mardi 27 mars 2018

L'art de Mauro Corda mis à l'honneur par Georges Vigarello à la BNF


Le corps et l'imaginaire, Georges Vigarello et ses livres



Vernissage : le mercredi 11 avril à 18h.
Exposition  : du 12 avril au 13 mai 2018 à la Bibliothèque de l'Arsenal

Le grand historien et spécialiste du corps Georges Vigarello a choisi de mettre en lumière l'œuvre sculpturale de Mauro Corda lors de sa prochaine exposition d'envergure à la Bibliothèque Nationale de France.


La Bibliothèque nationale de France expose ainsi un ensemble spectaculaire de livres anciens et modernes réunis par Georges Vigarello. Historien du corps et de l’hygiène, directeur d’Etudes à l’EHESS, titulaire de la chaire d’histoire des politiques corporelles, il a rassemblé tout au long de sa carrière un ensemble exceptionnel de livres remarquables. Au carrefour de la bibliophilie et de la fabrique de l’histoire, l’exposition explore de façon inédite le thème de la bibliothèque du chercheur, ouvrant une page nouvelle dans cette série sur les collections bibliophiliques proposée par la BnF sur son site de l’Arsenal, après les expositions consacrées à Pierre Leroy en 2016 ou à Louise-Denise Germain en 2017.

Le parcours de l'exposition revisite les grands thèmes chers à l'historien, depuis les "Silhouettes", "Des jeux aux sports", les "Visages", "L'anatomie et ses modèles", "Comprendre le mouvement", "Eaux", jusqu'au thème le plus actuel "Histoire culturelle de la robe", reflet de ses derniers travaux.



"Je suis très honoré d'être associé à cette exposition et à Georges Vigarello. Son extraordinaire travail de recherche sur la perception du corps et du mouvement mettent en perspective les évolutions culturelles de nos sociétés, et est pour moi une grande source d'inspiration dans mon travail artistique " souligne Mauro Corda. 
On se souvient des œuvres remarquables de Mauro Corda déjà exposées par l'UMAM :




"Il y aura un absent..." - Yvon Taillandier à la galerie GNG, Paris

Vernissage : jeudi 12 avril à 17:00
Exposition : du 10 avril au 19 mai 2018



Yvon Taillandier, peintre, sculpteur, écrivain Français, né en 1926 à Paris. En 1942 Première exposition personnelle à la galerie L’art Français à Lyon.  Dans les années 1950, Yvon Taillandier abandonne la peinture au profit de la Littérature (critique d’art, histoire de l’art). Collaboration pendant quatorze ans à la Revue Connaissance des Arts et à la Revue XXe siècle. Il fut secrétaire du Comité du Salon de Mai pendant 44 ans.

La peinture d’Yvon Taillandier est figurative, constamment narrative et crée un monde imaginaire avec ses personnages, ses événements.Inventeur du “Taillandierland”, le peintre décrit ce monde inventé avec ses habitants, son univers. Mélangeant image et langage, Yvon Taillandier se réclame d’une peinture littéraire.


 





"Je peins pour faire partager aux autres le plaisir que j’éprouve à la simple action de regarder et de voir. Comme mon ami Giacometti, je me suis aperçu que le travail qui consiste à créer une image, peinte, sculptée ou dessinée, améliorait considérablement la faculté de vision.
 

Telle est une des raisons pour lesquelles je m’adonne à la peinture. Une autre raison est qu’elle me permet de satisfaire la passion que j’éprouve pour le dessin.
 

La couleur, qu’on oppose souvent au dessin, m’est longtemps apparue comme cette chose que Gauguin qualifiait de “mystérieuse” et qu’il fallait, disait-il “utiliser mystérieusement !”. Toutefois, je ne partage plus cette opinion. Je me contente de constater que la couleur solidifie les lignes qui, sans elles, sont d’une extrême fragilité. Or, le graphisme me permet de donner forme à des personnages que j’invente et que je qualifie de progressifs. Très simples à certains endroits, ils se compliquent et s’élargissent jusqu’à occuper et animer toute la surface de la toile, n’y laissant que des vides très réduits.

J’ai opté pour des couleurs simples, pures et gaies, parce que mes tableaux, si chargés qu’ils semblent parfois, refusent de paraître lourds et se veulent des chants joyeux, voire des hymnes à la joie.
Je voudrais qu’ils disent aux spectateurs : “Nous vous aimons, et la vie que nous vous montrons mérite d’être vécue avec ingéniosité et allégresse".  "

                              Y.T.

Les avions me servent à remplir le ciel du Taillandier-Land dont le vide serait pénible sans eux, car j’ai supprimé les pluies, la neige, la grêle et, par conséquent, les nuages dans mon pays inventé que je veux serein. J’ai fondé des compagnies d’aviation et des usines qui fabriquent des appareils très variés, mais presque toujours à hélice...

“Je me cours après” Acrylique sur bois diamètre 34cm

“Ensemble” Acrylique sur carton

“Entre nous” feutre noir sur papier kraft 70x85cm

GNG Galerie,
3 rue Visconti,
75006 Paris
Tel : 01 43 26 64 71



http://www.galeriegng.com