mercredi 19 juin 2013

Méli-mélo politico artistique chez Ferrero, à Nice.



Lorsque la semaine dernière on annonçait les candidatures à la candidature du rassemblement Bleu Marine on eut des surprises. On s’attendait à trouver la parachutée Marine-Christine Arnautu (voir ficanas du 21 avril dernier), le candidat Gaël Nofri et l’on avait évoqué celles de Lydia Schenardi ou de Bruno Gollnisch. Mais la surprise, et elle est de taille, c’est celle de Guillaume Aral, le patron de la galerie Ferrero de la rue du Congrès. Il avait racheté la galerie à Jean Ferrero en 2003 et ce dernier imagine même que c’est un poisson d’avril ! En Juin !

Jean Ferrero se retrouve aujourd’hui dans la même situation que la famille Spangherro dont le nom se retrouve entaché par la vente de viande de cheval en lieu et place de la viande de bœuf. Lui se retrouve avec son nom entaché par le Front National.



Cela est d’autant plus surprenant que l’on sait que grand nombre d’artistes sont soit apolitiques, soit de gauche voire communistes ; en particulier les anciens de l’Ecole de Nice. Et justement le 29 juin prochain devait avoir lieu « L’Ecole de Nice en 2013 » (voir UMAM) où doivent participer entre autre Marcel Alocco - Ben Vautier – Chacallis - Max Charvolen - Jean Ferrero - Vivien Isnard - Jean Mas - Claude Gilli - Serge Maccaferri - Martin Miguel - Pierre Pinoncelli - Guy Rottier - Sacha Sosno et Bernar Venet.

Ben, Sosno, Gilli, Venet ne sont visiblement plus très enthousiastes à l’idée de venir à cette exposition. En attendant Mas et Alocco font la distinction entre « l’art de la politique et la politique de l’art » (Jean Mas). En attendant le vernissage est reporté.

Mais quelle idée saugrenue de candidater sous les hospices du Rassemblement Bleu Marine à la veille d’une exposition ! De toute façon, il n’y a pas de primaire au Front National, puisque c’est « une commission d’investiture » qui décidera le 25 juin. Alors il faut croire que Guillaume Aral a ambitionné, au travers de cette démarche de « faire le buzz » ; en ce cas c’est réussi. Mais on ne peut s’empêcher de penser, comme notre bon Molière : « Que diable allait-il faire dans cette galère ? » Serions-nous passé des fourberies de Scapin aux fourberies d’Aral ?

Christian Gallo - © Le Ficanas ®

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