Après Starsky et Hutch, Damian et Hirst
Ce montage photographique en double vitrage, les deux artistes du connectif KKF se représentent, au recto, écrasés contre la vitre.
Ar(t)métique renvoie à l’hermétique monde de l’art qui met l’artiste sous pression, l’obligeant à produire selon des carcans étouffants, à réussir absolument, à être reconnu pour pouvoir vivre de son travail.
Au verso, ils apparaissent comme disséqués dans leur chair anatomique.
La référence directe à Damien Hirst et à ses créations morbides dans le formol sert l’idée que, dans le système du marché de l’art, l’artiste pris au piège de la spéculation se fait broyer et finit par s’auto-dévorer en vendant son âme au profit de ce qui se vend.
Gangrené à son tour par la société de consommation, l’art devient un produit comme un autre, gouverné, au-delà de tout talent, par sa capacité à créer l’événement, le buzz : le trash d’une œuvre proposant une tête de veau dans du formol obéit plus aux lois du marketing qu’à celles de l’esthétisme.
L’artiste pour percer est obligé de rentrer dans ce jeu et de se mettre à nu, de dévoiler sa barbaque, pour pouvoir se vendre comme sur un étal dans les grandes foires d’art contemporain.
Vernissage : Samedi 12 mars - Palais de l'Europe - Menton
Exposition du 12 mars au 28 mai
http://www.kkf.fr/
2015 / Montage photographique recto-verso, double vitrage, structure métallique, bois, dibon |
Ar(t)métique renvoie à l’hermétique monde de l’art qui met l’artiste sous pression, l’obligeant à produire selon des carcans étouffants, à réussir absolument, à être reconnu pour pouvoir vivre de son travail.
Au verso, ils apparaissent comme disséqués dans leur chair anatomique.
La référence directe à Damien Hirst et à ses créations morbides dans le formol sert l’idée que, dans le système du marché de l’art, l’artiste pris au piège de la spéculation se fait broyer et finit par s’auto-dévorer en vendant son âme au profit de ce qui se vend.
Gangrené à son tour par la société de consommation, l’art devient un produit comme un autre, gouverné, au-delà de tout talent, par sa capacité à créer l’événement, le buzz : le trash d’une œuvre proposant une tête de veau dans du formol obéit plus aux lois du marketing qu’à celles de l’esthétisme.
L’artiste pour percer est obligé de rentrer dans ce jeu et de se mettre à nu, de dévoiler sa barbaque, pour pouvoir se vendre comme sur un étal dans les grandes foires d’art contemporain.
Vernissage : Samedi 12 mars - Palais de l'Europe - Menton
Exposition du 12 mars au 28 mai
http://www.kkf.fr/
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