Cette double exposition tend à confronter deux versants de l'oeuvre d'Hans Hartung.
D'un côté, sa production tantôt abstraite et tantôt figurative de la Seconde Guerre mondiale, marquée par son engagement dans la Légion étrangère, sera présentée au Musée de la Légion étrangère.
De l'autre le centre d’art les Pénitents Noirs accueillera des productions de la dernière partie de sa vie, dans le Sud de la France. Infirme suite à son amputation en 1944, diminué par la vieillesse, il continue à peindre à 85 ans des œuvres extrêmement énergétiques voire monumentales.
Quelques semaines avant sa disparition, en 1989, il réalise des toiles de 5 mètres sur 3, des dimensions inédites en plus de 70 ans de parcours artistique.
La double exposition du Musée de la Légion étrangère et du Centre d’art les Pénitents Noirs de la Ville d’Aubagne, qui se déroulera en 2016, tend à confronter, sur ces deux espaces, deux parties de sa production artistique.
La désolation de la guerre au musée de la Légion étrangère.
Période figurative de la Seconde Guerre mondiale, marquée par son engagement dans la Légion étrangère au sein de laquelle il a servi par deux fois. Allemand de naissance, Hartung s’est engagé contre le nazisme. Le 20 novembre 1944, à 40 ans, brancardier sur le front, il est blessé et amputé de la jambe droite.
Ces années de guerre constituent une parenthèse dans son parcours artistique, mais elles lui donnent l’occasion de produire des œuvres d’une grande singularité : il continue ses recherches abstraites, mais la guerre marque aussi un retour à la figuration avec une importante série de visages de profil, d’une formidable intensité visuelle.
Pièces d’archives et d’œuvres de la période 1939-1945, seront présentées au Musée de la Légion étrangère.
Musée de la Légion - Chemin de la Thuilière - 13400 Aubagne
Les sublimations du Sud au centre d’art les Pénitents Noirs.
A compter de 1973, Hans Hartung, devenu « pape de l’abstraction », s’installe dans la magnifique villa d’Antibes. Diminué physiquement, de plus en plus handicapé par son infirmité, il parvient pourtant à mettre en place des moyens de création qui subliment cette invalidité.
Ses œuvres gagnent en ampleur et en puissance grâce, entre autres, à des systèmes de projection, notamment, des balais de genêts (branchage d’arbustes) et de sulfateuses, qui lui permettent d’appliquer la peinture sur la toile ou de la pulvériser à distance.
Afin que le visiteur prenne la pleine conscience de la soif et de l’urgence de créer de l’artiste, Fabrice Hergott a choisi de s’arrêter sur 4 journées de juillet au cours desquelles Hans Hartung a créé dans la profusion ou « frénétiquement ».
Centre d’art les Pénitents Noirs - Les aires Saint-Michel - 13400 Aubagne
D'un côté, sa production tantôt abstraite et tantôt figurative de la Seconde Guerre mondiale, marquée par son engagement dans la Légion étrangère, sera présentée au Musée de la Légion étrangère.
De l'autre le centre d’art les Pénitents Noirs accueillera des productions de la dernière partie de sa vie, dans le Sud de la France. Infirme suite à son amputation en 1944, diminué par la vieillesse, il continue à peindre à 85 ans des œuvres extrêmement énergétiques voire monumentales.
Quelques semaines avant sa disparition, en 1989, il réalise des toiles de 5 mètres sur 3, des dimensions inédites en plus de 70 ans de parcours artistique.
La double exposition du Musée de la Légion étrangère et du Centre d’art les Pénitents Noirs de la Ville d’Aubagne, qui se déroulera en 2016, tend à confronter, sur ces deux espaces, deux parties de sa production artistique.
La désolation de la guerre au musée de la Légion étrangère.
Période figurative de la Seconde Guerre mondiale, marquée par son engagement dans la Légion étrangère au sein de laquelle il a servi par deux fois. Allemand de naissance, Hartung s’est engagé contre le nazisme. Le 20 novembre 1944, à 40 ans, brancardier sur le front, il est blessé et amputé de la jambe droite.
Ces années de guerre constituent une parenthèse dans son parcours artistique, mais elles lui donnent l’occasion de produire des œuvres d’une grande singularité : il continue ses recherches abstraites, mais la guerre marque aussi un retour à la figuration avec une importante série de visages de profil, d’une formidable intensité visuelle.
Pièces d’archives et d’œuvres de la période 1939-1945, seront présentées au Musée de la Légion étrangère.
Musée de la Légion - Chemin de la Thuilière - 13400 Aubagne
Les sublimations du Sud au centre d’art les Pénitents Noirs.
A compter de 1973, Hans Hartung, devenu « pape de l’abstraction », s’installe dans la magnifique villa d’Antibes. Diminué physiquement, de plus en plus handicapé par son infirmité, il parvient pourtant à mettre en place des moyens de création qui subliment cette invalidité.
Ses œuvres gagnent en ampleur et en puissance grâce, entre autres, à des systèmes de projection, notamment, des balais de genêts (branchage d’arbustes) et de sulfateuses, qui lui permettent d’appliquer la peinture sur la toile ou de la pulvériser à distance.
Afin que le visiteur prenne la pleine conscience de la soif et de l’urgence de créer de l’artiste, Fabrice Hergott a choisi de s’arrêter sur 4 journées de juillet au cours desquelles Hans Hartung a créé dans la profusion ou « frénétiquement ».
Centre d’art les Pénitents Noirs - Les aires Saint-Michel - 13400 Aubagne
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