Hors du cocon familial,
sa jeunesse se révèle plus chaotique et violente. Il se passionne entre
autres pour la philosophie, puis pour la métaphysique. La vie, la mort.
Des questions sans réponse qui le torturent depuis toujours.
Ce repli sur soi
l'entraîne alors vers des univers sombres, intimistes, imaginaires ou
virtuels, qui ont tous contribué à fonder son identité artistique.
La violence à laquelle il
fut confronté l'a poussé à se créer un monde où se mêle la violence
contemporaine et la puissance des sentiments humains.
La barbarie du monde
l'intrigue et le fascine à la fois. Les jeux vidéos, le cinéma, la
musique et les faits divers sont autant de pièces qui composent la
personnalité de Jonathan Ribeiro.
Il n'est pas étonnant de
trouver parmi ses principales influences des personnages tels que
Joel-Peter Witkin, Gregory Crewdson, ou encore Friedrich Nietzsche.
Nous sommes dans un monde
en crise, baigné de haine et de violence. La démarche de Jonathan Ribeiro est de
catalyser ces émotions négatives. Les figer. Et les sublimer.
E.D.
Exposition du 13 août au 11 septembre (mercredi, samedi, dimanche 14h30-18h30)
Chapelle des Pénitents Blancs à ASPREMONT
VERNISSAGE : vendredi 12 août à 19 heures.
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