mardi 31 mars 2015

Marc Chagall, Œuvres tissées

A l’occasion du 30e anniversaire de la mort de Chagall, le musée national Marc Chagall propose au public de découvrir un pan moins connu de la production de l’artiste : l’oeuvre tissée.

Après la Seconde Guerre mondiale, installé dans le sud de la France, Marc Chagall s’initie à d’autres techniques que la peinture ou la gravure. L’artiste cherche à étendre ses expérimentations plastiques : la céramique, le vitrail, la sculpture, la mosaïque et la tapisserie mobilisent son énergie.

De son vivant, Chagall voit ainsi « tomber du métier à tisser » 20 tapisseries destinées au décor de bâtiments publics ou à des collectionneurs privés. Réalisées d’après des œuvres de Chagall, ces tapisseries ont été exécutées dans une étroite collaboration avec les lissiers de la Manufacture nationale des Gobelins ou avec une grande spécialiste de la tapisserie, Yvette Cauquil-Prince.
Moïse, 1973 - Tapisserie réalisée d’après une œuvre originale de Marc Chagall. Maître d’oeuvre : Yvette Cauquil-Prince Tapisserie de basse lisse, H. 320 cm ; L. 235 cm Collection particulière Crédits photographie : © Archives Marc et Ida Chagall, Paris © Adagp, Paris 2015

Chagall et la tapisserie

Les premières tapisseries sont tissées à la Manufacture nationale des Gobelins de Paris entre 1965 et 1968. Il s’agit d’un ensemble de trois tapisseries monumentales destinées au hall de la Knesset à Jérusalem. En 1970 - 1971, c’est à nouveau la Manufacture des Gobelins qui est chargée de l’exécution d’une tapisserie destinée au futur musée national Message Biblique Marc Chagall à Nice.

Mais l’essentiel de l’œuvre tissée est réalisée d’après les œuvres de Chagall sous la conduite d’Yvette Cauquil-Prince. Protagoniste majeure du renouveau de la tapisserie au XXe siècle, Yvette Cauquil-Prince (1928-2005) a consacré son savoir-faire et son talent à la transcription en tapisserie des œuvres des plus grands artistes de l’époque : Pablo Picasso, Max Ernst, Paul Klee… Chagall la rencontre en 1964. Dès lors, s’instaure un dialogue fécond qui dure deux décennies, et même au-delà, dans les tapisseries que poursuit Yvette Cauquil-Prince après la mort de Chagall en 1985. Interprète brillante de l’œuvre du maître, elle excelle dans la restitution des effets picturaux par les moyens de la tapisserie. Elle transpose dans l’œuvre tissée toute la richesse expressive de l’œuvre peinte, gravée ou dessinée. Les premières tapisseries, de petite taille, sont suivies de pièces de grandes dimensions, donnant ainsi à voir le modèle dans un nouveau format. En sa qualité de maître d’œuvre, Yvette Cauquil-Prince ne limite pas son intervention à la reproduction d’un modèle ni à son agrandissement. Elle propose, par le changement de médium et de format, une autre lecture de l’œuvre de Marc Chagall.

Cirque I, 1970 - Tapisserie réalisée d’après une œuvre originale de Marc Chagall. Maître d’oeuvre : Yvette Cauquil-Prince Tapisserie de basse lisse, H. 238 cm ; L. 200 cm Collection particulière Crédits photographie : © Archives Marc et Ida Chagall, Paris © Adagp, Paris 2015


Première exposition de tapisseries au musée national Marc Chagall

C’est la première fois que le musée national Marc Chagall met à l’honneur cette technique, représentée dans ses collections par une seule pièce, créée pour le musée, Paysage méditerranéen.

L’exposition Marc Chagall. Oeuvres tissées se déploie dans l’ensemble du musée. Elle permet la confrontation exceptionnelle de 12 tapisseries chatoyantes ou plus nuancées avec 12 œuvres originales de Chagall qui ont servi de modèles pour le tissage.

Les réalisations avec les Gobelins seront évoquées par la tapisserie créée pour l’ouverture du musée (1973) ainsi que par le tirage d’essai, détail validé par Marc Chagall pour les tapisseries de la Knesset. Les autres tapisseries présentées font apparaître avec éclat le talent d’interprète d’Yvette Cauquil-Prince.

L’exposition permet aussi de comprendre la part de liberté et d’interprétation laissée au maître d’oeuvre. Une salle est dédiée à la technique de la tapisserie où le public pourra découvrir les matériaux nécessaires au tissage.

Transposition monumentale de la verve colorée de Marc Chagall, l’oeuvre tissée est le prolongement de l’œuvre peinte ou gravée. Elle invite ainsi à penser le décloisonnement de la création, au-delà des frontières entre disciplines artistiques.

Musée national Marc Chagall - Avenue Dr Ménard - Nice
Tél. : 04 93 53 87 20 - www.musee-chagall.fr

Le Garçon dans les fleurs, 2005 - Tapisserie réalisée d’après une œuvre originale de Marc Chagall. Maître d’oeuvre : Yvette Cauquil-Prince Tapisserie de basse lisse, H. 180 cm ; L. 134 cm Collection particulière Crédits photographie : © Archives Cauquil-Prince, Paris © Adagp, Paris 2015

Charvolen à Vallauris

La rencontre de Max Charvolen et Vallauris remonte à la fin de l’année 1997 quand il demande et obtient officiellement grâce à l’intermédiaire d’un collectif d’artistes résidant à Vallauris l’autorisation de la ville de pouvoir développer son travail d’artiste dans une maison située au 13 rue des Tours, avant rénovation.

A deux reprises, de 1997 à 2003 et, depuis 2014, au 15 avenue Georges Clemenceau, l’artiste a travaillé dans la ville. Ce sont les traces de cette présence qui sont visibles dans l'exposition.



L’exposition Charvolen à Vallauris, la ville-modèle, 1997-2003 / 2014-2015 retrace l’histoire des relations entre l’artiste et des espaces bâtis de la ville. En cela il a réalisé des “portraits” de la ville devenue sa “ville-modèle”.

Cette exposition est organisée par l’association Atelier 49 avec le soutien de la ville de Vallauris Golfe-juan. Elle est accompagnée d’un catalogue édité par l’Atelier 49.

Max Charvolen est né en 1946 à Cannes. Il a participé au groupe INterVENTION (1968-1973) et aux manifestations de l’École de Nice depuis cette date. Il est cofondateur du Groupe 70 (1970).
Ses œuvres sont présentes dans des collections publiques ou privées. Nombreuses expositions en France et à l’étranger.

Charvolen à Vallauris,la ville-modèle 1997-2003 / 2014-2015

Exposition salle Eden, place de la Libération, Vallauris Du 11 avril au 14 juin 2015
Horaires: 10h-12h et 14h-17h, fermé le mardi

lundi 30 mars 2015

Concerts d'avril chez Depardieu

Jeudi 2 avril 2015 - 20h15

JÉRÔME VINSON TRIO : “JAZZ POP”
Le trio du pianiste Jérôme Vinson vous propose un voyage musical romantique mais aussi dynamique dans un univers qui lui est propre : des compositions, des standards et des reprises de morceaux célèbres de la Pop. De quoi ravir les amateurs.

Il sera accompagné par Fred Lacroix à la contrebasse et Bruno Desbiolles à la batterie.
Ce trio a remporté plusieurs concours.
JÉRÔME VINSON : piano - BRUNO DESBIOLLES : batterie - FRED LACROIX: contrebasse


Jeudi 16 avril 2015 - 20h15

JACOBSEN / OLSSON / BRASSOUD TRIO
Ce trio réunit des musiciens de trois pays (Danemark, Suède et France) qui présentent un répertoire intimiste, entre tradition et modernité, dans son inaltérable beauté.

La venue à Nice de Martin Jacobsen est un événement à ne pas manquer : ce saxophoniste ténor a joué avec David Sanborn, Jesse Van Ruller, Bobby Durham, Antonio Farao et a enregistré deux CD en leader pour le prestigieux label Steeplechase.
MARTIN JACOBSEN : tenor sax - LINUS OLSSON : guitare - PHILIPPE BRASSOUD : 
contrebasse


Vendredi 17 avril 2015 - 20h15

FRED D'OELSNITZ TRIO
Les histoires font partie de la musique. Elles nous racontent, à travers rythmes et sons, les musiciens qui les fabriquent. La musique de Frédéric d’Oelsnitz fait référence à des histoires jadis contées, vécues ou venant de son imaginaire. Il a choisi de les illustrer avec la complicité de François Gallix à la contrebasse et de Stéphane Fouchet à la batterie.
FRED D'OELSNITZ : piano - FRANÇOIS GALLIX : contrebasse - STÉPHANE FOUCHET : batterie


Vendredi 24 avril 2015 - 20h15

LAURENT ROSSI SPIRALE TRIO
Le Spirale trio interprète les compositions du pianiste et leader Laurent Rossi. Un Jazz actuel aux multiples influences possédant une forte personnalité harmonique et mélodique, servi par les musiciens qui mêlent leur expérience et leur virtuosité dans une interaction permanente.
LAURENT ROSSI : piano - JÉRÔME ACHAT : batterie - PHILIPPE BRASSOUD : contrebasse



Réservation conseillée pour les concerts : tél. 09 66 89 02 74 - galerie.depardieu@orange.fr



dimanche 29 mars 2015

Vente de la collection Ferrero

COLLECTION JEAN FERRERO : « SES AMIS ARTISTES DE L’ECOLE DE NICE »

Paris – C’est sous le marteau de Francis Briest qu’Artcurial dispersera, le 1er avril prochain, une partie de la collection de Jean Ferrero, l’un des grands témoins de la vie artistique de la Côte d’Azur de la 2nde moitié du XXe siècle. Cet ensemble de plus de 200 œuvres de l’Ecole de Nice a été rassemblé par un homme amoureux de l’art et des artistes avec qui il a tissé de profonds liens d’amitié. On retrouvera les incontournables de ce mouvement artistique, dont plusieurs œuvres de Ben, Arman, Bernar Venet, Claude Gilli et du voisin marseillais César.

BEN : "C’est Jean qui a attrapé l’art par la queue" - 2000 - acrylique et bois peint sur panneau,
Collection Jean Ferrero, 52,5 x 72,5 cm (estimation : 4 000 – 6 000 € / 4 500 – 6 500 $)
 L’École de Nice rassemble environ 30 artistes ayant vécu et créé dans la région niçoise, au cours de la seconde partie du XXe siècle. Certains appartiennent à des mouvements artistiques établis, comme Arman et Martial Raysse (Nouveau Réalisme) ou Ben (Fluxus), tandis que d’autres échappent aux classifications, comme Bernar Venet, Claude Gilli...

Jean Ferrero, installé à Nice, se lie d’amitié avec ces artistes locaux qui l’autorisent à les photographier lors de leurs créations. Il possède aujourd’hui des archives impressionnantes de portraits qui dépassent le cadre de l’Ecole de Nice. On y croise Man Ray, Lucio Fontana, Marc Chagall, Pierre Soulages, Jean Cocteau, Martial Raysse... Pas un artiste travaillant sur la Riviera, et même au-delà, n’a échappé à son objectif.

Jean Ferrero est un collectionneur passionné. Il se définit lui-même comme « un mauvais marchand rongé par le virus de la collectionnite ». Mais c’est son ami Ben qui en dresse le portrait le plus complet, dans une œuvre de 1971 : « Ici habite Ferrero / né le 1er Mars 1931 / cinéaste de vedettes, berger, photographe d’hommes nus – collectionneur avide d’art moderne – aime l’argent – la viande de cheval cru – les femmes des autres – parle trop. » Cette description synthétise à la fois la personnalité attachante et exubérante de Jean Ferrero, mais énumère aussi ses multiples vies.

Fils d’immigré italien, Jean Ferrero est un autodidacte. Après une enfance modeste, il multiplie les petits boulots avant de se tourner vers la photographie. D’abord comme photographe de rue, il tire le portrait des passants. Puis il commence à trouver ses propres sujets. Il capture des images posées de ses partenaires de boxe et d’haltérophilie, abordant le thème du nu masculin en extérieur. Rapidement, ces clichés connaissent une diffusion internationale. Les commandes de magazines internationaux se multiplient et constituent une source importante de revenus entre 1955 et 1975, lui permettant d’acquérir un grand nombre d’œuvres. Parallèlement, il travaillera comme photographe de presse pour Nice Matin, La Stampa et surtout la revue XXe siècle, pour laquelle il réalise de nombreux reportages sur des artistes célèbres, ce qui lui ouvre les portes du monde le l’Art.

Le sport constitue un socle fondateur dans la vie de Jean Ferrero. C’est grâce au sport qu’il trouvera ses premiers modèles, et c’est dans les clubs de la Côte d’Azur qu’il rencontrera les artistes et deviendra leurs amis. Cet homme généreux entretiendra des relations privilégiées avec la plupart des artistes de la région. On retrouve ainsi dans sa collection, à coté des œuvres caractéristiques, des travaux plus personnels, plus intimes, comme les œuvres de César réalisées dans l’appartement de Jean Ferrero, en compagnie de la fille du collectionneur. Ben fait également partie de sa garde rapprochée, dès leur rencontre en 1965. Il réalisera plusieurs fois son portrait, preuve de leur attachement mutuel.

C’est en 1970 que Jean Ferrero finit par ouvrir sa première galerie, sur le port de Nice. Il s’inspire de ce qu’il a pu découvrir à Soho lors de ses voyages à New York, et crée la première galerie en appartement de la région. Quelques années plus tard, il se relocalisera près de la Promenade des Anglais, dans un espace imposant de 300m2 qu’il dirigera jusqu’en 2003.

Sa devise, « l’art, quel qu’il soit » explique l’éclectisme de sa collection. A 84 ans, Jean Ferrero souhaite aujourd’hui se consacrer à son œuvre photographique. Le 26 février 2014, il fait don à la ville de Nice de 853 œuvres parmi lesquelles des pièces d’Arman, Ben, César ou Moya ainsi que des œuvres figuratives, et décide de vendre environ 200 œuvres chez Artcurial.

Exposition : 29 mars, de 14h à 18h, le 30-31 mars, de 11h à 19h
Vente : Mercredi 1er avril 2015 à 16h00
Artcurial - 7 rond-point des Champs-Élysées - 75008 Paris

ARMAN : "COLERE DE CONTREBASSE" - 1971
Combustion de contrebasse brisée dans résine polyester et plexiglas - 200 x 160 x 22 cm 
Collection Jean Ferrero - Estimation : 170 000 – 220 000 € / 190 000 – 250 000 $
Les « Colères froides » d’Arman – visant le plus souvent des instruments de musique – incarnent une tendance destructrice dans l’œuvre de l’artiste, qui apparait comme l’antithèse de sa tendance préservatrice incarnée par les « Accumulations ». Les « Colères froides » se situent dans la tendance des happenings dont s’emparent les Nouveaux Réalistes.

Chaque éclat de l’objet a été inclus dans une composition, de sorte à ce qu’il ne soit pas simplement le témoignage de la performance de l’artiste, mais également une œuvre à part entière résultant d’une action destructrice qui se révèle paradoxalement créatrice.


CESAR - "EXPANSION MOBILOIL" - 1968
Mousse polyuréthane et boîte de conserve sur panneau
Pièce unique 86,50 x 66 x 20,50 cm
Collection Jean Ferrero - Estimation : 10 000 – 15 000 € / 11 000 – 17 000 $
Durant la seconde moitié des années 60, César découvre les propriétés de la mousse polyuréthane qui gonfle de manière impressionnante au contact de l’air, avant de sécher. Ce déferlement de matière se trouve aux antipodes des « Compressions ».


Claude GILLI : "L'OFFRANDE" - 1964
Bois et métal peints - 191 x 79 x 8 cm - Collection Jean Ferrero
Estimations : 8 000 – 12 000 € / 9 000 – 13 500 $
Cette œuvre synthétise deux des voies artistiques principales explorées par Claude Gilli à partir des années 1960 : les découpages et les ex-voto.
Aux yeux du galeriste Jacques Matarasso, ce type d’œuvre allait sans doute faire un « malheur » sur la scène artistique new-yorkaise, que Claude Gilli s’apprêtait à aller conquérir aux côtés d’Arman. Mais une sclérose en plaque le contraint à rester à Nice d’où son œuvre rayonnera malgré tout, notamment grâce au soutien précieux de Jacques Matarasso et Jean Ferrero.

vendredi 27 mars 2015

Journées Européennes des Métiers d’Art au Cannet

Tout le week end
• Invités d’honneur
- Jean-Marie Fondacaro
- Alain Gontier
• Expositions
- Arnoul/Bassaler/Gourdon/Hollander/Maroni
• Projections
- Les «making off» de Marc Aubé
• Atelier Musée Bonnard
- Dessin d’un modèle. Résa : 04 92 18 24 43
• 14 Ateliers portes ouvertes


Samedi 28 mars 10h-18h
• 10h/18h - Fête du chocolat Stands gourmands & animations.
• 12h - Apéritif Dans le cadre de la fête du chocolat
• 17h - Concert Kim Cao

Dimanche 29 mars 11h-20h
• 14h Performance Pleks - Graffeur
• 14h & 16h - Performance Raphaël Thiers de la compagnie Antipodes Le Libre-Danseur
• 17h - Concert Christopher Brocardo & Rémi Colomba
• 18h - Concert Nice’Swing - Jazz Manouche
• 19h - Concert Isabelle Servol & Marjolaine Alziary

Miryan Klein est dans la rue !

L’UMAM a fait connaître Miryan Klein au grand public. Exposée lors de la biennale de 2010 (où une sculpture sera acquise par le château-musée de Cagnes sur Mer), lors de la biennale de 2014 et également lors de l’hommage à Jean Moulin, elle l’est en ce moment à Paris. Elle va l’être encore à Marseille dans le cadre de la « carte blanche à Simone Dibo-Cohen » proposée par la galerie Patrick Bartoli à partir du 22 avril. L’UMAM l’exposera également à Beyrouth l’été prochain.


Après les couleurs des graffeurs Retro Graffitism et Stew, les palissades du chantier du tramway (dans le secteur Durandy) accueillent une œuvre réalisée par l’artiste niçoise.

John Cage à Arson, ce soir.

A 20 heures au grand amphi.

À la suite de l'expérience de l'an passé avec Lee Ranaldo, L'Orchestre Inharmonique de Nice poursuit son aventure dans le champ de la performance musicale basée sur l'écoute et l'improvisation. Cette année, après une semaine de workshop avec le musicien expérimental Jean-Marc Montera, l'Orchestre Inharmonique de Nice vous propose une interprétation de la pièce de John Cage nommée "Four Six". Entrée libre


Villa Arson - 20, avenue Stephen Liégeard – Nice - 04 92 07 73 73 - communication@villa-arson.org

Musique chez Depardieu

Vendredi 27 mars 2015 - 20h15

Carlos Lopes Live Trio : “Cap Au Cap-Vert !”

Balançant ses rythmes entre la musique traditionnelle capverdienne et des inspirations plus soul, Carlos Lopes nous emmène comme une brise marine à travers un voyage musical...

Samedi 28 mars 2015 - 20h15

Looking-Up Project “Hommage à Michel Pétrucciani”


Venus d'Italie, les musiciens du “Looking-up project” revisitent l’essence de la musique de Michel Pétrucciani. Jean-Baptiste Bolazzi : piano - Stefano Bertoli : batterie - Giorgio Marinoni : basse

Réservation conseillée pour les concerts : tél. 09 66 89 02 74 - galerie.depardieu@orange.fr

Hommage à Marc Chagall à Saint Paul de Vence

A l'occasion des trente ans de la disparition de l'artiste, la commune de Saint-Paul de Vence lui rend hommage à travers deux événements consacrés aux adultes et aux enfants.

Samedi 28 Mars 2015 à 11h et 15h :


Rendez-vous avec les guides conférenciers de l’Office de Tourisme.

Plongez dans les années méditerranéennes et saint-pauloises de Chagall, et découvrez les liens étroits qui l'ont uni au village de 1966 à 1985.
Avec la reproduction d’œuvres sur lutrin et la mosaïque de l'école pour support, laissez-vous emporter par la palette de ce coloriste extraordinaire et conter son parcours d'artiste.
Marc Chagall repose au cimetière du village.

Tarif : 7 € par personne – Gratuit pour les moins de 12 ans. - Durée : 1h30 - Renseignement et réservation auprès de l'office de tourisme : 04 93 32 86 95 / serviceguide@saint-pauldevence.com
Départ des visites : Office de tourisme, 2 rue grande



Mercredi 15 avril 2015 à partir de 14h :


Après-midi consacré aux enfants à partir de 5 ans (2 groupes de 20 enfants)

Au programme : Une Visite guidée sur le thème du «Cirque de Chagall» - Départ à 14h et 14h45

«Mon cirque se joue dans le ciel
Il se joue dans les nuages, parmi les chaises
Se joue dans la fenêtre où se reflète la lune»


Les enfants découvriront l'univers festif et magique du cirque tant apprécié de Marc Chagall, à travers une série de reproductions de tableaux de l'artiste.

Durée : 40 minutes - Rendez-vous sur la Place De Gaulle
Les visites se termineront au cimetière avec le dépôt d’une couronne sur la tombe de l’artiste.
Une lecture d’œuvres adaptée aux tout petits !

Voici le programme alléchant que vous propose la médiathèque du village.
Lecture à 15h et 15h45

Rendez-vous à la Médiathèque, 317 route des Serres
Durée : 20 minutes
Atelier créatif : Les enfants s'adonneront au loisir de créer une couronne de papiers et de fleurs qu'ils déposeront sur la tombe de Marc Chagall.
Atelier à 14h et 15h45

Rendez-vous dans la cour de l’Espace Verdet, rempart ouest
Durée : 30 minutes

Inscriptions obligatoires auprès de l'office de tourisme : 04 93 32 86 95 / serviceguide@saint-pauldevence.com
Nombre de places limité (2 groupes de 20 enfants) - Un accompagnant par enfant seulement.
A 16h30 : Grand spectacle ouvert à tous : «Le cirque Bleu».
Conte poétique et musical inspiré de l'univers de Marc Chagall et animé par des clowns et marionnettes.

Tout public à partir de 5 ans.

"Voici l’histoire d’une petite troupe de Cirque marchant sur le fil de la vie comme un funambule… Lola la trapéziste, le Grand-père accordéoniste et magicien, Jules le coq, qui chante et parle, et le petit cheval vont de village en village pour faire partager leur univers de magie, de poésie et de musique. Sur leur chemin, une ombre plane comme une menace, celles des pirates de la nuit, prêts à tout pour capturer le petit cheval. Un complice va les rejoindre, c’est le soldat blessé, le Caporal qui revient d’une guerre cruelle dans laquelle il a perdu son cœur mais pas ses yeux. Il va tenter de mettre en cage la beauté de la jeune Lola afin qu’elle ne puisse pas lui échapper. Mais le cheval détient un secret… un secret qui la sauvera."

Spectacle joué par la compagnie Kid' AM - Durée : 50 minutes - Auditorium – route des serres, Saint-Paul de Vence - Entrée libre
Cette journée se terminera par un goûter convivial à l'auditorium où les enfants pourront partager entre eux les émotions de la journée.

mardi 17 mars 2015

Pascale Dupont "Matière à lire"

Comme en écho du silence.
Des bribes d’écrits voisinent avec des brimborions, reliefs d’une civilisation matérielle dont elle réenchante le destin. Des toiles sans châssis, des peintures sans cadre, des pages sans livre, des mots sans suite... qu’elle emprunte à la poésie, aux notes des étudiants, à l’encre des pages de vieux livres oubliés promis au rebut.
Singulière rencontre pour le regard, tant ce qui emprunte au vers célèbre d‘Eluard,«La courbe de tes yeux fais le tour de mon cœur» semble faire écho à la façon dont elle nous livre à l’émotion.
Il y à là sans doute un refus de laisser perdre le langage. Dans cette recherche d’une harmonie féconde entre le Verbe et l’Œuvre qui traduit l’intentionnalité profonde de rendre visible ce qui est banalement lisible. Comme en écho du silence.

Jean-Baptiste Pisano, Université Nice Sophia Antipolis 


Exposition du 17 mars au 30 avril 2015
Librairie Niçoise  - 2 rue Defly 06000 Nice
Tel : 04 93 85 36 69 - librairie-nicoise@wanadoo.fr

Pascale Dupont expose également en ce moment au Centre d'Art International Contemporain de Carros : http://umamfrance.blogspot.fr/2015/03/art-contemporain-quand-un-village.html

dimanche 15 mars 2015

"Contretemps" Alain Lestié

Entrer dans l'univers d'Alain Lestié, c'est pénétrer dans un clair obscur ou l'ombre et la lumière se situent entre réel et abstraction, c'est se fondre dans un environnement presque magique ou les noirs, les gris et les blancs composent une atmosphère à la fois irréelle et familière, une expérience de pensée, à partir de phénomènes purement mentaux... C. D.

La raison chancèle... La raison qui cherche à voir et à mettre de l'ordre. Qu’il s’agisse de l’ordre dans la disposition des objets, de celui de la logique, ou de celui de la narration, aucune réponse. Ou trop de réponses. La raison chancèle, le questionnement s'agite et l'imagination s'emballe. Le "sujet" se dérobe. Le sujet : entendons bien, à propos de Lestié, le pluriel de ce mot. Le sujet : ce dont il est question, la peinture ; celui qui énonce la question, le peintre ; celui qui se pose la question, le regardeur... Voici une peinture qui n'est donc pas sans sujet. Voici une peinture qui met le sujet en question.
Raphaël Monticelli (extrait de «Un art de la déroute» éditions la Dane Française) 


D’œuvre en œuvre, de prise en prise, de déprise en reprise, Alain Lestié tient tête au jour, au monde, à ce qui, en face, toujours se dresse au nom d’un inconnu à jamais inconnu, l’ouvert d’un rien, l’éclaircie d’un bond, d’un saut de côté....
A persister comme le fait Alain Lestié, cela fait signe non vers un épuisement du désir, une faillite de l’énergie mais au contraire affirme une idélité à l’acte de création quand il cherche à en finir avec l’illusion. Alors un désir se déploie dans l’espace de la composition.
Alain Freixe (extrait de «Révocation de la grande image» editions la Diane Française)


Vernissage jeudi 26 mars 2015 à partir de 16h. exposition jusqu’au samedi 25 avril 2015
Galerie Depardieu - 6, rue du docteur Jacques Guidoni - Nice
Tél. 09 66 89 02 74 - galerie.depardieu@orange.fr - www.galerie-depardieu.com

samedi 14 mars 2015

Vite ! L’art de demain devient l’art d’aujourd’hui, dès maintenant…


Le Festival Sophia Digital Art pour sa 2ème édition aura lieu du 2 au 5 avril, salle du Pré des Arts de Valbonne. Ce sont trois jours de festival qui vont permettre la rencontre entre des artistes locaux et des artistes internationaux et ce sera une avalanche de performances audiovisuelles, d’ateliers et d’installations. C’est aussi la fête avec des VJ (pas des DJ), des projections et des mappings dans des salles, et les vidéos du britannique  Cyriak. C’est également des technologies de réalité virtuelle par Oculus rift et impressions 3D réalisées au fablab SoFab, des installations, de la vidéo art, des performances audiovisuelles, du net-art, des expo photos…


Mais tout cela va se passer en musique avec une scène électronique IDM mise à l'honneur grâce à son duo fondateur Plaid, collaborateurs fréquents de Björk, ainsi que par la présence rarissime des jumeaux D'Arcangelo et la légende de l'acid-techno Acid Kirk, en passant par l'imposante structure cubique audiovisuelle proposée par Alex Augier, ainsi que le contrebassiste expérimental Merakhaazan qui vous fera (re)découvrir le film Nosferatu.

Trois journées (et une nuit) d’art numérique issu des technologies les plus pointues que l’on peut découvrir à Sophia-Antipolis. Cette deuxième édition existe grâce aux sponsors et bien entendu à votre participation. Vous pouvez acquérir vos billets en prévente.

Pour avoir tout le programme : http://www.sophiadigitalart.net/fr

Christian Gallo - © Le Ficanas ®

MARC CHAGALL ŒUVRES TISSÉES

À l'occasion du 30e anniversaire de la mort de Chagall, le musée national Marc Chagall propose une exposition sur une partie méconnue de l'œuvre de Chagall : la tapisserie.

De son vivant, Chagall a vu « tomber du métier à tisser » 20 tapisseries destinées au décor de bâtiments publics ou à des collectionneurs privés. Réalisées d'après des œuvres de Chagall, ces tapisseries ont été exécutées dans une étroite collaboration avec les lissiers de la Manufacture nationale des Gobelins ou avec une grande spécialiste de la tapisserie, Yvette Cauquil-Prince.


Yvette Cauquil-Prince, - Le Garçon dans les fleurs (détail), 2005, tapisserie de basse lisse, exemplaire d'artiste, collection privée. Tapisserie réalisée d'après Le Garçon dans les fleurs, 1955, de Marc Chagall. Maître d'œuvre Yvette Cau
Interprète brillante de l'œuvre du maître, elle excelle dans la restitution des effets picturaux par les moyens de la tapisserie. Elle transpose dans l'œuvre tissée toute la richesse expressive de l'œuvre peinte, gravée ou dessinée. Yvette Cauquil-Prince propose, par le changement de médium et de format, une autre lecture de l'œuvre de Marc Chagall.

L'exposition Marc Chagall, Œuvres tissées se déploie dans l'ensemble du musée. Elle permet la confrontation exceptionnelle de 12 tapisseries chatoyantes ou plus nuancées avec 12 œuvres originales de Chagall qui ont servi de modèles pour le tissage.

L'exposition a été précédemment présentée au Musée d'Art moderne de Troyes en 2014.


MUSÉE NATIONAL MARC CHAGALL
Avenue Docteur Ménard - 06000 Nice, France
Tél. +33(0)4 93 53 87 20 - www.musee-chagall.fr
Du 21 mars au 22 juin 2015, tous les jours de 10h à 17h, 18h à partir du 2 mai sauf le mardi et le 1er mai

jeudi 12 mars 2015

Nicolas Lavarenne à Aix-les-Bains


Le Musée Faure a été fondé en 1949 pour accueillir le legs du Docteur Faure. Il est installé dans une villa de style génois, du début du XXe siècle, nommée les Chimères. On peut y admirer une importante collection d’œuvres de Rodin composée de dessins et de sculptures.

Nicolas Lavarenne et Philippe Quoturel, c’est le dialogue entre deux univers, entre deux dimensions, entre deux conceptions du monde qui se retrouve au sein du musée.
De la sculpture à la peinture, du volume à la planitude, de l’horizontale à la verticale, la magie opère.

Les artistes investiront le musée mais aussi ses extérieurs, le temps de cette rencontre éphémère. Des sculptures monumentales de Nicolas Lavarenne s’installeront, l’une sur un balcon, l’autre sur une façade, et un groupe de jockeys surprendra les passants dans le jardin. Dans les salles intimistes du musée, vous découvrirez les œuvres de Philippe Quoturel, pleines de rêve et de poésie.
Happé dans le monde « des Opilants » ou chacun pourra laisser libre cours à son imagination. Découvrez aussi des petits formats des œuvres de Nicolas Lavarenne dans les salles du musée.

Du 21 mars au 24 mai – Musée Faure – 10, boulevard des côtes – Aix-les-Bains – Tél. : 04 79 61 06 57



Olivier Remualdo. « SÂDHUS, les hommes saints de l'hindouisme »

Photographe autodidacte originaire de Nice, Olivier Remualdo est passionné par la culture indienne. Après des études de commerce à Cannes et d’Arts Plastiques à l’université Paris VIII, il commence à voyager en Europe, en Amérique et en Asie. C’est en 2004 qu’il se rend en Inde pour la première fois, une véritable révélation pour le photographe qui depuis, n’a de cesse d’y retourner.

Son grand projet « SÂDHUS, les hommes saints de l'hindouisme » a débuté en avril 2009 à Varanasi. Deux autres voyages suivirent : à Haridwar en 2010, lors du plus grand rassemblement religieux au monde (Maha Kumbh Mellah) et en février 2011 dans la ville sainte d’Omkareshwar. Il a réalisé plus de 110 portraits & interviews de Sâdhus et Sâdhvis afin de constituer ce projet iconographique.

En 2011, il réalise le Yatra, un pèlerinage traditionnel à pieds jusqu'aux sources du Gange. Il parcourt plus de 600km en solitaire ou aux côtés des Sâdhus dans l’Himalaya.

Son travail est primé à plusieurs reprises, notamment en France et aux États-Unis. La première maquette du livre a été élue « Grand Prize Winner » au « Best Blurb Book Contest » dans la catégorie voyage parmi près de 1800 participants (2009). Olivier Remualdo a également été récompensé par le prix Lucien Clergue 2011 dans le cadre du Sept Off à Nice. Le projet Sâdhus a été Lauréat de la correspondance visuelle du magazine Compétences Photo, finaliste du Concours Samsung Launching People en 2013 et élu « coup de cœur » du magazine Les Inrocks.

Jusqu’au 30 avril : Darkroom Galerie  - 12, rue Maccararani – Nice

http://www.darkroomgalerie.fr

Le chemin de croix de Jean Brandy en voyage à Marseille.

Jusqu'au 22 mars 2015, le Chemin de Croix en 14 tableaux de Jean Brandy (1934-1995) est exceptionnellement exposé à la Basilique Notre Dame de la Garde à Marseille. Il réintégrera ensuite l'église de Saint-Auban (Alpes-Maritimes) pour laquelle il a été réalisé en 1987.


Jean Brandy a fait ses études aux Arts Décoratifs de Nice dès 1951, dans l’atelier de François Bret. Il fut l’un des co-fondateurs du groupe des "Peintres de vingt ans", soutenu par Jean Cocteau. Lauréat de la "Jeune Peinture Méditerranéenne" à l’UMAM entre 1958 et 1963, il exposa ses œuvres en France et en Belgique, avec Chubac, Gilli, Raysse, Bépoix, Ischy, Abello, Richard, Roualdès…
Peintre et plasticien, Jean Brandy réalisa aussi des illustrations de poèmes et des décors de théâtre pour la Nouvelle Compagnie d’Avignon André Benedetto. Exaltant de nouvelles données élémentaires de part et d’autre de la ligne de partage des tendances contemporaines, il développe ensuite un univers poétique singulier en différentes périodes, renouvelant les techniques (huiles sur toiles, gouaches, dessins, gravures, sables, céramiques…) et les sources d’inspiration (nus, oiseaux, portraits, mythologie, Provence…).


Également professeur de dessin et auteur, en 1987, du monumental chemin de croix qui orne l’église de Saint-Auban (Alpes-Maritimes), Jean Brandy affirmait : « Seule une cause majeure (la mort) pourra m’empêcher de peindre. » Atteint d’une grave maladie, il poursuivit jusqu’au bout son activité de création et les expositions.

Son fils, Frédérik, dirige aujourd’hui le château de Carros avec le Centre International de l’Art Contemporain (CIAC)

mardi 10 mars 2015

Arson : Deux jours de portes ouvertes, de performances et concerts

Établissement dédié à la création contemporaine depuis plus de quarante ans, réunissant une école supérieure d’art, un centre d’art, une médiathèque et une résidence d’artistes, la Villa Arson invite tous les publics, curieux, amateurs et jeunes intéressés par des études artistiques, à ce rendez-vous annuel.
Au programme : accueil et informations pratiques sur les études et le concours d’entrée, rencontres avec l’équipe pédagogique et les étudiants, découverte des ateliers de l’école, de la médiathèque, présentation de travaux d’étudiants, projections de vidéos, visites des expositions du centre d’art… suivis de rendez-vous en nocturnes, performances et concerts live, organisés par l’association des étudiants de la Villa Arson.





LES 13 ET 14 MARS DE 10H A 13H ET DE 14H A 18H
Accueil, orientation pédagogique et information sur les études et le concours
Ces journées sont l’occasion unique pour les jeunes intéressés par des études artistiques de rencontrer les étudiants et l’équipe de la Villa Arson qui se tient à leur disposition pour tout renseignement sur le cursus, le choix d’une orientation et pour aider les futurs candidats dans leur préparation et démarches administratives pour intégrer l’école.
Point information / orientation au niveau du Grand hall
Informations sur le concours des 14-15 et 16 avril 2015 / fiches d’inscription

Conférences-rencontre avec la direction des études et l’équipe pédagogique
Rencontre sous forme de débat « questions-réponses » afin de présenter l’établissement, le programme d’enseignements, les orientations pédagogiques et les diplômes délivrés (Diplôme national d’arts plastiques et Diplôme national supérieur d’expression plastique, homologué au grade de master.
Les 13 et 14 mars à 11h et à 15h – Amphi 1

Découverte des ateliers techniques et des ateliers de travail / Rencontre avec les étudiants / Accrochages de travaux
Des étudiants vous accompagnent dans une visite à la découverte de l’établissement et des ateliers techniques : pôle édition-photographie (lithographie, sérigraphie, gravure, etc.), pôle sculpture, installation et céramique, pôle peinture et dessin, pôle numérique (infographie, vidéo, son, etc.).
Départs de visites toutes les heures, rdv dans le hall : 10h30, 11h30, 13h30, 14h30, 15h30 et 16h30

Accrochages de travaux d’étudiants en Galerie d’Essais et dans les ateliers.
Restitution des travaux du GREV (Groupe de recherche et d’expérimentations visuelles) en Galerie provisoire

Expositions à visiter : Bricologie, La Souris et le perroquet et Bricologie Jippie Jaa Jaa Jippie Jippie Jaay ! - Ouverture de 12h à 18h - Parcours commentés les 13 et 14 mars à 12h et 16h30

Parcours commentés de la Villa Arson :
Histoire, architecture, jardin, activités les 13 et 14 mars à 14h30. Rendez-vous à l’entrée de la Villa Arson (départ à l’accueil-librairie)

Découverte de la bibliothèque
Héritière de l’ancienne École des arts décoratifs de Nice et dédiée à la création contemporain depuis plus de 40 ans, cette médiathèque réunit un fonds spécialisé d’une grande richesse. Outil de recherche pour les étudiants, elle est également ouverte aux chercheurs et « bibliothèque associée » à la BMVR de Nice.

PERFORMANCES ET CONCERTS LIVE (+ NOCTURNES)
VENDREDI 13 MARS


13h30 : Zilamong live, un « souffle » musical sur les terrasses, tout en haut de la Villa Arson.
17h : Parade des « LA VILLA A L’ENVERS », un projet carnavalesque et burlesque des étudiants de la Villa Arson sur une proposition de Frédéric Clavère.
Anacrousis (grand vacarme), rassemblement bruyant dans le grand hall, suivi d’une « Virgule » Participative et d’une performance burlesque « Ivanova ».
Venez et participez avec tous les « objets bruyants » que vous pourrez trouver et apporter. en Entrée libre.

19h : Concert OUTREGLOT numéro 2 avec ELG (Bruxelles) et OPERICUBE
Laurent Gérard, dit Èlg utilise un arsenal d´outils et d´approches en constant renouvellement. Il s´est d´abord attelé à un remaniement maison du format chanson en le plongeant dans divers bains psychédéliques et autres sables mouvants (« Tout Ploie », 2008, Kraak et SS Records). S´ensuit un long travail de collage de voix et de sons récupérés dont le mouvement global trouve son inspiration autant dans la poésie sonore, le journal intime sous mescaline que le stand-up comedy («Capitaine Présent 5 », 2009, Nashazphone). Il est membre du duo Opéra Mort avec Jo Tanz, dont la musique peut être comparée à des autoroutes électroniques, des transes industrielles, des douches insectoïdes, « sale et futuriste » selon Metamkine.
Pour la Villa Arson, il a conçu un projet qui ouvrira son concert avec une quinzaine d’étudiants en art: OPERICUBE, un « opéra dérivatif » absurde composé pour une multi-diffusion sur enceintes et une performance, avec comme seul matériau la voix, résultat d’un huis clos intensif de 3 jours. Avec: Louise Ronk Senges, Louise Carsoux, Jean Podalydes, Marie Limoujoux, Camille Breteau, Anna De Groot, Yasmine Hadni, Cedric Aiguillon, Baptiste Le Chapelain, Matthias Roche, Johanna Beaussart, Juliette Liautaud, Marvin M’toumo, Chaya Hazan, Magali Halter, Victoria Pachenco et Iommy Sanchez.
Grand Amphi de la Villa Arson / PAF 5 € / Ouverture des portes à 18h30. Fin du concert 21h.
>+ d’informations / SoundCloud LG

SAMEDI 14 MARS

17h : « EPHEMERAL COLLECTIVE »
Performance sonore des étudiants du studio son, sur une proposition de Pascal Broccolichi (produite dans le cadre du Festival Manca 2014). Entrée libre.

19h-2h : NOCTURNE « TROPIKAL FRISSON » : Concerts live & DJ set / PAF : 5 €. Avec au programme (susceptible de modifications) :
OPAQUE TRANSPARENT Live
« Basée sur des samples glanés de-ci de-là sur son portable – entre grincements de porte, sacs plastiques soufflés, coquillages miraculés, aiguillons délirants et autres délicieuses sérendipités – la musique d’Opaque Transparent (précédemment apparu sur le label de Vophoniq, Planespotting) se veut grenue, indissociable d’un noise vif, élémentaire, parfois étiré jusqu’au sentiment, toujours ubique. Il faut encore le voir souffler, tapoter ou faire tinter quelque objet devant le microphone de son mac pour comprendre le caractère concret de son approche et l’individualité de son procès. »
+ d’infos / soundcloud

Match nul
Ces deux DJ Hip-Hop de la scène Niçoise nous proposent un dj set largement maîtrisé. Sachant jouer avec nostalgie de leur stock de vinyles, ils se chargeront à merveille de mettre tout le monde d’accord.

NUIT
Membre du collectif bordelais Locked Us, Nuit est également proche de Seeksicksound dont il est le résident aux côtés de Loner. On a pu le voir jouer aux soirées du crew mais également lors d’autres événements auprès d’artistes comme Luke Slater, Rrose, Adam X, Marco Shuttle, Varg, Acronym ou encore François X. Son style explore les limites de la techno, qu’elles soient industrielles, bruitistes ou plus abstraites et expérimentales, s’inspirant de figures comme Xhin, Orphx ou Surgeon. Nuit propose pour cette soirée un DJ set hors-norme, où se mélangent ses inspirations noise, techno et ambient. La nuit vient…
FARO Live
ARSON ALL-$TAR ROCK CREW LIVE (+ DJ set)
Formation éphémère à géométrie variable d’étudiants de la villa Arson. Bazareries, expérimentations et autres étrangetés seront de mise pour ce concert encore et toujours complètement inédit. + More TBA

Villa Arson
Coordonnées GPS
43° 43’ 19’’ N 7° 15’ 11’’ E 20 av Stéphen Liégeard – Nice – Tram Le Ray


http://www.villa-arson.org/

jeudi 5 mars 2015

Art contemporain : quand un village découvre son territoire.


Le Centre International d’Art Contemporain de Carros (CIAC) nous offre habituellement dans son magnifique château des expositions qui nous présentent l’avant-garde de la création avec des artistes venant du monde entier. Avec son exposition « Carros, territoire artistique » on est devant une admirable surprise. Nous n’imaginions pas que ce merveilleux village renfermait en son sein des artistes aussi talentueux, qui sont loin de l’amateurisme. Cette initiative de la commune et du château nous fait réellement découvrir un territoire.

Marie-Annick Radigois nous amène à regarder les murs autrement, au travers d’aquarelles, et met l’accent sur leurs vies, leurs transformations ; des reliefs esquissés, un passé chargé ou joyeux transparaissent. Elle raconte « La folie ce n’est pas de parler aux murs, c’est de les entendre répondre ».

Carros c’est aussi une zone industrielle des années soixante et une ville nouvelle construite dix ans plus tard. Elizabeth Foyé utilise un objet du quotidien, présent dans toutes ces familles qui s’y installeront : la casserole. Les habitants vont les lui porter. L’artiste va alors les remplir avec des trames s’inspirant des éléments utilisés par les architectes et les urbanistes pour concevoir la ville nouvelle et recolorisée. L’installation est plus que séduisante.

Elizabeth Foyé - A l'emporte-pièce - Installation de 92 casseroles (détail)
Lorsque l’on pénètre dans la salle qui expose Dominique Landucci, on découvre des panneaux carrés très décoratifs, d’une grande finesse. Puis, la lumière s’éteint et à ce moment- là les œuvres apparaissent sous la forme de nouvelles images colorées, surprenantes. Au Louvre le laboratoire fait apparaitre régulièrement les couches de peintures et de dessins cachés situées sous l’œuvre des grands artistes. Seuls les spécialistes en profitent. Ici, Landucci nous offre la face cachée de son travail, mais la plus créatrice.

Mais Carros pourrait ne pas être sur la Côte d’Azur, mais au Tchad. C’est le voyage qu’a effectué Jean Thiry : du sable, de l’huile, des étoiles, du vent, des dunes : un ensemble chromatique exceptionnel. Les toiles de grande taille nous transportent dans un autre monde, dans cette Afrique rêvée, idéale, envoutante, vers une recherche de l’essentiel, de l’origine du monde et du paysage de la création de notre propre humanité.

Pascale Dieleman fabrique des petits bijoux. Elégants, certes, mais qui risqueraient d’être banaux s’ils n’étaient assemblés sur des toiles carrées, des trombinoscopes. Un des carrés est une simple glace, histoire que nous devenions nous-mêmes une œuvre d’art…

Avec Pascale Dupont c’est le livre qui apparaît. Il n’y a rien à lire mais tout à voir. L’écrit devient objet au travers de la toile, du papier, du parchemin, du bois… Il se développe en rouleaux sur une table, accroché aux murs telles des archives oubliées, se détruit et se réassemble ou, tout simplement marouflé, nous interpelle comme un cri, un appel. 
Pascale Dupont - Arête - Papier marouflé sur bois
La salle consacrée à Daniel Fillod témoigne de l’évolution d’un artiste des années quatre-vingt dix à nos jours. « La cène » est le meilleur exemple d’un art riche en couleur mais économe. En effet sur toutes ses toiles la trame apparaît, trame qui est souvent celle d’un drap de lit tendu (son père semble-t-il, en vendait)

La hongroise Suzanna Tar aime l’eau, la transparence, la création et surtout la procréation. Elle parcours la vie : « La vie est en perpétuel mouvement. La mort stabilise la vitesse de déplacement ». C’est donc une crucifixion transparente qui est suspendue dans le grand escalier du château : d’un côté un homme, de l’autre une femme. Papillons, saint Esprit volètent tout autour.

Le photographe Lionel Bascoulard est devenu plasticien et nous propose des bronzes de qualité comme le triptyque opéra. Des œuvres construites, assises, stables.

Et puis une heureuse surprise, Octave Denis Victor Guillonnet. Vous ne le rencontrerez pas, il a disparu en 1967. Ce carrossois, ami de Matisse, Bonnard et Derain, fut un grand illustrateur et affichiste. Outre une toile « les oliviers à Carros », le CIAC nous présente un travail passionnant, des dessins pour des peintures destinées à un palais officiel d’Amérique du Sud. Tous les dessins sont en parallèle avec les personnages nus, puis les personnages habillés dans des tenues sud-américaines. En réalité ce sont des habitants de Carros de l’époque. En visitant cette salle on comprend le travail de recherche de l’artiste que l’on a retrouvé sur un rouleau abandonné dans un grenier du village.

Il y a dans cette visite du château de Carros un voyage initiatique. Car le CIAC se mérite. Il faut monter à pied (on ne peut pas faire autrement) à travers les ruelles du village superbe, bien entretenu, avec une vue exceptionnelle. D’un côté la neige sur le Mercantour, de l’autre le soleil qui scintille sur la Méditerranée. Le château c’est la récompense d’un territoire artistique qui s’exprime avec talent.

Christian Gallo - © Le Ficanas ® - Photos : Gallo

Exposition jusqu’au 31 mars – Centre International d’Art Contemporain

Château de Carros (fermé le lundi)

Dimanche 29 mars / 15h-17h
Un dimanche en famille, parcours ludique suivi d’un atelier et d’un goûter
[Parents et enfants à partir de 6 ans, gratuit, sur réservation]. Tél. 04 93 29 37 97

mercredi 4 mars 2015

LES OUBLIÉES DE LA VICTOIRE

Les femmes pendant la guerre de 1914

Face à l’injustice de l’Histoire qui n’a retenu de la guerre de 1914 que l’héroïsme de ses soldats, il est temps de rappeler le rôle essentiel des femmes durant ce conflit.
Les hommes partis au front, la France se tourne vers celles qui les ont silencieusement accompagnés jusqu’alors. Dans l’anonymat le plus complet, mais avec un courage exemplaire, les femmes accomplissent des travaux physiques hors du commun. Les immenses terres agricoles sont désormais entre leurs mains. Il en va de leur engagement pour que la nation ne meure pas de faim. Par ailleurs, les besoins en armement sont considérables. Les industriels ne pour- raient pas faire face sans les munitionnettes et leurs douze heures de présence quotidienne dans les usines.

Au-delà de cet anonymat, des personnalités fortes voient le jour. Féministes et pacifistes les institutrices seront les premières à prendre la parole décrient les horreurs et le non-sens des combats. Certaines d’entre elles, telle Edith Warthon, inventeront un journalisme de guerre, en se rendant dans les zones d’occupation, et seront des témoins objectifs de la vie dans les tranchées.
La souffrance physique des soldats est si grande que de nombreuses femmes, à l’image de la reine Élisabeth de Belgique, mettent toute leur énergie à sauver des vies, ouvrant ici un hôpital de campagne, apportant là-bas, avec une abnégation totale, des soins aux blessés, ou convainquant les états-majors de l’absolue nécessité d’utiliser les « petites Curie » sur les champs de bataille.

Leur détermination les conduira jusque dans les premières lignes de tir que Marthe Richard, aviatrice hors pair, survolera dans son avion.
Dans le jeu de la guerre apparaît un nouveau métier : l’espionnage. Certaines de ces femmes seront remarquables de sang-froid et d’organisation mais y perdront la vie. Bien loin de l’image sulfureuse de Mata Hari, Louise de Bettignies invente le maillage de la Résistance.

Victorieuses, mais oubliées : la réalité de l’Histoire s’exprime dans ce paradoxe. La femme moderne peut enfin naître.


Martine Gasquet, ancienne directrice de la culture de la Ville de Nice et du Centre universitaire méditerranéen, historienne de formation, nous offre, dans un récit vivant et très documenté, une série de portraits qui unit les destins romanesques et tragiques des femmes dans la Grande Guerre à celui de la France. 
 
Conférence dédicace - mardi 10 mars à 16 heures - Centre Universitaire Méditerranéen - Nice



André Verdet, Cosmogonies


Même parcours de poésie et de peinture, André Verdet et Jean Cocteau se côtoient régulièrement sur les bords de la Méditerranée où ils sont tous deux installés. Cette rencontre se renouvelle aujourd’hui, la série de peintures et de céramiques sur le thème des « Cosmogonies » réalisée par André Verdet, prêtée par la Ville de Saint-Paul de Vence, faisant écho à l’exposition « Les Univers de Jean Cocteau ».


André Verdet est un poète, peintre, céramiste, passionné de jazz et d’astronomie, né à Nice en 1913. Il est ami avec Matisse, Chagall, Cocteau, Miró, mais aussi Desnos, son compagnon de lutte dans la Résistance, Giono qui l’initie à l’écriture, Prévert à la poésie et Picasso à la peinture.

Les étoiles, dont il fait l’apprentissage dès l’enfance à Saint‐Paul de Vence, le réconfortent lorsqu’il est déporté à Buchenwald. Elles seront désormais omniprésentes dans sa peinture et ses poèmes. Il leur consacrera notamment, des années 1970 aux années 1990, la série de pastels, acryliques et fusains sur le thème des Cosmogonies, présentée dans cette exposition. Le groupe de free jazz qu’il fonde en 1978 portera le nom d’une étoile, Bételgeuse.

André Verdet encouragera un grand nombre de jeunes artistes, dont Arman, Klein, Sosno et Ben, jusqu’à sa mort, en 2004.

Musée Jean Cocteau collection Séverin Wunderman - 2 quai de Monléon - 06500 Menton
21 février - 25 mai 2015

dimanche 1 mars 2015

Langestein, la suite de la suite.

Lors de la biennale 2014 au château-musée de Cagnes sur Mer, la salle consacrée à Bernard Langestein avait rencontré un grand succès de la part des visiteurs. Les œuvres également exposées à la Galerie Vision Future de Nice, dans le cadre de « La Suite » avaient rencontré le même enthousiasme.

Le photographe vient d’exposer à Lille à Art’up, et nous n’hésitons pas à vous montrer des photos de cette exposition, d’autant plus qu’y apparaissent de belles sculptures totalement complémentaires de ses travaux photographiques.