lundi 30 octobre 2017

L'UMAM présente : "Desseins : Dessins"


Vous allez découvrir :


Romain Bagriot

Né en 1991, Romain découvre le graffiti au collège. D’un passe temps d’adolescent, cette pratique deviendra vite une passion dévorante et obsessionnelle.
 Attiré par l’univers ferroviaire, ses supports préférés sont les trains de marchandises, ces grosses carcasses métalliques qui voyagent dans toute l’Europe et ne sont effacées que par le temps et les intempéries.


En parallèle, Romain commence en 2010 à peindre sur toile et à réaliser des peintures sur commande chez des particuliers et professionnels.
 Il pratique un graffiti spontané, authentique, basé sur des lettrages dansants et agrémentés de personnages souvent rigolos.


Philippe Croq

L’œuvre de Philippe Croq débute à l’époque où il était presque mort. Cela est important car si l’on veut ramener ce travail au mouvement qui en rend saisissable toutes les ambiguïtés, c’est au cœur de cette situation qu’il se situe. La peinture commence avec la fin qu’elle permet de comprendre. À commencer par l’évidence du corps – omniprésent dans les toiles de l’artiste – mais aussi son effacement et sa quasi disparition. L’une et l’autre demeurent néanmoins insistantes et signifiantes. Il y a là toute une manière de souffler le froid pour faire sentir le chaud, de donner le moindre pour faire éprouver un « supremus » d’émotions: entre autres la douleur, la souffrance mais qui elles aussi semblent diffuses, impalpables, sans assignations précises.


L’univers pictural de l’artiste se fraye un passage dans l’entre-deux du figural et de l’abstrait, de la vie et de la mort, dans cette vérité qui rappelle que l’être n’existe que par l’existence du néant. D’une certaine manière pour Croq la mort est la possibilité de l’être, elle est sa « chance » dans la mesure où, à travers elle, reste l’avenir d’un monde achevé et l’espoir d’être homme. C’est pourquoi sans doute l’œuvre de l’artiste est marquée par l’angoisse. Non parce que la mort existe mais parce qu’elle est toujours là, encore là, présence au fond de l’absence, jour inexorable sur lequel se lèvent et se couchent les lumières des toiles de l’artiste. (Jean-Paul Gavard-Perret)

Gérald Foltête

Son travail oscille entre les deux infinis. Il s’intéresse principalement aux pôles (géant, minuscule ; noir, blanc ; froid, chaud) mais aussi et surtout aux humeurs et aux relations humaines extrêmes.
Dans le premier volet de son travail, il s'est rapproché de certains grands auteurs (Victor Hugo, Gogol, Dostoïevski, Van Gogh etc.). En retranscrivant certains de leurs écrits il arrive à mieux pénétrer leurs textes, éprouver leur solitude et leurs tourments.
A travers ces exemples, ce sont les recherches sur la nature humaine dans son ensemble qui motive son travail. Cet exercice patient et solitaire induit une sorte d’extase, une mélancolie dans le sens défini par Victor Hugo (la mélancolie, c’est le bonheur d’être triste).


Il explore la liberté, la solitude, le temps et la mélancolie qui résulte de cette expérience.
Le deuxième volet de son travail, met en scène sous forme d’installations, des univers auxquels il est sensible. Ce sont des scénettes, qui par la stricte délimitation de leur espace, forcent la focalisation de l’attention et encouragent le regardeur à la réflexion.
Il s’attache, même lorsque il traite de sujets graves, de problématiques humaines ou de phénomènes sociétaux, à produire une émotion poétique. Il lui semble que l’art contemporain s’épuise parfois dans l’explication de son geste et du signifié qu’il poursuit. Il cherche de son côté, à ne jamais sacrifier la dimension purement « esthétique » de l’œuvre.
Friedensreich Hundertwasser disait: « rêver seul, ce n’est qu’un rêve. Rêver ensemble, c’est le début d’une réalité ! ». Mon ambition est de donner réalité à un rêve commun, rassembler autour de l’expression plastique que je propose de ce rêve.

François Nasica

Né le 26 décembre 1964 à Nice, François Nasica découvre très tôt la musique et notamment le jazz, puis la peinture, grâce à une mère chanteuse qui l’amène souvent dans les ateliers de ses amis peintres ou galeristes. Il se passionne pour l’art pariétal, l’art primitif et surtout les dessins d’enfant qui représentent, selon lui, le langage universel de l’art.


Depuis 2005, Il se consacre entièrement à la peinture. Une longue exploration de l’art pictural, avec un grand détour par la musique, pour aboutir au travail d’aujourd’hui : un univers construit, très coloré et très chargé, très gai et, au final, très « sud », où l’on retrouve un personnage récurrent de chien rose, avec des cœurs, des fleurs, des palmiers et des soleils, des phrases en anglais … Une peinture qui swingue !

François Paris

Écartelé entre des pulsions contraires, mais qu'il ne recherche pas à unifier, François Paris déploie un univers singulier et décalé.
L'artiste joue sur les interstices du temps, le hors champ, les désillusions sentimentales et les malentendus, entre les images et les mots, la mise en abîme poétique, sombre et sans réponse, mais ou prédomine l'absurdité de l'existence. Mélange d'espoir et de dérision, il nous amène à nous interroger sur la futilité réelle de nos vies moderne, course effrénée au chaos, sombre farce que nous ne voulons pas voir pour une jouissance immédiate, instantanée et sans réel lendemain. Un élan vers le pire dans une mélancolie heureuse.


Scène de vie, parfois absurde, photos de famille, de propagande, personnages inquiets, visages effacés, lieu incertain empreint d'austérité, objets incongrus, les interprétations étranges nous font basculer dans l'ineffable désastre, à travers le prisme de vieilles diapositives trouvées, d'images éventées disponibles sur internet, des vieilles cartes mémoires oubliées, l'artiste s'en empare pour nous confronter à une sorte de précis de décomposition de l'âme ou de ce qu'il en reste ... M. F, 2013

L'UMAM chez VISION FUTURE

Vernissage : Jeudi 16 novembre à partir de 19 heures

5, rue du Congrès - Nice - Parking : Palais de la Méditerranée.





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