Voyager sans bouger d’un pouce. S’évader par le pouvoir de l’imagination et de l’observation prolongée. Écouter. Voir se dessiner dans l’espace un disque de plumes d’oie, de goéland et de faisan et découvrir les guillemets de balsa et de cordes à piano suspendant l’instant. S’émerveiller devant la trace d’une rose rouge déposée sur la toile donnant naissance à un puissant violet évoluant dans le temps jusqu’au brun et au noir cosmique. Vagabonder à la vue d’un bouquet de roses brulées. S’amuser des mots, jouer des palindromes, des anagrammes et écouter le temps. Privilégier l’instant, l’anecdote et rire. Flâner devant le dessin d’un herbier évanescent comme devant une fenêtre ouverte sur le monde en mouvement. Admirer les feuilles, virevolter. Se laisser transporter par le coin des récoltes et de la rêverie où se fixent pierres curieuses et dessins de végétaux sur cuivre. Imaginer. Divaguer en s’asseyant sur un banc. S’envoler dans des études de tapis réalisées à la mine noire et aux crayons de couleur sur calque. Contempler et rêver au creux d’un transat sérigraphié tel un dessin flottant dans l’espace. Observer le paysage. Arpenter les routes imaginaires. Voir naître du blanc du papier des paysages invisibles : un réseau de routes non construit et pourtant visible depuis le ciel via la navigation internet. Explorer un observatoire du ciel. Partir à la conquête d’une utopie. Analyser un territoire et ses arpenteurs. Errer sur les feuilles de papier épinglées au mur et maculées de taches comme autant de traces de la fragilité précaire de la vie. Se délecter de bribes de phrases et d’images vues, lues ou entendues jusqu’à se perdre dans ce nuage de mondes immobiles. Voyager dans les vertiges de listes d’objets délaissés VOYAGE IMMOBILE capture l’instant d’attente. Il propose un interstice en suspens, une balade entre deux mondes.
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Anne Favret et patrick Manez - Les arpenteurs, 2012 |
L’entreprise apparait désormais comme un espace propice à la diffusion de la culture. Ainsi, l’art s’invite dans le monde du travail favorisant pour les équipes à la fois des rencontres, des possibilités d’émancipation et de cohésion de travail, d’expériences, d’innovation, d’audaces et de partage. Pour l’entreprise c’est une véritable source de rayonnement et d’ancrage. Depuis sa création, la Caisse d’Épargne (groupe BPCE) est un acteur engagé et s’investit dans l’acquisition d’œuvres d’art constituant une collection. Les Caisses d’Épargne du Var et des Alpes-Maritimes fusionnent en 1991 et donnent naissance à la Caisse d’Épargne Côte d’Azur. Cette fusion insuffle une volonté de soutien à l’art moderne et contemporain qui passe par un plan d’acquisition important : plus de 200 œuvres et 90 artistes mais également par un programme d’expositions, d’éditions de catalogues, de plans de restauration et de conservation, mais aussi de soutien à des manifestations culturelles comme le concours Jeunes Talents, ou le Sept Off. C’est ainsi que l’agence de Masséna à Nice devient un lieu d’exposition, invitant les collaborateurs et clients de l’agence, ainsi que les artistes et visiteurs à appréhender autrement le monde. Aujourd’hui, la Caisse d’Épargne Côte d’Azur s’est rapproché d’ENTRE I DEUX pour mener à bien une véritable politique en matière d’art contemporain.
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Isa
BARBIER - Suspens
(détail) - 2017
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Avec les œuvres de :
Isa BARBIER / Quentin DEROUET / Jean DUPUY / Anne FAVRET/ Patrick MANEZ / Lina JABBOUR / Ahram LEE / Marine PAGES / Gérald PANIGHI / Ève PIETRUSCHI
Agence Caisse d‘Épargne Masséna - 6, Place Masséna, 06000 Nice
Exposition du 8 juillet au 22 septembre 2017
Vernissage vendredi 7 juillet à 18h30 en présence des artistes
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