Vendredi 27 mars 2015 - 20h15
Carlos Lopes Live Trio : “Cap Au Cap-Vert !”
Balançant ses rythmes entre la musique traditionnelle capverdienne et des inspirations plus soul, Carlos Lopes nous emmène comme une brise marine à travers un voyage musical...
Samedi 28 mars 2015 - 20h15
Looking-Up Project “Hommage à Michel Pétrucciani”
Venus d'Italie, les musiciens du “Looking-up project” revisitent l’essence de la musique de Michel Pétrucciani. Jean-Baptiste Bolazzi : piano - Stefano Bertoli : batterie - Giorgio Marinoni : basse
Réservation conseillée pour les concerts : tél. 09 66 89 02 74 - galerie.depardieu@orange.fr
vendredi 27 mars 2015
Musique chez Depardieu
Libellés :
Carlos Lopes,
Looking-up project,
Michel Pétrucciani
Pays/territoire :
Nice, France
Hommage à Marc Chagall à Saint Paul de Vence
A l'occasion des trente ans de la disparition de l'artiste, la commune de Saint-Paul de Vence lui rend hommage à travers deux événements consacrés aux adultes et aux enfants.
Samedi 28 Mars 2015 à 11h et 15h :
Rendez-vous avec les guides conférenciers de l’Office de Tourisme.
Plongez dans les années méditerranéennes et saint-pauloises de Chagall, et découvrez les liens étroits qui l'ont uni au village de 1966 à 1985.
Avec la reproduction d’œuvres sur lutrin et la mosaïque de l'école pour support, laissez-vous emporter par la palette de ce coloriste extraordinaire et conter son parcours d'artiste.
Marc Chagall repose au cimetière du village.
Tarif : 7 € par personne – Gratuit pour les moins de 12 ans. - Durée : 1h30 - Renseignement et réservation auprès de l'office de tourisme : 04 93 32 86 95 / serviceguide@saint-pauldevence.com
Départ des visites : Office de tourisme, 2 rue grande
Mercredi 15 avril 2015 à partir de 14h :
Après-midi consacré aux enfants à partir de 5 ans (2 groupes de 20 enfants)
Au programme : Une Visite guidée sur le thème du «Cirque de Chagall» - Départ à 14h et 14h45
«Mon cirque se joue dans le ciel
Il se joue dans les nuages, parmi les chaises
Se joue dans la fenêtre où se reflète la lune»
Les enfants découvriront l'univers festif et magique du cirque tant apprécié de Marc Chagall, à travers une série de reproductions de tableaux de l'artiste.
Durée : 40 minutes - Rendez-vous sur la Place De Gaulle
Les visites se termineront au cimetière avec le dépôt d’une couronne sur la tombe de l’artiste.
Une lecture d’œuvres adaptée aux tout petits !
Voici le programme alléchant que vous propose la médiathèque du village.
Lecture à 15h et 15h45
Rendez-vous à la Médiathèque, 317 route des Serres
Durée : 20 minutes
Atelier créatif : Les enfants s'adonneront au loisir de créer une couronne de papiers et de fleurs qu'ils déposeront sur la tombe de Marc Chagall.
Atelier à 14h et 15h45
Rendez-vous dans la cour de l’Espace Verdet, rempart ouest
Durée : 30 minutes
Inscriptions obligatoires auprès de l'office de tourisme : 04 93 32 86 95 / serviceguide@saint-pauldevence.com
Nombre de places limité (2 groupes de 20 enfants) - Un accompagnant par enfant seulement.
A 16h30 : Grand spectacle ouvert à tous : «Le cirque Bleu».
Conte poétique et musical inspiré de l'univers de Marc Chagall et animé par des clowns et marionnettes.
Tout public à partir de 5 ans.
"Voici l’histoire d’une petite troupe de Cirque marchant sur le fil de la vie comme un funambule… Lola la trapéziste, le Grand-père accordéoniste et magicien, Jules le coq, qui chante et parle, et le petit cheval vont de village en village pour faire partager leur univers de magie, de poésie et de musique. Sur leur chemin, une ombre plane comme une menace, celles des pirates de la nuit, prêts à tout pour capturer le petit cheval. Un complice va les rejoindre, c’est le soldat blessé, le Caporal qui revient d’une guerre cruelle dans laquelle il a perdu son cœur mais pas ses yeux. Il va tenter de mettre en cage la beauté de la jeune Lola afin qu’elle ne puisse pas lui échapper. Mais le cheval détient un secret… un secret qui la sauvera."
Spectacle joué par la compagnie Kid' AM - Durée : 50 minutes - Auditorium – route des serres, Saint-Paul de Vence - Entrée libre
Cette journée se terminera par un goûter convivial à l'auditorium où les enfants pourront partager entre eux les émotions de la journée.
Samedi 28 Mars 2015 à 11h et 15h :
Rendez-vous avec les guides conférenciers de l’Office de Tourisme.
Plongez dans les années méditerranéennes et saint-pauloises de Chagall, et découvrez les liens étroits qui l'ont uni au village de 1966 à 1985.
Avec la reproduction d’œuvres sur lutrin et la mosaïque de l'école pour support, laissez-vous emporter par la palette de ce coloriste extraordinaire et conter son parcours d'artiste.
Marc Chagall repose au cimetière du village.
Tarif : 7 € par personne – Gratuit pour les moins de 12 ans. - Durée : 1h30 - Renseignement et réservation auprès de l'office de tourisme : 04 93 32 86 95 / serviceguide@saint-pauldevence.com
Départ des visites : Office de tourisme, 2 rue grande
Mercredi 15 avril 2015 à partir de 14h :
Après-midi consacré aux enfants à partir de 5 ans (2 groupes de 20 enfants)
Au programme : Une Visite guidée sur le thème du «Cirque de Chagall» - Départ à 14h et 14h45
«Mon cirque se joue dans le ciel
Il se joue dans les nuages, parmi les chaises
Se joue dans la fenêtre où se reflète la lune»
Les enfants découvriront l'univers festif et magique du cirque tant apprécié de Marc Chagall, à travers une série de reproductions de tableaux de l'artiste.
Durée : 40 minutes - Rendez-vous sur la Place De Gaulle
Les visites se termineront au cimetière avec le dépôt d’une couronne sur la tombe de l’artiste.
Une lecture d’œuvres adaptée aux tout petits !
Voici le programme alléchant que vous propose la médiathèque du village.
Lecture à 15h et 15h45
Rendez-vous à la Médiathèque, 317 route des Serres
Durée : 20 minutes
Atelier créatif : Les enfants s'adonneront au loisir de créer une couronne de papiers et de fleurs qu'ils déposeront sur la tombe de Marc Chagall.
Atelier à 14h et 15h45
Rendez-vous dans la cour de l’Espace Verdet, rempart ouest
Durée : 30 minutes
Inscriptions obligatoires auprès de l'office de tourisme : 04 93 32 86 95 / serviceguide@saint-pauldevence.com
Nombre de places limité (2 groupes de 20 enfants) - Un accompagnant par enfant seulement.
A 16h30 : Grand spectacle ouvert à tous : «Le cirque Bleu».
Conte poétique et musical inspiré de l'univers de Marc Chagall et animé par des clowns et marionnettes.
Tout public à partir de 5 ans.
"Voici l’histoire d’une petite troupe de Cirque marchant sur le fil de la vie comme un funambule… Lola la trapéziste, le Grand-père accordéoniste et magicien, Jules le coq, qui chante et parle, et le petit cheval vont de village en village pour faire partager leur univers de magie, de poésie et de musique. Sur leur chemin, une ombre plane comme une menace, celles des pirates de la nuit, prêts à tout pour capturer le petit cheval. Un complice va les rejoindre, c’est le soldat blessé, le Caporal qui revient d’une guerre cruelle dans laquelle il a perdu son cœur mais pas ses yeux. Il va tenter de mettre en cage la beauté de la jeune Lola afin qu’elle ne puisse pas lui échapper. Mais le cheval détient un secret… un secret qui la sauvera."
Spectacle joué par la compagnie Kid' AM - Durée : 50 minutes - Auditorium – route des serres, Saint-Paul de Vence - Entrée libre
Cette journée se terminera par un goûter convivial à l'auditorium où les enfants pourront partager entre eux les émotions de la journée.
Libellés :
Marc Chagall
Pays/territoire :
Saint-Paul-de-Vence, France
mardi 17 mars 2015
Pascale Dupont "Matière à lire"
Comme en écho du silence.
Des bribes d’écrits voisinent avec des brimborions, reliefs d’une civilisation matérielle dont elle réenchante le destin. Des toiles sans châssis, des peintures sans cadre, des pages sans livre, des mots sans suite... qu’elle emprunte à la poésie, aux notes des étudiants, à l’encre des pages de vieux livres oubliés promis au rebut.
Singulière rencontre pour le regard, tant ce qui emprunte au vers célèbre d‘Eluard,«La courbe de tes yeux fais le tour de mon cœur» semble faire écho à la façon dont elle nous livre à l’émotion.
Il y à là sans doute un refus de laisser perdre le langage. Dans cette recherche d’une harmonie féconde entre le Verbe et l’Œuvre qui traduit l’intentionnalité profonde de rendre visible ce qui est banalement lisible. Comme en écho du silence.
Jean-Baptiste Pisano, Université Nice Sophia Antipolis
Exposition du 17 mars au 30 avril 2015
Librairie Niçoise - 2 rue Defly 06000 Nice
Tel : 04 93 85 36 69 - librairie-nicoise@wanadoo.fr
Pascale Dupont expose également en ce moment au Centre d'Art International Contemporain de Carros : http://umamfrance.blogspot.fr/2015/03/art-contemporain-quand-un-village.html
Des bribes d’écrits voisinent avec des brimborions, reliefs d’une civilisation matérielle dont elle réenchante le destin. Des toiles sans châssis, des peintures sans cadre, des pages sans livre, des mots sans suite... qu’elle emprunte à la poésie, aux notes des étudiants, à l’encre des pages de vieux livres oubliés promis au rebut.
Singulière rencontre pour le regard, tant ce qui emprunte au vers célèbre d‘Eluard,«La courbe de tes yeux fais le tour de mon cœur» semble faire écho à la façon dont elle nous livre à l’émotion.
Il y à là sans doute un refus de laisser perdre le langage. Dans cette recherche d’une harmonie féconde entre le Verbe et l’Œuvre qui traduit l’intentionnalité profonde de rendre visible ce qui est banalement lisible. Comme en écho du silence.
Jean-Baptiste Pisano, Université Nice Sophia Antipolis
Exposition du 17 mars au 30 avril 2015
Librairie Niçoise - 2 rue Defly 06000 Nice
Tel : 04 93 85 36 69 - librairie-nicoise@wanadoo.fr
Pascale Dupont expose également en ce moment au Centre d'Art International Contemporain de Carros : http://umamfrance.blogspot.fr/2015/03/art-contemporain-quand-un-village.html
Libellés :
Matière à lire,
Pascale Dupont
Pays/territoire :
Nice, France
dimanche 15 mars 2015
"Contretemps" Alain Lestié
Entrer dans l'univers d'Alain Lestié, c'est pénétrer dans un clair obscur ou l'ombre et la lumière se situent entre réel et abstraction, c'est se fondre dans un environnement presque magique ou les noirs, les gris et les blancs composent une atmosphère à la fois irréelle et familière, une expérience de pensée, à partir de phénomènes purement mentaux... C. D.
La raison chancèle... La raison qui cherche à voir et à mettre de l'ordre. Qu’il s’agisse de l’ordre dans la disposition des objets, de celui de la logique, ou de celui de la narration, aucune réponse. Ou trop de réponses. La raison chancèle, le questionnement s'agite et l'imagination s'emballe. Le "sujet" se dérobe. Le sujet : entendons bien, à propos de Lestié, le pluriel de ce mot. Le sujet : ce dont il est question, la peinture ; celui qui énonce la question, le peintre ; celui qui se pose la question, le regardeur... Voici une peinture qui n'est donc pas sans sujet. Voici une peinture qui met le sujet en question.
Raphaël Monticelli (extrait de «Un art de la déroute» éditions la Dane Française)
D’œuvre en œuvre, de prise en prise, de déprise en reprise, Alain Lestié tient tête au jour, au monde, à ce qui, en face, toujours se dresse au nom d’un inconnu à jamais inconnu, l’ouvert d’un rien, l’éclaircie d’un bond, d’un saut de côté....
A persister comme le fait Alain Lestié, cela fait signe non vers un épuisement du désir, une faillite de l’énergie mais au contraire affirme une idélité à l’acte de création quand il cherche à en finir avec l’illusion. Alors un désir se déploie dans l’espace de la composition.
Alain Freixe (extrait de «Révocation de la grande image» editions la Diane Française)
Tél. 09 66 89 02 74 - galerie.depardieu@orange.fr - www.galerie-depardieu.com
La raison chancèle... La raison qui cherche à voir et à mettre de l'ordre. Qu’il s’agisse de l’ordre dans la disposition des objets, de celui de la logique, ou de celui de la narration, aucune réponse. Ou trop de réponses. La raison chancèle, le questionnement s'agite et l'imagination s'emballe. Le "sujet" se dérobe. Le sujet : entendons bien, à propos de Lestié, le pluriel de ce mot. Le sujet : ce dont il est question, la peinture ; celui qui énonce la question, le peintre ; celui qui se pose la question, le regardeur... Voici une peinture qui n'est donc pas sans sujet. Voici une peinture qui met le sujet en question.
Raphaël Monticelli (extrait de «Un art de la déroute» éditions la Dane Française)
D’œuvre en œuvre, de prise en prise, de déprise en reprise, Alain Lestié tient tête au jour, au monde, à ce qui, en face, toujours se dresse au nom d’un inconnu à jamais inconnu, l’ouvert d’un rien, l’éclaircie d’un bond, d’un saut de côté....
A persister comme le fait Alain Lestié, cela fait signe non vers un épuisement du désir, une faillite de l’énergie mais au contraire affirme une idélité à l’acte de création quand il cherche à en finir avec l’illusion. Alors un désir se déploie dans l’espace de la composition.
Alain Freixe (extrait de «Révocation de la grande image» editions la Diane Française)
Vernissage jeudi 26 mars 2015 à partir de 16h. exposition jusqu’au samedi 25 avril 2015
Galerie Depardieu - 6, rue du docteur Jacques Guidoni - NiceTél. 09 66 89 02 74 - galerie.depardieu@orange.fr - www.galerie-depardieu.com
Libellés :
Alain Lestié,
Galerie Depardieu
Pays/territoire :
Nice, France
samedi 14 mars 2015
Vite ! L’art de demain devient l’art d’aujourd’hui, dès maintenant…
Le Festival Sophia Digital Art pour sa 2ème édition
aura lieu du 2 au 5 avril, salle du Pré des Arts de Valbonne. Ce sont trois
jours de festival qui vont permettre la rencontre entre des artistes locaux et
des artistes internationaux et ce sera une avalanche de performances
audiovisuelles, d’ateliers et d’installations. C’est aussi la fête avec des VJ
(pas des DJ), des projections et des mappings dans des salles, et les vidéos du
britannique Cyriak. C’est également des technologies de réalité virtuelle par Oculus rift et impressions
3D réalisées au fablab SoFab, des installations, de la vidéo art, des
performances audiovisuelles, du net-art, des expo photos…
Mais
tout cela va se passer en musique avec une scène électronique IDM mise à
l'honneur grâce à son duo fondateur Plaid, collaborateurs fréquents de Björk,
ainsi que par la présence rarissime des jumeaux D'Arcangelo et la légende de
l'acid-techno Acid Kirk, en passant par l'imposante
structure cubique audiovisuelle proposée par Alex Augier, ainsi que le
contrebassiste expérimental Merakhaazan qui vous fera (re)découvrir le film
Nosferatu.
Trois journées (et une nuit) d’art numérique issu des
technologies les plus pointues que l’on peut découvrir à Sophia-Antipolis.
Cette deuxième édition existe grâce aux sponsors et bien entendu à votre
participation. Vous pouvez acquérir vos billets en prévente.
Christian
Gallo - © Le Ficanas ®
Libellés :
Acid Kirk,
Cyriak,
D'Arcangelo,
Sophia Digital Art
Pays/territoire :
Valbonne, France
MARC CHAGALL ŒUVRES TISSÉES
À l'occasion du 30e anniversaire de la mort de Chagall, le musée national Marc Chagall propose une exposition sur une partie méconnue de l'œuvre de Chagall : la tapisserie.
De son vivant, Chagall a vu « tomber du métier à tisser » 20 tapisseries destinées au décor de bâtiments publics ou à des collectionneurs privés. Réalisées d'après des œuvres de Chagall, ces tapisseries ont été exécutées dans une étroite collaboration avec les lissiers de la Manufacture nationale des Gobelins ou avec une grande spécialiste de la tapisserie, Yvette Cauquil-Prince.
L'exposition Marc Chagall, Œuvres tissées se déploie dans l'ensemble du musée. Elle permet la confrontation exceptionnelle de 12 tapisseries chatoyantes ou plus nuancées avec 12 œuvres originales de Chagall qui ont servi de modèles pour le tissage.
L'exposition a été précédemment présentée au Musée d'Art moderne de Troyes en 2014.
MUSÉE NATIONAL MARC CHAGALL
Avenue Docteur Ménard - 06000 Nice, France
Tél. +33(0)4 93 53 87 20 - www.musee-chagall.fr
Du 21 mars au 22 juin 2015, tous les jours de 10h à 17h, 18h à partir du 2 mai sauf le mardi et le 1er mai
De son vivant, Chagall a vu « tomber du métier à tisser » 20 tapisseries destinées au décor de bâtiments publics ou à des collectionneurs privés. Réalisées d'après des œuvres de Chagall, ces tapisseries ont été exécutées dans une étroite collaboration avec les lissiers de la Manufacture nationale des Gobelins ou avec une grande spécialiste de la tapisserie, Yvette Cauquil-Prince.
L'exposition Marc Chagall, Œuvres tissées se déploie dans l'ensemble du musée. Elle permet la confrontation exceptionnelle de 12 tapisseries chatoyantes ou plus nuancées avec 12 œuvres originales de Chagall qui ont servi de modèles pour le tissage.
L'exposition a été précédemment présentée au Musée d'Art moderne de Troyes en 2014.
MUSÉE NATIONAL MARC CHAGALL
Avenue Docteur Ménard - 06000 Nice, France
Tél. +33(0)4 93 53 87 20 - www.musee-chagall.fr
Du 21 mars au 22 juin 2015, tous les jours de 10h à 17h, 18h à partir du 2 mai sauf le mardi et le 1er mai
Libellés :
Marc Chagall,
Musée national Marc Chagall,
Tapisserie
Pays/territoire :
Nice, France
jeudi 12 mars 2015
Nicolas Lavarenne à Aix-les-Bains
Nicolas Lavarenne et Philippe Quoturel, c’est le dialogue entre deux univers, entre deux dimensions, entre deux conceptions du monde qui se retrouve au sein du musée. De la sculpture à la peinture, du volume à la planitude, de l’horizontale à la verticale, la magie opère.
Les artistes investiront le musée mais aussi ses extérieurs, le temps de cette rencontre éphémère. Des sculptures monumentales de Nicolas Lavarenne s’installeront, l’une sur un balcon, l’autre sur une façade, et un groupe de jockeys surprendra les passants dans le jardin. Dans les salles intimistes du musée, vous découvrirez les œuvres de Philippe Quoturel, pleines de rêve et de poésie. Happé dans le monde « des Opilants » ou chacun pourra laisser libre cours à son imagination. Découvrez aussi des petits formats des œuvres de Nicolas Lavarenne dans les salles du musée.
Du 21 mars au 24 mai – Musée Faure – 10, boulevard des côtes – Aix-les-Bains – Tél. : 04 79 61 06 57
Libellés :
Nicolas Lavarenne,
Philippe Quoturel
Pays/territoire :
Aix-les-Bains, France
Olivier Remualdo. « SÂDHUS, les hommes saints de l'hindouisme »
Photographe autodidacte originaire de Nice, Olivier Remualdo est passionné par la culture indienne. Après des études de commerce à Cannes et d’Arts Plastiques à l’université Paris VIII, il commence à voyager en Europe, en Amérique et en Asie. C’est en 2004 qu’il se rend en Inde pour la première fois, une véritable révélation pour le photographe qui depuis, n’a de cesse d’y retourner.
Son grand projet « SÂDHUS, les hommes saints de l'hindouisme » a débuté en avril 2009 à Varanasi. Deux autres voyages suivirent : à Haridwar en 2010, lors du plus grand rassemblement religieux au monde (Maha Kumbh Mellah) et en février 2011 dans la ville sainte d’Omkareshwar. Il a réalisé plus de 110 portraits & interviews de Sâdhus et Sâdhvis afin de constituer ce projet iconographique.
En 2011, il réalise le Yatra, un pèlerinage traditionnel à pieds jusqu'aux sources du Gange. Il parcourt plus de 600km en solitaire ou aux côtés des Sâdhus dans l’Himalaya.
Son travail est primé à plusieurs reprises, notamment en France et aux États-Unis. La première maquette du livre a été élue « Grand Prize Winner » au « Best Blurb Book Contest » dans la catégorie voyage parmi près de 1800 participants (2009). Olivier Remualdo a également été récompensé par le prix Lucien Clergue 2011 dans le cadre du Sept Off à Nice. Le projet Sâdhus a été Lauréat de la correspondance visuelle du magazine Compétences Photo, finaliste du Concours Samsung Launching People en 2013 et élu « coup de cœur » du magazine Les Inrocks.
Jusqu’au 30 avril : Darkroom Galerie - 12, rue Maccararani – Nice
http://www.darkroomgalerie.fr
Son grand projet « SÂDHUS, les hommes saints de l'hindouisme » a débuté en avril 2009 à Varanasi. Deux autres voyages suivirent : à Haridwar en 2010, lors du plus grand rassemblement religieux au monde (Maha Kumbh Mellah) et en février 2011 dans la ville sainte d’Omkareshwar. Il a réalisé plus de 110 portraits & interviews de Sâdhus et Sâdhvis afin de constituer ce projet iconographique.
En 2011, il réalise le Yatra, un pèlerinage traditionnel à pieds jusqu'aux sources du Gange. Il parcourt plus de 600km en solitaire ou aux côtés des Sâdhus dans l’Himalaya.
Son travail est primé à plusieurs reprises, notamment en France et aux États-Unis. La première maquette du livre a été élue « Grand Prize Winner » au « Best Blurb Book Contest » dans la catégorie voyage parmi près de 1800 participants (2009). Olivier Remualdo a également été récompensé par le prix Lucien Clergue 2011 dans le cadre du Sept Off à Nice. Le projet Sâdhus a été Lauréat de la correspondance visuelle du magazine Compétences Photo, finaliste du Concours Samsung Launching People en 2013 et élu « coup de cœur » du magazine Les Inrocks.
Jusqu’au 30 avril : Darkroom Galerie - 12, rue Maccararani – Nice
http://www.darkroomgalerie.fr
Libellés :
Darkroom Galerie,
Olivier Remualdo,
SÂDHUS
Pays/territoire :
Nice, France
Le chemin de croix de Jean Brandy en voyage à Marseille.
Jusqu'au 22 mars 2015, le Chemin de Croix en 14 tableaux de Jean Brandy (1934-1995) est exceptionnellement exposé à la Basilique Notre Dame de la Garde à Marseille. Il réintégrera ensuite l'église de Saint-Auban (Alpes-Maritimes) pour laquelle il a été réalisé en 1987.
Jean Brandy a fait ses études aux Arts Décoratifs de Nice dès 1951, dans l’atelier de François Bret. Il fut l’un des co-fondateurs du groupe des "Peintres de vingt ans", soutenu par Jean Cocteau. Lauréat de la "Jeune Peinture Méditerranéenne" à l’UMAM entre 1958 et 1963, il exposa ses œuvres en France et en Belgique, avec Chubac, Gilli, Raysse, Bépoix, Ischy, Abello, Richard, Roualdès…
Peintre et plasticien, Jean Brandy réalisa aussi des illustrations de poèmes et des décors de théâtre pour la Nouvelle Compagnie d’Avignon André Benedetto. Exaltant de nouvelles données élémentaires de part et d’autre de la ligne de partage des tendances contemporaines, il développe ensuite un univers poétique singulier en différentes périodes, renouvelant les techniques (huiles sur toiles, gouaches, dessins, gravures, sables, céramiques…) et les sources d’inspiration (nus, oiseaux, portraits, mythologie, Provence…).
Également professeur de dessin et auteur, en 1987, du monumental chemin de croix qui orne l’église de Saint-Auban (Alpes-Maritimes), Jean Brandy affirmait : « Seule une cause majeure (la mort) pourra m’empêcher de peindre. » Atteint d’une grave maladie, il poursuivit jusqu’au bout son activité de création et les expositions.
Son fils, Frédérik, dirige aujourd’hui le château de Carros avec le Centre International de l’Art Contemporain (CIAC)
Jean Brandy a fait ses études aux Arts Décoratifs de Nice dès 1951, dans l’atelier de François Bret. Il fut l’un des co-fondateurs du groupe des "Peintres de vingt ans", soutenu par Jean Cocteau. Lauréat de la "Jeune Peinture Méditerranéenne" à l’UMAM entre 1958 et 1963, il exposa ses œuvres en France et en Belgique, avec Chubac, Gilli, Raysse, Bépoix, Ischy, Abello, Richard, Roualdès…
Peintre et plasticien, Jean Brandy réalisa aussi des illustrations de poèmes et des décors de théâtre pour la Nouvelle Compagnie d’Avignon André Benedetto. Exaltant de nouvelles données élémentaires de part et d’autre de la ligne de partage des tendances contemporaines, il développe ensuite un univers poétique singulier en différentes périodes, renouvelant les techniques (huiles sur toiles, gouaches, dessins, gravures, sables, céramiques…) et les sources d’inspiration (nus, oiseaux, portraits, mythologie, Provence…).
Également professeur de dessin et auteur, en 1987, du monumental chemin de croix qui orne l’église de Saint-Auban (Alpes-Maritimes), Jean Brandy affirmait : « Seule une cause majeure (la mort) pourra m’empêcher de peindre. » Atteint d’une grave maladie, il poursuivit jusqu’au bout son activité de création et les expositions.
Son fils, Frédérik, dirige aujourd’hui le château de Carros avec le Centre International de l’Art Contemporain (CIAC)
Libellés :
Chemin de croix,
Jean Brandy
Pays/territoire :
Marseille, France
mardi 10 mars 2015
Arson : Deux jours de portes ouvertes, de performances et concerts
Établissement dédié à la création contemporaine depuis plus de quarante ans, réunissant une école supérieure d’art, un centre d’art, une médiathèque et une résidence d’artistes, la Villa Arson invite tous les publics, curieux, amateurs et jeunes intéressés par des études artistiques, à ce rendez-vous annuel.
Au programme : accueil et informations pratiques sur les études et le concours d’entrée, rencontres avec l’équipe pédagogique et les étudiants, découverte des ateliers de l’école, de la médiathèque, présentation de travaux d’étudiants, projections de vidéos, visites des expositions du centre d’art… suivis de rendez-vous en nocturnes, performances et concerts live, organisés par l’association des étudiants de la Villa Arson.
LES 13 ET 14 MARS DE 10H A 13H ET DE 14H A 18H
Accueil, orientation pédagogique et information sur les études et le concours
Ces journées sont l’occasion unique pour les jeunes intéressés par des études artistiques de rencontrer les étudiants et l’équipe de la Villa Arson qui se tient à leur disposition pour tout renseignement sur le cursus, le choix d’une orientation et pour aider les futurs candidats dans leur préparation et démarches administratives pour intégrer l’école.
Point information / orientation au niveau du Grand hall
Informations sur le concours des 14-15 et 16 avril 2015 / fiches d’inscription
Conférences-rencontre avec la direction des études et l’équipe pédagogique
Rencontre sous forme de débat « questions-réponses » afin de présenter l’établissement, le programme d’enseignements, les orientations pédagogiques et les diplômes délivrés (Diplôme national d’arts plastiques et Diplôme national supérieur d’expression plastique, homologué au grade de master.
Les 13 et 14 mars à 11h et à 15h – Amphi 1
Découverte des ateliers techniques et des ateliers de travail / Rencontre avec les étudiants / Accrochages de travaux
Des étudiants vous accompagnent dans une visite à la découverte de l’établissement et des ateliers techniques : pôle édition-photographie (lithographie, sérigraphie, gravure, etc.), pôle sculpture, installation et céramique, pôle peinture et dessin, pôle numérique (infographie, vidéo, son, etc.).
Départs de visites toutes les heures, rdv dans le hall : 10h30, 11h30, 13h30, 14h30, 15h30 et 16h30
Accrochages de travaux d’étudiants en Galerie d’Essais et dans les ateliers.
Restitution des travaux du GREV (Groupe de recherche et d’expérimentations visuelles) en Galerie provisoire
Expositions à visiter : Bricologie, La Souris et le perroquet et Bricologie Jippie Jaa Jaa Jippie Jippie Jaay ! - Ouverture de 12h à 18h - Parcours commentés les 13 et 14 mars à 12h et 16h30
Parcours commentés de la Villa Arson :
Histoire, architecture, jardin, activités les 13 et 14 mars à 14h30. Rendez-vous à l’entrée de la Villa Arson (départ à l’accueil-librairie)
Découverte de la bibliothèque
Héritière de l’ancienne École des arts décoratifs de Nice et dédiée à la création contemporain depuis plus de 40 ans, cette médiathèque réunit un fonds spécialisé d’une grande richesse. Outil de recherche pour les étudiants, elle est également ouverte aux chercheurs et « bibliothèque associée » à la BMVR de Nice.
PERFORMANCES ET CONCERTS LIVE (+ NOCTURNES)
VENDREDI 13 MARS
13h30 : Zilamong live, un « souffle » musical sur les terrasses, tout en haut de la Villa Arson.
17h : Parade des « LA VILLA A L’ENVERS », un projet carnavalesque et burlesque des étudiants de la Villa Arson sur une proposition de Frédéric Clavère.
Anacrousis (grand vacarme), rassemblement bruyant dans le grand hall, suivi d’une « Virgule » Participative et d’une performance burlesque « Ivanova ».
Venez et participez avec tous les « objets bruyants » que vous pourrez trouver et apporter. en Entrée libre.
19h : Concert OUTREGLOT numéro 2 avec ELG (Bruxelles) et OPERICUBE
Laurent Gérard, dit Èlg utilise un arsenal d´outils et d´approches en constant renouvellement. Il s´est d´abord attelé à un remaniement maison du format chanson en le plongeant dans divers bains psychédéliques et autres sables mouvants (« Tout Ploie », 2008, Kraak et SS Records). S´ensuit un long travail de collage de voix et de sons récupérés dont le mouvement global trouve son inspiration autant dans la poésie sonore, le journal intime sous mescaline que le stand-up comedy («Capitaine Présent 5 », 2009, Nashazphone). Il est membre du duo Opéra Mort avec Jo Tanz, dont la musique peut être comparée à des autoroutes électroniques, des transes industrielles, des douches insectoïdes, « sale et futuriste » selon Metamkine.
Pour la Villa Arson, il a conçu un projet qui ouvrira son concert avec une quinzaine d’étudiants en art: OPERICUBE, un « opéra dérivatif » absurde composé pour une multi-diffusion sur enceintes et une performance, avec comme seul matériau la voix, résultat d’un huis clos intensif de 3 jours. Avec: Louise Ronk Senges, Louise Carsoux, Jean Podalydes, Marie Limoujoux, Camille Breteau, Anna De Groot, Yasmine Hadni, Cedric Aiguillon, Baptiste Le Chapelain, Matthias Roche, Johanna Beaussart, Juliette Liautaud, Marvin M’toumo, Chaya Hazan, Magali Halter, Victoria Pachenco et Iommy Sanchez.
Grand Amphi de la Villa Arson / PAF 5 € / Ouverture des portes à 18h30. Fin du concert 21h.
>+ d’informations / SoundCloud LG
SAMEDI 14 MARS
17h : « EPHEMERAL COLLECTIVE »
Performance sonore des étudiants du studio son, sur une proposition de Pascal Broccolichi (produite dans le cadre du Festival Manca 2014). Entrée libre.
19h-2h : NOCTURNE « TROPIKAL FRISSON » : Concerts live & DJ set / PAF : 5 €. Avec au programme (susceptible de modifications) :
OPAQUE TRANSPARENT Live
« Basée sur des samples glanés de-ci de-là sur son portable – entre grincements de porte, sacs plastiques soufflés, coquillages miraculés, aiguillons délirants et autres délicieuses sérendipités – la musique d’Opaque Transparent (précédemment apparu sur le label de Vophoniq, Planespotting) se veut grenue, indissociable d’un noise vif, élémentaire, parfois étiré jusqu’au sentiment, toujours ubique. Il faut encore le voir souffler, tapoter ou faire tinter quelque objet devant le microphone de son mac pour comprendre le caractère concret de son approche et l’individualité de son procès. »
+ d’infos / soundcloud
Match nul
Ces deux DJ Hip-Hop de la scène Niçoise nous proposent un dj set largement maîtrisé. Sachant jouer avec nostalgie de leur stock de vinyles, ils se chargeront à merveille de mettre tout le monde d’accord.
NUIT
Membre du collectif bordelais Locked Us, Nuit est également proche de Seeksicksound dont il est le résident aux côtés de Loner. On a pu le voir jouer aux soirées du crew mais également lors d’autres événements auprès d’artistes comme Luke Slater, Rrose, Adam X, Marco Shuttle, Varg, Acronym ou encore François X. Son style explore les limites de la techno, qu’elles soient industrielles, bruitistes ou plus abstraites et expérimentales, s’inspirant de figures comme Xhin, Orphx ou Surgeon. Nuit propose pour cette soirée un DJ set hors-norme, où se mélangent ses inspirations noise, techno et ambient. La nuit vient…
FARO Live
ARSON ALL-$TAR ROCK CREW LIVE (+ DJ set)
Formation éphémère à géométrie variable d’étudiants de la villa Arson. Bazareries, expérimentations et autres étrangetés seront de mise pour ce concert encore et toujours complètement inédit. + More TBA
Villa Arson
Coordonnées GPS
43° 43’ 19’’ N 7° 15’ 11’’ E 20 av Stéphen Liégeard – Nice – Tram Le Ray
http://www.villa-arson.org/
Au programme : accueil et informations pratiques sur les études et le concours d’entrée, rencontres avec l’équipe pédagogique et les étudiants, découverte des ateliers de l’école, de la médiathèque, présentation de travaux d’étudiants, projections de vidéos, visites des expositions du centre d’art… suivis de rendez-vous en nocturnes, performances et concerts live, organisés par l’association des étudiants de la Villa Arson.
LES 13 ET 14 MARS DE 10H A 13H ET DE 14H A 18H
Accueil, orientation pédagogique et information sur les études et le concours
Ces journées sont l’occasion unique pour les jeunes intéressés par des études artistiques de rencontrer les étudiants et l’équipe de la Villa Arson qui se tient à leur disposition pour tout renseignement sur le cursus, le choix d’une orientation et pour aider les futurs candidats dans leur préparation et démarches administratives pour intégrer l’école.
Point information / orientation au niveau du Grand hall
Informations sur le concours des 14-15 et 16 avril 2015 / fiches d’inscription
Conférences-rencontre avec la direction des études et l’équipe pédagogique
Rencontre sous forme de débat « questions-réponses » afin de présenter l’établissement, le programme d’enseignements, les orientations pédagogiques et les diplômes délivrés (Diplôme national d’arts plastiques et Diplôme national supérieur d’expression plastique, homologué au grade de master.
Les 13 et 14 mars à 11h et à 15h – Amphi 1
Découverte des ateliers techniques et des ateliers de travail / Rencontre avec les étudiants / Accrochages de travaux
Des étudiants vous accompagnent dans une visite à la découverte de l’établissement et des ateliers techniques : pôle édition-photographie (lithographie, sérigraphie, gravure, etc.), pôle sculpture, installation et céramique, pôle peinture et dessin, pôle numérique (infographie, vidéo, son, etc.).
Départs de visites toutes les heures, rdv dans le hall : 10h30, 11h30, 13h30, 14h30, 15h30 et 16h30
Accrochages de travaux d’étudiants en Galerie d’Essais et dans les ateliers.
Restitution des travaux du GREV (Groupe de recherche et d’expérimentations visuelles) en Galerie provisoire
Expositions à visiter : Bricologie, La Souris et le perroquet et Bricologie Jippie Jaa Jaa Jippie Jippie Jaay ! - Ouverture de 12h à 18h - Parcours commentés les 13 et 14 mars à 12h et 16h30
Parcours commentés de la Villa Arson :
Histoire, architecture, jardin, activités les 13 et 14 mars à 14h30. Rendez-vous à l’entrée de la Villa Arson (départ à l’accueil-librairie)
Découverte de la bibliothèque
Héritière de l’ancienne École des arts décoratifs de Nice et dédiée à la création contemporain depuis plus de 40 ans, cette médiathèque réunit un fonds spécialisé d’une grande richesse. Outil de recherche pour les étudiants, elle est également ouverte aux chercheurs et « bibliothèque associée » à la BMVR de Nice.
PERFORMANCES ET CONCERTS LIVE (+ NOCTURNES)
VENDREDI 13 MARS
13h30 : Zilamong live, un « souffle » musical sur les terrasses, tout en haut de la Villa Arson.
17h : Parade des « LA VILLA A L’ENVERS », un projet carnavalesque et burlesque des étudiants de la Villa Arson sur une proposition de Frédéric Clavère.
Anacrousis (grand vacarme), rassemblement bruyant dans le grand hall, suivi d’une « Virgule » Participative et d’une performance burlesque « Ivanova ».
Venez et participez avec tous les « objets bruyants » que vous pourrez trouver et apporter. en Entrée libre.
19h : Concert OUTREGLOT numéro 2 avec ELG (Bruxelles) et OPERICUBE
Laurent Gérard, dit Èlg utilise un arsenal d´outils et d´approches en constant renouvellement. Il s´est d´abord attelé à un remaniement maison du format chanson en le plongeant dans divers bains psychédéliques et autres sables mouvants (« Tout Ploie », 2008, Kraak et SS Records). S´ensuit un long travail de collage de voix et de sons récupérés dont le mouvement global trouve son inspiration autant dans la poésie sonore, le journal intime sous mescaline que le stand-up comedy («Capitaine Présent 5 », 2009, Nashazphone). Il est membre du duo Opéra Mort avec Jo Tanz, dont la musique peut être comparée à des autoroutes électroniques, des transes industrielles, des douches insectoïdes, « sale et futuriste » selon Metamkine.
Pour la Villa Arson, il a conçu un projet qui ouvrira son concert avec une quinzaine d’étudiants en art: OPERICUBE, un « opéra dérivatif » absurde composé pour une multi-diffusion sur enceintes et une performance, avec comme seul matériau la voix, résultat d’un huis clos intensif de 3 jours. Avec: Louise Ronk Senges, Louise Carsoux, Jean Podalydes, Marie Limoujoux, Camille Breteau, Anna De Groot, Yasmine Hadni, Cedric Aiguillon, Baptiste Le Chapelain, Matthias Roche, Johanna Beaussart, Juliette Liautaud, Marvin M’toumo, Chaya Hazan, Magali Halter, Victoria Pachenco et Iommy Sanchez.
Grand Amphi de la Villa Arson / PAF 5 € / Ouverture des portes à 18h30. Fin du concert 21h.
>+ d’informations / SoundCloud LG
SAMEDI 14 MARS
17h : « EPHEMERAL COLLECTIVE »
Performance sonore des étudiants du studio son, sur une proposition de Pascal Broccolichi (produite dans le cadre du Festival Manca 2014). Entrée libre.
19h-2h : NOCTURNE « TROPIKAL FRISSON » : Concerts live & DJ set / PAF : 5 €. Avec au programme (susceptible de modifications) :
OPAQUE TRANSPARENT Live
« Basée sur des samples glanés de-ci de-là sur son portable – entre grincements de porte, sacs plastiques soufflés, coquillages miraculés, aiguillons délirants et autres délicieuses sérendipités – la musique d’Opaque Transparent (précédemment apparu sur le label de Vophoniq, Planespotting) se veut grenue, indissociable d’un noise vif, élémentaire, parfois étiré jusqu’au sentiment, toujours ubique. Il faut encore le voir souffler, tapoter ou faire tinter quelque objet devant le microphone de son mac pour comprendre le caractère concret de son approche et l’individualité de son procès. »
+ d’infos / soundcloud
Match nul
Ces deux DJ Hip-Hop de la scène Niçoise nous proposent un dj set largement maîtrisé. Sachant jouer avec nostalgie de leur stock de vinyles, ils se chargeront à merveille de mettre tout le monde d’accord.
NUIT
Membre du collectif bordelais Locked Us, Nuit est également proche de Seeksicksound dont il est le résident aux côtés de Loner. On a pu le voir jouer aux soirées du crew mais également lors d’autres événements auprès d’artistes comme Luke Slater, Rrose, Adam X, Marco Shuttle, Varg, Acronym ou encore François X. Son style explore les limites de la techno, qu’elles soient industrielles, bruitistes ou plus abstraites et expérimentales, s’inspirant de figures comme Xhin, Orphx ou Surgeon. Nuit propose pour cette soirée un DJ set hors-norme, où se mélangent ses inspirations noise, techno et ambient. La nuit vient…
FARO Live
ARSON ALL-$TAR ROCK CREW LIVE (+ DJ set)
Formation éphémère à géométrie variable d’étudiants de la villa Arson. Bazareries, expérimentations et autres étrangetés seront de mise pour ce concert encore et toujours complètement inédit. + More TBA
Villa Arson
Coordonnées GPS
43° 43’ 19’’ N 7° 15’ 11’’ E 20 av Stéphen Liégeard – Nice – Tram Le Ray
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Libellés :
Concerts,
performances,
Portes ouvertes,
Villa Arson
Pays/territoire :
Nice, France
jeudi 5 mars 2015
Art contemporain : quand un village découvre son territoire.
Le Centre International d’Art Contemporain de Carros (CIAC) nous offre
habituellement dans son magnifique château des expositions qui nous présentent
l’avant-garde de la création avec des artistes venant du monde entier. Avec son
exposition « Carros, territoire artistique » on est devant une
admirable surprise. Nous n’imaginions pas que ce merveilleux village renfermait
en son sein des artistes aussi talentueux, qui sont loin de l’amateurisme.
Cette initiative de la commune et du château nous fait réellement découvrir un
territoire.
Marie-Annick Radigois nous amène à regarder les murs
autrement, au travers d’aquarelles, et met l’accent sur leurs vies, leurs
transformations ; des reliefs esquissés, un passé chargé ou joyeux
transparaissent. Elle raconte « La
folie ce n’est pas de parler aux murs, c’est de les entendre répondre ».
Carros c’est aussi une zone industrielle des années soixante
et une ville nouvelle construite dix ans plus tard. Elizabeth Foyé utilise un
objet du quotidien, présent dans toutes ces familles qui s’y installeront :
la casserole. Les habitants vont les lui porter. L’artiste va alors les remplir
avec des trames s’inspirant des éléments utilisés par les architectes et les
urbanistes pour concevoir la ville nouvelle et recolorisée. L’installation est
plus que séduisante.
![]() |
Elizabeth Foyé - A l'emporte-pièce - Installation de 92 casseroles (détail) |
Mais Carros pourrait ne pas être sur la Côte d’Azur, mais au
Tchad. C’est le voyage qu’a effectué Jean Thiry : du sable, de l’huile,
des étoiles, du vent, des dunes : un ensemble chromatique exceptionnel.
Les toiles de grande taille nous transportent dans un autre monde, dans cette
Afrique rêvée, idéale, envoutante, vers une recherche de l’essentiel, de l’origine
du monde et du paysage de la création de notre propre humanité.
Pascale Dieleman fabrique des petits bijoux. Elégants,
certes, mais qui risqueraient d’être banaux s’ils n’étaient assemblés sur des
toiles carrées, des trombinoscopes. Un des carrés est une simple glace,
histoire que nous devenions nous-mêmes une œuvre d’art…
Avec Pascale Dupont c’est le livre qui apparaît. Il n’y a
rien à lire mais tout à voir. L’écrit devient objet au travers de la toile, du
papier, du parchemin, du bois… Il se développe en rouleaux sur une table,
accroché aux murs telles des archives oubliées, se détruit et se réassemble ou,
tout simplement marouflé, nous interpelle comme un cri, un appel.
![]() |
Pascale Dupont - Arête - Papier marouflé sur bois |
La hongroise Suzanna Tar aime l’eau, la transparence, la
création et surtout la procréation. Elle parcours la vie : « La vie
est en perpétuel mouvement. La mort stabilise la vitesse de déplacement ».
C’est donc une crucifixion transparente qui est suspendue dans le grand escalier
du château : d’un côté un homme, de l’autre une femme. Papillons, saint
Esprit volètent tout autour.
Le photographe Lionel Bascoulard est devenu plasticien et
nous propose des bronzes de qualité comme le triptyque opéra. Des œuvres
construites, assises, stables.
Et puis une heureuse surprise, Octave Denis Victor
Guillonnet. Vous ne le rencontrerez pas, il a disparu en 1967. Ce carrossois,
ami de Matisse, Bonnard et Derain, fut un grand illustrateur et affichiste.
Outre une toile « les oliviers à Carros », le CIAC nous présente un
travail passionnant, des dessins pour des peintures destinées à un palais
officiel d’Amérique du Sud. Tous les dessins sont en parallèle avec les
personnages nus, puis les personnages habillés dans des tenues sud-américaines.
En réalité ce sont des habitants de Carros de l’époque. En visitant cette salle
on comprend le travail de recherche de l’artiste que l’on a retrouvé sur un
rouleau abandonné dans un grenier du village.
Il y a dans cette visite du château de Carros un voyage
initiatique. Car le CIAC se mérite. Il faut monter à pied (on ne peut pas faire
autrement) à travers les ruelles du village superbe, bien entretenu, avec une
vue exceptionnelle. D’un côté la neige sur le Mercantour, de l’autre le soleil
qui scintille sur la Méditerranée. Le château c’est la récompense d’un
territoire artistique qui s’exprime avec talent.
Christian Gallo - © Le Ficanas ® - Photos : Gallo
Exposition jusqu’au 31 mars – Centre International d’Art
Contemporain
Château de Carros (fermé le lundi)
Dimanche 29 mars / 15h-17h
Un dimanche en famille, parcours ludique suivi d’un atelier et d’un goûter
[Parents et enfants à partir de 6 ans, gratuit, sur réservation]. Tél. 04 93 29 37 97
Un dimanche en famille, parcours ludique suivi d’un atelier et d’un goûter
[Parents et enfants à partir de 6 ans, gratuit, sur réservation]. Tél. 04 93 29 37 97
Libellés :
CIAC,
Daniel Fillod,
Dominique Landucci,
Elizabeth Foyé,
Jean Thiry,
Lionel Bascoulard,
Marie-Annick Radigois,
Octave Denis Victor Guillonnet,
Pascale Dieleman,
Pascale Dupont,
Suzanna Tar
Pays/territoire :
Carros, France
mercredi 4 mars 2015
LES OUBLIÉES DE LA VICTOIRE
Les femmes pendant la guerre de 1914
Face à l’injustice de l’Histoire qui n’a retenu de la guerre de 1914 que l’héroïsme de ses soldats, il est temps de rappeler le rôle essentiel des femmes durant ce conflit.
Les hommes partis au front, la France se tourne vers celles qui les ont silencieusement accompagnés jusqu’alors. Dans l’anonymat le plus complet, mais avec un courage exemplaire, les femmes accomplissent des travaux physiques hors du commun. Les immenses terres agricoles sont désormais entre leurs mains. Il en va de leur engagement pour que la nation ne meure pas de faim. Par ailleurs, les besoins en armement sont considérables. Les industriels ne pour- raient pas faire face sans les munitionnettes et leurs douze heures de présence quotidienne dans les usines.
Au-delà de cet anonymat, des personnalités fortes voient le jour. Féministes et pacifistes les institutrices seront les premières à prendre la parole décrient les horreurs et le non-sens des combats. Certaines d’entre elles, telle Edith Warthon, inventeront un journalisme de guerre, en se rendant dans les zones d’occupation, et seront des témoins objectifs de la vie dans les tranchées.
La souffrance physique des soldats est si grande que de nombreuses femmes, à l’image de la reine Élisabeth de Belgique, mettent toute leur énergie à sauver des vies, ouvrant ici un hôpital de campagne, apportant là-bas, avec une abnégation totale, des soins aux blessés, ou convainquant les états-majors de l’absolue nécessité d’utiliser les « petites Curie » sur les champs de bataille.
Leur détermination les conduira jusque dans les premières lignes de tir que Marthe Richard, aviatrice hors pair, survolera dans son avion.
Dans le jeu de la guerre apparaît un nouveau métier : l’espionnage. Certaines de ces femmes seront remarquables de sang-froid et d’organisation mais y perdront la vie. Bien loin de l’image sulfureuse de Mata Hari, Louise de Bettignies invente le maillage de la Résistance.
Victorieuses, mais oubliées : la réalité de l’Histoire s’exprime dans ce paradoxe. La femme moderne peut enfin naître.
Face à l’injustice de l’Histoire qui n’a retenu de la guerre de 1914 que l’héroïsme de ses soldats, il est temps de rappeler le rôle essentiel des femmes durant ce conflit.
Les hommes partis au front, la France se tourne vers celles qui les ont silencieusement accompagnés jusqu’alors. Dans l’anonymat le plus complet, mais avec un courage exemplaire, les femmes accomplissent des travaux physiques hors du commun. Les immenses terres agricoles sont désormais entre leurs mains. Il en va de leur engagement pour que la nation ne meure pas de faim. Par ailleurs, les besoins en armement sont considérables. Les industriels ne pour- raient pas faire face sans les munitionnettes et leurs douze heures de présence quotidienne dans les usines.
Au-delà de cet anonymat, des personnalités fortes voient le jour. Féministes et pacifistes les institutrices seront les premières à prendre la parole décrient les horreurs et le non-sens des combats. Certaines d’entre elles, telle Edith Warthon, inventeront un journalisme de guerre, en se rendant dans les zones d’occupation, et seront des témoins objectifs de la vie dans les tranchées.
La souffrance physique des soldats est si grande que de nombreuses femmes, à l’image de la reine Élisabeth de Belgique, mettent toute leur énergie à sauver des vies, ouvrant ici un hôpital de campagne, apportant là-bas, avec une abnégation totale, des soins aux blessés, ou convainquant les états-majors de l’absolue nécessité d’utiliser les « petites Curie » sur les champs de bataille.
Leur détermination les conduira jusque dans les premières lignes de tir que Marthe Richard, aviatrice hors pair, survolera dans son avion.
Dans le jeu de la guerre apparaît un nouveau métier : l’espionnage. Certaines de ces femmes seront remarquables de sang-froid et d’organisation mais y perdront la vie. Bien loin de l’image sulfureuse de Mata Hari, Louise de Bettignies invente le maillage de la Résistance.
Victorieuses, mais oubliées : la réalité de l’Histoire s’exprime dans ce paradoxe. La femme moderne peut enfin naître.
Martine Gasquet, ancienne directrice de la culture de la Ville de Nice et du Centre universitaire méditerranéen, historienne de formation, nous offre, dans un récit vivant et très documenté, une série de portraits qui unit les destins romanesques et tragiques des femmes dans la Grande Guerre à celui de la France.
Conférence dédicace - mardi 10 mars à 16 heures - Centre Universitaire Méditerranéen - Nice
Libellés :
Les oubliées de la victoire,
Martine Gasquet-Daugreilh
Pays/territoire :
Nice, France
André Verdet, Cosmogonies
Même parcours de poésie et de peinture, André Verdet et Jean Cocteau se côtoient régulièrement sur les bords de la Méditerranée où ils sont tous deux installés. Cette rencontre se renouvelle aujourd’hui, la série de peintures et de céramiques sur le thème des « Cosmogonies » réalisée par André Verdet, prêtée par la Ville de Saint-Paul de Vence, faisant écho à l’exposition « Les Univers de Jean Cocteau ».
André Verdet est un poète, peintre, céramiste, passionné de jazz et d’astronomie, né à Nice en 1913. Il est ami avec Matisse, Chagall, Cocteau, Miró, mais aussi Desnos, son compagnon de lutte dans la Résistance, Giono qui l’initie à l’écriture, Prévert à la poésie et Picasso à la peinture.
Les étoiles, dont il fait l’apprentissage dès l’enfance à Saint‐Paul de Vence, le réconfortent lorsqu’il est déporté à Buchenwald. Elles seront désormais omniprésentes dans sa peinture et ses poèmes. Il leur consacrera notamment, des années 1970 aux années 1990, la série de pastels, acryliques et fusains sur le thème des Cosmogonies, présentée dans cette exposition. Le groupe de free jazz qu’il fonde en 1978 portera le nom d’une étoile, Bételgeuse.
André Verdet encouragera un grand nombre de jeunes artistes, dont Arman, Klein, Sosno et Ben, jusqu’à sa mort, en 2004.
Musée Jean Cocteau collection Séverin Wunderman - 2 quai de Monléon - 06500 Menton
21 février - 25 mai 2015
Libellés :
André Verdet,
Jean Cocteau
Pays/territoire :
Menton, France
dimanche 1 mars 2015
Langestein, la suite de la suite.
Lors de la biennale 2014 au château-musée de Cagnes sur Mer, la salle consacrée à Bernard Langestein avait rencontré un grand succès de la part des visiteurs. Les œuvres également exposées à la Galerie Vision Future de Nice, dans le cadre de « La Suite » avaient rencontré le même enthousiasme.
Le photographe vient d’exposer à Lille à Art’up, et nous n’hésitons pas à vous montrer des photos de cette exposition, d’autant plus qu’y apparaissent de belles sculptures totalement complémentaires de ses travaux photographiques.
Le photographe vient d’exposer à Lille à Art’up, et nous n’hésitons pas à vous montrer des photos de cette exposition, d’autant plus qu’y apparaissent de belles sculptures totalement complémentaires de ses travaux photographiques.
Libellés :
Art'up,
Langestein,
Lille,
photographie
Pays/territoire :
Lille, France
samedi 28 février 2015
Les Chairs Dévotes de Francesca Di Bonito
La série Chairs Dévotes de l’artiste Francesca Di Bonito est l’exemple même d’une œuvre qui s’est construite sur un parcours d’expériences et de recherches plastiques au service d’une réflexion profonde sur les liens entre le sacré et l’humain dans sa réalité organique et métaphysique.
Les œuvres que nous présente Francesca Di Bonito sont monumentales comme le sont les sculptures qu’elle a observées et photographiées avec une précision quasi chirurgicale. Son regard et sa pensée aiguisés nous poussent à interroger nos existences et celle de l’humain dans toute sa complexité.
![]() |
Détail_MADRE, sculpture photographique, technique mixte, 260 x 160 x 16 cm, 2014 |
Au départ est donc la photo. Moins vivante que la sculpture puisque perdant dans sa représentation le volume initial de la matière et sa sensorialité. Et cela n’aurait que peu d’intérêt si Francesca Di Bonito en restait là. Mais ce n’est justement qu’une fois la photo faite que le véritable travail de cette artiste commence ! Dans un lent processus créatif, avec une extraordinaire minutie et une dextérité d’artisan ou de médecin, à petits points de couture, avec des matériaux aussi divers que des perles, des bas de nylon, des dessins d’organes insérés dans leur réalité la plus crue, l’artiste détourne et modifie l’identité religieuse du sujet photographié pour mettre à jour un long cheminement
intellectuel aboutissant à une vision du monde exceptionnellement humaine. Réfléchie et décortiquée, comme pourrait le faire un légiste du corps et de l’âme. Et ce qui n’était qu’une photo d’une œuvre sculptée devient alors une photo sculptée d’une manière totalement contemporaine où les liens dévoilés entre le sacré et le réel nous interpellent et nous bousculent. Les figures religieuses de cette série ont des organes qui gargouillent, des désirs de chair, des muscles qui s’affichent comme des nouvelles peaux, des membres décortiqués dont la taille parfois exagérée signifie nos principales angoisses et inquiétudes. Et les titres polysémiques qu’elle choisit pour chacune de ces pièces monumentales, La Vanité du foie, L’Apnée du jugement, Réflexion marine ou Promenade fertile, au risque de paraître provocateurs, ne peuvent que nous inviter à réfléchir à notre statut d’être humain empreint de la culture judéo-chrétienne.
![]() |
La Castration de l’amour, technique mixte, 130 x 100 x 12 cm, 2014 |
![]() |
Promenade fertile, sculpture photographique, technique mixte, 200 x 100 x 12 cm, 2014 |
Mais aussi parce que dans l’époque si troublée que nous vivons une certaine forme de désacralisation du sujet tel que l’opère l’artiste des Chairs Dévotes est l’expression même du droit à la liberté de critiquer et de réfléchir pour ne pas que la pensée se fossilise et pour que l’homme renouvelle des valeurs qui autorisent une évolution et un devenir meilleur.
![]() |
La Vanité du foie, sculpture photographique, technique mixte, 130 x 100 x 12 cm, 2014 |
Dans la tradition de l’artiste portant un message fort, qui nous questionne sur notre pensée individuelle et collective, Francesca Di Bonito nous offre une œuvre contemporaine, excessivement subtile dans sa formulation plastique et d’une puissance rare par les interrogations philosophiques qu’elle véhicule.
Simone Dibo-Cohen - Présidente de l’UMAM
Lab 44, 44 rue des Tournelles Paris. Du 19 mars au 22 avril.
Vernissage : samedi 21 mars à 17 heures.
Libellés :
Chairs Dévotes,
Francesca Di Bonito,
Lab 44,
Simone Dibo-Cohen,
UMAM
Pays/territoire :
Paris, France
mardi 10 février 2015
Messe des artistes 2015 à Nice
Le mercredi 18 février, à 18h00, en l'église Saint Pierre d'Arène de Nice, aura lieu la "messe des artistes" qui réunira, comme chaque année, environ 1500 personnes, dont plus d'une centaine d'artistes participants.
Elle a été inventée par Adolphe Willette, un caricaturiste de "L'assiette au beurre", sorte de Charlie hebdo du tout début du XXème siècle.
Cette année, grâce à l'artiste Patrick Moya, la messe sera retransmise en première mondiale dans Second Life monde virtuel et réseau social.
L'avatar de l'aumônier des artistes et organisateur de l'événement, le frère Yves-Marie Lequin dira la messe dans l'église Saint Pierre d'Arène reconstituée en 3D ! La messe sur Second Life aura lieu le SAMEDI 14 FEVRIER A 22 HEURES (moya museum, moya (167,186,1999)
![]() |
Patrick Moya reconstruisant Saint Pierre d'Arène sur Second Life (photo C. Gallo) |
Au cours de cette manifestation, unique en France par son ampleur, on pourra entendre la cantatrice Elisabeth Vidal, artiste internationale qu'il n'est pas besoin de présenter, l'acteur de cinéma et comédien Marc Duret, le comédien Christophe Turgie (qui a joué à la Comédie française), tous deux ayant travaillé avec le Théâtre National de Nice, la chanteuse et metteur en scène Isabelle Servol, la jeune troupe de danseurs : la Compagnie Laura Hurt, le marionnettiste Loïc Bettini...
Il y aura des musiciens dont le chœur polyphonique de Nice, dirigé par le haute-contre Matthieu Peyrègne, le flutiste Damien Idriss, l'organiste Stéphane Eliot jouant des musiques de films (Le seigneur des Anneaux, Mission, ...), et même un joueur de didgeridoo !
Il y aura une performace de Jean Mas de l'école de Nice, des projections en 3D de Patrick Moya et la participation de plus de 70 plasticiens, pour la plupart professionnels (peintres, photographes, sculpteurs, installations) qui occupent tout l'espace de l'église.
On fera mémoire, au cours de cette messe (traditionnelle depuis 1926) des artistes défunts de l'année et bien sûr d'Hervé Gourdel (photographe) et des dessinateurs de Charlie Hebdo.
Il y aura des musiciens dont le chœur polyphonique de Nice, dirigé par le haute-contre Matthieu Peyrègne, le flutiste Damien Idriss, l'organiste Stéphane Eliot jouant des musiques de films (Le seigneur des Anneaux, Mission, ...), et même un joueur de didgeridoo !
Il y aura une performace de Jean Mas de l'école de Nice, des projections en 3D de Patrick Moya et la participation de plus de 70 plasticiens, pour la plupart professionnels (peintres, photographes, sculpteurs, installations) qui occupent tout l'espace de l'église.
On fera mémoire, au cours de cette messe (traditionnelle depuis 1926) des artistes défunts de l'année et bien sûr d'Hervé Gourdel (photographe) et des dessinateurs de Charlie Hebdo.
Artistes présents : Frédéric Altmann, Michel Anthony, Henri Amar, Daniel Airam, Annie Bianca Montoya, Laurent Bosio, Lionel Bouffier, Nathalie Broyelle, Martin Caminiti, Ève Carton, Silvia Castaldi, Valérie Cheno, Christine Cotinaud, David David, Louis Dollé, Louis-Paul Fallot, Jean-Marie Fondacaro, Jean-Paul Fouques, René Galassi, Jean-François Gaulthier, Claude Giorgi, Raymond Hommet, Dominique Jaussein, Irmeli Jung, Marc Lavalle, Felix Macri, Sveta Marlier, Gabriel Martinez, Maurice Maubert, Sonia Mendjisky, Cyril Mendjisky, Malou Moreau, Magali Moscardo, Moustache Bleue, Jean Mas, Patrick Moya, Patrick Nicolas, Nivèse, Yvette Paris, Marc Piano, Alexandre Prieur, Francis Puivif, Jacques Renoir, Catherine Rigal, Guy Rottier, Robert Roux, Ica Saez, Virginie de Saint-Méar, Patrick Schumacher, Slobodan, Edita Sroczynska, Jérémy Taburchi, Rafael de Tours, Silva Usta, Méry Vial, Patrick Wack, Wei Ting Huang...
Site de l'aumônerie : http://www.aumoneriedesartistes.com/
Page Facebook de l'aumônerie des artistes : https://www.facebook.com/aumonerie.des.artistes
Libellés :
Messe des artistes,
Saint Pierre d'Arène
Pays/territoire :
Nice, France
Grisha Bruskin à Monaco
Dans le cadre de l’année de la Russie à Monaco, la galerie Marlborough a le grand plaisir de présenter pour la deuxième fois une exposition personnelle du peintre et sculpteur russe Grisha Bruskin, qui a reçu en 2012 le prestigieux prix Kandinsky pour les arts visuels en Russie.
Cette exposition présente deux projets significatifs dans l’œuvre de Grisha Bruskin. Tout d’abord, H Hour, 2008-2012, présentée en 2012 au Multimedia Art Museum de Moscou, se compose d’une trentaine de sculptures en porcelaine, dévoilées dans une scénographie pensée par l’artiste, baignée dans la pénombre.
H-Hour examine le mythe de l'ennemi, sans traduire de lieu spécifique, historique ou géographique, d’une manière très large: l'Etat hostile, l’ennemi de classe, l’ennemi de l'inconscient, l'autre, le temps, le Chronos et la mort comme ennemis, entre autres. Ce travail explore la façon dont le trivial est fait sacré, la force de la puissance hypnotique de l'art et de l'image, comment la représentation peut devenir un moyen et un instrument de manipulation de la conscience humaine. Aujourd’hui où l’ennemi est commun, où la lutte contre l’ennemi, contre le terrorisme internationale, est généralisée, même dans les pays les plus démocratiques, l’œuvre de Grisha Bruskin trouve une résonance œcuménique.
Toutes les sculptures de H-Hour sont liées d'une façon ou d'une autre à des expériences personnelles de l'artiste, mais les sources visuelles pour ces œuvres proviennent aussi d’un art anonyme, collectif et archétype : clichés, photos trouvées dans les produits de culture de masse, manuels de langue étrangère, affiches de la défense civile ... L'auteur identifie ces images et leur apporte son expérience personnelle en leur donnant une vie nouvelle.
Grisha Bruskin est né en 1945 à Moscou. Après ses études à l’Institut d’Art de Moscou en 1968, il devient membre de l’Union des artistes soviétiques. Ses trois premières expositions en URSS sont fermées prématurément par les autorités soviétiques. En 1988, le tableau Fundamental Lexicon atteint un prix record aux enchères de Sotheby’s à Moscou. Il s’installe à New York en 1988, et ses premières sculptures datent du début de la Perestroïka en URSS. En 1999 il représente la Russie avec l’œuvre Leben Über Alles (La vie au-dessus de tout) une installation permanente pour le Reichstag rénové à Berlin.
Galerie Marlborough Monaco
4 Quai Antoine 1er - Monaco
18 décembre 2014 – 13 février 2015 - Vernissage le jeudi 18 décembre à partir de 18h30
Cette exposition présente deux projets significatifs dans l’œuvre de Grisha Bruskin. Tout d’abord, H Hour, 2008-2012, présentée en 2012 au Multimedia Art Museum de Moscou, se compose d’une trentaine de sculptures en porcelaine, dévoilées dans une scénographie pensée par l’artiste, baignée dans la pénombre.
H-Hour examine le mythe de l'ennemi, sans traduire de lieu spécifique, historique ou géographique, d’une manière très large: l'Etat hostile, l’ennemi de classe, l’ennemi de l'inconscient, l'autre, le temps, le Chronos et la mort comme ennemis, entre autres. Ce travail explore la façon dont le trivial est fait sacré, la force de la puissance hypnotique de l'art et de l'image, comment la représentation peut devenir un moyen et un instrument de manipulation de la conscience humaine. Aujourd’hui où l’ennemi est commun, où la lutte contre l’ennemi, contre le terrorisme internationale, est généralisée, même dans les pays les plus démocratiques, l’œuvre de Grisha Bruskin trouve une résonance œcuménique.
Toutes les sculptures de H-Hour sont liées d'une façon ou d'une autre à des expériences personnelles de l'artiste, mais les sources visuelles pour ces œuvres proviennent aussi d’un art anonyme, collectif et archétype : clichés, photos trouvées dans les produits de culture de masse, manuels de langue étrangère, affiches de la défense civile ... L'auteur identifie ces images et leur apporte son expérience personnelle en leur donnant une vie nouvelle.
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Bruskin, Happy Childhood, 2008-09, bronze, natural_patina and steel, ed of 2, 65 7-8 x 21 x 17,5 in, NON 49 487 |
La deuxième partie de l’exposition est consacrée à Archaeologist’s Collection: d’un côté le groupe de sculptures en bronze peintes en blanc, de 2001-2003, de dimensions variables, présentées comme des trouvailles archéologiques et accompagnées d’une série de photos. De l’autre côté, huit grandes sculptures en bronze, de 2008-2009, de taille humaine, fragmentées, reprenant les mêmes personnages que les petites sculptures en bronze peint, comme l’athlète, le jeune marin, le garde-frontières. Les personnages incarnent les nombreuses sculptures que l’on trouvait partout en Russie sous le régime communiste et manifestent une idéologie aliénante et un monde soviétique mythique. Grisha Bruskin a enterré ces statues pendant plusieurs mois en Italie afin qu’elles prennent la patine des sculptures d’une civilisation perdue qui viennent d’être découvertes. Elles représentent aussi les vestiges symboliques de l’Union Soviétique dissoute. Boris Groys, note dans l’ouvrage « Grisha Bruskin : Archaeologist’s collection », publié en 2014: « Bruskin comme tout véritable artiste tente de ne pas oublier et importe le passé dans la contemporanéité. Mais comme un artiste moderne, il sait que cette opération n'est possible que si le passé n'est pas simplement copié ou ravivé mais présenté dans une forme endommagé, déformée—le processus de l'oubli est allégoriquement représenté par les signes visibles de la fragmentation et de la décomposition. »
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Bruskin, melancholy androgynous warriors © |
Grisha Bruskin est né en 1945 à Moscou. Après ses études à l’Institut d’Art de Moscou en 1968, il devient membre de l’Union des artistes soviétiques. Ses trois premières expositions en URSS sont fermées prématurément par les autorités soviétiques. En 1988, le tableau Fundamental Lexicon atteint un prix record aux enchères de Sotheby’s à Moscou. Il s’installe à New York en 1988, et ses premières sculptures datent du début de la Perestroïka en URSS. En 1999 il représente la Russie avec l’œuvre Leben Über Alles (La vie au-dessus de tout) une installation permanente pour le Reichstag rénové à Berlin.
Galerie Marlborough Monaco
4 Quai Antoine 1er - Monaco
18 décembre 2014 – 13 février 2015 - Vernissage le jeudi 18 décembre à partir de 18h30
Libellés :
galerie Marlborough,
Grisha Bruskin
Pays/territoire :
Monaco
Patrick SWIRC Voyages photographiques
Le Théâtre de la Photographie et de l’Image de la Ville de Nice propose, du 14 février au 24 mai 2015, une exposition consacrée à l’œuvre de Patrick SWIRC.
Photographe français, Patrick SWIRC intègre l'école de photographie de Vevey en Suisse après ses études secondaires. A Paris, il trouve sa voie dans le portrait et offre ses services à la presse avec laquelle il collabore régulièrement. Il photographie anonymes et célébrités pour les plus grands magazines (Libération, Next, Télérama, Elle…) Dans l’univers des people, des puissants, des fantasmagoriques, Patrick Swirc, auteur français prolifique et réputé, rend vrais ceux qui font souvent illusion. Il fait tomber le masque, sans violence, sans volonté de nuire, sans abus de pouvoir (car le photographe a le pouvoir de donner une image contraire à celle qu'on pense avoir ou offrir), de personnes qui ont l'habitude d'imprimer la pellicule. On ne sait pas s'il les aime, mais à l'évidence, ce photographe français aime les immortaliser. Chaque portrait devient une icone, ce qui n'est pas étonnant de la part de cet auteur qui adore les vanités.
Cette exposition sera consacrée non seulement aux portraits mais également à des travaux plus personnels, à ce jour inédits, comme ses séries de mode, sur les esprits, sur la mère des morts et enfin sur la Corée du Nord.
Théâtre de la Photographie et de l’Image - Charles Nègre
27, boulevard Dubouchage - Nice - 04 97 13 42 20
Le vernissage de l’exposition aura lieu le vendredi 13 février à 19 heures, et une rencontre publique avec l’artiste est proposée le samedi 14 février 2014 à 14 heures 30.
Photographe français, Patrick SWIRC intègre l'école de photographie de Vevey en Suisse après ses études secondaires. A Paris, il trouve sa voie dans le portrait et offre ses services à la presse avec laquelle il collabore régulièrement. Il photographie anonymes et célébrités pour les plus grands magazines (Libération, Next, Télérama, Elle…) Dans l’univers des people, des puissants, des fantasmagoriques, Patrick Swirc, auteur français prolifique et réputé, rend vrais ceux qui font souvent illusion. Il fait tomber le masque, sans violence, sans volonté de nuire, sans abus de pouvoir (car le photographe a le pouvoir de donner une image contraire à celle qu'on pense avoir ou offrir), de personnes qui ont l'habitude d'imprimer la pellicule. On ne sait pas s'il les aime, mais à l'évidence, ce photographe français aime les immortaliser. Chaque portrait devient une icone, ce qui n'est pas étonnant de la part de cet auteur qui adore les vanités.
Cette exposition sera consacrée non seulement aux portraits mais également à des travaux plus personnels, à ce jour inédits, comme ses séries de mode, sur les esprits, sur la mère des morts et enfin sur la Corée du Nord.
27, boulevard Dubouchage - Nice - 04 97 13 42 20
Pays/territoire :
Nice, France
Galerie Depardieu en février
Vendredi 13 février 2015 - 20h15
RENÉ SOPA DUO “SWING ET BOSSA”
RENÉ SOPA : accordéon
JÉRÔME VINSON : piano
René Sopa s’est produit dans de prestigieux festivals avec des artistes comme Dorado Schmitt, Angelo Debarre et le violoniste belge Alexandre Cavaliere.
Il nous emmène dans son paysage : un jazz virtuose et poétique.
Il sera accompagné par Jérôme Vinson au piano.
Samedi 14 février 2015 - 20h15
SOIRÉE CONTE "DÉSIRS ROUGES POUR DES RÊVES BLEUS"
CLAUDIA MAD'MOIZÈLE : conte et chant
CHRISTINE WAEGEMAN : accordéon et hautbois
Sur une place chauffée au soleil à l’ombre d’un grand arbre, une grand-mère raconte à sa petite fille la vie et l’amour.
L’amour avec un A, de la vie, de soi, de son métier, d'un "il" et d'un "elle" qui font parfois les amoureux.
Des contes, « tout feu, tout flamme » , des contes qui coulent de source, des contes amoureux et des contes tendres pour découvrir les émerveillements et les possibles de l’amour rouge pour des rêves bleus.
Libellés :
Galerie Depardieu
Pays/territoire :
Nice, France
Appel à photographes
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photographie,
Sept Off
Pays/territoire :
Nice, France
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