Marc Alberghina |
Si certains étaient bien connus des azuréens, ils présentaient des œuvres parfois inédites, mais toujours d’un réel intérêt ; c’est le cas des céramiques de Marc Alberghina qui surprennent toujours par leurs technicités et leurs dimensions : Un squelette abandonné dans une bassine et une boule très sexuelle attiraient le regard et la main. Une belle découverte avec Kayetan, un artiste venu de l’ouest de la France qui présentait trois toiles où apparaissait à peine évoqué un corps surgissant du blanc le plus pur et trois sculptures qui se vautraient sur la place.
Kayetan |
A signaler également un tapis suspendu de Catherine Ferrari avec un maréchal du XIXe siècle dont les médailles s’effondraient au sol ; belle dérision ! Plus loin il fallait remarquer les sous-verres de Claudie Poinsard qui, lorsqu’elle aborde l’abstraction, laisse apparaître un jeu d’ombre et de lumière rare. Quelques petites sculptures de Luc Boniface en mousse dégoulinantes de l’eau de la Foux qui alimente Vence (normal qu’elles dégoulinent, l’eau étant diurétique) semblaient un peu perdues dans cet espace.
Brigitte Ferrari |
Ce sont justement ces fontaines qui parsèment la ville qui ont incité les visiteurs, comme nous-mêmes, à se promener dans les ruelles de l’antique cité, à déjeuner sous les marronniers de la place Godeau au charme indéniable puis, la chaleur venant, à se rafraîchir sous les platanes de la place du Grand Jardin. De l’art contemporain à quelques belles inscriptions romaines des murs de la cathédrale, les siècles se réunissaient subitement.
Christian Gallo - © Le Ficanas ®
Etaient présents : Simone Dibo-Cohen, Celia Mores, Christian Gallo
Merci mais je ne m'appelle pas Brigitte mais Catherine Ferrari
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