieux se décaler. Une réflexion sur l'identité.
Une pièce dansée par : Gaëtan MORLOTTI & Bruno ROQUE
Vendredi 11 mars 2016. 20h - Ouverture des portes à 19 h, performance à 20h
Prochaines représentations :
vendredi 27 mai 2016. 20h  et vendredi 1er juillet 2016. 20h

Musée national Marc Chagall - Avenue Docteur Ménard - Nice - 04 93 53 87 20
http://musees-nationaux-alpesmaritimes.fr/chagall/

Projections numériques monumentales sur le Grand Palais.

Tous les soirs, de 19h à minuit, du 30 mars au 3 avril 2016, la façade du Grand Palais accueille six créations numériques inédites et se métamorphose au gré de l'imaginaire des artistes venus cette année d'Azerbaïdjan, de Corée, de France et de Suisse.

Col.l.age + (Sho Jang & Min Kim), Hypnagogia, 2016, 15mn. Musique : Jiin Ko.
Paik Hae Young Gallery (Séoul)

ENCOR Studio (Mirko Eremita, David Houncheringer & Valerio Spoletini), Duel, février 2016, 7mn.
Galerie Madé (Paris)

Hypnotica (Javid Guliyev, Agarahim Ibrahimov, Aygun Hasanova, Farhad Farzaliyev), The Breath, 2016, 5mn.
Yay Gallery (Bakou)

Kim Joon, Snake, 2015, 5mn en boucle, animation 3D.
Park Ryu Sook Gallery (Séoul)

Kim Joon, Snake, 2015, 5mn en boucle, animation 3D, Park Ryu Sook Galler (Séoul)
Moon-Pil Shim, Contemplations, 2016, 10mn.
Musique : Young-Dong Kim.
Galerie Lahumière (Paris) et Gallery Shilla (Daegu)
Moon- Pil Shim a été exposé à la biennale de l'UMAM 2014 à Cagnes-sur-Mer

Antoine Schmitt, Façade Life, 2016, 10mn.
Galerie Charlot (Paris)

Art Paris Art Fair - 31 mars - 3 avril au Grand Palais - Paris

Solo show à Art Paris Art Fair

Art Paris Art Fair, qui réunit 143 galeries de 22 pays du 30 mars au 3 avril 2016, accueille une vingtaine d'expositions personnelles disséminées au sein de la foire. Ce secteur "Solo Show" permet de découvrir ou de redécouvrir des artistes modernes, contemporains ou émergents, tels que le peintre français Damien Cabanes à la Galerie Eric Dupont, le philippin Ronald Ventura à la Galerie Primae Noctis, ou encore le belge Antoine Roegiers chez Art Bärtschi & Cie.

Les figures féminines sont particulièrement mises à l’honneur cette année avec des expositions personnelles consacrées à Claudine Drai (Galerie 111), Jan Haworth (Galerie du Centre), Carmen Perrin (Galerie Bob Gysin), Ruby Rumié (Galeria NH) ou encore Song Hyun Sook (Galerie Ditesheim & Maffei Fine Art).

Antoine Roegiers, La Surprise, 2016. Courtesy Galerie Art Bärtschi & Cie
Soucieux de favoriser la diffusion de l'art contemporain au public, Bus Expo propose une exposition itinérante, du 17 mars au 5 avril 2016, sur les cars Air France en s’associant à Art Paris Art Fair pour mettre à l’honneur les œuvres de cinq artistes sélectionnés parmi les Solo Show de l’édition 2016 : Geneviève Claisse (Galerie Fleury, Paris), Hervé Di Rosa (Art to Be Gallery, Lille) , Katinka Lampe (Galerie Les Filles du Calvaire, Paris), Antoine Roegiers (Art Bärtschi & Cie, Genève), Fadi Yazigi (Galerie Tanit, Munich).

Art Paris Art Fair - 31 mars - 3 avril au Grand Palais - Paris


Exceptionnelle exposition de printemps de la Côte d’Azur


Gérard Garouste, Damien Hirst, Mauro Corda, Marcel Alocco, Stefano Bombardieri, Axel Palhavi, Martin Hollebecq, Miguel Buades, Youcef Korichi, Djamel Tatah,
Alain Lestié, Evelyne Galinski, Miodrag Tasic, Denis Castellas, Bertrand Beaussillon, Nasr-eddine Bennacer, Jean-Claude Borowiak, Jérôme Zonder, Raymond Berbiguier, Katia Bourdarel, Damien Cadio, Audrey Nervi, Marc Gaillet
& la musique de Guy Reibel.

Ils comptent parmi les célébrités internationales de l’art contemporain ou parmi la jeune création.

Vernissage Samedi 12 Mars à 11 heures

Exposition jusqu’au 28 mai.
Palais de l’Europe – Menton


dimanche 6 mars 2016

Marc Gaillet : le surréaliste de la photographie.

Laissons lui la parole : « Je me dis plasticien de l’image car mon imaginaire n’a pas de limite sauf le support photographique. J’insuffle du surréalisme dans mes photographies. Elles sont composées d’une conjonction entre l’immédiateté de mon ressenti, en lien avec l’actualité, et une mise en scène qui à travers l’invraisemblable révèle notre capacité, inexorable, à répéter l’incommensurable. Elles s’assemblent entre, humour, désarroi et questionnement. Saisissant nos profondes contradictions, les conduisant dans une illusoire légèreté. Entrechoquer l’antinomique et révéler l’indicible apnée de la nature humaine. » 



 

Le photographe montpelliérain est entrain d’acquérir ses lettres de noblesse. On le voit de plus en plus sur les cimaises de la Côte d’Azur et à l’étranger et cela avec un véritable succès de la part du public.

Le 12 mars prochain, à l’exposition commémorative des 70 ans de l’UMAM, il va côtoyer avec ses œuvres les grands noms de l’art contemporain et y amener une touche de modernité incontestable typique de ce plasticien de l’image. Les trois œuvres qu’il présente sont terriblement d’actualité dans cette ville frontière qu’est Menton.

Le 18 mars il expose dans un studio de création des œuvres encore plus oniriques à l’Atelier-M- Numérique en compagnie de l’artisan Francis Porras avec lequel il collabore depuis des années. Pour cela il faudra se rendre à Saint Jean de Védas dans l’Héraut.

Vernissage : Samedi 12 mars à 11 heures – Palais de l’Europe – Menton

Exposition du 12 mars au 28 mai.

Vernissage : Vendredi 18 mars à 18 heures – Studio côté cour – 15, rue de la Mairie – Saint-Jean-de-Védas.

Exposition les 18, 19 et 20 mars de 11h30 à 18 heures.

Pour en savoir plus :

http://www.marcgaillet.com/, http://www.atelier-m-numerique.com/atelier_m.html,

& http://fr.calameo.com/read/003292440d2a8ca023320

Nice : Musique chez Depardieu

Jeudi 17 mars 2016 - 20h15
OLIVIER SLAMA TRIO INVITE DENIA RIDLEY

Denia Ridley, chanteuse américaine, a eu l'opportunité de travailler avec les
plus grands musiciens de jazz de la Côte d'Azur. Pour ce concert, elle sera
accompagnée d'Olivier Slama, Sébastien Lamine et Max Miguel. Ils revisiteront
ensemble les standards de jazz écrits par Gershwin, Cole Porter, Ellington, etc.,
dans l'esprit d'Ella Fitzgerald, Billie Holiday, et Sarah Vaughan.


OLIVIER SLAMA piano
MAX MIGUEL batterie
SEB LAMINE contrebasse
DÉNIA RIDLEY chant

Samedi 19 mars 2016 - 20h15
CONCERT CLASSIQUE FLÛTE ET HARPE
Au programme Nadermann,Tulou, Jongen, Molnar, Fauré, Piazzolla, Monti...

Johanna Solbes se produit en France comme en Allemagne, seule, en orchestre symphonique, ou en ensemble de musique de chambre. Johanna joue en concert avec le Symphonisches Orchester München-Andechs, la Neue Philharmonie, Münchner Symphoniker et le Bayerische Staastoper, conduits par de prestigieux chefs d’orchestre tels que Ivor Bolton, Esa-Pekka Salonen, Markus Bosch, Roman Brogli-Sacher. Elle a aussi participé aux célèbres Opernfestspiele à Heidenheim
et aux Tiroler Festspiele à Erl en Autriche. Elle participera lors de la saison d’été 2016 à une tournée dans toute l’Europe (Amsterdam, Athènes, Berlin, Budapest, Lisbonne, Londres, Madrid, Salzburg, Vienne) avec l’orchestre GUSTAV MAHLER JUGENDORCHESTER de Vienne et les solistes
Frank Peter Zimmermann et Gautier Capuçon.  Johanna interviendra en 2016 comme membre de jury au plus grand concours national d’Allemagne, le “Jugend musiziert in Deutschland ”.



Guillaume Pierre joue notamment dans l'orchestre de flûtes “Les flûtes d'Azur”, avec qui il s'est déjà produit à Lyon, en Suisse, en Norvège et en Turquie. Il effectue des remplacements dans l'Orchestre d'Harmonie de la Ville de NICE et travaille pendant plusieurs années à la Musique des Sapeurs-Pompiers. Parallèlement à ces activités, il donne de nombreux cours particuliers et
enseigne au CEDAC de l'ARIANE de Nice. Il entre en 2014 au conservatoire Royal de Musique de Bruxelles dans la classe de Baudoin GIAUX. Il y poursuit ses activités, notamment en intégrant l'orchestre des musiciens d’Europe.

Vendredi 25 mars 2016 - 20h15
JEF ROQUES QUARTET


Avec son nouveau quartet, né de rencontres dans les clubs de la région niçoise, Jef Roques nous plonge dans un univers aux accents Be Bop et Hard Bop,  rendant ainsi hommage aux maîtres de cette musique qui bouleversa l’histoire du Jazz. À travers un répertoire de standards et de compositions et avec une implication totale, cette formation nous transmet, à travers le temps,
l'énergie des Charlie Parker et consorts, pour ressentir un instant la fougue créative de l’éclosion de ce langage nouveau.
https://www.youtube.com/watch?v=mbvClcW7bmg
https://soundcloud.com/jef-roques

Réservation conseillée pour les concerts :
tél. 09 66 89 02 74 - galerie.depardieu@orange.fr
Galerie Depardieu - 6, rue du docteur Jacques Guidoni - (ex passage Gioffredo) - Nice

Le terre est bleue



Exposition du 17 mars au 24 avril 2016 inspirée du poème de Paul Eluard “ La terre est bleue “

avec Jean-Luc GUIN'AMANT, Jean-Philippe Pernot et Sylvie PESNEL

Vernissage samedi 19 mars à partir de 18h30  - Exposition du 17 mars au 24 avril
Galerie 22
267 route de Gordes (face au Musée de la Lavande)
84220 Coustellet
Tél. 04 90 71 85 06 - http://www.galerie22contemporain.com/





Nice : Marc Chagall et la musique

Grand mélomane, Chagall a été fasciné par le thème de la musique qui scande toute son oeuvre. Auteur de décors et costumes de plusieurs ballets (Aleko, L’Oiseau de feu, Daphnis et Chloé), il a également réalisé de grands programmes décoratifs pour l’Opéra de Paris ou encore le Metropolitan Opera de New York.


Au-delà de ces réalisations majeures, les musiciens sont présents dans ses œuvres tout au long de sa vie. L’exposition revient ainsi sur les différents aspects de la relation intime que Chagall entretenait avec la musique. A l’ouverture du musée en 1973, Chagall a par ailleurs souhaité que soit créé un auditorium. Jusqu’à sa mort en 1985, l’artiste y mena, grâce à ses relations amicales, une prestigieuse politique de concerts.

L'exposition Marc Chagall et la musique au musée national Marc Chagall à Nice constitue le 3e volet d'un ensemble d'expositions qui sont présentées actuellement à la Piscine - musée d'art et d'industrie André Diligent à Roubaix : Marc Chagall, Les Sources de la musique et à la Philharmonie à Paris : Marc Chagall, Le Triomphe de la musique.

Jusqu'au 13 juin 2016
Musée national Marc Chagall - Avenue du Docteur Ménard - Nice

Bernard Taride la tête dans le miroir

« Les artistes ont cherché à réinterpréter le monde à leur façon. Moi je réintègre le spectateur, il y a réciprocité entre l’œuvre et le spectateur sur des plans différents, avec des corps morcelés. L’œuvre crée une interdépendance avec le regardeur. Et le regard du voyeur est souvent empreint de culpabilité ». 


Culpabilité d’ordre narcissique ou crainte de trahir le réel? Bernard Taride n’en finit pas de nous interroger sur notre rapport aux apparences, aux reflets (de l’âme?), aux faux semblants et effets d’optique (selon l’angle de vue et le parti pris). Sa passion pour le miroir, matériau dur, glacial et pourtant d’une certaine façon infiniment flexible produit des œuvres fascinantes qui piègent le regard mais incitent, c’est le moins que l’on puisse dire, à la réflexion.


Pratiquant un humour parfois ravageur, l’artiste joue à la corde dont il enveloppe volontiers ses sculptures de glace, plante une hache en plein miroir ou isole des parcelles de corps, des lettres (ART, JAZZ…) pour mieux dire l’essentiel. A présent il choisit de griffer le miroir devenu une surface monochrome pour y inscrire a minima quelques traits de lumière. Tout ceci pour « réfléchir autrement », étape supplémentaire dans le processus de création et dans la relecture de Platon qui se méfiait des illusions, des apparences et de l’ignorance.


« L’art d’imiter est bien éloigné du vrai et, s’il peut tout exécuter, c’est, semble-t-il, qu’il ne touche qu’une petite partie de chaque chose, et cette partie n’est qu’un fantôme » disait le philosophe. Chez Taride retrouvera ses fantômes au risque de se perdre. Expérience vivifiante.

Nicole Laffont


« Réfléchir Autrement ». Jusqu’au 12 mars. La Conciergerie Gounod.
22 rue Gounod. Nice Tél 06 61 32 07 56 .

mercredi 2 mars 2016

Nice : art et leadership

Pour la troisième année consécutive, les étudiants du Master MATC de l’IAE Nice transforment l’espace universitaire en galerie éphémère sur le thème « Art et Leadership ».

Lucas Djaou, La Victoire, 2016.
Encre de Chine sur papier plume et impression offset.
H. 210 cm ; L. 270 cm.
Une galerie éphémère au cœur de l’espace universitaire.

En interrogeant le rapport que tissent art et leadership, les artistes sont invités à prendre part à un événement qui pose un regard singulier sur la scène artistique contemporaine. Située hors des circuits culturels traditionnels, l’exposition donnera lieu à une mise en concours des participants. Deux prix seront décernés : le Prix du Public et le Prix de la Critique, décerné par un jury constitué de membres de l’IAE et de professionnels. L’événement sera également ponctué par des conférences, des visites guidées et des activités participatives auxquelles le public sera invité à prendre part.

Karim Ghelloussi, Ici finit le texte inachevé, 2014.
Impression numérique sur papier dos bleu.
H. 158 cm ; L. 121 cm.
Courtoisie Circonstance Galerie, Nice.

Où ? Quand ?

L’exposition aura lieu du 7 au 11 mars 2016 sur le Campus Saint-Jean d’Angély, au sein même de l’IAE Nice, dont le hall se déploie en un large espace doté d’une grande verrière. Les espaces d’exposition bénéficieront ainsi d’un puits de lumière naturelle qui viendra adéquatement mettre en valeur les créations des participants.
Le 7 mars, un vernissage inaugural lancera le début d’une semaine marquée par plusieurs temps forts, dont la programmation sera révélée prochainement. Le dernier jour de l’exposition, lors de la soirée de clôture, le résultat des votes et le nom des gagnants seront révélés en présence du jury et des officiels.



Jonathan Sare, Fabrique symétrique, 2013.
Photographie numérique.
H. 42 cm ; L. 59,4 cm.
Un thème à investir artistiquement 

Afin d’initier une réflexion originale, le thème « Art et Leadership » est une figure imposée, mais dont la forme et l’ambition sont totalement libres. L’exposition donne la possibilité aux artistes de s’interroger sur des questions diverses telles que : comment se construit et s’impose un leadership ? Quel est son pouvoir, sa portée, sa puissance ? Dans quelle mesure peut-il être remis en cause ? Qu’est-ce qu’innover, fédérer, rassembler ? Quels sont les leaderships d’aujourd’hui ? Comment se traduisent-t-ils dans le monde de l’entreprise ? Dans le management ?

Du lundi 7 au vendredi 11 mars 2016. - L’exposition est ouverte tous les jours de 8h00 à 20h30.
IAE Nice – Campus Saint-Jean d’Angély  - 24 Avenue des Diables Bleus – Nice
Tel. 04.92.00.11.01. - http://artetleadership.fr