L’action de cet opéra-comique se situe en 1840. Il comporte trois actes. Le premier se déroule à Paris dans une boutique de fleuriste à l’enseigne du « Temple de Flore », le deuxième se déroule dans le restaurant « Le Tourne-Bride » situé au milieu du bois de Romainville, le troisième enfin se déroule dans un petit salon des Tuileries.
M. Coquenard, fleuriste, est un homme heureux. Son commerce marche bien.Il est ravi à l’idée de porter bientôt le bonnet à poils de la garde nationale. Honneur qu’il doit à un jeune noble nommé Florestan qui fréquente beaucoup son magasin, étant l’amant discret mais assidu d’Agathe, la ravissante femme du fleuriste. Seulement voilà : le dit Florestan est criblé de dettes que son oncle,haut personnage à la Cour, est las de payer. Alors, soit il va en prison, soit il se marie avec Hélène, nièce d’Ermerance, dame d’honneur aux Tuileries. Florestan confie à Agathe que, plutôt que d’aller en prison il préfère tout de même épouser une oie blanche sortie d’un couvent de province. Or, pendant qu’il se livre à cette confidence, voilà qu’Hélène, accompagnée d’Ermerance, entre pour acheter des fleurs. Elle a tout entendu et, connaissant Florestan, elle décide de se venger.L’une et l’autre se présentent à Coquenard comme cherchant du travail. Elles sont engagées sur le champ. Le fleuriste, ravi d’avoir son bonnet à poils, invite tout le monde à déjeuner à Romainville, y compris les deux nouvelles grisettes qui se font appeler Véronique et Estelle. A Romainville, la pseudo Véronique entreprend la conquête de Florestan. Que ce soit sur le dos d’un âne ou sur une escarpolette, elle n’a guère de mal à faire tourner la tête du jeune homme. Il en oublie sa fiancée de force et ira donc en prison. Au palais des Tuileries, Hélène attend son « fiancé ». Elle apprend qu’il est en prison. Elle fait payer ses dettes pour le libérer.
Florestan, vexé qu’une pimbêche se soit mêlée de ses affaires, arrive fort en colère et tombe sur la pseudo Véronique redevenue Hélène. ParAgathe, il apprend tous les détails de l’aventure. Mais il aimait la grisette, aimera- t-il la jeune fille ? Et celle-ci ne lui en voudra-t-elle pas d’avoir été aimée en une autre ? Nuances des sentiments ! Véronique est mieux, plus fine, plus délicate qu’une farce. Et tout finit bien.
Assagi, Florestan fera un bon mari. L’oncle paye les dettes. En attendant mieux, Agathe revient à son fleuriste si beau dans son bel uniforme.
Jean ZIEGLER
14 juin à 21heures - Salle du Val Fleuri - Cagnes sur Mer
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mercredi 5 juin 2013
Véronique, l'opéra comique
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