Prendre les choses d'un peu loin s'impose quand vous avez devant les yeux la figuration de corps humains, hommes, femmes, ados, adultes, vieillards, fillettes, enfants, et quand ces figures, croquées avec un mélange de tendresse, de cruauté, d'ironie vacharde, de pudique compassion, de réalisme aigu, vous renvoient, pour les confirmer, pour les contredire, pour les affiner, pour les critiquer, à vos propres observations, vos propres visions, vos propres fantasmes, à votre intimité et à votre histoire.
En somme, les images de Gilles Miquelis, minis reportages à caractère quasi sociologique sur une part importante de notre quotidien spectacle, nous interrogent plus profondément, au-delà du témoignage direct, sur l'essence de l'image, et, disons-le sans trop d'emphase, sur l'essence de l'humain.
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« Sans titre » - Huile sur rhodoïd |
Looking at things from a distance is required when you have before you the representation of human bodies, men, women, teenagers, adults, old men, little girls, children, and when these figures, sketched with a mixture of tenderness, cruelty, harsh irony, discreet compassion, acute realism, refer to your own observations, your own visions, your own fantasies, your privacy and your personal story to confirm them, to contradict them, to refine them, and to criticize them.
All in all, Gilles Miquelis’s images and almost sociological short reports that deal with an important part of our daily show, force us to deeper question, beyond the direct testimony, the essence of the image, and, let us say it without too much emphasis, the essence of the human being.
A PARTIR DU 6 JUIN A 18 HEURES AU CHATEAU-MUSEE GRIMALDI DE CAGNES-SUR-MER
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