jeudi 9 avril 2015

Les livres sélectionnés en 2015 pour le prix Nice-Baie des Anges

Ce prix est attribué par un jury composé de 10 lecteurs amateurs. Huit ouvrages sont en compétition. Ils ont été sélectionnés par un jury professionnel :

Le Voyant, Jérôme Garcin (Gallimard) : sélectionné par Franz-Olivier GIESBERT
Jérôme Garcin dresse dans son roman le portrait de Jacques Lusseyran, écrivain-résistant Français : né en 1924, aveugle à huit ans, résistant à dix-sept, arrêté en 1943 et déporté à Buchenwald. Libéré après un an et demi, il écrit Et la lumière fut et part enseigner la littérature aux États-Unis, où il devient «The Blind Hero of the French Resistance». Il meurt, dans un accident de voiture à l’âge de quarante-sept ans.

Le Maître, Patrick Rambaud (Grasset) : sélectionné par Paule CONSTANT
Le roman se déroule dans la Chine du Vème siècle avant J-C. Avec son immense talent, Patrick Rambaud nous conte la vie d’un enfant, curieux, libre, attentif à la vie ; bientôt inventif et sage ; au plus près du peuple. Il deviendra le plus grand philosophe chinois, Tchouang Tseu. Un destin inouï, à mi-chemin de la fable et de la philosophie. On rit, on apprend, on découvre, on s'étonne, dans ce monde dont le vrai prince est un philosophe...

L'Expérience, Christophe Bataille (Grasset)
: sélectionné par Irène FRAIN
Avril 1961, dans le désert algérien. A trois kilomètres de ce point inconnu, une tour de cinquante mètres porte une bombe atomique. Le jeune soldat qui parle, accompagné d’une petite patrouille, participe à une expérience. Il est un cobaye. C’est cette zone d’intensité extrême que nous livre Christophe Bataille. Face à l’histoire et à la mort, il reste les mots, les sensations, la douceur du grand départ puis la lumière.

L'Ecrivain National, Serge Joncour (Flammarion) : sélectionné par Laurent SEKSIK
Le jour où il commence sa carrière d’écrivain à Donzières, petite ville du centre de la France, Serge découvre dans la gazette locale qu’un certain Commodore, maraîcher à la retraite que tous disent richissime, a disparu sans laisser de traces. On soupçonne 2 jeunes, Aurélik et Dora, de l’avoir tué. Mais, ce qui fascine le plus l’écrivain, c’est une photo : celle de Dora dans le journal. Dès lors, cet « écrivain national » va enquêter à sa manière.


La porte du Secret, Christel Noir (Héloise d'Ormesson) : sélectionné par Didier Van CAUWELAERT
Marie, jeune femme pétillante, a hérité de la librairie de son grand-père Samuel, qui l'a élevée. Lors d'un week-end à la campagne chez son amie Margaux, elle fait la rencontre de Josh, charmant scénariste franco-américain. Si l'attraction est immédiate, Marie, trop souvent déçue, s'interdit de rêver à une histoire d'amour. Quant à Josh, veuf depuis trois ans, il vit prisonnier du fantôme de sa femme, Hélène. Leurs chemins semblent se séparer. Mais c'était sans compter sur l'apparition d'Éloïse... l'ange gardien de Marie, bien décidée à l'aider.

Une vie à soi, Laurence Tardieu (Flammarion) : sélectionné par Aurélie HUSTIN de GUBERNATIS
Une exposition de photos de Diane Arbus crée un choc chez Laurence Tardieu. Issue, comme la photographe, d'un milieu aisé, elle a, comme l'artiste américaine, tout sacrifié à sa vocation. Réflexion artistique et fragments autobiographiques s'entrelacent dans ce beau récit mélancolique où la narratrice revisite son histoire personnelle et familiale à la lumière de celle de Diane Arbus, jumelle soudain découverte.

Bravo, Régis Jauffret (Le Seuil) : sélectionné par Nicolas GALUP
Bravo, cette collection de nouvelles de Régis Jauffret est ­labellisé roman car pour lui, c’est davantage qu'une simple addition de récits. D'une nouvelle à l'autre, c'est une dynamique qui se met en place, un univers qui s'installe, une galaxie nouvelle qui se déploie. Une œuvre au noir où se reconnaît d'emblée, et se démultiplie au fil des pages, l'empreinte particulière de l'auteur.

La Joie, Charles Pépin (Allary) : sélectionné par Jean-Luc GAG
C’est l’histoire d’un homme jeune, Solaro, un être lumineux pour qui tout est heureux ; non qu’il ait de la veine (au contraire !), mais parce que le monde est comme il est, recelant ce qu’il faut de beauté, de bonté, de vérité. Le monde est ce qu’il est. Pourquoi en changer ? Ne devrait-on pas changer notre regard sur le monde ? Charles Pépin déploie dans ce roman, cette philosophie stoïcienne, comme l’étendard de la liberté.

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