samedi 13 décembre 2014

Le prix Matisse de l’UMAM, Bahram Hajou à la galerie GNG

Prix Matisse à l’occasion de la biennale 2014 de l’UMAM, Bahram Hajou est exposé du 13 janvier au 21 février à Paris.

L’espace de l’intimité du couple est la chambre, signifiée par les fenêtres, le lit, le guéridon. Très vite, le peintre n’en a plus besoin, il tire le rideau. Le drap du lit semble lui servir de surface picturale.
Cette peinture s’inscrit dans la tradition de l’expressionnisme allemand. Mais la douceur de la touche lui est unique, rap- pelant la sensualité de l’Orient.
Ileana Cornea (extrait) Artension 



Ce n’est pas seulement par sa manière propre, par l’expression d’une technique, par l’application de tons pastels que Bahram Hajou parvient à coucher sur la toile cette atmosphère étrange, comme émanant des limbes d’une conscience pétrie de fraternité. Derrière la fine couche de peinture, existe la farouche volonté de ne pas voir la peinture comme un art réaliste, mais bien comme un art du rêve et de la liberté... 


Les personnages qui traversent ses tableaux, vous apercevant, semblent se méfier, restent sur leurs gardes, comme ces animaux qui ne s’approchent jamais trop près des humains, sachant sans doute trop bien ce qu’il en coûte de se frotter de près à cette espèce incontrôlable, et potentiellement dangereuse.
Il n’y a pas de peur dans ces visages allongés, juste une interrogation : qui êtes-vous ? Etes-vous ami ou ennemi ? C’est un univers idéal peut-être que celui que nous décrit ici l’artiste. Une sorte de paradis perdu où l’on ne connait pas la du- plicité, ni le cynisme, ni toutes ces choses qui vous gâchent la vie et que vous portez en vous, malgré vous. C’est un peu la vision utopique d’un monde meilleur, une vue de l’esprit...

Par le truchement de tableaux en apparence légers, Bahram Hajou nous convie à plus d’humanité. Les regards désar- mants de ses personnages... désarment, et vous immergent dans une peinture sans agressivité, dont le discours premier est un message de paix et de fraternité.
Ludovic Duhamel (extrait) Miroir de l’Art 



There is something unalterable in his pictures – as if the image of mankind seems to be a verdict. However, apart from this urgency liberty has also its effect being present as space and color. The image of mankind changes to a memorial of its vulnerability.

Luminosity and gloom, water, soil, gale are already present before the individuals. It appears as if they grow out of a primordial chaos, as if they were released from the force of the elements. BAHRAM is the creator of a dramatic world of painting.

Prof. Dr. Christoph Miething (extrait).

GNG art contemporain – 3, rue Visconti – 75006 Paris
www.galeriegng.com

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