mercredi 23 septembre 2015

Festival de la Photographie Méditerranéenne

Inauguration le vendredi 25 septembre à 19h Avant-Scène de St Jean d’Angély à Nice

Michel BEAUVISAGE, Dos
Xavier BLONDEAU, Présence obscure
Bruno FONTANA, Typologies
Tommy LHOMME, La Zone
Adrien SELBERT, Srebrenica, nuit à nuit
Frédéric SPILLMANN, Wabi-sabi
Bernard TARIDE, Portraits crashés


Journée du samedi 26 septembre à Nice 

– 13h30 : vernissage à l’Atelier Renoir
Les photographes Olivier BAUDOIN et Elisabeth COSIMI seront présents de 13h30 à 14h30 pour présenter leurs travaux au public.
– 15h : vernissage à la Galerie de la Loge
Le photographe Florian SCHÖNERSTEDT sera présent de 15h à 16h pour présenter ses travaux au public.
– 16h30 : vernissage au Volume (adhésion à l’année de 2 € obligatoire pour entrer)
Les photographes Emilie GAFNER et Chloé POITEVIN seront présentes de 16h30 à 17h30 pour présenter leurs travaux au public
– 18h : vernissage à Uni-Vers-Photo
La photographe Lucie SARKADYOVA sera présente de 18h à 19h pour présenter ses travaux au public
– 19h30 : vernissage au Court-Circuit
La photographe Marine COMBES sera présente de 19h30 à 20h30 pour présenter ses travaux au public
– 21h : vernissage et soirée de clôture du samedi inaugural à La ZonMé ( 1 € l’entrée)
Le photographe Guillaume LEJEAS sera présent de 21h à 22h pour présenter son travail


Journée du dimanche 27 septembre à Vence


– toute la journée : Salon “Lire à Vence“ avec la participation du magazine photo “de l’air“
– 15h : vernissage à la Librairie Basse Fontaine
Le photographe Boris GAYRARD sera présent de 15h à 16h pour présenter ses travaux au public.
– 16h30 : vernissage à la Chapelle Ste Bernadette
Les photographes CALM CB, Thérèse DESCHEEMAEKER, Jean-François PEIRÉ et Michel Nizio seront présents de 16h30 à 17h30 pour présenter leurs travaux au public.
ÉVÉNEMENT : concert de RüBA KPØ à la Chapelle Ste Bernadette à partir de 17h

Tous les autres évènements sur : http://www.sept-off.org/

dimanche 20 septembre 2015

Thierry Courtadon au Palais-Royal

Jusqu'au 23 novembre 2015, le jardin du Palais Royal invite les promeneurs se promener parmi les 20 sculptures monumentales du sculpteur auvergnat Thierry Courtadon. L'exposition "Une pierre dans mon jardin", présente au cœur de Paris ces œuvres réalisées en pierre de Volvic.

Reportage photographique réalisé par Dominique Tardler pour l'UMAM.

















vendredi 18 septembre 2015

Nice : Textes & Musiques chez Depardieu

Mardi 22 septembre 2015 - 19h

“TANT QUE LES MOTS DISENT* ET AUTRES TEXTES” - LECTURE PAR L’AUTEUR FRANÇOIS MINOD ACCOMPAGNÉ DE PATRICK QUILLIER

François Minod est l’auteur de 5 ouvrages publiés aux Editions Hesse et illustrés par le peintre Catherine Seghers : Au fil de l’autre, 2008 / Grain à moudre, 2009 / Toc à trac, 2011 (publié avec le concours du Centre National du Livre) / L’homme au banc, 2013 / Tant que les mots disent, 2015. Il est également l’auteur d’un récit (Le Buste blanc, Leo Scheer @, 2009).
Dans la lignée de Beckett, Tardieu, Dubillard, Grumberg, les textes de l’auteur se situent l’intersection du théâtre, de la poésie et de la littérature.

“Ouvrir un recueil de François Minod, c’est une certaine manière d’entrer par effraction dans un univers de mots qui sont les nôtres, chaque jour, parfois, sinon toujours, et d’avoir ainsi la sensation qu’ils nous ont été dérobés.”
Mireille Diaz-Florian, présidente de l’association Lire et le Dire (Théâtre de L’Épée de bois, Cartoucherie de Vincennes Paris

* Titre du dernier ouvrage de l’auteur qui a donné lieu à une lecture-signature lors de sa parution, au Théâtre de l’Épée de bois à la cartoucherie de Vincennes à Paris en mai dernier.
Jean-Marie Villessot, comédien, devait initialement accompagné François Minod pour sa lecture, il est remplacé par Patrick Quillier

Vendredi 25 septembre 2015 - 20h15


JEFF ROQUES QUARTET

JEFF ROQUES guitare
PIERRE MARCUS contrebasse
SELIM NINI piano
FELIX JOUVENIAUX batterie

Avec son nouveau quartet, Jeff Roques nous plonge dans un univers aux accents Bebop et Hard Bop, qui rend hommage aux maîtres de cette musique qui bouleversa l’histoire du Jazz.

À travers un répertoire de standards et de compositions et avec une implication totale, cette formation nous transmet, au-delà du temps, l'énergie et la fougue créative de l’éclosion d’un langage nouveau.

Samedi 26 septembre 2015 - 20h15


TRIO EN PARTANCE... “CHAMAN”

JEAN-MARC BACCARINI saxophones
ALEXANDRE DAVIN percussions
PHILIPPE MOLINO récitant (poésie) / piano

“Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers, picoté par les blés, fouler l'herbe menue…”. Cette invitation d'Arthur Rimbaud, à la rêverie, à la déambulation, En Partance, la formation animée par Philippe Molino, la reprend à son compte.
Philippe Molino propose des “Parcours Poétiques”, en lien avec les grands maîtres de l'Art Contemporain, les musées et les fondations, ouverts à l'éclectisme et le partage des arts. Il s'inscrit ainsi, dans la tradition et le classicisme des Troubadours, des Compagnons, dont le dernier en date, André Verdet, se trouve être son Mentor. Il sera accompagné par des musiciens de renom : le saxophoniste Jean-Marc Baccarini et le percussioniste Alexandre Davin.

Galerie Depardieu - 6, rue du docteur Jacques Guidoni - Nice
www.galerie-depardieu.com

Paris : Benoit Barbagli

Une sorte de métaphore comme la (planète) terre

TADAM .. voici la Terre… la terre toute entière, le jeune homme d’un coup, d’un seul leva la cape, les cheveux encore mouillés et le nez toujours bien rouge et douloureux de la méduse qu'il s’était prise dans la figure pendant le chemin du retour. Dans la mer, les vagues le maltraitaient déjà beaucoup, il avait bu trois fois la tasse le temps de l’expédition il nageait en hâte vers la rive et paf ! encore une vague qui lui mit la tête sous l’eau et paf ! une méduse sur le nez. « Ah!! ça fait un mal de chien » il ne cessait de répéter. Et tout ça c’était pour voir la terre.
Voir la terre entière, comme dans un tour de magie dont on ne sait pas vraiment si c’est juste un peu d’embrouille, un truc d’hypnotiseur, peut-être même de charlatan. Ou s'il se passe vraiment quelque chose, du genre on va la voir vraiment la terre !
Comme si habillé en cosmonaute on partait dans l’espace avec ces fusées construites au nucléaire, d’où l'on voit la terre tout en flottant, attaché à cette espèce de cordon qui nous empêche de disparaitre dans l’espace, mais ce jeune homme c’est dans la mer qu’il flotte et pas très bien je vous l’accorde. En ce qui concerne la fusée, la sienne à la forme d’une soucoupe, et il parait que ce n’est pas avec le nucléaire mais avec la télépathie qu’elle fonctionne, mais la soucoupe c’est pour son prochain tour…
Car là c’est encore plus fort, c’est la terre entière qu’on va voir, la terre entière sur la mer.
Le public en attente… La cape se lève, (la suite sur http://benoit-barbagli.com/portfolio_page/une-sorte-de-metaphore/)

Du 24 au 27 septembre 2015, au 71Bis rue Lamarck, 75018 Paris
Vernissage le Jeudi 24 septembre à partir de 18h
Performance de Tristan Blumel vendredi 25 septembre à 18h

Vence : « JALOUSIES » ADEL ABDESSEMED, complicités avec JEAN NOUVEL

Première exposition au Musée de Vence après la grande monographie « Adel Abdessemed Je suis innocent », que lui a consacré en 2012, le Musée national d’Art moderne-Centre Georges Pompidou. Avec ’Jalousies’, comme toujours chez Adel Abdessemed, le titre de l’exposition joue sur les mots, les cultures, l’éthique et la morale. Jalousie, qu’on peut lire au singulier... ou au pluriel....

« J’avoue. Je suis né en 1971, et j’ai toujours vécu dans cette idée de la guerre de libération. Les années 1980 c’était le soulèvement populaire, et plus tard la guerre civile, l’islam en marche et le terrorisme sanguinaire.L’histoire n’est pas finie. J’ai passé toute ma jeunesse dans la terreur et la violence. [... On dit que mon travail est agressif, violent. Alors, à ces gens-là, je réponds : Je n’y pense jamais. Je fais des images... » Adel Abdessemed, Entretien avec Pier Luigi Tazzi (Actes Sud, Arles, 2012).

(Adel Abdessemed, Alexandre, 2014, pierre noire sur papier, Courtesy de l’artiste © Adel Abdessemed / Adagp, Paris 2015 / photo Marc Domage).
Jalousie, qu’on peut lire au singulier, ne fait pas l’impasse sur ce sentiment profond, si douloureux pour celui qui l’éprouve, et si incommunicable aux autres qui sont témoins de ses effets.

La jalousie amoureuse, cette sensation irrationnelle qui rend la femme ou le mari, la maîtresse ou l’amant fou, ivre de douleur et de méfiance au point d’épier, d’espionner, de fouiller dans les poches d’une veste et l’historique des appels d’un téléphone portable, ou de faire engager un détective… comme dans les films de François Truffaut ou de Claude Chabrol, écrivant les plus belles pages de la Nouvelle Vague, avec Delphine Seyrig ou Stéphane Audran, Jean-Pierre Léaud ou Michel Bouquet…

Jalousies, au pluriel, évoque – avec une réelle pertinence pour l’exposition Vençoise – une ouverture particulière à l’architecture méditerranéenne, qui a toujours su dédoubler ses fonctions, à la fois très techniques et immensément symboliques.

Les jalousies sont une création millénaire à double fonction pratique, comme les persiennes du côté septentrional du bassin méditerranéen ou les moucharabiehs du côté oriental de cette mer qui fut le berceau de notre culture.
On sait qu’ils servent à voir sans être vu, mais on sait moins qu’il s’agit aussi d’un dispositif très ingénieux de ventilation naturelle forcée, très fréquemment utilisé dans l’architecture traditionnelle des pays arabes.
La réduction de la surface produite par le maillage du moucharabieh accélère le passage du vent, et celui-ci, mis en contact avec des surfaces humides, des bassins ou des plats remplis d’eau, diffuse leur fraîcheur à l’intérieur de la maison.

Dans les pays du Maghreb et du Moyen- Orient, il sert aussi essentiellement à dérober les femmes au regard.

De même pour la jalousie – ce système de volets orientables – qui permet à la fois de se tenir au frais, et offre le loisir d’observer sans être vu.

Ce n’est pas par hasard qu’Adel Abdessemed a choisi ce titre pour exposer dans le Musée de Vence (à la suite du photographe américain Andres Serrano), dans cet ancien château de Villeneuve devenu pendant une dizaine d’années une « Belle endormie » et offert depuis mars 2015 aux yeux du monde par le simple fait d’avoir rouvert ses persiennes/jalousies toujours closes, d’avoir posé des filtres aux fenêtres, rendant à nouveau vivante une demeure somptueuse qui s’était progressivement refermée sur elle-même.

Comme une évidence, c’est à Jean Nouvel qu’Adel Abdessemed a proposé de s’associer à son exposition Vençoise.

L’architecte, renommé en France comme à l’étranger, n’a-t-il pas signé la réalisation de l’Institut du monde arabe, à Paris en 1987, sublime bâtiment de verre et de métal donnant sur la Seine, dont les façades composées de structures géométriques rappellent à la fois les diaphragmes d’une chambre photographique captant la lumière du réel, et les moucharabiehs traditionnels de la culture arabe ?

Ce génie architectural, qui mêle les codes de l’architecture occidentale et orientale, ne parachèvera-t-il pas par ailleurs sa consécration avec l’ouverture prochaine du Louvre Abou Dhabi ?

Nous lui avions demandé, il y a quelques mois, d’être associé – plus modestement – à notre projet de chapelles à Vence, pour lequel, bien entendu, Adel Abdessemed avait été l’un des premiers artistes retenus pour participer à ce chemin de croix à la fois laïque et oecuménique.

Mis en relation pour ce premier projet, Adel eut alors l’idée d’entamer une correspondance épistolaire avec Jean Nouvel, pour lui proposer cette collaboration, telle une conversation entre des oeuvres et un lieu.
Ainsi, l’artiste et l’architecte ont logiquement souhaité investir le Musée de Vence en lui redonnant son ancien statut de demeure ancienne.

Ici, mieux que nulle part ailleurs en Provence, on joue de l’ombre et de la lumière, au gré du passage du soleil – violent à midi et doux le soir –, celui qui s’invite à travers les fenêtres du château médiéval, rénové au XVIIIe siècle.

Adel Abdessemed a choisi de composer une exposition qui associe des sculptures, pour la plupart jamais présentées en France :

Histoire de l’art (2015) rappelle à la fois le Christ en croix de Grünewald réalisé pour le Retable d’Issenheim de Colmar et son oeuvre Décor, réalisée en 2012, avec quatre Christ tissés de barbelés à l’image d’une couronne d’épines faisant littéralement corps avec le supplice du fils de Dieu.
Mon Enfant (2014), en ivoire, reprend à l’échelle 1 l’incarnation en volume d’un jeune garçon tristement célèbre, celui du premier gamin sorti du ghetto de Varsovie suivi d’une file d’adultes hagards, les mains en l’air et figé à jamais dans la mémoire collective par la photographie, alors que les SS allaient vider le quartier historique des juifs de la capitale polonaise pour envoyer tous ces innocents dans les camps de la mort.
Avec Cri (2013), on retrouve avec émotion la jeune Vietnamienne Kim Phuc courant nue, s’étant débarrassée de ses vêtements en feu, la peau entièrement brûlée, sortant d’une rizière dévastée par le napalm, dont la photo de Nick Ut hante la mémoire de nos guerres coloniales…

Une série d’oeuvres sur papier montre par ailleurs la dextérité de l’artiste, capable en quelques traits de pierre noire de reproduire l’émotion d’un visage ou la vitalité d’un animal – tel ours d’un cirque, tel hibou symbole d’Athéna, ou tel autre qu’on a retrouvé peint dans les profondeurs de la grotte Chauvet il y a plus de 35 000 ans.
Adel Abdessemed convoque indistinctement les religions dans une grand-messe laïque

Les codes du christianisme y sont à leur apogée : images saint-sulpiciennes de vanités chrétiennes, en vogue au XVIIe siècle dans la peinture flamande ou espagnole ; crânes ; portement de croix filmé dans les jardins de la Villa Médicis, avec le dôme du Vatican à l’horizon rappelant des visions de films de Pasolini, de L’Évangile selon saint Matthieu (Il vangelo secondo Matteo) à Théorème (Teorema), de Mamma Roma à Des oiseaux, petits et gros (Uccellacci e uccellini).

Les codes du judaïsme – religion au dogme iconoclaste selon son principe fondateur, dicté par les Tables de la Loi de Moïse – sont évoqués par la présence de l’étoile de David, souvenir de la Mémoire de l’Histoire et de ces rappels de l’Holocauste dans l’Europe du XXe siècle.

Bien entendu, les codes de la religion de Mahomet - qui a également pour principe l’interdiction de représenter l’image du prophète - sont eux aussi maniés avec brio par l’artiste, comme dans God is design (2005), animation vidéo dans laquelle, pour répondre à cet interdit, Adel Abdessemed crée des entrelacs, des quadrillages abstraits qui rappellent à la fois les moucharabiehs, les peintures ornementales qui ornent les mosquées, du sol aux plafonds, des meubles aux tapis, des zelliges aux écritures calligraphiées...
Autant d’éléments, tels des parades, pour mieux exprimer une profusion de l’art, malgré tous ces interdits fondamentaux de continuer inlassablement de peindre une image, considérée comme un blasphème si c’est celle de Dieu.
L’artiste aime nous interroger, quitte à nous mettre devant nos contradictions

C’est même pour lui un devoir moral, qui constitue l’éthique première de tout son art.
Pour la première fois, l’artiste – né en Algérie, comme saint Augustin – expose également dans la Chapelle des Pénitents Blancs, devenue l’annexe du Musée de Vence, afin d’y présenter des oeuvres de plus grande dimension.

Des vidéos, inédites en France seront présentées, dont Solitude (2014), dans laquelle la sublime actrice Golshifteh Farahani dort telle une odalisque moderne.

On ne peut que penser à Henri Matisse et à la villa Le Rêve qu’il loua à Vence à la fin des années quarante pour pouvoir construire la Chapelle du Rosaire, son chef-d’oeuvre.
On rêve, comme cette femme assoupie filmée par Adel Abdessemed, à ces arabesques que Matisse a peintes dans cette villa, avec vue sur un palmier ; à la mer aussi bleue que le ciel ; à ces douces persiennes telles des jalousies sensuelles et rayonnantes que le maître de la modernité et des papiers découpés ouvrait au monde, libre de toute convention culturelle, morale ou même religieuse.

Ce sentiment de liberté d’âme et de conscience esthétique se retrouve au coeur du dispositif avec le portrait de saint Jérôme qui illustre l’introduction à ce catalogue, réalisé par Nadere Banu sur une page du Moraqq’-e Golshan, avant 1605.

N’y voit-on pas saint Jérôme, représenté d’après une gravure de Martin de Vos, l’artiste ayant signé en arabe sur le livre blanc que le saint tient ouvert : « Bande-ye pad / shah-e Salim / ‘amalahu’ Na / dere Banu / shagerd-e Reza / dokhtar-e Mır / Taqı » (« La servante du roi Salim / oeuvre de Nadere Banu / élève de Reza / fille de Mır Taqı »), signe de passerelles et d’héritages communs entre les cultures, les religions et
les rivages de la Méditerranée.

(Éric Mézil - Directeur de la Collection Lambert - extrait du catalogue d’exposition)

Exposition du 3 octobre 2015 au 17 janvier 2016 au Musée de Vence, Fondation Émile Hugues, 2 place du Frêne, Vence. - 04.93.58.15.78.

Du mardi au dimanche de 11h à 18h

jeudi 17 septembre 2015

L’UMAM soutient Biz’Art

Pour l’inauguration d’une nouvelle galerie à Marseille, l’UMAM a proposé quatre artistes d’exception : Pierre Ribà, Stefano Bombardieri, Anthony Mirial et Adrien Porcu.
Pierre RIBA est un artiste sculpteur qui réalise ses œuvres avec des feuilles de cartons qu’il découpe, assemble et structure. Il puise son inspiration dans son enfance, mais aussi dans la Catalogne, où encore l’Afrique bien qu’il affirme que son «art est plus proche de l’art des Cyclades ou de Brancusi». Par sa création, il élève un matériau pauvre au rang d’art. A ce titre il précise «j'affectionne les formes simples et épurées. Je tends à libérer mon travail de l'anecdote, à décanter la réalité de ses scories, de ses pesanteurs». La qualité de son travail repose sur cette simplicité apparente, ce caractère épuré d’où se cache pourtant une extrême sophistication. Riba révèle alors les qualités intrinsèques de cette matière cartonnée avec des formes plus où moins monumentales, dans une sorte de religiosité.

L’art de BOMBARDIERI oscille entre hyperréalisme et surréalisme. Il s’intéresse à toutes formes d’arts, passant du design à l’art appliqué. Son travail est hétéroclite, puisqu’il manie différents médiums et se sert d’une multitude d’outils (comme la vidéo installation). Ses sujets sont abordés sous un angle philosophique et évoquent, à travers un œil occidental, la douleur, la mort ou encore le temps. Les thèmes qu’il affectionne particulièrement proviennent du monde animal (les baleines, rhinocéros, crocodiles) qu’il s’amuse à suspendre ou écraser par le poids des valises, puis figer... Toutefois, Bombardieri nous livre à travers ses représentations, un discours singulier sur un monde complexe et désordonné.

Adrien PORCU est un artiste plasticien. Il étudie aux Beaux Arts de Clermont Ferrand d’où il ressort diplômé en 2008 avec les félicitations du jury « Dans un langage personnel affirmé, alimenté par une imagination des plus fertile et une réflexion exigeante en phase avec son temps, à travers une parfaite rigueur dans la réalisation quelle que soit la forme adoptée, Adrien Porcu construit une œuvre où l’évidence de l’objet créé n’exclut jamais sa beauté formelle » Jacques STOLL, critique d’art.

Anthony MIRIAL est un jeune photographe niçois autodidacte à l’univers néobaroque. Ses photographies proposent un détonant mélange d’imageries modernes et religieuses. Ses puissants contrastes transcendent les êtres sur lesquels ils se posent pour «sublimer ce qui dérange». Il nous plonge alors dans un univers imaginaire et codifié où les peaux deviennent parfois médium de la peinture (à la manière d’un tatouage) ou encore empreinte du soleil sur un vitrail.

Ces quatre artistes seront exposés au rez-de-chaussée de la galerie Biz’Art en octobre et novembre 2015. Au premier étage des petits objets précieux hétéroclites pour les décorateurs romantiques et au sous-sol un espace dédié aux amateurs de peinture du XIXe siècle.

Galerie Biz’Art – 146, rue Paradis – Marseille

Vernissage : Samedi 3 Octobre à partir de 18h30 en présence des artistes

Contact art : Michel Fichard 06 08 01 93 60 – michelfichard@gmail.com
Contact presse : Laurence Valzer 06 71 60 39 53 – laurence.valzer@francetv.fr

mardi 15 septembre 2015

Ad Hoc à la Station

Le Collectif Culbuto est né en mars 2013 suite à l'invitation de ses membres pour une résidence d'un mois, à la Villa Garikula, en Géorgie. Un groupe se forme alors et se rejoint autour de certaines notions présentes dans leurs pratiques individuelles. Le premier projet à voir le jour, et qui donne son nom au collectif, est un arbre culbuto réalisé avec le soutien de Michel Fedorof et du centre d'art de la Villa Arson. Un arbre vivant transplanté dans un pot parabolique tenu avec des sangles joue avec le vent sur un ring en béton.
LA RÉSIDENCE :
Le collectif mettra à disposition des artistes invités tous les outils nécessaires à la réalisation de leurs œuvres : espaces, matériaux, mais également maîtrises techniques et expériences seront partagés dans une bienveillance collective.
Du 14 septembre au 1er octobre 2015.

LE VERNISSAGE :
Pour inaugurer l'exposition, le collectif Culbuto proposera un concert avec Pethrol (Lyon), Monolithe Noir (Bruxelles), Matthys et SanPanTzar du collectif Moïmoï.
Vernissage de 18:00 à 22:00 - entrée gratuite
Concert de 22:00 à 2:00 - entrée payante
Le vendredi 2 octobre 2015

L'EXPOSITION :
AD HOC présentera des productions in situ et inédites et se déploiera dans tous les espaces de La Station, explorera les alentours, s'appropriera les limites de cette friche industrielle — un no man's land à occuper, un terrain de jeu à découvrir.
Le collectif Culbuto présentera pour l'occasion une nouvelle version de leur Arbre Culbuto sur le parvis de La Station : un palmier de 7 mètres de hauteur oscillant grâce au vent...
Du samedi 3 octobre 2015 au samedi 2 janvier 2016
ouvert du mercredi au samedi de 13:00 à 19:00 (entrée gratuite)
en savoir plus : http://www.lastation.org/exposition/ad-hoc/

LES ACTEURS DU PROJET AD HOC :
Le collectif Culbuto : Aurélien Cornut-Gentille / Paul Le Bras / Vivien Roubaud (résidents de la Station) / Mathilde Fages / Guillaume Gouerou / Ugo Schiavi

Les artistes invités : Diane Audema / Jeanne Berbinau Aubry / Diane Blondeau / Antoine Carbonne / Juliette Dumas / Lia Giraud / Anaïs Goupy / Vincent Guillermin / Lyes Hammadouche / Donovan Le Coadou / Armand Lecouturier / Julian Lemousy / Léo Lescop / David Perreard / Nika Qutateladze / Benjamin Saint Maxent.

Jérémy Taburchi : From Outer Space

Jérémy Taburchi, artiste autodidacte, est né à Nice en 1974, il travaille principalement dans le sud-est de la France à Nice et en Principauté de Monaco. Inspiré par la légèreté et la douceur de vivre méridionale, l’artiste traduit ces ambiances dans ses oeuvres, notamment au travers de son alter-ego ludique qu’est le Chat Rose.
"Au sujet de ma participation à la fête du livre locale...
Ma participation à cet agréable moment est devenu un rituel annuel rendu possible grâce à Baie des Anges éditions mon éditeur. J'aime particulièrement profiter des animations festives qui se déroulent dans nos chères vallées. Loin de l'hystérie côtière, au plus proche d'une Nature qu'il faut protéger, non en raison d'un quelconque effet de mode écologiste, mais juste parce qu'elle est aussi belle qu'elle nous est essentielle... C'est pour toutes ces raisons je vous invite à faire l'effort de venir. La route peut paraître longue, mais la magie de ces lieux se mérite."



Le Chat Rose de Jérémy Taburchi s’exposera à Breil sur Roya, dans les Alpes Maritimes, du 19 septembre au 15 octobre 2015, à la Chapelle Sainte Catherine.
Vernissage le 26 septembre à partir de 18 heures.
A noter que la journée du 19 septembre sera dédiée au Festival du Livre de Breil, et que l’artiste y dédicacera ses ouvrages publiés chez Baie des Anges éditions.

Thierry Lagalla : l’Esperiença plata (The Flat Experience)

Pour sa cinquième exposition personnelle à l’Espace à Vendre, Lagalla nous convie à l’Esperiença plata (The Flat Experience)

C’est une sole commune accrochée, par dessin, à la verticale, qui nous accueille. Cet animal, aux faces dissemblables, nageant sur le côté, dont la partie supérieure, pigmentée, est d’une nature mimant son environnement pour s’y confondre, apparaît comme le parfait ambassadeur de cette création artistique et de son rapport au réel.
Comme vous l’avez certainement vu, entendu et remarqué, cette œuvre vient usiner, affleurer le réel
pour en extraire le plus fin des copeaux. Rien à voir, à faire avec le minimalisme, si répandu, qui laisse supposer que par économie d’expression une pureté, un absolu est à portée d’oeuvre. Non, ça, Lagalla, ça le fait sourire. C’est ce même sourire qu’il doit arborer lorsqu’il crée à l’ombre des pâquerettes, comme il aime si bien le dire.



Allez, suivons la sole, embarquons! Ici vous êtes à bord d’un véhicule à moteur pour voyage aller-aller à longue distance ex. : Nice-Nice. Vous serez accompagnés de l’Éternel Départ gymnaste club et de l’olympique du Point de Non Retour. Tout au long de ce parcours vous croiserez l’artiste par le biais de l’autoportrait. Dans cette pratique, où le sujet se produit lui-même, où le propre, l’idiot, dans une création endogène, se figure, Lagalla régale.
Dans un premier temps, à la Héraclite, c’est un «lui» enfant au milieu du fleuve, le voyage dans le
temps, c’est difficile, puis le revoilà avec stupeur se rappelant le moment où il compris qu’il était lui.
Dans un trompe-l’œil permanent, et plus si affinités, nommé fuck-similé par l’artiste, à l’instar de la sole, il ne cesse par mimétisme de se confondre avec son environnement. L’original est une copie comme les autres, quel plaisir de le constater devant la facétieuse reproduction picturale d’une planche de bois, sans titre (noeud-noeud), puis cédant au faux du faux, ça sera la peinture d’une table en Formica imitation bois qui permettra d’introduire, à nouveau, au sein de l’œuvre, l’outil burlesque pâtissier,tarte à la crème (en prévision de) / Creampie (In Advance Of). Attention ça glisse!
Revenons à la sole, commune, Solea Solea, ce terme, ici redoublé, qui, chez les Romains, désignait la
sandale. C’est depuis cette infime épaisseur séparant l’être du sol, cette tranche entre ce qui aurait dû être et ce qui n’a pas été, que l’artiste, dans une heuristique continue, opère, et met à jour un monde réel créé par l’esprit qui envahit le monde des choses. Ainsi crânement, depuis son atelier, l’artiste
questionne tout ce qui l’entoure. Ici, il ne s’agit pas du coquet emploi de la mise en abîme, mais d’une interrogation sur la nature des choses et sa capacité à produire artistiquement du réel. Vue de l’atelier, face au podium#1, cela nous apparaît très clair. Par dessus tout cela, au milieu, entre, à l’intérieur, il y a la parole, pour ne pas dire le verbe, cet artiste et ces choses parlent, tchatchent plus exactement. Dans cette œuvre, les tranches de rôti, les lampes, les tables de ping-pong ... dialoguent, se représentent et se demandent si c’est parce qu’elles sont ainsi qu’elles sont. Enfin, imaginons Lagalla dans la nature, posant son chevalet devant son sujet et peindre, avec une tendre application, une usine à gaz. Aller-aller, retirons-nous avec discrétion, laissons-le terminer, préparons-nous à vivre l’esperiença plata et nous allons bien voir ce que nous allons voir.

Exposition du 19 septembre au 31 octobre 2015.
Vernissage vendredi 18 septembre 2015 à 18h


Espace A VENDRE - 10 rue Assalit 06000 Nice
espace-avendre.com - contact@espace-avendre.com
Ouvert de 14h à 19h du mardi au samedi et sur rendez-vous - +33 (0)9 80 92 49 23
 

MATHIEU PERNOT, FRAGMENTS D’HISTOIRES

En dialogue avec l’œuvre de Picasso “La Guerre et la Paix”, Mathieu Pernot propose une exposition associant des photographies à une installation. La série des Hurleurs (2001-2004) et une image inédite (Sans titre, Paris, 2009) entrent en dialogue avec Le Mur de Rivesaltes, fragment d’une histoire collective marquée par la violence des conflits qui ont traversé le XXe siècle.


Du 19 septembre 2015 au 4 janvier 2016
Vernissage : LE SAMEDI 19 SEPTEMBRE 2015 À 11H

MUSÉE NATIONAL PABLO PICASSO LA GUERRE ET LA PAIX
Place de la Libération - 06220 Vallauris, France
Tél +33 (0) 4 93 64 71 83 - www.musee-picasso-vallauris.fr

Concerts chez Depardieu


Vendredi 18 septembre 2015 - 20h15
CANCIONES DE ARGENTINA EN COMPAGNIE DU DUO SUDAIRES
ANNETTE ISENBERG violoncelle
BEATRICE BREGOLI piano

Toute l’émotion de la chanson argentine interprétée par la voix du violoncelle accompagnée au piano. Né d'une grande amitié et d'une passion partagée pour la musique et l’air du sud, SUDAIRES est un duo créé par Annette Isenberg au violoncelle et Beatrice Bregoli au piano. Ce duo nous invite à partir pour un voyage émouvant et coloré à travers les mélodies et les rythmes de trois grands compositeurs argentines : Carlos GUASTAVINO, Ariel RAMIREZ, et Astor PIAZZOLLA.

Samedi 19 septembre 2015 - 20h15
ORCHESTRE “LES FLÛTES D'AZUR”




Les Flûtes d'Azur, un orchestre de flûtes traversières composé des meilleurs élèves issus des Conservatoires de notre région et de professionnels, ont acquis ces dernières années une notoriété internationale.

Cette notoriété, due bien sûr à la qualité des musiciens, mais aussi au large répertoire musical proposé : adaptation d’oeuvres classiques, modernes, compositions pour l’orchestre, en passant par les rythmes festifs d'Amérique Latine ou endiablés d'Europe de l'Est.

Les Flûtes auront le plaisir de vous présenter une partie de leur répertoire le 19 septembre à la Galerie Depardieu : Classique, Moderne, Musiques du monde et Jazz.

Réservation conseillée pour les concerts :
tél. 0 966 890 274 - galerie.depardieu@orange.fr
Galerie Depardieu - 6, rue du docteur Jacques Guidoni - Nice
www.galerie-depardieu.com

samedi 12 septembre 2015

Un Klein surprise à Cagnes-sur-Mer

La ville de Cagnes-sur-Mer vient d’acquérir une œuvre d’Yves Klein de 1946, pour le moins inattendue et surprenante, mais il s’agit d’une représentation du château de Cagnes. Né à Nice à la rue Verdi en 1928 d’un père hollandais et d’une mère originaire de la Colle-sur-Loup, il séjourne l’hiver à Paris et l’été à Cagnes. Il passera la guerre de 1939 à 1943 dans une maison du haut de Cagnes, puis dans un appartement voisin.


Il reviendra régulièrement à Cagnes car comme l’écrivit Pierre Restany « De tout le terroir niçois où il était né et dont Marie avait su lui communiquer l'intelligence profonde, Cagnes était sans doute pour Yves Klein, le lieu privilégié de son inspiration, de son "imprégnation" sensible. »

Ce tableau surprend car il n’est en rien typique de l’œuvre qu’il va développer par la suite ; mais il n’a que 18 ans quand il le réalise. C’est en réalité l’année suivante, en 1947, qu’il fait la connaissance de Claude Pascal et d’Armand Fernandez au club de judo de la police à Nice. C’est aussi en 1947qu’il va composer sa Symphonie monoton-Silence, prélude de la monochromie en peinture qu’il va tant pratiquer par la suite.

Ce tableau de la vue du château reste un jeu d’enfant, un essai pictural qui présente un intérêt historique de la vie d’un grand artiste. Chaque mois, pendant un week-end, le château de Cagnes-sur-Mer ouvre ses portes aux artistes locaux installés sur la colline. 26 d’entre eux ont donc réalisé spécialement des œuvres pour entourer cette installation au château du tableau d’Yves Klein. Des ateliers pour les enfants et leurs familles auront lieu le samedi 19 septembre. Vernissage le même jour à 18 heures.

L’exposition restera en place jusqu’au 4 octobre.

Christian Gallo – © Le Ficanas ®

Bordeaux : Najia Mehadji - Mahi Binebine - Mohamed Lekleti

Mystic Dance 5, epreuve numérique pigmentaire,, 130x130 cm, 2011
L’œuvre de Najia Mehadji est internationalement reconnue.
Au cœur de son travail : le corps, l’éros et la spiritualité ; l’artiste semble en effet éprouver le désir intense d’unir dans son œuvre le sensuel et le mystique.
Détachée de toute figuration littérale, Najia Mehadji pratique ce que l'on peut nommer "abstraction gestuelle" ou le corps s'implique à l’œuvre, celle-ci invitant celui-là à l’expérience d’un voyage sensoriel.
La série que nous présentons, intitulée « Mystic dance » est la directe illustration d’un tel processus.

Sans titre, cire et pigments sur bois, 195x130 cm, 2015
L’œuvre de Mahi Binebine, est présente dans de nombreuses collections publiques et privées.
Toile après toile l’artiste Binebine parle de la dureté de la condition humaine : corps humains emboités, écrasés jusqu'à l’humiliation, masques bâillonnés lacérés, créent une vive émotion douloureuse.
Mais l’artiste refuse le pathos, et sont mis en œuvre tous les moyens pour dire ce qu’il y a à dire, ceci sur un mode feutré, murmuré, tendre et poétique à la fois:
tant par le dessin évoquant horreur et danse à la fois , que les couleurs, matières et pigments évoquant les fresques anciennes....
L’ambigüité règne, légère et énigmatique, troublante par le silence et les non-dits.
Inconstant Papillon, technique mixte sur papier, 90x70 cm, 2015
Dans l’œuvre de Mohamed Lekleti, artiste que la galerie D.X soutient maintenant depuis plusieurs années, on retiendra un graphisme aussi violent que talentueux, au service d'une thématique récurrente : celle d'un univers de non-sens, chaos, véritable cauchemar dans lequel nous vivons.
L'artiste joue avec notre perception du réel, qui n'est que leurre et nous invite à l'essentiel: l'indicible, le mystère de l'existence.

Galerie D.X
10 place des Quinconces
33000 Bordeaux
05 56 23 35 20 - galeriedx@gmail.com
 http://www.galeriedx.com/

Paris : Férial

Le temps œuvre sur nos âmes et nos corps. Nos murs en sont les témoins muets, notre enveloppe, nos marques du destin et nos regards restent à jamais une porte d’entrée dans nos demeures charnelles et industrielles.
Je m’égare volontairement sur les visages et les lieux vertigineux de l’émotion humaine. J’observe les éléments reprendre vie dans ce monde en mutation que les hommes hantent et traversent avec dédain, indifférence ou espoir. L’air, le feu, la terre mais surtout l’eau comme élément éternel de transmission. Omniprésente, incontrôlable, indispensable, elle sublime le berceau originel de l’humanité.
L’état de libre épanouissement des sens m’entraîne vers la ville et vers tous ceux qui en font son originalité, sa particularité, sa fragilité.


Toutes les photos sont rehaussées de pastels et d'encres.

Du 22 septembre au 8 novembre
Vernissage le 22 septembre à partir de 18 heures
LAB44 GALLERY
44, rue des Tournelles. 75004 Paris

Beausoleil : Daniel You


Exposition du 21 septembre au 9 octobre

Vernissage jeudi 24 septembre à 19h

Galerie du service culturel - 34, boulevard de la République - Beausoleil

Marseille : Sofi Urbani

Nous ne nous rendons pas toujours compte, au quotidien, que la Terre est ronde, et qu'elle tourne sur elle-même. Ainsi, lorsque nous nous représentons l'horizon, nous l'imaginons généralement plat.
Mon travail se nourrit depuis longtemps de recherches et d'écrits scientifiques, que j'interprète de manière plastique, esthétique, rendant des mises en images poétiques de théories concernant la physiologie de l'œil humain et des flux électriques qui traversent les nerfs pour créer mentalement les images que l’on voit.
En faisant ces recherches, j’ai appris très vite que le cerveau fonctionne par flux électriques.
Toutes les informations qu'il traite, donc que l'Homme perçoit, sont électricité.
Par ce flux, se crée une vitesse de lecture estimée aux environs du vingtième de seconde. La réalité que nous percevons est donc un choix malgré nous, un choix du cerveau parmi ces signaux.
Je m'intéresse aux défauts qui peuvent exister dans la structure de notre œil et aussi à l'aspect "électrique" qui gère notre vue. Ces flux électriques sont les mêmes ondes électromagnétiques qui composent la lumière et créent un magnétisme naturel.





Dans cette exposition Équilibres précaires, je questionne ce que nous voyons et comment nous voyons. Comment le cerveau utilise des archétypes pour organiser nos réalités :

- Le sol, intitulé Attractions magnétiques, a un mouvement chaotique et rappelle, de manière simplifiée, un sol sismique. Il est composé de plaques métalliques mues par le seul poids du visiteur.
Ce sont des plaques d'acier, c'est une matière que je pratique en serrurerie. Il est devenu un de mes matériaux de prédilection. Je l'apprécie pour de nombreuses raisons mais ce qui explique sa présence, dans ce sol recréé, c'est qu'il est conducteur. En électrifiant un acier chargé en fer, il peut se transformer en aimant.
J'ai voulu un dallage comme s'il s'agissait d'un carrelage classique. La ressemblance avec les sols de l'artiste Carl André est évidente par sa mise en forme. Mais là où, chez Carl André, la planéité du sol est en parfaite adéquation avec l'aspect plat du matériau, ici se cache le déséquilibre, l’incertitude.
Ces sols d'attractions magnétiques me sont apparus comme une évidence à vivre, à éprouver.
Ici notre corps en déséquilibre est attentif à ce qu'il vit dans l'instant, le cerveau est perturbé par ce sol peu logique. Je sais, par témoignage personnel, que, lors d'un séisme, notre perception visuelle peut être altérée.
Notre perception du monde ne serait-elle pas un dialogue entre la perpendicularité de notre corps et l’horizontalité du monde sur lequel on marche? Ou un accommodement permanent ?

- La vidéo est un Horizon qui bascule de côté en côté, accentuant par ce mouvement la présence horizontale de ce sol stable, sous nos pieds. Le son, réalisé par Aaton Fanyday, est une rumeur spatiale et compressée.

- Les Mirages sont des interprétations d'illusions naturelles découvertes en 1919 par Arthur Eddington et appuyant la théorie de la relativité. Il s'agit de mirages cosmiques que l'on peut voir lorsque nous observons, au télescope, une étoile dont la masse est assez importante pour dévier la lumière. Nous voyons alors apparaître ce qui se trouve derrière cette étoile, et qui ne devrait pas être visible. C'est comme si par magnétisme la lumière était courbée. La poésie ne fait pas autre chose avec les mots.

Sofi Urbani

Exposition du 07 au 19 septembre 2015
Galerie du Tableau
37, rue Sylvabelle. 13006 Marseille
Téléphone : 04 91 57 05 34. Fax : 09 58 63 05 34
http://www.galeriedutableau.org

Nice : Gabrielle Le Bayon " Et même impensable"

Gabrielle Le Bayon travaille principalement en vidéo et photographie et mène une réflexion
sur notre position au quotidien dans un environnement domestique et politique.
La mythologie, le paysage comme histoire et l’identité politique et de genre sont au coeur de
son travail. Elle construit ainsi une narration fragmentée qui s’appuie sur les notions de résistance, de désir de communauté humaine. Ses gestes d’expérimentation esthétique et l’environnement se rencontrent pour développer de nouvelles formes, où l’exploration de l’espace repose sur des interconnexions multiples entre espaces littéraires et espaces réels.
Pour cette exposition, l’artiste présente un ensemble qui se construit en continu comme un
arrangement spatial, comparable à l’espace d’un jardin fragmenté, amenant vers une expérience intime du temps.


Projections des films de l’artiste (français et anglais)
Rdv à 19h00 à la galerie
Jeudi 24/09 et Jeudi 01/10
Menhir, 2015, 4’48’’
Antigone Millennium, 2012, 31’06’’
Vendredi 25/09 et Jeudi 08/10 Tendres pâturages, 2014, 6’06’’
Image of a City (Image d’une ville), 2011, 11’11’’
In Ecstasy, 2015, 6’06’’
Samedi 26/09 et Samedi 10/10 Retour, 2014, 21’55

LE 22 Quartier Libération, 22 rue de Dijon, 06000 Nice
Du mercredi au samedi / 15h - 19h et sur rendez-vous
+ 33 (0)9 50 55 16 50 / + 33 (0)6 78 99 22 61
contact@le22ruededijon.com - www.le22ruededijon.com

dimanche 6 septembre 2015

Jean-Christophe Béchet à Nice

L’Espace Soardi et La Manufacture Photographique présentent jusqu'au 1erNovembre 2015
l’exposition du photographe Jean-Christophe Béchet : La mémoire de l’instant.
Autour de deux séries ayant pour thématiques communes le souvenir du
passé Jean-Christophe Béchet propose un regard photographique sur l’Afrique de l'Ouest, avec la série Tombouctou, peut-être...


Un territoire désertique, entre le Nord Cameroun et le Mali, aujourd'hui meurtri par les guerres.
La seconde série intitulée Discontinué... est un hommage aux films Polaroids 665 qui n’existent plus aujourd’hui. À l’heure du numérique, cette série en noir et blanc est le souvenir d’un passé photographique et une évocation de paysages eux aussi discontinus.
Dans le cadre de cette double-exposition un stage Photographique ayant pour thème: «La construction d’un regard à travers la série photographique» sera dirigé par Jean-Christophe Béchet
du 30 octobre au 1er novembre 2015.



ESPACE SOARDI - 9, avenue Désambrois - Nice
04 93 62 32 03 - www.soardi.fr

Mathieu Martin à Paris

Pour sa seconde exposition personnelle à la Galerie ALB, Matthieu Martin présente le projet Winter Palace, qui a pour point de départ la série de dessins «Principe de précaution», une série de dessins issu d’un long travail de repérage photographique, au sein des espaces intérieurs des galeries, musées et autres institutions. Cette série qui documente les dispositifs de mise à distance contraignant la libre circulation du spectateur et de son expérience au sein des institutions. Sont réunis 3 dessins grand format, d’espaces classiques, Palais de l’Ermitage à St Petersburg, Alte National Galerie à Berlin en contraste avec le centre Pompidou à Paris. Ainsi réunis, ces palais et nouveaux palais de la Culture aux espaces complexes faits de colonnades et corniches pour les uns, de câbles et poutres métalliques pour les autres deviennent le point de départ d’une nouvelle expérience graphique de dessins de perspective rythmés par une nouvelle série de sculpture accompagnant cet ensemble.



Nous vous présentons l’œuvre de Matthieu Martin à travers un échange, réalisé pour l’exposition à la galerie, entre Raphaël Brunel - Historien de l’art, critique, curator, journaliste et l’artiste - Matthieu Martin. ©Galerie ALB

GALERIE ALB ANOUK LE BOURDIEC

WINTER PALACE - 5 SEPTEMBRE - 17 OCTOBRE 2015

Pour en savoir plus : http://www.galeriealb.com/

vendredi 4 septembre 2015

Marché International du Film sur les Artistes Contemporains

Le MIFAC est tout à la fois un festival et un espace de rencontres. Festival qui diffusera une trentaine de films sur les artistes contemporains. Espace de rencontres entre réalisateurs, artistes, amateurs d’art, galeristes, etc.
L’objectif premier de cet événement est d’offrir à des films qui ont peu de visibilité une plate-forme apte à les médiatiser auprès du grand public.
Un tel Festival aura également pour but, à terme, d’initier des films sur les grands artistes contemporains. Cet événement est la suite logique du magazine Miroir de l’Art qui entend «médiatiser» davantage les artistes contemporains de talent.



C’est le magazine Miroir de l’Art qui a souhaité créer cet événement destiné à valoriser le travail des artistes d’aujourd’hui, avec le soutien de l’association Aratata (qui gère Puls’Art) et de la Ville du Mans.
Le MIFAC est par ailleurs piloté par un Comité regroupant des personnalités bien connues du monde de l’Art :
Lucien Ruimy (organisateur de Puls’Art), Gilles Naudin (galerie GNG Paris), Audrey Marty (galerie Saint-Malo), Didier Vesse (Directeur artistique de Art up Lille), Francis-Olivier Brunet (artiste), Ludovic Duhamel (Directeur de publication Miroir de l’Art) et Valérie Wiacek (Directrice de la Communication de Miroir de l’Art).
Le MIFAC aura pour objet de mettre en lumière les films de qualité tournés sur les artistes d’aujourd’hui. Les spectateurs pourront découvrir à la fois des films récents et parfois plus anciens sur des peintres, des sculpteurs, des photographes, etc. Des films courts mais aussi des films plus ambitieux. La programmation sera définitivement arrêtée cet été et promet d’être particulièrement riche en « pépites ».
Autour des projections un espace Rencontres est prévu, avec possibilité d’échanger avec les réalisateurs et artistes. Un Espace Librairie donne par ailleurs la possibilité d’acheter les DVD, les livres et catalogues concernant les artistes dont on aura vu les films. Sont également prévus un Espace Dédicaces, un Espace Médias, un stand Miroir de l’Art, et un Bar à Champagne, avec possibilité de se restaurer.

PROGRAMME :

Vendredi 11 septembre 2015  à 21 h

Soirée spéciale Vladimir VELICKOVIC  avec deux films :
Le choix du noir (52’) et Le grand dessin (26’) en présence du réalisateur François Catonné.

Samedi 12 septembre 2015

Fred DEUX et Cécile REIMS (90’)
Joanna FLATAU (57’)
Pierre RIBA (25’)
Linda NAEFF (25’)
Lucien HERVE (45’)
Roland DEVOLDER (45’)
Marc PETIT (24’)

Dimanche 13 septembre 2015

Pour faire court : 9 courts-métrages :  S. Rossine - G. Couffignal
M. Tivital - A. Bothuon - P. Honoré S. Rocco - M. Toya - J. Bonnaud C. Reims.
Michel HAAS (18’)
Laurent DAUPTAIN (30’)
Jean ARCELIN (26’)
Yves GOSTI (53’)
Jörg HERMLE (45’)
François BARD (22’)



11, 12 et 13 septembre 2015 
Salle des concerts - 56 rue du Port  - LE MANS 


mardi 1 septembre 2015

Nurcan Giz à Paris


On ne peut qu’être frappé par le parcours singulier de Nurcan Giz. Elle a commencé à peindre très tôt, mais avant de se consacrer pleinement à son art, elle a d’abord suivi des études de psychologie à l’Université d’Istanbul, sa ville natale. Mais ce qui pourrait sembler une double vie ne l’est qu’en apparence, car elle considère elle-même que ces deux activités, on pourrait dire ces deux faces de sa personnalité, sont intimement liées.
Sa peinture est résolument non figurative, dans le sens où elle ne cherche pas à représenter le réel. Mais on sait bien, pour para- phraser Paul Klee, que l’art n’a pas pour fonction d’imiter le visible, mais de révéler derrière les apparences une réalité autre que celle qui est tangible. Nurcan Giz explore la profondeur de la mémoire, comme pour faire remonter à la surface des souve- nirs et sentiments. Dans une démarche qui relève de l’introspection, elle nous révèle un monde intérieur profondément enfoui.

Avant tout libre, la peinture de Nurcan Giz échappe à tout classement. Elle superpose des grands aplats de couleur sombre obtenus par de larges touches et des gestes rapides, et des fonds plus paisibles et brumeux aux couleurs nuancées, où viennent s’inscrire des traces presque imperceptibles, des coulures, des griffures, des marbrures, cherchant à dévoiler quelque secret.
Ni tumulte ni violence, dans cette peinture, mais du calme et du silence, un climat de méditation poétique. Pourtant, derrière cette apparente immobilité, on sent une énergie intérieure bouillonnante, un mouvement très lent comme un courant de lave qui s’écoule inexorablement.

Nurcan Giz utilise une palette chromatique volontairement restreinte à des tonalités terreuses, des bruns, ocres, bistres, beiges, des gris bleutés parfois teintés de roux. Et la présence du noir fait d’une matière dense et moirée, riche de multiples nuances, non pas symbole d’obscurité mais qui renforce encore l’impression de mystère.

L’agencement des matières et des couleurs crée un sentiment de profondeur. En arrière-plan, des surfaces semblent lointaines, dans des nuances fondues, vaporeuses et transparentes, semblables à des nuages blancs et gris aux formes changeantes. Elles portent parfois des traces, comme des murs qui auraient conservé de lointains souvenirs de la vie qui les a animés. L’artiste évoque elle-même sa fascination ancienne pour les murs, « surfaces qui ont vécu » et qui témoignent de l’écoulement du temps.

Au premier plan, comme autant de signes, les grandes masses noires imposent leur présence frontale et puissante. Dans ces ciels d’orage bas et lourds se livre une lutte silencieuse où des souvenirs lointains et presque effacés cherchent à échapper à l’oubli. De cette confrontation des contraires, de l’opposition du noir et du blanc, émerge une lumière qui éclaire les toiles de l’intérieur et pénètre tout l’espace du tableau.

La peinture de Nurcan Giz, pleine de rêve et de mystère, appelle une exploration attentive, tels les murs du poète Edouard Glissant :
C’est dans les murs
Que sont les portes
Par où l’on peut entrer.

François Arné

Conservateur en chef du patrimoine -  Directeur des Musées du Mans

Nurcan Giz a été sélectionnée par l'UMAM pour la biennale 2014 à Cagnes-sur-Mer

Du 15 septembre au 24 octobre 2015
Vernissage jeudi 17 octobre
Galerie GNG -  3, rue Visconti - 75006 Paris
Tél. : 01 43 26 64 71
galeriegng@wanadoo.fr  - http://www.galeriegng.com

Jimmy Nelson à Opio

 
Yakim, Brigade 2, Nenet Yamal Peninsula, Ural Mountains, Kazakhstan, 2011
BEFORE THEY PASS AWAY est un projet de longue haleine qui prit corps en 2010 en Papouasie Nouvelle Guinée. C’est naturellement par le biais de l’alphabet universel, celui de l’image, que Jimmy Nelson part à la rencontre de trente-cinq tribus minutieusement choisies en fonction de leur éloignement géographique, de leur beauté et de la méconnaissance de leurs folklores ancestraux. Le photographe Britannique a ainsi emporté avec lui une ancienne chambre photographique 4’’ x 5’’ à travers le globe pendant quatre années pour entreprendre un inventaire non exhaustif de l’héritage humain et culturel mondial. C’est alors que se présentent à nous dans toute leur superbe un guerrier Massai, un Maori, un chasseur Kazakh ou encore, un esquimau Nénètes, tous parés de leurs plus beaux atours. Ils nous regardent avec aplomb, droit dans les yeux. Chaque portrait révèle une mise en scène minutieuse où la rigueur formelle est mise au service des rites et traditions tribales symbolisés par un vêtement, un bijou ou une peinture corporelle.
Les Paradis Perdus exposés dans Before They Pass Away constituent l’image de ce que l’Humanité se doit de conserver à tout prix au risque de perdre sa mémoire universelle et collective.

     
Rauwhiri Winitana Paki Taupo Village, North Islands, New Zealand, 2011


A partir du 2 septembre
Opiom Gallery
Chemin du Village, 06650 Opio
http://www.opiomgallery.com/

ANTONIO SEGUÌ à Paris

Du 24 septembre au 31 octobre

Vernissage le jeudi 24 septembre, à partir de 18h en présence de l'artiste


GALERIE LAURENT STROUK
2 avenue Matignon 75008 PARIS
Tél: 01 40 46 89 06 - www.laurentstrouk.com - galerie@laurentstrouk.com

Ruta Jusionyte à Cabrières d'Avignon

Exposition personnelle de Ruta Jusionyte
Sculptures et peintures du 11 septembre au 11 octobre 2015
Vernissage samedi 12 septembre à partir de 18h30


Et jusqu'au 6 septembre :

 

Galerie 22
267 route de Gordes (face au Musée de la Lavande)
84220 Coustellet

Tél.  : 04 90 71 85 06
http://www.galerie22contemporain.com/