C’est une saga familiale, une histoire d’amour entre une mère et son fils, totalement silencieuse (les bouches sont toujours fermées) et qui témoigne d’une foi insoupçonnée. Il n’est plus très jeune et elle est âgée ; on sent qu’entre eux les paroles ont disparu, le simple geste et le regard suffisent pour témoigner de ce cordon ombilical indestructible que même la mort ne rompra pas.
La dernière image, très mise en scène, une piéta, allie le bonheur de l’enfant dans un état presque fœtal et cette mère sans âge aux jambes couvertes de varices et au regard dirigé sur son fils. Là, tout devient éternel.
La dernière image, très mise en scène, une piéta, allie le bonheur de l’enfant dans un état presque fœtal et cette mère sans âge aux jambes couvertes de varices et au regard dirigé sur son fils. Là, tout devient éternel.
Hélas, la chapelle des Pénitents blancs est aménagée le long des murs avec des stalles et les photographies sont accrochées au dessus. Des tirages médiocres, ridiculement petits, cloués sur des planchettes en bois, ne mettent pas en valeur ce travail remarquable, cette courte saga familiale, qui mérite beaucoup mieux.
Christian Gallo - © Le Ficanas ®
Chapelle des Pénitents Blancs – Vence – jusqu’au 5 octobre du lundi au samedi
Christian Gallo - © Le Ficanas ®
Chapelle des Pénitents Blancs – Vence – jusqu’au 5 octobre du lundi au samedi
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