Cette exposition rassemble les moments phares de la vie de l’artiste. Ainsi on y retrouve les oeuvres présentées « au Salon » (exposition publique : manifestation bisannuelle, lieu de reconnaissance du talent par la presse et l’État qui y effectue ses achats) auquel même au sommet de sa gloire, Delacroix continua à se confronter. Mais aussi sa vision du Maroc (suite à son voyage diplomatique en tant qu’accompagnateur du Conte de Monay), ses œuvres religieuses, ses représentations de l’antiquité et historiques, ses paysages, ses natures mortes (notamment d’animaux morts, comme la « Nature morte au homard », ses nus…
Ce qui est particulièrement intéressant dans cette exposition, c’est que l’on peut voir les différentes esquisses, travaux, qui ont précédé l’œuvre finale, et ainsi découvrir le cheminement de l’artiste et suivre pas à pas la conception de l’œuvre finale. Cela comme on peut le voir pour son tableau « le Christ sur La Croix ».
Ses représentations historiques sont tirées notamment de « textes horrifiques » considérés comme sublimes à cette époque , comme par exemple Dante qui va lui inspirer Dante et Virgile aux enfers exposé au Salon en 1822.
Parmi les différentes représentations de scènes de guère peintes par l’artiste, on retrouve exposée la fameuse « Bataille de Nancy » qui marqua la victoire du Duc de Lorraine sur le Duc de bourgogne en 1477.
Delacroix s’est intéressé à la mythologie grecque, rendant hommage dans un de ses tableaux (« la Grèce sur les ruines de Missolonghi ») à la résistance héroïque de la cité grecque de Missolonghi dont les assiégeants ottomans furent vaincus en 1826.
Un certain nombre de ses peintures est aussi lié à la littérature, comme cette œuvre tirée d’Othello de Shakespeare représentant « Desdemone maudite par son père ».
Ses lithographies en noir et blanc, moins connues que le reste de son œuvre, correspondent à des illustrations pour éditions éditions littéraires (grâce Charles Motte éditeur inventif), comme notamment pour la traduction française de Faust de Goethe. Ainsi on découvre « Faust dans son cabinet » (1er état, avec remarques).
Parmi ses nombreuses lithographies, certaines d’entre elles, comme pour ses peintures, sont en lien avec l’œuvre shakespearienne, notamment avec Macbeth comme cela est le cas pour « Macbeth consultant les sorcières ». On y retrouve aussi des représentations animalières comme le « Lion de l’Atlas ».
Célia Mores
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