Michel GAUDET :
Né à Nice en 1924.
Il vit et travaille à Cagnes-sur-Mer. Fils du peintre Raymond Gaudet qui était l’ami de Matisse et de Soutine, il est élevé dans un milieu intellectuellement et artistiquement très favorisé. En 2003, ce Chevalier des arts et des lettres aux qualités humaines incomparables a fait don de l’essentiel de ses oeuvres au Centre International d’Art Contemporain de Carros qui lui consacre l’année suivante une importante rétrospective.
LAU-Y
Après 10 ans passés dans l’Est, où elle travaille l’artisanat verrier (gravure à l’acide, fusing), Laurence Yviquel retrouve la lumière qui lui manque en s’installant à Ollioules et en se déterminant sur le travail sur plexiglas. Ce médium possède une transparence qui s’apparente à celle du verre, mais possède d’autres qualités intrinsèques ignorées par beaucoup : accroche particulière de la lumière, transmission lumineuse, fluidité, légèreté, résistance... Sur deux plaques de ce matériau, elle va mettre en scène des histoires de vies avec pour médium et éléments : de la peinture, des articles de journaux découpés, des dessins réalisés par elle-même, des photos, des signes et des écrits (slogans, extraits de textes, aphorismes, maximes...).
José RENUCCI
Né en juin 1946 à Toulon, où il vit et travaille, il baigne dès sa plus tendre enfance dans un contexte familial éclairé qui lui permet d’ouvrir les yeux sur tout ce qui se cache de graphique derrière les apparences. Après une période figurative, il emprunte progressivement à partir de 1992 le virage de l’abstraction. Il s’emploie alors à toujours plus simplifier la figure, à la faire évoluer vers le signe. Il prend ainsi le parti d’une écriture nettement picturale en même temps qu’il joue avec l’idée et non avec l’apparence. Il construit des espaces ouverts et bavards autour du sujet principal, mais sans théâtralité. Il met en scène des chaos joyeux d’où sourdent des paysages d’histoire et d’aventure.
Claude GIORGI :
Né en 1954. Il vit et travaille à Nice. Pendant 15 ans, il transcende des matières de récupération et leur confère par la torsion et la soudure une nouvelle esthétique déclinée dans des séries successives (aquariums, ostensoirs, chariots, lacustrales, échelles, ect). En 2009, il change de substrat et prouve de façon magistrale son multilinguisme artistique en intégrant un âge de bronze. Il coule lui-même ses oeuvres réalisées dans ce matériau qu’il assemble par brazure. Rejetant toute notion de multiplication, il ne réalise que des pièces uniques. Le poisson, figure emblématique de son oeuvre (le plus souvent réduit à une tête, agrémentée parfois de bois ou de cornesly est bien sûr toujours présent.
Jusqu’au 12 Juillet – Place Masséna – Nice
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