vendredi 30 janvier 2015

Ca bricole à la Villa Arson

BRICOLOGIE. LA SOURIS ET LE PERROQUET

A travers les œuvres de plus de quarante artistes, cette exposition entend raconter une histoire, celle des rencontres de l’art et de la technique dans l’art contemporain. Rencontres aussi nombreuses que diverses, tant les artistes, depuis les années soixante, ont multiplié le choix de leurs outils et de leurs matériaux, ont expérimenté de nouveaux procédés, ont détourné les techniques les plus éprouvées. Loin de réduire la technique à un simple moyen, de la concevoir juste comme une modification de la matière ou de se soumettre à l’histoire linéaire du progrès technique, les œuvres présentées proposent d’autres usages, d’autres conceptions et d’autres histoires des techniques qui font apparaître que la technique est aussi de la pensée en action.



Cette exposition est conçue dans le cadre de l’Unité de Recherche Bricologie de l’École nationale supérieure d’art, sur une proposition des artistes Burkard Blümlein et Sarah Tritz et de l’historien de l’art Thomas Golsenne, enseignants à la Villa Arson.

Xavier Antin, Richard Artschwager, Stéphane Bérard, David Bielander, Chris Bierl, Dominique Blais, Clément Darnis-Gravelle, Richard Deacon & Bill Woodrow, Wim Delvoye, Liz Deschenes, Thea Djordjadze, Marcel Duchamp, Robert Filliou, Michel François, Fabien Giraud & Raphaël Siboni, Guillaume Gouérou, Gary Hill, Robert Hooke, Sofia Húlten, Sergey Jivetin, Florentine & Alexandre Lamarche Ovize, Paul Le Bras, Sol LeWitt, Edward Light, Stephen Maas, Chris Marker, Jean-Luc Moulène, Panamarenko, Loïc Pantaly, Emilie Parendeau, Jean-Marie Perdrix, Julien Prévieux, André Raffray, Delphine Reist, Clément Rodzielski, Mika Rottenberg, Bernhard Rüdiger, Barbara Schrobenhauser, Nora Schultz, Simon Starling, Yoshihiro Suda, Thomas Thwaites, Jennifer Trask, Tarja Tuupanen, Catharina van Eetvelde, van Eetvelde Sautour, Manon van Kouswijk, Arnaud Vasseux.

Ainsi que des œuvres et objets anonymes issus du Musée des arts et traditions populaires de Draguignan, du Musée Départemental de Grasse, du Musée des métiers d’antan de Tourrettes-Levens, du Nouveau musée national de Monaco, du Musée d’archéologie site de Cimiez et du musée Palais Masséna de Nice.


BRICOLOGIE. JIPPIE JAA JAA JAAY!

Organisée avec de jeunes artistes issus de la Haute École des Arts de l’Image de Braunschweig, cette exposition témoigne de l’identité et la richesse de leur culture technique.


Michael Lucero, Christian Retschlag, Monika Jagoda, Christopher Wierling, Christian Lohre, André Guddenrath, Lisa Seebach, Robert Ernst, Sebastian Bartel & Isa Nuno de Buen, Adrian Mudder & Mathias Jun Wilhelm & Heehjun Jeong

Commissariat : Dr. Andreas Bee, Wolfgang Ellenrieder et Thomas Rentmeister enseignants à la Haute École des Arts de l’Image de Braunschweig (Allemagne).

LA BRICOLOGIE AU CINEMA

En collaboration avec L’ECLAT

L’exposition présente plusieurs vidéos d’artistes contemporains, qui utilisent à leur manière l’image en mouvement pour appréhender les processus de création. Une programmation de films, à voir dans les conditions du cinéma, apporte un éclairage complémentaire sur l’exposition.

L’après-midi du 14 février, est consacré à des films où le bricolage devient un art : The Electric house (Frigo à l’Electric Hôtel) de Buster Keaton (USA, 1922, 22 min) ; Panamarenko, portrait en son absence de Claudio Pazienza (Belgique, 1997, 26 min) ; Signer Koffer (Signer ici – En route avec Roman Signer) de Peter Liechti (Suisse, 1996, 80 min, vostf).

VERNISSAGE : Samedi 14 février à 18 heures

lundi 26 janvier 2015

Lab 44, la galerie qui réveille l’art

Un mois et demi, déjà… C’était à l’approche des fêtes de fin d’année 2014, dans l’ambiance prometteuse d’un mois de décembre festif et lumineux, pour la mini-rétrospective.

Chic, une nouvelle galerie d’art venait de naître dans un berceau prédestiné à l’expression artistique : le Marais.


Chic, comme on les aime ici, chez stylish-arty : décor revu de fond en comble, murs blancs, plafond et poutres dans la même tonalité immaculée, escalier aux marches annonciatrices de nouvelles rencontres au niveau supérieur…

Chic, la toute première exposition du 44, rue des Tournelles : pour le grand soir, celui du premier venissage, l’art du maître du tirage en noir et blanc, Richard Aujard, avait convié le fin du fin de la planète people en grand format. Pour son exposition “Famous”, le public allait pouvoir remonter dans le temps et redécouvrir Béatrice Dalle du haut de ses début, ou encore Eric Cantona au sommet de son art de prendre la pose, à la limite du méconnaissable, visage tatoué…



Choc, ce premier rendez-vous avec l’art de la photo, le fut, à l’initiative d’une commissaire d’exposition hors du commun, fuyant les sentiers battus, les faux-semblants, les discours convenus: Simone Dibo-Cohen, créative et charismatique galeriste au long cours, présidente de l’UMAM (union méditerranéenne pour l’art moderne, fondée en 1946 par Henri Matisse). Femme de conviction, à la forte personnalité, elle sait dénicher les noms qui feront sensation, parmi les artistes confirmés comme dans la jungle des talents émergents.

Après avoir convoqué le talent et la force de l’image choc façon Richard Aujard, à partir du 29 janvier, Simone Dibo-Cohen accueillera aux cimaises du Lab 44, un autre créateur qui lui est cher et en lequel elle croit beaucoup : Nasr-Eddine Bennacer, dit Nacer, qu’elle aime à décrire comme “un artiste engagé”, à l’expression multiforme, utilisant aussi bien la peinture que la sculpture, la photo, ou la vidéo pour dire, dénoncer, crier, s’indigner, lutter pour la paix, livrer à sa manière, un hymne à l’amour.

Né en 1967 en Algérie, de ses débuts à aujourd’hui, il n’aura de cesse de s’interroger sur les relations entre civilisations, d’explorer, mettre en exergue l’ambiguïté des hommes dans leurs relations, comme à travers son exposition “War games”, d’interpeller sur le statut de la femme dans les religions. Lorsque Simone Dibo-Cohen choisit cet artiste pour sa deuxième exposition, rue des Tournelles, deux mois avant les événements qui ont endeuillé la France, elle ne se doute evidemment pas, qu’il y aura un avant, un après “Charlie”, ni ce 11 janvier, qui rassemblerait une France debout, dans la rue et même au-delà de ses frontières…

Choc, le choix de Nacer, s’avèrerait encore plus symbolique qu’il n’y paraissait initialement.

Aussi, on ne saurait que trop conseiller d’aller à la rencontre des oeuvres de ce messager du coeur, à condition d’y prêter un oeil attentif. Un esprit grand ouvert.

LC - STYLISH-ARTY.COM
THE TRENDY BLOG BY LC

"War games", Nacer. Lab44, du 29/01/15 au 15/03/15. 44,rue des Tournelles 75004 Paris

jeudi 22 janvier 2015

Construire une Collection

Du 22 janvier au 7 juin 2015

NMNM - Villa Paloma
56 boulevard du Jardin Exotique


William Anastasi, Richard Artschwager, Michel Blazy, Pascal Broccolichi, Daniel Gustav Cramer, Alain Declercq, Jean Dubuffet, Hubert Duprat, Jan Fabre, Jean-Pascal Flavien, Geert Goiris, Gary Hill, Rebecca Horn, Anish Kapoor, Jochen Lempert, Yinka Shonibare MBE, Daniel Steegmann Mangrané,Su-Mei Tse et Cerith Wyn Evans.

Le Nouveau Musée National de Monaco présente l'exposition Construire une Collection, une sélection d’œuvres acquises depuis 10 ans, qui se déroulera, dans les deux lieux du NMNM, tout d’abord dès le mois de janvier à la Villa Paloma puis à partir du mois de mars à la Villa Sauber.

Geert Goiris, Abyss (detail), 2000 Lambda print on Dibond 200 x 247 cm - Collection NMNM ©Geert Goiris

Si un Musée National s’inscrit par définition dans l’histoire du pays dans lequel il se trouve, il a pour mission d’acquérir, de préserver et de valoriser ses collections qui contribuent à la sauvegarde du patrimoine naturel, culturel et scientifique. Ainsi, la collection du NMNM s’est-elle au fil des ans enrichie - au regard d’un territoire singulier et des collections historiques de l’ancien Musée des Beaux-Arts, du dépôt à long terme du fonds des arts du spectacle de la Société des Bains de mer et de la donation de la collection de poupées et d'automates assemblée par Madeleine de Galéa et enfin d’œuvres acquises, données ou déposées à long terme grâce au budget de dotation de l'Etat et au soutien de mécènes privés ,en particulier de l'Association des amis du NMNM et de UBS S.A. partenaire principal du musée.

La valorisation d’une collection patrimoniale ou historique est indissociable de la prise en compte de la création contemporaine car c’est grâce aux artistes vivants que se maintient le lien entre passé, présent et avenir . La notion de contemporanéité est donc une évidence, et pourrait-on dire, une nécessité absolue.

Ainsi, l’exposition à la Villa Paloma présentera des œuvres de William Anastasi, Richard Artschwager, Michel Blazy, Pascal Broccolichi, Daniel Gustav Cramer, Alain Declercq, Jean Dubuffet, Hubert Duprat, Jan Fabre, Jean-Pascal Flavien, Geert Goiris, Gary Hill, Rebecca Horn, Anish Kapoor, Jochen Lempert, Yinka Shonibare MBE, Daniel Steegmann Mangrané,Su-Mei Tse et Cerith Wyn Evans. Ces artistes proposent une relecture de la forme et de la nature au travers de suggestions narratives et formelles visant à se la réapproprier afin de lui donner une nouvelle valeur symbolique ouvrant un large éventail de discussion sur la redéfinition du paysage tout en mettant en lumière le rapport entre art et science.

Le second volet de l’exposition qui ouvrira au public le 21 mars prochain à la Villa Sauber – qui a abrité pendant 35 (jusqu’en mars 2009) la collection de Poupées et Automates de Madeleine de Galéa, réunira Arman, Robert Barry, Christian Boltanski, Lourdes Castro, César, Mark Dion, Erró, Hans-Peter Feldmann, Claire Fontaine, Lucio Fontana, Loïe Fuller, Jeppe Hein, Claude Monet, Linda Fregni Nagler, Camille Henrot, Bertrand Lavier, Anne et Patrick Poirier, Hans Schabus et William Turner. La plupart des œuvres présentées ici ont été soit inspirées par des collections soit les collections sont devenues elles-mêmes des œuvres ou des inspirations pour des œuvres, en somme une collection de collections.

Construire une Collection c’est aussi l’occasion de faire un bilan de parcours, un peu plus de 10 ans après la naissance du projet pour la préfiguration du Musée (2003) et 5 ans après l’ouverture de la Villa Paloma qui, avec la Villa Sauber, a définitivement formé le Nouveau Musée National de Monaco

vendredi 16 janvier 2015

L'UMAM présente NACER au Lab 44

Nous vous proposons, à partir du 29 janvier, un artiste qui vient de remporter un succès considérable à l’exposition d’art contemporain de l’été dernier à Cagnes-sur-Mer sur la Côte d’Azur, Nacer.

Nacer est un artiste engagé ; aucune de ses œuvres ne laisse indifférent le spectateur.
Nacer produit des œuvres complexes exprimant un regard acéré sur la société. Son travail touche différentes techniques (peintures, sculptures, photographies, vidéos et installations).
L'emploi récurrent de deux couleurs principales, le noir et le blanc, renforce le contraste des espaces. Son écriture épineuse au couteau sur plexiglas donne parfois une violence sourde à ses réalisations. Nacer s'autorise l'abstraction comme la figuration.

Sans doute, l'œuvre livre-t-elle dans sa force et ses émotions, l’ambivalence personnelle de l’artiste, où la révolte intérieure face à l'éthique bafouée laisse place à la compassion du citoyen pour son contemporain et à l'espoir que l'art ouvrira les chemins de la conscience.

L’exposition de Nacer au LAB 44 est un prélude à ses futures expositions à Beyrouth et Marseille, programmées pour 2015.

Simone Dibo-Cohen - Présidente de l’UMAM - Commissaire de l’exposition

Patinage artistique sur sable - Technique mixte 29X15 cm- 2014

Nacer, l’artiste des mouvements de l’époque.

Lorsque Simone Dibo-Cohen et l’UMAM prévoient d’exposer Nasr-eddine Bennacer, dit Nacer, à la galerie Lab 44 à Paris, ils ne se doutaient pas des évènements qui allaient secouer la France et le monde deux mois plus tard. Pourtant, quand il fut exposé l’été dernier à la biennale de l’UMAM au château-musée de Cagnes-sur-Mer, il va réellement troubler les visiteurs par la violence de ses œuvres. Artiste prémonitoire ? C’est certain !

Pourtant avec son sourire charmeur et son œil rieur, Nacer nous explique, en parlant de son travail d’une violence et d’une actualité inouïe, qu’il exprime de l’amour et de la paix. « Il y a beaucoup de piques dans les toiles car les gens se protègent de plus en plus », puis il rajoute « La solution entre les gens et entre les peuples est de redynamiser l’organe qui est le plus noble en nous : le cœur ». Les évènements vont hélas confirmer sa perception du monde.

Nasr-eddine Bennacer est né en 1967 en Algérie ; il travaille en France, à Paris, depuis plus de vingt ans. Il s’interroge en permanence sur l’évolution des relations entre les civilisations et les cultures et surtout sur l’ambiguïté qui existe entre les hommes au niveau de leurs relations.

Le dimanche 11 janvier 2015 a ouvert les voies de la conscience de nos concitoyens. C’est exactement l’ambition que développe Nacer depuis des années, mais au travers de l’art. Artiste ambivalent, il utilise la puissance et l’émotion. Ses œuvres sont sans aucune complaisance et utilisent la photographie, la peinture mais aussi la vidéo, des installations et des sculptures qui ne peuvent laisser indifférent. En 2013 il a créé pour le Cabaret Organique une installation vidéo qui interroge sur le statut de la femme dans les religions.

La qualité de son travail impressionne. Ses sculptures sont d’un fini parfait, séduisant, et ses peintures d’une finesse étonnante. Il crée des œuvres que l’on a envie de s’approprier du fait même de leur qualité. La coïncidence entre un pays en mouvement et l’œuvre de Nacer est incontestablement une chance pour l’art contemporain français.

Christian Gallo - Vice-président de l’UMAM - © Le Ficanas ®

Les fleurs du mal - bois, métal et épine de roses - 27X86cm - 2010

Artistes pourfendeurs d’idées reçues.

L’un des rôles d’une galerie d’art contemporain est notamment d’offrir à des créateurs un lieu d’expression libre où leur réflexion lucide et sensible peut raconter au visiteur dans sa plus grande diversité socio-culturelle l’état du monde et de l’humanité, sans concession aux bienséances, aux morales castratrices, au bien-pensant, aux pouvoirs politiques et aux puissances économiques qui maltraitent la liberté et bâillonnent la pensée individuelle.

De tous temps et de toutes civilisations bon nombre d’artistes ont été les pourfendeurs d’idées reçues et les garde-fous des dérives sociétales. Aujourd’hui comme hier ils constatent, signalent, alertent, crient pour que l’homme puisse accéder à davantage de bonheur et continuer d’avancer libre dans son propre chemin avec le respect des belles valeurs de l’autre, qu’il soit son voisin, son compatriote, son frère d’humanité.

De tous temps des artistes ont été moqués, décriés, menacés, emprisonnés, et tués pour les idéaux progressistes qu’ils affichaient. On a cru assassiner leur parole. Et leur parole est restée et restera pour toujours vivante. Elle est là, sous nos yeux, dans les villes et dans les campagnes, dans les musées ou les endroits les plus reculés du monde, dans un langage universel et lisible par tous qui apporte le mieux vivre et aide à supporter les difficultés et la souffrance.

Comme aux périodes les plus sombres de l’histoire, ici et sur d’autres continents, l’Art, dans les formes les plus diverses de son expression, est en danger. Des œuvres sont détruites, des musées pillés, des lieux de culture disparaissent. Des responsables politiques suppriment les aides à la création, à l’innovation, parfois par inculture, souvent par mercantilisme ou clientélisme au nom des puissances de l’argent et de la sécurité à tout va ! Dans une volonté d’uniformiser la non-pensée !

La nouvelle galerie parisienne LAB44 avec la programmation de Simone Dibo-Cohen, présidente de l’UMAM, Union Méditerranéenne pour l’Art Moderne, créée en 1946 par Henry Matisse et Pierre Bonnard, fait le choix de montrer l’Art qui dénonce et qui propose en ouvrant son espace à des plasticiens de toutes origines. Car s’il ne faudra jamais oublier les attentats monstrueux de Paris visant à décapiter le parler du journal Charlie Hebdo il y a aussi, partout sur notre planète, des artistes souvent mal connus qui témoignent malgré les menaces, sans aucune protection et dans l’indifférence quasi générale.

L’Art n’a pas de frontière, son histoire en atteste. Les artistes sont des citoyens du monde et véhiculent des idéaux auxquels chaque homme libre aspire. Delacroix en fut un exemple avec son œuvre allégorique « la liberté guidant le peuple ». Les artistes ne sont pas dangereux mais représentent un danger pour les extrémismes de tous bords, confessionnels et politiques, qui savent qu’une œuvre est immortelle et porte un message balayant d’un trait, d’une couleur, d’une forme leurs théories fanatiques énoncées au nom de principes qui n’ont de source que la folie et le désir de puissance.

L’Art n’est pas violent. Il raconte la violence. Et si l’œuvre nous choque parfois c’est parce qu’elle montre la violence d’une réalité que nous refusons de voir parce qu’elle bouscule le confort égoïste dans lequel nous voulons ronronner. L’artiste ne dit pas ses révoltes, ses colères, ses craintes ou ses espoirs au nom d’une confession religieuse, d’un régime politique, d’un groupe financier mais tout simplement au nom de chaque humain avec sa conviction et sa sensibilité qui souffre de toutes formes de dérives.

Le choix fait à la galerie LAB44 est exemplaire et courageux. Il ne s’inscrit pas dans une démarche de profit et ne mise pas sur une spéculation rentable à long terme. Il mise tout simplement sur l’Art indispensable à la survie de notre société pour un avenir de chacun plus serein. Soutenons la galerie LAB44, dès maintenant, par une visite à l’exposition de NACER, un artiste d’origine algérienne de parole et de talent.

Toy - Assemblage - 35 X 35 X 6 cm - 2014

Dominique Tardler - Ex animateur de l'Atelier du Centre Georges Pompidou


VERNISSAGE : 
Jeudi 29 janvier - 19 heures

EXPOSITION : 
30 janvier - 15 mars 2015

44 rue des Tournelles - 75004 Paris
Tél. : 01 42 74 57 22

Dossier en ligne : 

mardi 13 janvier 2015

MIGRANT POETRY

Babi Badalov

Présenté pour la première fois à Nice, Babi BADALOV (né en 1959) est un voyageur, un nomade forcé d’Azerbaïdjan. Réfugié politique en France depuis 2011, Babi BADALOV construit un univers poétique, puisant à la fois dans ses souvenirs personnels et des questions sociétales : peinture, poésie, performance et dessins se mêlent dans des installations qui questionnent le sens, le signifiant et la norme dans nos sociétés contemporaines. Sa « poésie visuelle » apparaît également sous la forme de carnets de dessins et de collages, combinant des recherches artistiques et linguistiques et commentant la manipulation des images par les médias.


Cette exposition, réalisée en partenariat avec la galerie Gandy (Bratislava), fera l’objet courant 2015 de la publication d’un catalogue réalisé avec le concours de Matali Crasset pour le graphisme, Andrey Misiano et Vit Havranek pour la rédaction des textes et Catherine Facerias pour la traduction (une production de la galerie Gandy et des éditions Balléor).

Vernissage le 16 janvier à partir de 18:00

Du 17 janvier 2015 au 14 mars 2015
La Station - Halle sud du chantier Sang neuf 89 route de Turin 06300 Nice

A une année lumière

Sandra D. Lecoq, Gérald Panighi, Virginie Le Touze, Philippe Jusforgues, Simone Simon, Joseph Dadoune, David Ancelin,Joseph Antoine D’ornano, Agnès Vitani, Ruy-Blas, Marc Chevalier, Jacqueline Gainon, Frédérique Nalbandian, François Paris, Kristof Everart, Caroline Rivalan, Charlotte Pringuey, Ben,Mathieu Alary, Gilles Miquelis, Alice Guittard, Pauline Brun,Johannes Karman, Gregory Forstner, Junko Yamasaki.

Vernissage le 17 janvier à partir de 18:30



Du 17 janvier 2015 au 21 février 2015
2, rue Vernier 06000 Nice
Ouvert de 14 h à 19 h du mardi au samedi et sur rendez-vous

Alaleh Alamir

"Eight in the South, Three in the North"

Alaleh Alamir, que la galerie Depardieu expose pour la première fois en solo, nous fait partager les fruits du grand voyage de sa vie, de sa communion avec la nature.
hème central de tous les aspects de la culture persane dont elle est issue, le Jardin se conjugue au thème des Nymphes du Paradis (hooriane beheshti). Le même concept se retrouve dans la mythologie grecque sous le nom de Jardin des Hespérides ; les Hespérides sont les nymphes du couchant, gardiennes du jardin.


Ces correspondances culturelles sont à la base de sa démarche depuis sa plus tendre enfance.
Au cours de ses nombreux voyages, elle a glané de multiples éléments organiques provenant de régions très diverses du monde, pour chaque fois capturer une parcelle de ses impressions et de ses rencontres avec la nature.
Fixés dans le platre, la résine, résultant de longs processus techniques, tous ces éléments composent sa vision du jardin des Hespérides, (Baghe hooriane ferdows).
En nous invitant à visiter son jardin, Alaleh Alamir se substitue en quelque sorte à ces nymphes plu- riculturelles pour nous accueillir au milieu d’un rêve qui la poursuit tout au long de sa vie... Attendant sans doute qu’un Hercule vienne cueillir les pommes d’or de ce fabuleux et mythique jardin...
La présentation sous la forme d’une installation correspond parfaitement au but recherché par l’artiste de nous faire partager l’aboutissement d’un travail débuté il y a longtemps.
Une vision lyrique, poétique de sa relation à la nature et à la vie.

Galerie Depardieu
6, rue du docteur Jacques Guidoni (ex passage Gioffredo) 06000 Nice - France - tél. +33 0 966 890 274 galerie.depardieu@orange.fr - www.galerie-depardieu.com

Vernissage Jeudi 22 janvier 2015 de 16 à 21 h

Exposition jusqu’au 17 février 2015 - Entrée libre

CARROS TERRITOIRE ARTISTIQUE

Depuis que le château médiéval restauré est l’écrin d’expositions dédiées à l’art contemporain, les œuvres de centaines d’artistes, issus de plusieurs dizaines de pays, ont transité par le CIAC de Carros. Dans le même temps, il apparaît avec force que nous vivons sur un territoire lui-même riche d’artistes. Mais ces créateurs qui exercent leurs talents à Carros le font sans doute dans une trop grande discrétion, puisque leurs œuvres sont souvent plus connues à l’extérieur des frontières que dans notre propre région. Voici donc pour la première fois - enfin ! Pourrait-on dire - un large panorama d’artistes «d’ici» réunis pour une exposition au Centre international d’art contemporain, dans les murs du château.

La sélection, évidemment non exhaustive, comprend des artistes de différentes générations, certains «incontournables», d’autres à découvrir, qui s’illustrent dans les disciplines les plus variées, de la peinture à la sculpture, de la gravure à l’installation et à la performance : Dominique Landucci, Jean Thiry, Daniel Fillod, Suzanna Tar, Pascale Dupont, Pascale Dieleman, Elizabeth Foyé, Marie-Annick Radigois et son compagnon récemment disparu Lionel Bascoulard sont les protagonistes de cette première exposition de l’année. Un salut est également adressé au grand peintre carrossois du siècle dernier ODV Guillonnet, comme une passerelle à travers le temps marquant la permanence du caractère artistique de ces lieux.

Avec la mise en lumière de la réalité et de la densité de la production artistique à Carros, il s’agit de faire ressortir un lien avec le site ou avec la population, en suscitant un dialogue fécond entre le lieu chargé d’histoire et les œuvres des artistes qui vivent et travaillent sur ce même territoire. Souhaitons aussi qu’à l’occasion de cette première opération apparaissent des vocations, des envies, des découvertes, et que la tenue de cette exposition contribue à révéler pour l’avenir d’autres artistes exerçant à Carros. C’est désormais au public d’ici et d’ailleurs de découvrir et de savoir regarder ces œuvres dans leur diversité et - pourquoi pas ? - d’imaginer et de tracer les liens secrets qui unissent ces 9 artistes par-delà même leur attachement au territoire de Carros.



Œuvres de Lionel Bascoulard, Pascale Dieleman, Pascale Dupont, Daniel Fillod, Elizabeth Foyé, Dominique Landucci, Marie-Annick Radigois, Suzanna Tar, Jean Thiry et hommage à ODV Guillonnet.

Exposition du 17 janvier au 31 mars 2015
Vernissage le samedi 17 janvier 2015 à 11h30

lundi 12 janvier 2015

Peter Grimes de Benjamin Britten

L’Opéra Nice Côte d’Azur a programmé dès ce mois de Janvier 2015 un des opéras anglais les plus populaires de l’après-guerre, Peter Grimes de Benjamin Britten. La direction musicale de cette nouvelle production sera assurée par Bruno Ferrandis. La mise en scène est de Marc Adam par ailleurs directeur artistique de l’opéra de Nice. Les quatre représentations auront lieu : dimanche 18 à 15h, mardi 20 à 20h, jeudi 22 à 20h et samedi 24 à 20h.

Le 7 juin 1945, la création de Peter Grimes au Sadler’s Wells Opera de Londres enregistre un succès retentissant.



L’ouvrage tire sa force de l’opposition entre le principal protagoniste, Peter Grimes, un pêcheur pauvre dont les apprentis successifs passent de vie à trépas dans des conditions obscures, et les habitants du « Borough » (le Bourg), qui à force de calomnies, soupçons, et mesquineries contraindront Peter Grimes au suicide. Le livret inspiré d’un poème de Georges Crabbe, The Borough fut adapté par Montagu Slater, mais la pièce dans son ensemble est le fruit d’une intense collaboration entre Benjamin Britten, Peter Pears qui partageait la vie de Britten et le librettiste.

Opéra en 3 actes avec prologue, opus 33. Livret de Montagu Slater d’après George. Livret de Giuseppe Adami et Renato Simoni d’après Carlo Gozzi. Création Teatro alla Scala de Milan, le 25 avril 1926

Direction musicale Bruno Ferrandis. Mise en scène Marc Adam