mardi 20 juin 2017

Gérard Haton-Gauthier : Intimité

Né à Dijon (Côte d’Or) en 1952. Vit et travaille depuis 1982 à Roquebrune Cap Martin (Alpes Maritimes) et enseigne à l'Ecole d'Arts Plastiques de Menton (EMAP).Membre de l’U.M.A.M (L’union méditerranéenne pour l’art moderne).
Le bref parcours à l'école des beaux-arts de Dijon le pousse vers une démarche personnelle. Ne s'inscrit dans aucune tendance ni mode et les réalisations sont des suites poétiques du moment. Pluridisciplinaire, les réalisations se font graphiques et sculpturales. A majorité figuratif, effleurant l'abstraction, chaque tableau est un fragment d'histoire vécue ou ressentie. Au fil des années, le noir s’impose dans les différentes représentations, encre de Chine, fusain et pierre noire sur toile ou papiers marouflés. La lecture proposée n’en est que plus directe. Aborder le sujet jusqu’au plus profond de l’âme est l’élément essentiel de la démarche. Sans artifice l’œuvre s’affirme d’elle-même dans sa poésie et son message.
Les sculptures sont le reflet des œuvres peintes ; tôles d’acier noires, acier inox, verre acrylique donnent le ton. Le rond de bosse laisse place à des formes épurées par la découpe au trait de contour.

Le travail préliminaire des œuvres est le plus souvent réalisé sur des carnets ce qui le dirige vers la conception et la réalisation de livre d'artiste ; les textes ou les phrases sont des extraits d'émotions choisies ou de réflexion personnelles. Les livres deviennent objets, boîtes à secrets, boîtes à rêves. Plusieurs acquisitions de ces livres ont été faites par les bibliothèques et médiathèques et musées ; en particulier la Bibliothèque L. Notari à Monaco, la Bibliothèque-Médiathèque L. Nucera à Nice, la Bibliothèque Municipale de Menton, le Musée Cocteau collection Séverin Wunderman de Menton.

 
Gérard-Haton-Gauthier se présente comme un artiste plasticien conjuguant l’expression picturale et sculpturale. Certains tableaux deviennent sculpture en tôle d’acier. C’est un artiste pluridisciplinaire. Depuis quelques années, le noir est devenu la principale couleur requise pour transcrire ce que ces émotions lui dictent. Fusain, pierre noire, encre de chine noire sur papier marouflés sont les médiums et supports adoptés. La lecture proposée n’en est que plus directe. Démarche philosophique du recevoir pour partager est la source de création. Aborder le sujet jusqu’au plus profond de l’âme est un élément essentiel. L’intimité de soi, une recherche de l’avant, un espoir de découvrir le possible, s’interroger sur un certain devenir, transcrire la réalité des choses est le thème récurrent du discours. Observer, écouter, ressentir et répondre au message intérieur. Que ce soit dans l'œuvre peint ou bien dans les sculptures, c'est sans artifice que l'ensemble s’affirme de lui-même dans sa poésie et son message.
Dans des espaces inconnus, des personnages se déplacent avec lenteur, certains avec leur poids de vie, d’autres avec la légèreté de la découverte. Plus les noirs sont intenses, plus la lumière éclate, contraste puissant avec la blancheur du papier. Quel chemin parcourir pour passer du noir absolu à l’éveil ? Ce n’est qu’en gravissant les étapes nuancées de gris que le noir apparaît comme révélateur du possible.
« La lueur d’une bougie n’est rien sans l’obscurité »

Du 8 Juillet au 6 Août 
Chapelle des pénitents blancs - Rue Marius Ferrier - Aspremont
Vernissage : Vendredi 7 Juillet à partir de 18h30.

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