mercredi 30 mai 2018

Exposition d’été au Château-musée Cagnes-sur-Mer

Exposition : 16 juin au 17 septembre
Vernissage : vendredi 15 juin à 18h

François Baron-Renouard - une vie de couleurs



L’exposition estivale 2018 du château-musée est consacrée à François Baron-Renouard, un maître de la couleur de la seconde moitié du XXe siècle. Né il y a cent ans, son parcours artistique a croisé Cagnes à plusieurs reprises : expositions au château, récompense de la commune et commande publique d’une mosaïque au collège des Bréguières. Cette exposition permettra au public de redécouvrir un œuvre poétique puissante, colorée et inspirée par l’enchantement du monde.

François Baron-Renouard, 1918-2009, une vie de couleurs

Exposition du 16 juin au 17 septembre 2018
Château-musée Grimaldi
place du Château
Cagnes-sur-Mer
Tel 04 92 02 47 30

Ouvert du mercredi au lundi de 10h à 12h et de 14h à 18h.

Les cinq ans d’Anthéa


Ouvert en 2013, le théâtre D’Antibes, vole vers des sommets. Cinq ans après sa création, Anthéa est devenu le premier théâtre de la région Paca, par la diversité et l’éclectisme de ses spectacles, la qualité de ses créations reprises ensuite à Paris, il affiche avec fierté douze mille abonnés et cent vingt mille spectateurs. Coup de chapeau au double talent de son directeur Daniel Benoin, programmateur et créateur éclairé. Les inscriptions pour la prochaine saison ont commencé, *mais signalons déjà la future coproduction Thyeste, tragédie de Sénèque, mise en scène par Thomas Jolly dans la cour d’honneur des papes à Avignon, et parmi les créations de Daniel Benoin Don Giovanni en février 2019 et la mise en scène de l’Avare qui commencera à la mi- avril et remplace Garde à vue. Le collectif 8 dont on apprécie toujours l’inventivité prépare Le Château de Kafka pour mars prochain et Félicien Chauveau et la Machine s’attaqueront à Gargantua, à voir en janvier 2019.

En attendant nous sommes invités à l’anniversaire d’Anthéa qui fête ses cinq ansle 18 juin 2018, Journée spéciale avec à 15H une rencontre-débat, salle Pierre Vaneck « 50 ans après mai 68, quelles institutions pour le spectacle vivant, Quel rapport avec le privé ? Quel rapport avec l’Europe ? » avec Gilles Costaz, Peter von Becker, Philippe besson, Eric Fottorino, Stéphane Hillel, Vanessa Schneider…

et à 20H30 Salle Audiberti, soirée mise en scène par Daniel Benoin «Des comédiens disent Pierre Desproges. » Zabou Breitman, Gérard Jugnot, François Berléand, Christophe Alévêque, Pierre Richard, Patrick Chesnais, Michel Boujenah, quelques- uns des habitués se retrouvent pour fêter ensemble avec nous le succès d’Anthéa. (Entrée gratuite, réservation obligatoire le 30 mai).

Brigitte Chéry le 20 avril 2018
Photo copyright Beatrice Heyligers
 
Anthéa, théâtre d’Antibes
260 avenue Jules Grec 0
6600 Antibes
tel 04 83 76 13 00

Contact@anthea-antibes.fr
www.anthea-antibes.fr

Exposition Delacroix au Musée du Louvre du 29 mars au 23 juillet

L’exposition rassemble 180 œuvres du peintre et résulte de l’association de deux musées de renommée internationale, le musée du Louvre et Le Metropolitan Museum of Art de New York. Outre la « liberté guidant le peuple » (probablement le tableau le plus illustre de Delacroix), on y découvre des œuvres moins connues de l’artiste, notamment ses lithographies en noir et blanc, ses dessins et ses nombreux écrits dont une lettre à George Sand.

Cette exposition rassemble les moments phares de la vie de l’artiste. Ainsi on y retrouve les oeuvres présentées « au Salon » (exposition publique : manifestation bisannuelle, lieu de reconnaissance du talent par la presse et l’État qui y effectue ses achats) auquel même au sommet de sa gloire, Delacroix continua à se confronter. Mais aussi sa vision du Maroc (suite à son voyage diplomatique en tant qu’accompagnateur du Conte de Monay), ses œuvres religieuses, ses représentations de l’antiquité et historiques, ses paysages, ses natures mortes (notamment d’animaux morts, comme la « Nature morte au homard », ses nus…


Ce qui est particulièrement intéressant dans cette exposition, c’est que l’on peut voir les différentes esquisses, travaux, qui ont précédé l’œuvre finale, et ainsi découvrir le cheminement de l’artiste et suivre pas à pas la conception de l’œuvre finale. Cela comme on peut le voir pour son tableau « le Christ sur La Croix ».



Ses représentations historiques sont tirées notamment de « textes horrifiques » considérés comme sublimes à cette époque , comme par exemple Dante qui va lui inspirer Dante et Virgile aux enfers exposé au Salon en 1822.


Parmi les différentes représentations de scènes de guère peintes par l’artiste, on retrouve exposée la fameuse « Bataille de Nancy » qui marqua la victoire du Duc de Lorraine sur le Duc de bourgogne en 1477. 


Delacroix s’est intéressé à la mythologie grecque, rendant hommage dans un de ses tableaux (« la Grèce sur les ruines de Missolonghi ») à la résistance héroïque de la cité grecque de Missolonghi dont les assiégeants ottomans furent vaincus en 1826.

Un certain nombre de ses peintures est aussi lié à la littérature, comme cette œuvre tirée d’Othello de Shakespeare représentant « Desdemone maudite par son père ».
  

Ses lithographies en noir et blanc, moins connues que le reste de son œuvre, correspondent à des illustrations pour éditions éditions littéraires (grâce Charles Motte éditeur inventif), comme notamment pour la traduction française de Faust de Goethe. Ainsi on découvre « Faust dans son cabinet » (1er état, avec remarques).
  

Parmi ses nombreuses lithographies, certaines d’entre elles, comme pour ses peintures, sont en lien avec l’œuvre shakespearienne, notamment avec Macbeth comme cela est le cas pour « Macbeth consultant les sorcières ». On y retrouve aussi des représentations animalières comme le « Lion de l’Atlas ».
 


Ses dessins, comme ses lithographies, moins connus du grand public, font référence à ses thèmes de prédilection (vision du Maroc, mythologie…). Parmi ceux-ci on trouve « Intérieur au Maroc. La porte verte » (aquarelle sur trait de graphite) ; « Lion rugissant » (aquarelle sur trait au crayon et rehauts de gouache) ; « L’exécution d’Achille » (graphite).
 




Si il reste encore beaucoup de choses à comprendre sur Delacroix et notamment sur la manière qu'il a eu de diriger, d’orienter et réorienter sa création, il n’en reste pas moins que cette exposition nous permet de mieux comprendre l’œuvre de l’artiste.

Célia Mores

mardi 29 mai 2018

Retour sur un week-end riche culturellement : Paris Art Gallery

Amateur d'art, j ai profité ce samedi 26 mai de l'événement Paris Art Gallery pour faire le tour des galeries et participer à des visites privées.

Samedi ma journée a débuté avec la visite privée et commentée (par une guide plus que compétente) de l’exposition « Diane et Acteon » de Gerard Garouste au Musée de la Chasse et de la Nature (62 rue des archives, Paris 3e). Cette exposition retrace le mythe de Diane et Acteon revisité par l’artiste. On y apprend ainsi que l’oeuvre principale présentée (située à l'entrée de la salle) est une commande du musée. Les autres œuvres correspondent aux travaux de l’artiste qui ont permis d’aboutir à l'œuvre finale. Ainsi il est possible de découvrir le cheminement de l’artiste depuis la conception de l’oeuvre à sa réalisation finale, ce qui nous permet de prendre conscience du travail minutieux et réfléchi qu'est la création. 



Dans les différents travaux présentés, une œuvre a particulièrement attiré mon attention (présentée ci-dessous) on y discerne, avec l’humour que l’on connaît à l’artiste, une scène de zoophilie. 


Suite à cette visite très enrichissante, j ai choisi parmi les différents parcours proposés par Paris Art Gallery, celui de Beaubourg allant de la rue des archives à l’hôtel de ville. Au fil d’une flânerie dans ce quartier, je suis allée de galeries en galeries découvrant ou redécouvrant ainsi certains artistes qui retenaient mon attention.

À la galerie Isabelle Gaillard (13 rue Chapon, Paris 3e), Florent Lamouroux, pour l'exposition « Sèche-pleurs ». Le cheminement de l’artiste part des jouets bas de gamme appelés « sèches pleurs » en marketing car ils permettent de sécher les larmes des enfants, de calmer leurs caprices aux caisses des magasins. L’artiste détourne ces différents objets en les plaçant « sous la peau tendue d’un noir luisant », ce qui leur donne une forme équivoque…


Les sculptures réalisées en scotch et sacs poubelles sont des moulages du corps de l’artiste lui même. Il s’agit d’une réflexion de l’artiste sur la condition humaine, notamment sur « la volonté tenace de l’individu de vouloir se libérer des normes qui l’entravent »….(photos 5a, 5b, 5c, 5d).






Au nouvel espace Templon (28 rue du grenier Saint-Lazare, Paris 3e), Yan Fabre, à qui la galerie a donné carte blanche, investit les lieux (250m2). Les deux volets de son exposition « folklore sexuel belge » et « Mer du Nord sexuelle belge » sont une véritable « déclaration d’amour critique » de l’artiste à son pays. Yan Fabre explore ainsi les liens complexes entre « rituels, paysages, religion et sexualité » en détournant des objets de « culte de l’église catholique ou vernaculaire trouvés dans des brocantes ».





Dans sa galerie historique (30 rue Beaubourg, Paris 3e), Templon présente un grand maître américain de l'abstraction : Robert Motherwell. Les œuvres présentées , datées des années 70, font partie de « Open séries ». Ces œuvres « sont composées de plans de couleur simple découpés par trois lignes tracées au fusain composant une forme rectangulaire ». Comme Matisse avant lui, au travers de cette série, Motherwell s'intéresse au thème de la fenêtre et plus particulièrement à la « relation entre le monde intérieur des émotions et le monde extérieur des sens ».



Le week-end s’est terminé à la Fondation d’entreprise Ricard (12 rue Boissy d’Anglas, Paris 8 eme), par un cocktail de clôture et par une visite en présence des artistes, de l’exposition de Fabien Giraud et Raphael Siboni. On y découvre des oeuvres cinématographiques étranges en noir et blanc qui retracent l’histoire de la « computation » se concentrant notamment sur la « dernière partie de la vie d’Alan Turing » (1953 -The Outlawed- The Unmanned, épisode 3, film 16 mm, 13mm, 2018). En dehors des oeuvres cinématographiques et de quelques « sculptures », les visiteurs découvrent un performeur « assis derrière un écran » sur lequel un des films est projeté qui « recite d’une voix-off en 8 minutes et 20 secondes, ce qui correspond à la durée de la transmission photonique des rayons solaires jusqu’à la surface de la Terre ».

Une exposition étrange qui ne laisse pas le visiteur indifférent, qui l’interpelle dans son « Moi » le plus profond, le questionnant encore longtemps après sa visite.
Célia Mores

jeudi 24 mai 2018

Valerio Adami - "Ligne(s) de Vie" au musée Cocteau, Menton

Vernissage : vendredi 1er juin à 18h
Exposition : du 2 juin au 5 novembre

Valerio Adami - "Ligne(s) de Vie"

S’inscrivant à la suite des manifestations estivales au musée Jean Cocteau collection Séverin Wunderman, une exposition majeure de l’artiste Valerio Adami présente ses œuvres, peintures, dessins et photographies, de la fin des années 1960 à nos jours.

Né à Bologne en 1935, peintre, dessinateur, graveur, Valerio Adami, après une première expo-sition personnelle à Milan (1957) où il apparaît encore influencé par le Surréalisme de Roberto Matta, prend rapidement la voie de la Nouvelle Figuration et celle de la Figuration Narrative.

Entre ligne et couleur, dessin et peinture, le travail de Valerio Adami peut se concevoir comme une écriture à part entière, un voyage à travers la mythologie, la poésie, l’intimité d’un artiste. Le musée Jean Cocteau collection Séverin Wunderman propose une promenade au sein de la collection de l’artiste sur un demi-siècle de création.

« La peinture est comme l’écriture. Elle permet de lire le caractère du peintre et, quoi qu’elle représente, elle le représente lui-même, de telle sorte qu’on prononce toujours le nom d’un peintre au lieu de prononcer celui de son modèle qui n’est qu’un prétexte caché de l’autoportrait. »
Jean Cocteau

Sarasvati, Dea della Poesia, 2016 Lilliputian Boat Lake, 1990
Acrylique sur toile, 146 x 114



Lilliputian Boat Lake, 1990 Acrylique sur toile, 195 x 265


Musée Jean Cocteau collection Séverin Wunderman
2, quai de Monléon
06500 MENTON
Tél. : +33 (0) 4 89 81 52 50
www.museecocteaumenton.fr

Franco Fontana au Musée de la Photographie, Nice

Vernissage : Jeudi 31 mai 2018 à 19h
Exposition : 1er juin au 30 septembre

Franco Fontana - "Horizons"

 

"Au Soleil" - Galerie Agathe Gaillard, Paris

Vernissage : mercredi 13 juin à 18h
Exposition : du 13 juin au 4 septembre

La Galerie Agathe Gaillard vous invite "Au soleil", sa deuxième exposition collective, qui mettra à l'honneur artistes historiques et contemporains, du 13 juin au 4 septembre 2018.







Galerie Agathe Gaillard
3 rue du Pont Louis Philippe
Paris 75004






vendredi 18 mai 2018

Palais Lascaris, Nice : 2eme quinzaine de mai : Exposition, événements

19 mai - 3 septembre

Nouvel accrochage de la collection permanente

1er étage du musée

Dans le cadre d’un nouvel accrochage de sa remarquable collection instrumentale, seconde collection publique française, le musée consacre une salle à la présentation d’instruments de musique populaire, européens et extra-européens et aux instruments de facture locale et expérimentale et met particulièrement en évidence une sélection d’instruments de musique africains , issus du legs fait à la ville de Nice en 1904 par Antoine Gautier, et de prêts privés.

Nuit européenne des musées



Samedi 19 mai, 14h à 15h

La classe, l’œuvre

2e étage du musée, Grand Salon

Les élèves de CM1 de l’école Risso deviennent, le temps d’une journée, les médiateurs culturels du Palais Lascaris !

Suivez-les et redécouvrez avec eux la fresque Vénus et Adonis : présentation de l’œuvre, bande dessinée, saynètes de théâtre et présentation d'une œuvre plastique inspirée de la fresque seront au programme !


Entrée libre dans le cadre des conditions d’accès au musée et dans la limite des places disponibles


Samedi 19 mai, 20h à 21h30

Concert -  2e étage du musée, Grand Salon

À l’occasion de la Nuit européenne des musées, le Palais Lascaris propose un spectacle de chants polyphoniques des Alpes du Sud.
A capella - Présenté par le groupe COROU DE BERRA




 Lundi 21 mai, à 12h30

Concert Musique de chambre

2e étage du musée, Grand Salon

Leclair, Prokofiev, Ysaÿe,

avec Orgesa Dylgjeri, Diane Bouchet, violons
(En collaboration avec l’Opéra de Nice)

Entrée : 15€ – 10€ abonnés – 5€ étudiants

BILLETTERIE OPERA DE NICE  -  Sur réservation : 04 92 17 40 79

Vendredi 25 mai  – 12h
« Promenade musicale »

2e étage du musée, Grand Salon

Flûtissimo
avec Maxime Hagenmüller, flûtes baroques



En collaboration avec le Département de musique ancienne du CNRR

 
Entrée libre dans le cadre des conditions d’accès au musée et dans la limite des places disponibles
 
 
 
 
Retrouvez toute l'actualité du Palais Lascaris sur le site de la ville de Nice : https://www.nice.fr/fr/culture/musees-et-galeries/agenda-du-palais-lascaris