En août 1914, le peintre cubiste Fernand Léger reçoit un ordre de mobilisation. C'est la guerre, le début d'une sale guerre qui va se prolonger quatre ans. Arraché à sa vie parisienne parmi les peintres d'avant-garde, Léger se trouve, comme des millions de soldats, piégé et confronté aux horreurs d'un conflit qui, au fil des mois, prend une dimension industrielle.
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Fernand Léger, Le 14 juillet, 1914, huile sur toile, 65,5 x 58,5 cm,
musée national Fernand Léger, donation de Nadia Léger et Georges
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L'exposition Ah que la guerre est cubiste ! Fernand Léger et la Grande Guerre revient sur le parcours de l'artiste pendant les trois années qu'il a passées au front, d'abord comme sapeur puis comme brancardier. Peintures et dessins en grisaille, évoquent la mobilisation, les longs mois passés dans l'Argonne, puis à Verdun. L'intimité de ses pensées et de ses sentiments sera dévoilée dans un « Salon d'écoute » où sont lues les lettres qu'il adresse à ses proches : parfois terrifié, souvent rageur ou désespéré, il est aussi enthousiasmé par la beauté mécanique de l'artillerie, et profondément admiratif de ses camarades de tranchées.
La dernière salle, consacrée aux peintures mécaniques des années vingt, montre après la guerre une rupture esthétique dans l'œuvre de Fernand Léger.
Une création contemporaine sonore de Simon Nicolas et Diane Blondeau accompagne l'exposition.
Du 25 octobre 2014 au 2 février - MUSÉE NATIONAL FERNAND LÉGER
Chemin du Val de Pôme - 06410 Biot
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