dimanche 30 juin 2013

Arson : l’histoire d’amour de Noël Dolla

La villa lui consacre son exposition de l’été et Dolla la transforme en une histoire d’amour. Professeur et directeur de l’école, il n’y exerce plus depuis quelques années et subitement il en éprouve un manque. Mais un manque de l’extraordinaire bâtiment conçu par l’architecte Michel Marot en béton et en galets traversé par des coursives, recouvert de terrasses et de pièges à lumière. Alors Noël Dolla décide d’occuper tout l’espace avec ses œuvres et celles de ses amis pour faire partager son histoire d’amour.


Dès le départ il encombre l’entrée de parapluies rouges, «je reste résolument rouge», pour empêcher le visiteur de pénétrer dans la villa. En effet le parcours commence sur le côté, par la façade est. C’est «un joyeux bordel qui met tout à l’envers. Le parcours commence par le futur» déclare-t-il. Des fauteuils en bois émaillent le trajet et tout à coup nous tombons sur des « Étais d’été » soutenant les plafonds qui n’en n’ont nul besoin. Ces étais sont collés avec des plumes échappées d’un oreiller, et dominés par des blocs de paille d’où surgissent des plantes grasses poussant la tête en bas. Subitement pour nous faire découvrir les casquettes en béton en nous faisant lever la tête, Dolla a collé des bandes de papier blanc : «j’ai joué à Michel-Ange»



La promenade nous amène alors à l’extrémité sud de la villa, sous les bâtiments où Dolla a accroché des boites de pois chiches, qu’il prévoit bien utiles en temps de guerre. Un hommage peut-être à Manzoni, en supposant que c’était là un moyen de remplir celles de ce dernier. Mais le but est de nous faire remonter par cette allée superbe où les cyprès centenaires font face aux murs de galets.

Si Dolla n’exprime pas là son histoire d’amour avec le bâtiment, pourquoi nous inciter à effectuer ce trajet ? N’a-t-il pas fait peindre les portes des ateliers de l’école, fermés l’été, en laissant un petit trou pour nous inviter à découvrir les salles abandonnées ? Cela s’appelle « Etant donné les vacances, eau et gaz à tous les étages ». Pour nous inciter à aller sur la plus belle terrasse, il y a érigé une œuvre de neuf mètres de haut intitulée « Tout les mots du monde », équipée comme un paratonnerre.

 

Puis on pénètre dans le bâtiment, on traverse trois salles vintage pour voir 250 tableaux de lui et de ses amis, alignés sur des étagères, cheminement d’une rétrospective où se mélangent ses passions et ses souvenirs. Plus loin, ce sont des oeuvres d’artistes américains de sa collection personnelle, et enfin une salle où Dolla expose ses grands tableaux dont sa dernière création posée par terre, avec une terrasse en bois qui permet de la découvrir «Les Dents de ma mère, pour un million de dollars», où il déclare sérieusement que cela en est réellement le prix. 


Ces amis sont nombreux sur les cimaises de la villa Arson, mais si on se contente de se placer devant une œuvre pour en porter un jugement, on risque de louper l’essentiel de cette promenade traversée par une rupture dans les lignes de l’avant-garde historique. Ce joyeux bordel, au sens de Pierre Bourdieu, témoigne de cinquante années de recherches et de passions. Une histoire d’amour…

Christian Gallo © Le Ficanas ® - Photos Christian Gallo

La Côte d’Azur célèbre l’art des morts.

Les expositions institutionnelles de la Côte d’Azur, pas celles des galeries, aiment les morts. Pour être sûr d’attirer le touriste de passage, elles s’attachent à présenter des noms célèbres, se disant qu’après tout cela est une bonne opération de communication.

Picasso :
Ainsi, pour cet été 2013, nous avons droit à Picasso (mort en 1973 à Mougins) : Monaco fête Picasso pour les 40 ans de sa mort (exposition entachée de scandale à cause de la famille Nahmad) ; Cannes, à la Malmaison avec la collection de Marina « Le nu en liberté » ; Antibes au musée Picasso qui présente une « relecture » de sa collection.

Attention la Côte d’Azur n’est pas seule dans ce cas. Ayant produit plus de 50.000 œuvres, il est facile de monter des expositions pour célébrer le quarantième anniversaire de sa mort. Cet été on trouve également Aubagne, Aix-en-Provence, Silkeborg au Danemark, Barcelone, Bâle, Zagreb, Cleveland, Chicago, Houston…

On est même surpris de voir que Citroën ne sorte pas une C4 commémorative, toute noire et pouvant servir de corbillard. Heureusement le musée national Picasso de Vallauris affiche Jean-Baptiste Ganne qui lui est vivant !

Chagall :
Marc Chagall est mort en 1985 à Saint Paul de Vence et il est né en 1887. Aucune date commémorative avec un chiffre rond. Mais heureusement le musée national Marc Chagall de Nice a 40 ans (créé en 1973) et propose « Chagall devant le miroir ». De peur de louper la commémoration, Vence les travaux préparatoires du Message biblique, et Saint Paul de Vence une exposition de photos grands formats sur les remparts, histoire de faire promener les touristes.

Matisse :
Matisse est né en 1869 et mort, à Nice, en 1954. Là aussi rien de commémoratif sur ces dates. Mais, coup de bol, le musée Matisse de Nice a 50 ans ! Alors la ville de Nice offre huit expositions consacrées au maître, mais toutes n’exposent pas ses œuvres. A signaler que sa ville de naissance, le Cateau-Cambrésis, présente des collages inédits. Marseille dans son rôle de capitale européenne de la culture a joint un autre mort à Matisse en proposant « De Cézanne à Matisse » au grand atelier du midi. Marseille présente également « De Van Gogh à Bonnard » au musée des beaux-arts (ils sont morts eux aussi ?).

On savait que les politiques étaient férus de commémoration : drapeaux, Marseillaise, sonnerie aux morts, minute de silence. Cela leur permet de paraître dans la presse locale et de rassurer leur électorat. Mais étant souvent les commanditaires des institutions qui s’occupent de l’art sur leurs territoires ils ont déteint. Faut faire hommage ! Ces noms célèbres vont attirer le touriste de passage, montrer qu’il y a un développement économique en vendant des objets commémoratifs et des cartes postales.

Mais rassurez-vous, il reste encore quelques galeristes qui osent exposer des artistes vivants ! Mais non, l’art n’est pas mort !

Christian Gallo - © Le Ficanas ®

samedi 29 juin 2013

Le sens de la vague à la galerie de la Marine

Vendredi 28 juin, vernissage de l'exposition "le sens de la vague" à la Galerie de la Marine à Nice avant le vernissage de "En promotion" à la Villa Arson.

L'exposition de fin d'année des élèves d'art de la Villa Arson, comme chaque année, se partage entre la Villa Arson et la Galerie de la Marine afin de montrer le lien étroit entre l'école et la Ville
Quentin Spohn
Le commissaire d'exposition, Stéphane Corréard n'a pas donné de thème précis et a préféré donner ainsi, une chance à chaque artiste d'être repéré par les visiteurs.

L'exposition de la Galerie de la Marine reconstitue grâce à une dizaine d'oeuvres un paysage un peu apocalyptique, vision d'une plage après un tsunami évité de justesse.
Aurélia Zahédi
La fondation Bernar Venet s'est associé à la Ville pour décerner le prix de la jeune création contemporaine à Alice Guittard pour sa vidéo-performance.
Alice Guittard - Prix de la jeune création contemporaine

Le jury était présidé par Olivier Kaeppelin, Directeur de la Fondation Maeght.

Une performance de Rémi Voche s'inspirant de la question de Matisse : "Ne devrait-on pas faire accomplir un grand voyage en avion aux jeunes gens ayant terminé leurs études?" clôturait la soirée.

Guy Maurin

vendredi 28 juin 2013

COSMOPOLITIS à la Galerie Depardieu

Exposition hors les murs #1
Dans le vaste mouvement d’uniformisation et de mise en réseau des cultures, certains artistes affirment leurs différences.La Galerie Depardieu vous invite à découvrir les œuvres récentes d’artistes internationaux dont plusieurs sont des nouveaux venus...


Vernissage samedi 29 juin 2013 à partir de 16.
18 avenue des fleurs 06000 Nice
04 93 96 40 96
www.galerie-depardieu.com

Exposition jusqu'au 27 juillet 2013

Inauguration de la Galerie Eva Vautier

Sandra D. Lecoq offre à la galerie Eva Vautier une exposition haute en couleur pour son inauguration.

Diplômée de la Villa Arson en 1996, elle vit et travaille à Nice. Dans le souvenir des gestes analytiques de déstructuration du tableau initié par Supports-Surfaces, elle tresse et coud des tissus multicolores qui prennent lieu et place du châssis et de la toile, naissent de cela des formes oblongues et sexuelles péniennes qui se répandent au sol, sur les murs parfois, comme autant de taches de peinture, pollutions diurnes de la pensée amusée.
La réalisation longue et minutieuse de son travail se confronte avec la véhémence de son objet mettant en évidence ses paradoxes et tensions internes, suggérant que c’est bien l’inconscient de “l’âme de la femelle sauvage“ qui est à l’œuvre.


A cette occasion Sandra D. Lecoq a invité la niçoise Virginie Le Touze spécialisée dans les videos, la photographie, les performances et les installations.

Inauguration : Vendredi 28 juin à 18 heures
Galerie Eva Vautier, 2 rue Vernier 06000 Nice - 09 80 84 96 73
www.eva-vautier.com

jeudi 27 juin 2013

Micka, Voyages dans l'op art.


Les créations de Micka font partie de la nouvelle génération d’œuvres appartenant au grand mouvement de l’Art Cinétique apparu et nommé dès les années 1960, ou encore, plus avant dès 1910 avec les mobiles de Calder, englobant toutes sortes de techniques et de styles pour former les arts visuels ayant à voir avec l’illusion optique produite par le mouvement, la lumière, la couleur et le déplacement du spectateur.

Après avoir exposé à Art Basel en juin et avant Art Hamptons en juillet, MICKA prolonge aujourd’hui, à travers cette exposition et celle prévue cet automne à la Galerie Joseph, ses recherches techniques sans cesse renouvelées de cet art ludique et visuel par ses créations souvent en noir & blanc qui flirtent avec la couleur et son inventivité technologique pour produire de nouveaux effets. 



L’exposition regroupe trois thèmes :

LA COULEUR, provenant d’un travail sur les motifs des anciens kimonos japonais, un nouveau regard contemporain sur le passé est proposé.

LE NOIR & BLANC, « matière première » du cinétisme par le phénomène visuel provenant du contraste du blanc et du noir, associé au déplacement du spectateur créant des œuvres changeantes faites tour à tour de moirages, de modulations, de lignes que se déplacent et s’entrelacent.

27 JUIN – 12 JUILLET 2013
GALERIE MARK HACHEM - 28 Place des Vosges - 75003 Paris




mardi 25 juin 2013

Jazz au château les vendredis à Cagnes-sur-Mer

Le 5 juillet : L’Autre Lune :
La première suite pour flûte et trio jazz (1973) de Claude Bolling fera le tour du monde, avec un très grand succès, y compris aux USA, ce qui donnera à Bolling l'envie de composer une seconde suite pour la même formation quelques années plus tard (en 1987). Animés par la même envie de concilier les deux styles mais aussi celle de partager des moments musicaux, ce que leurs répertoires traditionnels ne leur autorisait pas, ces quatre musiciens ont présenté en 2012 la première suite au cours de la saison des "Concerts du Conservatoire" de Cagnes sur Mer. Cette année, dans le cadre du festival de jazz, ils proposent l'intégrale des suites pour flûte et piano jazz, la n°1 et la n°2, qui sont très rarement jouées au cours du même concert.

Le 12 juillet : Sax Appeal
 : "De Count Basie à Duke Ellington en passant par Sydney Bechet ou les légendes du jazz"
Aussi à l'aise dans le domaine classique que dans le jazz, Jean-Jacques Illouz est le fondateur du quintet de saxophones "sax appeal"; il s'est entouré de quatre talentueuses solistes pour faire vivre les grands standards du jazz . Ce quintet est apparu lors du festival off de "Jazz à Juan" et a participé à de nombreux concerts . Ils interprètent un répertoire qui va du "New Orleans"(Scott Joplin, Sydney Bechet...) au bee bop (Charlie Parker, Dizzy Gillespie...) ainsi que des grands standards de Duke Ellington et Count Basie. Du swing au blues en passant par des ballades, le quintet "sax appeal" ravira un très large public par sa prestation alliant Musique, dynamisme et présence scénique.

Le 26 juillet : Anissá Bensalah
 : Haïtienne de naissance, Anissá Bensalah s'imprègne de la culture sénégalaise au sein de laquelle elle grandit jusqu’à ses 11 ans. Arrivée à Paris à 14 ans, elle suit, parallèlement à un cursus de musicologie à l'Université Paris VIII, dix ans de formation en École Nationale de Musique auprès d'Odile Pietti, Florence Katz et Mercedes Proteau (classique), ainsi que Mônica Passos et Laurent Coq (jazz et musiques brésiliennes). Elle a travaillé et collaboré avec des noms de la musique brésilienne : João Donato, Nelson Faria, Amélia Rabello, ainsi que des artistes de la nouvelle génération carioca : Teresa Cristina et Pedro Miranda. Dans son travail d'interprète et de compositrice, elle s'intéresse principalement aux musiques populaires brésiliennes (bossa nova, samba, baião), aux musiques nord-africaines (gnawa et touareg) et au jazz.


Le 2 août : Sunny Swing
 : Créé en janvier 2012, le groupe Sunny Swing se compose de 15 musiciens ­amateurs passionnés, issus pour certains de la classe de jazz du conservatoire de Cannes. Ils partagent leur passion du swing à travers un programme riche et diversifié. Le 16 août : David Kuszowski
La formation David Kuszowski Trio est née en 2012 entre Nice et Draguignan. 
Deux guitares acoustiques et une contrebasse, dans le style Jazz Manouche, Gipsy Swing. Trois musiciens qui prennent un grand plaisir à revisiter le répertoire de l'inoubliable Django Reinhardt, ainsi que des bossas manouches, boléros et autres standards de Jazz....

Le 23 août : Magnetic Orchestra : Les 4 personnalités musicales d'Anne Sila, Benoit Thevenot, François Gallix et Nicolas Serret créent ce que l'on pourrait appeler un maelstrom sonore, c'est à dire "un mouvement d'agitation intense qui entraine irrésistiblement". Tels des aimants qui s'attirent, se repoussent et génèrent des courants magnétiques, leur musique est tantôt tempétueuse, tantôt calme et sereine, toujours ancrée dans la tradition du Jazz et pleine de générosité. La présence électrique d'Anne Sila décuple l'énergie du groupe. Entre eux, une connexion quasi-télépathique est établie, ils sont sur la même longueur d'ondes, le courant passe, incontestablement. Leur dernier album a reçu un très bel accueil de la part de la presse et du public.

Le 30 août : Eyma : Ballades envoutantes, légèreté des bossa nova, noirceur du blues et swing : rien ne manque à ce quartet. Dans la lignée des grandes chanteuses de jazz, puisant aux sources d'hier (Ella Fitzgerald, Billie Holiday, Anita O'Day, Nancy Wilson) comme à celles d'aujourd'hui (Dianne Reeves, Madeleine Peyroux, Melody Gardot), EYMA explore avec bonheur le répertoire intemporel des standards, qu’elle interprète avec une élégance rare. La voix est lumineuse, riche, tantôt limpide, tantôt rauque, laissant au quartet la liberté de détours inattendus.

Entrée gratuite - Navette de la station centrale des bus

lundi 24 juin 2013

Nautilus


Une proposition de Floriane Spinetta avec Chloé Delarue, Elsa Lefebvre, Morgane Roumegoux, Vivien Roubaud, Mathieu Schmitt, Floriane Spinetta et Philip Vormwald

Vu de l'extérieur, l'espace d'exposition n'est pas sans rappeler le pont d'un bateau. L'architecture du lieu et sa ressemblance à la création de Jules Verne sont au cœur de la conception du projet, tant pour le choix des propositions que pour l'accrochage. La salle, destinée à recevoir les œuvres, présente également une bibliothèque, qui pourrait bien être la réplique de celle du sous-marin (noter les cinq mètres de longueur et sa disposition en étagères fidèle à celle d'origine).
Florence Spinetta - Sans titre - 2013
Point de ralliement, Nice, le vaisseau central, pour un accrochage qui réunit les propositions de 7 jeunes artistes, qui, de près ou de loin, ont tous côtoyé le fameux laboratoire de recherches du navire, la Villa Arson.
Autre analogie, chacun d'entre eux, à son échelle, et pour des raisons majoritairement liées à l'art, a parcouru ces sept derniers mois autant de kilomètres qui, si on les reliait, pourraient représenter plus de deux fois la circonférence de la terre.
Leur Nautilus se compose de projets divers marqués par l'idée de géométrie, ainsi que par un certain symbolisme qui les pousse hors du monde aquatique, à l'image de cette créature marine qui a prêté son nom à des créations d'univers bien différents. L'insubmersible, ici, remonte à la surface de la terre pour nous porter vers d'autres territoires. Toutes les énergies, naturelles et surtout artificielles sont au cœur des propositions.

A l'instar de celui du Capitaine Nemo, ce Nautilus est un véritable musée « d'art et de dons de la nature » qui permet, comme le sien, de faire de nombreuses découvertes, tant pour ses acteurs que pour ses spectateurs.

DEL'ART - 40 ter rue Vernier - F-06000 Nice
Tel 06 30 20 47 24
Ouvert sur rendez-vous

L'ange du bizarre ou le romantisme noir à Orsay.



C'est l'historien d'art Mario Praz qui, dans les années 30, met en valeur le versant noir du romantisme qui exploite les excès et l'irrationnel.

Julien Adolphe Duvocelle

Cet univers se construit à la fin du XVIIIème siècle dans la littérature et les arts plastiques et exploite la part d'ombre, d'excès et d'irrationnel qui se dissimule derrière l'apparent triomphe des lumières de la Raison.



A partir des années 1880, pas mal d'artistes reprennent l'héritage du romantisme noir pour confronter l'homme à ses contradictions et à ses peurs. En pleine seconde révolution industrielle ressurgissent ainsi les hordes de sorcières, squelettes ricanants, démons informes, Satans lubriques, magiciennes fatales… qui traduisent un désenchantement provocant et festif envers le présent.


Les surréalistes parachèvent le triomphe de l'imaginaire, l'esprit même du romantisme noir...

Célia Mores

Les vernissages à venir sur la Côte :



En JUIN :
Mercredi 26 :
EMAP - Villa Thiole - Ouverture, Nice, 10h
Exposition de fin d’année

DEL’ART - Nice, 18h
Nautilus : Chloé Delarue, Elsa Lefebvre, Morgane Roumegoux, Vivien Roubaud, Mathieu Schmitt, Floriane Spinetta, Philip Vormwald.

Jeudi 27 : 
Galerie Sintitulo - Musée de la Photographie André Villers - Mougins, 19h
Noémie Goudal et Cerise Doucède, les lauréates du prix HSBC pour la photographie 2013

Vendredi 28 :
Galerie Eva Vautier - Nice, 18h
Sandra D.Lecoq, Mourrons des oiseaux

Galerie de la Marine - Nice, 19h
Le sens de la vague

Galerie Ferrero - Nice 18h
L’Ecole de Nice en 2013  (ANNULE)

Samedi 29 :
Fondation Maeght - Saint-Paul de Vence, 10h
Les aventures de la vérité - Peinture et philosophie : un récit

Villa Arson - Nice, 17h
Noël Dolla, Entrée libre mais non obligatoire

Galerie Depardieu - Nice, 18h
Les artistes cosmopolites de la galerie


En JUILLET

Vendredi 5 :

Maison des Artistes - Cagnes-sur-Mer, 18h
Elsa Lefebvre, Floriane Spinetta : Does this make today’s homes so different so appealing?

Samedi 6 :
Musée de la Mer - Cannes, 10h30
Jean Le Gac, Peintures murales réalisées dans les cellules du Fort

Musée national Fernand Léger - Biot, 11h
Métropolis, Fernand Léger et la ville - Volet 2 : le spectacle de la vie moderne

Dimanche 14 :
Galerie Chave - Vence, 18h
Pascal Verbena, Silence et murmure, sculptures, montages, habitacles

Jeudi 18 :
Château-musée - Tourrettes-sur-Loup, 18h30
Jean Brandy, aux Lumières de l’olympe

En AOUT :

Vendredi 23 :
Galerie Catherine Issert Saint-Paul de Vence, 18h
Cécile Bart : Œuvres récentes

En SEPTEMBRE :
Vendredi 13 :
Galerie Eva Vautier - Nice, 18h
Jean-Simon Raclot

Samedi 14 :
CIAC - Carros, de 16h à 18h
Hommage à André Verdet : Altmann, Androff, Fernex, Melis, Rivello, Villers, Voliotis

samedi 22 juin 2013

7e festival des Nuits Carrées d'Antibes



Deux jours de live en bord de mer, au pied du Fort Carre
à Antibes, pour ouvrir la saison estivale...
un lieu de vie dédié au mélange et à la découverte :
mixité des genres, mixité populaire, mixité entre artistes renommes et découvertes.



La programmation :

Pour cette 7e édition, les Nuits Carrées ont choisi de se mettre au « verre », avec un cocktail à la fois pétillant et pétulant. Une association de saveurs hip hop et pop/rock, aussi bien piquantes et épicées que suaves et voluptueuses. Notes relevées avec le hip hop du New-Yorkais Pete Rock, explosion gustative via le flow puissant d’Akua Naru et son mélange détonant de hip hop, de funk, et de jazz, ou effervescence des papilles avec la fusion hip hop, soul et funk des Danois de Dafuniks : voilà de quoi mettre le feu à la bouche de tous les amateurs du genre. Pour atténuer cette rasade pimentée, mettre encore un peu plus l’eau à la bouche apparaît comme une nécessité... Aussi des artistes comme Patrick Watson, Peter Von Poehl ou Erevan Tusk se chargeront volontiers de calmer les gosiers les plus échauffés, avec des sonorités pop/flok délectables. Sans oublier les improvisateurs sorciers de Bumcello et Jazzliberatorz, un collectif qui se fait rare mais non moins désiré.

Festival Nuits Caarrées
vendredi 28 et samedi 29 juin 2013
amphithéâtre du Fort Carré, Antibes

Info : www.nuitscarrees.com

vendredi 21 juin 2013

Succès de l’hommage à Matisse.

A l’occasion du vernissage de l’hommage à Matisse organisé par l’UMAM et la Barclays, ce fut véritablement la foule des grands jours : plus de 300 invités se pressaient dans la banque et même sur le trottoir de la rue Alphonse Karr. Cet hommage consistait en deux créations de Gérard Taride totalement atypiques par rapport au reste de ses œuvres exposées dans les bureaux et halls de la banque, et représentant deux personnages sur lesquels étaient apposées des étoiles de plexiglass symbolisant les collages du maître. Parallèlement, Carole Nakari et sa voix chaude accompagnée par Djamel Ghezali évoquaient la période Jazz de Matisse en créant une ambiance enthousiaste.

L'hommage à Matisse par Gérard Taride


Toute la nouvelle équipe de l’UMAM (mis à part ceux qui habitent à l’autre bout du pays) était réunie pour accueillir le public en compagnie du personnel de la Barclays dirigé par Claudine Iotti dont tous ont remarqué leur volonté de satisfaire les visiteurs.

Gérard Taride et Claudine Iotti directrice de la Barclays
Personnalités, artistes, galeristes, hommes et femmes politiques, chefs d’entreprises et surtout amoureux de la création artistique, avaient donc fait halte en cette journée consacrée aux cinquante années de la création du musée Matisse de Nice. L’Union Méditerranéenne pour l’Art Moderne et sa présidente Simone Dibo-Cohen restent donc fidèles à l’objectif des statuts de 1946 en favorisant l’expression contemporaine. Ces statuts, voulus par Matisse et Bonnard, précisent : « L’association a pour objet de faire connaître et aimer l’art contemporain sur le plan régional et, par la situation privilégiée de son centre d’activité, sur le plan international. » Donc toute l’équipe renouvelée de l’UMAM continue.

Christian Gallo - © Le Ficanas ®

L’exposition reste en place jusqu’à l’automne à la Barclays, 2 rue Alphonse Karr à Nice.


jeudi 20 juin 2013

De l’art accessible au Cap 3000 : vaut le détour !

Le fait de présenter des œuvres d’art à la vente dans les grandes surfaces est courant aux Etats-Unis depuis de nombreuses années. Hélas ce sont souvent des œuvres d’une qualité incertaine à l’aspect plus décoratif que véritablement créatif.

Mais le stand qui vient d’être installé au premier étage des Galeries Lafayette de Cap 3000 mérite réellement l’attention du visiteur et de l’acheteur potentiel. Le choix de la commissaire Valérie Arboireau, qui à cette occasion a délaissé ses empreintes de baisers, est éclectique mais heureux. En outre il permet d’acquérir, à des prix abordables, de l’art que l’on aura plaisir à contempler chez soi.

Olivier Remualdo
A l’entrée, une hôtesse proposait un petit papier et un stylo pour donner une évaluation aux œuvres présentées par les artistes. Impressionnant squelette de la photographe italienne Benedetta Bonichi, la spécialiste du rayon x qui met en scène ses chimères par un détournement de l’imagerie médicale. Très beau flou de Frank Alonso le cubain issu du cinéma espagnol. Et comment résister à la photo de Malou Moreau, un poulet déplumé alangui sur le corps dénudé d’une femme ? Le magasine « Elle » a d’ailleurs, à juste raison qualifié son travail de sulfureux. 

Florent Mattei

Nous connaissons bien Florent Mattei que l’on voit régulièrement exposé sur la Côte, mais il faut avouer que son rosbif de la série des « biotoniques » de plus d’un mètre de côté est bien appétissant, voire inquiétant. D’autant plus qu’il voisine avec un moine hindou de d’Olivier Remualdo, le spécialiste du genre. A signaler également les photos de Roxane Petitier que l’on voit beaucoup depuis un certain temps.

L’initiative est heureuse car véritablement de qualité.

Christian Gallo - © Le Ficanas ®
Présents : Simone Dibo-Cohen, Marie-Antoinette Colonna d’Istria, Christian Gallo

mercredi 19 juin 2013

Méli-mélo politico artistique chez Ferrero, à Nice.



Lorsque la semaine dernière on annonçait les candidatures à la candidature du rassemblement Bleu Marine on eut des surprises. On s’attendait à trouver la parachutée Marine-Christine Arnautu (voir ficanas du 21 avril dernier), le candidat Gaël Nofri et l’on avait évoqué celles de Lydia Schenardi ou de Bruno Gollnisch. Mais la surprise, et elle est de taille, c’est celle de Guillaume Aral, le patron de la galerie Ferrero de la rue du Congrès. Il avait racheté la galerie à Jean Ferrero en 2003 et ce dernier imagine même que c’est un poisson d’avril ! En Juin !

Jean Ferrero se retrouve aujourd’hui dans la même situation que la famille Spangherro dont le nom se retrouve entaché par la vente de viande de cheval en lieu et place de la viande de bœuf. Lui se retrouve avec son nom entaché par le Front National.



Cela est d’autant plus surprenant que l’on sait que grand nombre d’artistes sont soit apolitiques, soit de gauche voire communistes ; en particulier les anciens de l’Ecole de Nice. Et justement le 29 juin prochain devait avoir lieu « L’Ecole de Nice en 2013 » (voir UMAM) où doivent participer entre autre Marcel Alocco - Ben Vautier – Chacallis - Max Charvolen - Jean Ferrero - Vivien Isnard - Jean Mas - Claude Gilli - Serge Maccaferri - Martin Miguel - Pierre Pinoncelli - Guy Rottier - Sacha Sosno et Bernar Venet.

Ben, Sosno, Gilli, Venet ne sont visiblement plus très enthousiastes à l’idée de venir à cette exposition. En attendant Mas et Alocco font la distinction entre « l’art de la politique et la politique de l’art » (Jean Mas). En attendant le vernissage est reporté.

Mais quelle idée saugrenue de candidater sous les hospices du Rassemblement Bleu Marine à la veille d’une exposition ! De toute façon, il n’y a pas de primaire au Front National, puisque c’est « une commission d’investiture » qui décidera le 25 juin. Alors il faut croire que Guillaume Aral a ambitionné, au travers de cette démarche de « faire le buzz » ; en ce cas c’est réussi. Mais on ne peut s’empêcher de penser, comme notre bon Molière : « Que diable allait-il faire dans cette galère ? » Serions-nous passé des fourberies de Scapin aux fourberies d’Aral ?

Christian Gallo - © Le Ficanas ®

« Salute to Pinton » des bijoux uniques à Cagnes-sur-Mer

Les travaux de la place du château de Cagnes-sur-Mer sont terminés et très réussis et à l’extrémité se situe l’espace Solidor qui abrite en ce moment, comme chaque année depuis vingt ans, son exposition sur le bijou contemporain.

Le sénateur-maire Louis Nègre et son adjoint à la culture Roland Constant, ont décidé cette année de rendre un hommage à Mario Pinton, l’un des plus grands créateurs du XXe siècle, co- fondateur de l’Ecole de Padoue. Ses bijoux en or d’une pureté exceptionnelle qui témoignent d’une grande maîtrise du matériau, sont exposés face à vingt et une créations contemporaines qui lui rendent hommage.


Bernard François « Super Mario »

Ces chef-d’œuvres peuvent soit être portés soit se contenter d’être exposés, mais par leurs éclectismes ils sont tous dignes d’intérêts. Certains traitent le bijou avec humour comme Gabi Dziuba et son Pluto au diamant, d’autres avec technicité comme la bague « Super Mario » de Bernard François qui allie acier, plexiglas et aluminium. C’est le cas également du collier de Sophie Hanagarth, une corde ou sont suspendu de part et d’autre des mains qui semblent tirer un coup de feu (la balle étant même présente). Au niveau de l’humour un fil d’or retrace un chapeau d’où part une simple feuille d’or (Wolfgang Rahs).
Francesco Pavan « Spilla in oro et niello »

Nombreuses sont les formes simples sublimées par l’or ou les pierres précieuses : cylindres chez Stefano Marchetti, cube chez Karl Fritsch, Francesco Pavan et Ted Noten, parallélépipède chez Michael Rowe, cercle de David Watkins. Et puis d’autres créateurs vont s’appliquer à traiter la finesse du matériau ce qui en accentue sa préciosité comme la broche-boite de Peter Skubic, rouge et or d’où s’échappent d’infimes filaments. L’hommage le plus impressionnant est probablement le bracelet en or de Gerd Rothmann, simple cercle d’or où apparaissent les empreintes du pouce du créateur.

 
Stefano Marchetti « Anello in oro e argento »

Il est étonnant de constater la finesse et l’imagination des créateurs sur des œuvres dont le format constitue un véritable exploit technique. A défaut de pouvoir les emporter, envie partagée par de nombreuses visiteuses, un très beau catalogue de l’exposition a été édité.

Christian Gallo - © Le Ficanas ®

Espace Solidor, place du Château de Cagnes-sur-Mer - Entrée gratuite ouverte l’après-midi - Info au 04 93 73 14 42

Présents : Simone Dibo-Cohen, Marie-Antoinette Colonna d’Istria, Christian Gallo

mercredi 12 juin 2013

Cannes : le nu en liberté de Picasso

L’exposition Picasso, le nu en liberté, s’inscrit dans le cadre des manifestations organisées autour de la commémoration des quarante ans de la disparition de l’artiste. Plus d’une centaine d’œuvres (céramiques, peintures, gravures, dessins) provenant de la collection Marina Picasso, petite-fille de l’artiste et d’Olga Kokhlova, témoignent de la présence récurrente du nu que l’artiste a interrogé avec une sensibilité extrême.


Picasso, les chemins du Sud :
Cette année, la Ville de Cannes s’est associée avec les villes de Mougins et Vallauris pour proposer un cheminement autour de Picasso. Des photographies reproduites sur des supports grands formats, reflétant la vie de l’artiste dans ces trois villes, se déploieront sur les façades, créant un véritable parcours. Cet événement s’inscrit dans le contexte de la commémoration des quarante ans de la mort de Picasso.

Du samedi 22 juin au dimanche 27 octobre.

Centre d’art La Malmaison – 47, boulevard de la Croisette - 06400 Cannes



Armand Scholtès « Horizons multiples » œuvres 1973-2013 à Carros


L’exposition estivale au CIAC de Carros propose de mettre en lumière de manière rétrospective l’œuvre d’Armand Scholtès. Né en 1935 en Lorraine, il vit et travaille à Nice depuis 1986. Ses œuvres figurent dans une vingtaine de collections publiques (musées, FRAC, etc.). Si Armand Scholtès est bien un artiste du XXIe siècle, sa modernité singulière allie l’art primitif, l’art naïf et l’arte povera. Scholtès est un artiste multiple, d’une grande richesse et d’une grande cohérence.

Tentures-espaces, voiles déployées à rayures rouges et blanches, mâts sans coque, mers et plages bigarrées, tatouages primitifs ou fards rituels, résidus issus du fond des temps, toujours actuels et porteurs d’avenir, squelettes de cultures et jalons de civilisation, rapport « mémoire-message » témoin de l’éternel humain, enregistré dans le langage flou des consciences ancestrales, traduit dans une modernité accessible, concentrée et minimale, tout cela réuni, intimement soudé.



L’abstraction prend son origine dans une situation existante, et Armand Scholtès n’y échappe pas. Ce qui le distingue est que son référent ne se situe pas dans le domaine de la forme, mais dans celui de la pensée, du concept ou du contenu. Avec lui un art premier donne sa mesure, et d’abord celle de l’homme. C’est aussi un art où la mémoire a sa place, mais une mémoire qui annule les frontières, de manière analogue à la juxtaposition de strates historiques qui caractérise le château de Carros.

Frédérik Brandi Directeur du CIAC

Centre International d’Art Contemporain de Carros - Avec le concours de la galerie Marie et Joël Scholtès de Nice

Exposition du 22 juin au 8 septembre. Vernissage : Samedi 22 juin 2013 à 11h

N’oubliez pas de vous inscrire pour l’hommage à Matisse !

L’UMAM organise l’hommage à l’un de ses fondateur, Matisse, le jeudi 20 juin prochain à 19 heures avec les œuvres de Gérard Taride et l’ambiance musicale de Carol Nakari et Djamel Ghezali.

Pour y participer, n’oubliez pas de vous inscrire auprès de notre partenaire avant le 15 juin, la Barclays, soit par mail : barclays.agence.nice@barclays.fr, ou par téléphone au 04 93 82 68 00.

La manifestation se déroule à la Barclays, 2, rue Alphonse-Karr - 06000 Nice.

Merci.


Monaco fête Picasso



Cet été, le Grimaldi Forum crée l’événement en produisant l’exposition "Monaco fête Picasso", un hommage rendu à l'occasion du 40ème anniversaire de la disparition de cet artiste mondialement reconnu.

La volonté du Grimaldi Forum Monaco est d’offrir un regard inédit sur sa production artistique, révélant non seulement les liens privilégiés qu’il a entretenus avec la Côte d’Azur, mais également une sélection exceptionnelle d’œuvres majeures issues d’une collection privée remarquable. 



Deux ensembles thématiques illustrent cette exposition à travers plus de 150 œuvres :

« Picasso et la Côte d'Azur » emmènera les visiteurs autour d’Antibes-Juan-les-Pins, Golfe-Juan, Mougins, Cannes, dans cette région qui a tant attiré Pablo Picasso l’été, entre 1920 et 1946, et où la lumière méditerranéenne, la mer et le littoral furent pour lui des sources directes d’inspiration.

"Picasso dans la Collection Nahmad" mettra en lumière les chefs-d’œuvre de l’artiste qui occupent une place essentielle dans cette collection unique au monde, de par son importance et sa qualité, constituée par Ezra et David Nahmad durant ces cinquante dernières années.

Le commissariat de l’exposition est conjointement assuré par Jean-Louis ANDRAL, Directeur du Musée Picasso d’Antibes, Marilyn McCULLY, spécialiste reconnue de Picasso, et Michael RAEBURN, écrivain qui a collaboré avec elle sur de nombreux ouvrages consacrés à Pablo Picasso.

Du 12 juillet au 15 septembre

Espace Ravel

mardi 11 juin 2013

Miljan Tihojevic "Portraits" à la Menuiserie

" Vous regardez ces têtes qui vous fixent, vous ignorent ou vous renvoient un reflet inconnu (inconscient) de vous même. Kaléidoscope de personnages, comédie humaine émouvante, grinçante, traces de souvenirs, de douleur et d’humour. Derrière ces masques de douleur, de dérision ou de méchanceté : c’est l’humain qui apparaît.
Dans ce « tête a tête » entre toile et spectateur voyeur, combat entre réel et imaginaire, MILJAN se permet des audaces, navigant entre figuration exacerbée et humour désespéré –dévastateur . Peinture parfois aux frontières de l’abstrait.
Ici les « têtes cibles », là un condamnée à la chaise électrique, plus après des personnages comme indifférents ou bien perdus dans leurs pensées. Le dialogue visuel qui s’instaure ne laisse pas indifférent : le spectateur cherche des clefs, des repères, se questionne, rejette ou adhère. Point question de seulement regarder, il faut voir !
Sortir indemne de ce « têtes a têtes » me semble impossible.
Miljan a inscrit dans ces têtes anonymes et à la fois terriblement familières : son vécu, sa sensibilité, son intransigeance.. …son sang !"
G.BERIZZI - Nice le 30 mai 2013


"Né en 1951 en Yougoslavie, Miljan Tihojevic est installé à Nice quand la guerre éclate dans son pays l’empêchant d’y rentrer.
Le caractère génocidaire et tragique de cette guerre fratricide, marque définitivement l’œuvre de cet artiste, diplômé de l’Ecole des Beaux arts de Belgrade, qui désormais montrera dans ces toiles la déchirure humaine, la monstruosité que chacun porte en soi et qui pousse parfois l’homme à commettre les pires atrocités.
L’inhumanité de ses têtes cassées et de ses corps meurtris dont les contours sombres laissent jaillir du plus profond de leur douleur un embrasement de couleurs, témoigne de la barbarie, au-delà de tout parti pris politique ou moral.
Mais dans le travail de Miljan Tihojevic, on peut également voir toute la palette des interrogations humaines liées à la destinée. A ce qui aurait dû advenir et qui a explosé au profit d’une trajectoire démente, posant la seule vraie question qui bouleverse les hommes : quelle est la valeur d’une vie ? "
 D. BARBAT - Nice le 28 mai 2013

La Menuiserie - 116 bld de la Madeleine - Nice
Du 20 juin au 15 juillet



Le sens de la vague et en promotion à la galerie de la Marine

Fahd Ben Ghorbal, Jian Chao Cai & Bei Su, Ortensa Deda, Lucile Diacono, Yves Drillet, Raphaël Emine, Mathilde Fernandez, France Gayraud, Guillaume Gouerou, Alice Guittard, Rafaela Lopez, Sarah Maisonobe, Baptiste Masson, Gabriel Méo, Jean-Charles Michelet, Benjamin Saint Maxent, Raphaëlle Serre, Agathe Soumireu-Lartigue, Quentin Spohn, Gaspard Struelens, David Subhi, Anna Tomaszewski, Zhenhua Wu, Qingmei Yao, Aurélia Zahédi. 



Commissariat : Stéphane Corréard

Qu'est-ce que l'art ? Comment s'enseigne-t-il ? Les bons élèves font-ils les meilleurs artistes ? Qu'est ce qu'une bonne promotion ? Quels sont les liens entre l’École nationale supérieure d’art de Nice et l’École de Nice tout court ? Kippenberger était-il le Matisse des années 90 ? Qui était Stephen Liégeard ?
Afin de tenter de répondre à ces questions (pas toutes), et aussi à quelques autres, Stéphane Corréard a imaginé deux expositions-gigognes. LE SENS DE LA VAGUE, à la Galerie de la Marine, et EN PROMOTION, à la Villa Arson, réuniront les 27 jeunes artistes de la promotion 2013 afin de révéler au public la singularité de leurs pratiques, et leur attachement souvent inconscient à la tradition toujours renouvelée de l’École de Nice.

LE SENS DE LA VAGUE
29 juin - 29 septembre 2013
Vernissage le 28 juin à 19h
Avec remise du Prix de la jeune création et une perfomance de Rémy Voche "Matisse es tu la ?"

Il n'y a plus d’École de Paris depuis un demi-siècle, mais il y a toujours une École de Nice... Est-ce une question de lumière, de climat, de géographie, de sociologie ? Comme pour les grands vins, c'est surtout le travail continu des hommes à un endroit donné qui prime. Or depuis plus de 100 ans, la Côte d'Azur a apporté une contribution majeure à l'histoire de l'art moderne et contemporain. Comment les jeunes artistes de la promotion 2013 de l’École nationale supérieure d’art de Nice (Villa Arson), qui ont étudié plusieurs années dans cette ville, auraient-il pu y échapper ? Le Sens de la vague montre comment, consciemment, inconsciemment, imperceptiblement voire à leur corps défendant, ils ont rejoint les rivages de leurs aînés.